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      Motion de censure: LFI tente d’apparaître comme la seule opposition à Macron, Borne lui répond

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 15:10 · 2 minutes

    Élisabeth Borne affronte sa première motion de censure, ce lundi 11 juillet à l'Assemblée. Élisabeth Borne affronte sa première motion de censure, ce lundi 11 juillet à l'Assemblée.

    POLITIQUE - “Vous êtes, à cette fonction, une anomalie démocratique.” À la tribune de l’Assemblée nationale, ce lundi 11 juillet, Mathilde Panot a, sans surprise, tiré à boulets rouges sur Élisabeth Borne et son gouvernement pour défendre la motion de censure . “Il est logique que le refus de la confiance récolte défiance”, a déclaré la présidente du groupe La France insoumise au Palais Bourbon, qui ouvrait le bal des prises de parole avant le vote.

    “Vous prononcez, Madame la Première ministre, cinq fois le mot compromis , mais pas l’ombre d’un regret des cinq années passées”, a poursuivi la députée du Val-de-Marne, avant de revendiquer une forme de “clarification” et un “moment de vérité” au sein de l’opposition. “Ceux qui ne voteront pas cette motion de défiance seront les partisans de votre politique”, a-t-elle déclaré, citant notamment la retraite à 65 ans, la conditionnalité de l’accès au RSA ou encore le défi climatique.

    “Motion de posture”

    Un discours très offensif auquel la locataire de Matignon a répliqué du tac au tac. “Aujourd’hui, Mesdames et Messieurs les députés, nous pourrions être en train d’agir pour les Français. Au lieu de cela, nous débattons d’une motion de censure cousue de procès d’intention, qui fait obstacle au travail parlementaire et, de ce fait, à la volonté des Français”, a riposté Élisabeth Borne, se montrant aussi pugnace que son adversaire du jour.

    Ayant manifestement travaillé ses formules, la Première ministre s’est laissée aller à quelques jeux de mots. “L’avenir en commun [nom du programme de Jean-Luc Mélenchon] a été remplacé par l’invective en commun. La motion de posture a remplacé la motion de censure”, a enchaîné la cheffe du gouvernement, déclenchant quelques rires dans l’hémicycle, avant de poursuivre: “Contrairement aux signataires de votre motion de censure, nous nous portons des solutions, pas la dissolution”.

    Et Élisabeth Borne d’appeler les députés de l’opposition à se désolidariser de l’initiative de la NUPES: “Rejeter cette motion de censure, c’est respecter le vote des Français. C’est refuser l’instabilité. C’est accepter de juger le gouvernement sur les actes et sur les faits. Les Français nous le demandent”.

    À voir également sur Le HuffPost: Elle ne sera pas votée, alors à quoi sert la motion de censure déposée par la NUPES ?

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      Avant la motion de censure à l'Assemblée, la majorité affiche sa confiance

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 15:14 · 3 minutes

    Gabriel Attal, ministre des Comptes publics et Olivier Veran, porte-parole du gouvernement, le 11 mai 2022 à l'Élysée. Gabriel Attal, ministre des Comptes publics et Olivier Veran, porte-parole du gouvernement, le 11 mai 2022 à l'Élysée.

    POLITIQUE - Comme disait Jacques Chirac , ça leur “en touche une sans faire bouger l’autre”. Alors que les députés de la Nupes s’apprêtent à défendre une motion de censure contre le gouvernement Borne - qu’ils ont renommée “motion de défiance” - la majorité affiche un calme olympien face à cette offensive parlementaire.

    Et pour cause, la motion - déposée quelques heures avant le discours de politique générale d’Élisabeth Borne le 7 juillet - n’a que très peu de chances d’aboutir, alors qu’il faut réunir la majorité absolue et que le RN et LR ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne la voteraient pas.

    Mais la cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot, espère en faire une démonstration de “défiance” contre Élisabeth Borne qui n’a pas de majorité absolue à l’Assemblée.

    Avec la motion de censure, la Nupes espère nous mettre sur le gril mais elle risque de se brûler les doigts. Gabriel Attal, ministre des Comptes publics dans "Le Parisien"

    L’Insoumise reproche à la Première ministre de ne pas avoir sollicité de vote de confiance mercredi 7 juillet, lors de sa déclaration de politique générale, une “stratégie” du “sauve-qui-peut”, avait-elle alors tancé à la tribune.

    “Avec la motion de censure, la Nupes espère nous mettre sur le gril, mais elle risque de se brûler les doigts”, affirme dans Le Parisien ce dimanche 10 juillet, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics. “La conclusion de cette motion exprimera, au final, davantage un manque de crédibilité de leur part que la fragilité du gouvernement”, veut croire l’ancien porte-parole du gouvernement.

    “La Nupes réalisera enfin qu’elle n’a pas la majorité”, ironise Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, le même jour, invité du Grand Jury RTL-LCI- Le Figaro . L’ancien ministre de la Santé y voit ” une motion de posture” qui fait “perdre du temps aux travaux du parlement” et qui serait “la n égation de la culture du compromis que nous demandent les Français”.

    C'est la négation de la culture du compromis que nous demandent les Français. Olivier Véran, porte-parole du gouvernement au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro

    Le député LREM Sacha Houlié a critiqué également une “perte” de temps, loin des préoccupations des Français. “Si les oppositions veulent se fragiliser en démontrant qu’elles ne peuvent pas démettre la Première ministre, je n’en suis pas malheureux”, glisse le nouveau président de la commission des Lois. “Vous allez chercher à censurer un gouvernement qui commence son travail”, a dénoncé Élisabeth Borne.

    La motion sera discutée dans l’hémicycle ce lundi 11 juillet à partir de 16 heures. Élisabeth Borne y répondra et tous les groupes auront la parole. Les députés devront ensuite s’atteler à l’examen du projet de loi “sécurité sanitaire” et ses “mesures de freinage” face au regain de Covid-19 à partir de 21h30 pour se poursuivre sans doute mardi. Un premier texte étudié depuis la nouvelle assemblée et la majorité relative d’En Marche qui aura valeur de test pour la Macronie.

    À voir également sur Le HuffPost : Des applaudissements aux huées, une Assemblée nationale hétéroclite face à Élisabeth Borne

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      Élisabeth Borne, la semaine où elle a montré sa "couche d'humanité"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 14:28 · 6 minutes

    Élisabeth Borne aux rencontres économiques d'Aix-en-Provence, le samedi 9 juillet 2022. Élisabeth Borne aux rencontres économiques d'Aix-en-Provence, le samedi 9 juillet 2022.

    POLITIQUE - “C’est même une très bonne semaine, vous pouvez l’écrire”. Comme beaucoup des parlementaires de la majorité, Erwan Balanant (MoDem) est enthousiasmé par sa nouvelle Première ministre, Élisabeth Borne . Dans le Journal du Dimanche ce dimanche 10 juillet, Aurore Bergé, présidente du groupe LREM salue “sa déclaration de politique générale, son autorité et sa malice”.

    Un temps donné sur le départ après les mauvais résultats des législatives , elle qui ne l’a pas emporté haut la main dans le Calvados face à un jeune insoumis (52,47% contre 47,53% pour Noé Gauchard), et qu’on disait techno et peu faite pour la fonction a donné à voir un autre visage cette semaine.

    “On passe notre temps à répondre à des questions cons”

    Première image, mercredi 7 juillet après-midi, juste avant son discours très attendu de politique générale . Elle se rend à pied de Matignon à l’Assemblée nationale entourée de ministres savamment choisis, à commencer par Gérald Darmanin. Un proche d’Élisabeth Borne avait confié au Parisien, deux jours plus tôt qu’elle ne “supportait pas” le ministre de l’Intérieur. Une mise en scène pour contrer toutes les rumeurs de mauvaise entente au cours de laquelle Élisabeth Borne lâche: “C’est vachement marrant parce qu’on passe notre temps à répondre à des questions cons!”.

    Une petite phrase, captée par les caméras de BFMTV et LCI présentes sur place, qui l’aurait aidé à “donner une bonne image d’elle”, selon plusieurs députés qui y voient une opération de communication consistant à atténuer les clichés sur son sérieux et son côté “techno”, critiqué par certains de ses opposants, et que les Français ont pu observer jusqu’à présent.

    Depuis sa nomination à Matignon le 16 mai, les enquêtes d’opinion ne jouent pas en sa faveur. Le 10 juin, pour son premier test dans le baromètre YouGov du HuffPost , la Première ministre n’atteint pas plus de 20% d’opinions favorables, dix points de moins que ses prédécesseurs Jean Castex et Édouard Philippe à la même époque. Le 25 juin, dans un baromètre Ifop pour le JDD , seuls 37% des Français se disent satisfaits de son action.

    Opposée au maintien de Damien Abad au gouvernement, elle essuie plusieurs refus d’Emmanuel Macron qui accède finalement à sa demande lors du remaniement du 4 juillet dernier . Dans un entretien accordé au magazine ELLE le 6 juillet, elle affirme son choix en disant: “On attend des hommes politiques qu’ils soient exemplaires”. À propos des critiques sur son profil, elle évacue ainsi les choses: “Le débat pour me qualifier de ‘techno’ -‘pas techno’ est assez surréaliste”.

    “Borne is born”

    Le 7 juillet, jour du très attendu discours de politique générale dans un hémicycle bondé d’ oppositions virulentes , Élisabeth Borne se devait de “fendre l’armure”. C’est ce qu’elle a fait, au milieu d’un discours sur la méthode - “le compromis” - et sur les grandes lignes de sa politique - “travailler un peu plus longtemps”, “lutter contre toutes les discriminations” et l’écologie, la santé, l’éducation et le pouvoir d’achat en priorités - elle livre ces mots et laisse transparaître une vive émotion: “Si je suis ici devant vous, Première ministre de la France, je le dois à la République qui m’a tendu la main, en me faisant pupille de la Nation alors que j’étais cette enfant dont le père n’était jamais vraiment revenu des camps”.

    Les commentaires sont bons. Elle ne se laisse pas impressionner par les huées venues des bancs insoumis. “Borne is born”, tweete l’éditorialiste Jean-Michel Apathie. “C’est une femme pleine de ressources, pas du tout la caricature qui est faite d’elle”, appuie un ministre qui l’apprécie. “Elle est drôle, caustique, efficace et bosseuse”, énumère le même, admiratif. “C ’est quelqu’un qui a des valeurs profondément humanistes, le service de l’État, c’est l’engagement d’une vie”, loue Erwan Balanant.

    Après les législatives, elle prend soin d’écrire à tous les députés un message de félicitations sur Telegram avec son numéro de téléphone. ” Un geste très sympa de sa part qui permet de nouer le contact et d’intégrer les nouveaux élus”, salue Sandrine Le Feur, députée LREM du Finistère pour qui ”ça montre qu’elle est à l’écoute” et qui n’avait “pas ce lien avec les anciens Premiers ministres”.

    Elle a montré sa couche d’humanité qu’on pensait absente, mais il faut qu’elle fasse gaffe car son poids politique est plus faible que certains ministres. Un conseiller de l'exécutif de premier plan

    Lors du pot organisé dans les jardins de l’Élysée le 7 juillet, elle se montre “hyper abordable” auprès de parlementaires souvent négligés lors du précédent mandat, selon Erwan Balanant. “Elle m’a demandé de lui renvoyer sur Telegram la note que j’avais faite pour l’évaluation climatique des lois”, apprécie le député du MoDem qui la sent ouverte au dialogue. Dans ELLE, Borne mettait en avant ses “capacités d’écoute et de sang-froid”.

    Les compliments pleuvent, même si les poids lourds de son gouvernement comme Gérald Darmanin et Bruno Le Maire commencent déjà à penser à la suite et disent tous deux vouloir intervenir “sur tous les sujets”. “Elle a montré sa couche d’humanité qu’on pensait absente, le discours de politique générale est réussi mais il faut qu’elle fasse gaffe car son poids politique est plus faible que certains ministres”, met en garde un conseiller de l’exécutif de premier plan. Certains conseillers ministériels l’appellent en effet “Madame Borne” avec une pointe de condescendance, comme si ce n’était pas vraiment elle qui décidait.

    Loin des critiques et des mauvaises langues, Élisabeth Borne poursuit sur sa lancée, affiche des sourires et fait des blagues lors des rencontres économiques d’Aix-en-Provence auxquelles elle participe samedi 9 juillet. “Il y a encore des gens qui utilisent des bouteilles en plastique, vraiment?”, dit-elle devant les caméras de BFMTV, pour effacer l’image d’austérité affichée au début de ses prises de fonction.

    Le ministre qui veut rester anonyme ne s’inquiète pas pour la suite: “C’est comme Édouard Philippe, au début on se demandait qui était ce grand échalas et ensuite les Français ont appris à le connaître et l’ont apprécié. Vous verrez, vous n’avez encore rien vu!”

    À voir également sur Le HuffPost : Des applaudissements aux huées, une Assemblée nationale hétéroclite face à Élisabeth Borne

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      Ce que contiennent les deux lois pour le pouvoir d'achat présentées ce jeudi

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 04:45 · 4 minutes

    Ce que contiennent les deux lois pour le pouvoir d'achat présentées ce jeudi (photo du 16 mai 2022) Ce que contiennent les deux lois pour le pouvoir d'achat présentées ce jeudi (photo du 16 mai 2022)

    CONSOMMATION - Le gouvernement présente ce jeudi 7 juillet un paquet de mesures pour le pouvoir d’achat d’environ 25 milliards d’euros censé atténuer les effets de l’inflation sur les ménages, un projet annoncé depuis des semaines, mais suspendu aux élections législatives puis au remaniement , et qui sera un premier test d’ampleur pour l’exécutif à l’Assemblée.

    Chèque alimentaire de 100 euros et 50 euros supplémentaires par enfant, remise carburant de 18 centimes et bouclier tarifaire sur l’énergie prolongés, revalorisation des retraites, des minimas sociaux et de la rémunération des fonctionnaires, prime Macron, suppression de la redevance TV, etc. : le gouvernement prévoit d’agir tous azimuts, après plus de 25 milliards d’euros déjà dépensés depuis fin 2021, en particulier pour compenser la hausse des prix de l’énergie.

    Emmanuel Macron réunissait encore mardi matin à l’Élysée la Première ministre Élisabeth Borne et plusieurs ministres pour finaliser la stratégie de l’exécutif sur la préoccupation numéro un des Français, avec une inflation qui a encore atteint 5,8% en juin, du jamais vu depuis près de 40 ans.

    Deux textes

    Concrètement, deux textes seront présentés jeudi en conseil des ministres : un projet de budget rectificatif pour 2022 afin de financer les aides promises, et une loi pouvoir d’achat incluant notamment les revalorisations de 4% des retraites et minimas sociaux, qui nécessitent un texte dédié.

    Un ensemble des mesures de l’ordre de 25 milliards d’euros, avait indiqué la semaine dernière le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, défendant la nécessité de “protéger” les Français.

    Le projet de budget rectifié entérinera aussi les nouvelles prévisions économiques de Bercy : une croissance désormais attendue à 2,5% cette année et un déficit qui pourrait être ramené à 5% du PIB, grâce à un surcroît de recettes.

    Au-delà des mesures, et au lendemain du discours de politique générale de la Première ministre, ce paquet pouvoir d’achat sera la première vraie épreuve pour le gouvernement à l’Assemblée, où le camp présidentiel n’a plus qu’une majorité relative. En particulier à la commission des Finances, désormais présidée par Éric Coquerel, député La France insoumise.

    L’exécutif s’attend à devoir ferrailler face à des oppositions qui l’accusent de ne pas en faire assez, en particulier sur les prix des carburants. Lundi, Les Républicains ont énuméré leurs trois priorités : baisser les taxes pour faire redescendre le prix du carburant à 1,50 euro/litre, annuler la hausse de la CSG pour les retraités et réduire les charges pour augmenter les salaires net. Le PCF et LFI, alliés au sein de la Nupes, promettent déjà chacun une proposition de loi sur le pouvoir d’achat.

    “Des mesures ciblées et temporaires” ?

    En accueillant les nouveaux ministres à Bercy lundi, Bruno Le Maire a formé le vœu que le Parlement soit le lieu du “compromis” et “pas de la surenchère”, rappelant le cadre contraint des finances publiques. La semaine dernière il avait taclé la proposition des LR sur les carburants, estimant qu’elle coûterait 50 milliards d’euros.

    “On aborde ce débat de manière très ouverte”, a affirmé mardi matin le ministre des Comptes publics Gabriel Attal sur RTL, assurant que le gouvernement “est prêt à des compromis avec les oppositions” qui souhaitent avancer dans cette voie. Mais il a défendu le “cadre” budgétaire défini par Bercy.

    Bruno Le Maire a notamment évoqué une nouvelle indemnité pour les automobilistes qui utilisent leur voiture pour travailler ou une nouvelle prolongation de la remise carburant jusqu’à la fin de l’année.

    Lors de l’examen du texte à l’Assemblée, il faut que les dépenses proposées par amendement soient gagées, c’est-à-dire financées, pour ne pas être jugées irrecevables. Il faudra donc que les oppositions disent comment elles financent leurs baisses de taxes sur les carburants, prévient-on à Bercy.

    Un message de prudence en écho aux craintes émises lundi par le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici. “Je ne crois pas qu’il faille de ‘quoi qu’il en coûte inflation’. Qu’on prenne des mesures ciblées et temporaires, je dis oui. Des mesures pérennes et pour tout le monde, ça me paraîtrait imprudent”, a-t-il estimé.

    Une fois présentés en conseil des ministres, les deux textes seront examinés à partir du 18 juillet à l’Assemblée, puis par le Sénat.

    À voir également sur Le HuffPost: Il n’y a que deux chefs d’opposition que Borne n’a pas cité et ça en dit long

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      Élisabeth Borne face à des oppositions hétéroclites à l'Assemblée nationale

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 04:15 · 2 minutes

    POLITIQUE - Du silence du Rassemblement national aux huées des Insoumis, l’Assemblée nationale a montré toute sa diversité à l’occasion du discours de politique générale de la Première ministre Élisabeth Borne . Ce mercredi 6 juillet dit en effet beaucoup du Palais Bourbon nouvelle version. On vous en dit plus dans la vidéo en tête d’article .

    Du côté de la majorité d’abord, il est clair que les groupes sont réduits par rapport à la précédente mandature, mais ils paraissent pourtant plus importants. Les députés ont pris du galon et s’interposent beaucoup plus qu’avant. S’ils ont nourri leurs applaudissements face à la Première ministre, certains ont aussi crié sur les Insoumis, chose qui s’est rarement vue de 2017 au printemps dernier.

    Côté Républicains , les députés ont parfois applaudi la majorité notamment lorsque la Première ministre a cité Simone Veil ou encore lorsqu’elle a salué le travail des policiers.

    Au Rassemblement national , le plus gros groupe d’opposition de l’Assemblée nationale, les députés sont restés particulièrement silencieux. Pas une réaction, pas un mot plus haut que l’autre, alors que c’est bien la coutume de s’exprimer pendant un discours de cette nature. Reste à savoir s’ils poursuivront dans ce silence et cette quête de respectabilité ou s’ils finiront pas s’exprimer.

    À l’autre bout de l’hémicycle, c’est tout l’inverse. La France insoumise s’est montrée très bruyante pendant tout le discours, notamment par la voix d’Alexis Corbière . À plusieurs reprises, le député de Seine-Saint-Denis a ainsi forcé la Première ministre à s’interrompre. Chez leurs alliés socialistes et écologistes , la différence de comportement était flagrante. Tous n’ont d’ailleurs pas réagi de la même façon lorsqu’Élisabeth Borne a fait référence à Édith Cresson, sa prédécesseure. Certains sont restés silencieux, quand d’autres ont applaudi.

    Une façon habile pour la Première ministre de diviser ses oppositions; sans doute sa meilleure chance de durer.

    À voir également sur le HuffPost : L’appel au “compromis” d’Élisabeth Borne vers l’opposition n’a pas porté ses fruits

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      Élisabeth Borne agacée par les "questions cons" de journalistes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 20:25 · 1 minute

    Élisabeth Borne agacée par les Élisabeth Borne agacée par les "questions cons" de journalistes

    POLITIQUE - La Première ministre Élisabeth Borne a appelé ce mercredi 6 juillet à “bâtir ensemble” des “compromis” pour répondre aux défis économiques ou climatiques lors de sa déclaration de politique générale au Parlement, sans convaincre les oppositions qui ont exprimé leur “défiance” et fustigé un discours creux.

    “Nous mesurons tous l’ampleur de la tâche: les Français à protéger, la République à défendre, notre pays à rassembler, la planète à préserver”, a énuméré Borne devant l’Assemblée nationale , en ouverture d’un discours de près d’une heure trente, régulièrement interrompu par la gauche qui avait, peu auparavant, déposé une motion de censure.

    Juste avant sa déclaration de politique générale, Borne avait quitté Matignon à pied pour rejoindre l’Assemblée. Une bouffée d’air peu reposante pour la Première ministre qui s’est légèrement agacée de se voir poser des “questions cons” par les journalistes à ce moment-là, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

    Interrogée par BFMTV sur l’importance de cette journée, qui permet généralement au Premier ministre de présenter son programme et d’affirmer son style, Borne a confirmé que l’exercice lui tenait à cœur. Une fois la caméra un peu éloignée, cette dernière a ironisé: “C’est vachement marrant parce qu’on passe notre temps à répondre à des questions cons”.

    Moquant les interrogations des médias, elle a continué, aux côtés de Gérald Darmanin: “Vous êtes contente d’être là ? Ben oui, sinon j’aurais pu aller au soleil”.

    À voir également sur Le HuffPost: “Oui, il faudra travailler un peu plus longtemps”: Élisabeth Borne annonce la réforme des retraites

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      Ni Marine Le Pen ni Mathilde Panot n'ont été citées par Élisabeth Borne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 18:24 · 3 minutes

    POLITIQUE - Devant les députés ce mercredi 6 juillet, Élisabeth Borne a voulu la jouer collective. En guise de clin d’œil à ses alliés, mais aussi adversaire, la Première ministre a cité presque tous les présidents de groupe de l’Assemblée nationale . Tous, sauf deux: Marine Le Pen, du Rassemblement national et Mathilde Panot de La France Insoumise .

    Chargée par Emmanuel Macron de consulter les oppositions pour tenter d’arriver à un accord de gouvernement, Élisabeth Borne a reçu les différents représentants de l’opposition - sept groupes sur les dix de l’Assemblée - au cours des deux semaines post-législatives.

    Aucun accord n’a pu être trouvé, et c’est donc un retour à la case départ pour le gouvernement dans sa recherche de majorité . Mais pour afficher sa bonne volonté et tendre la main aux oppositions qui lui seront indispensables pour faire adopter ses textes , la cheffe du gouvernement a pris soin de montrer pendant son discours de politique générale que - presque - tout le monde avait été écouté.

    Comme le montre notre vidéo en tête d’article , Élisabeth Borne a cité tous les présidents de groupe de l’opposition d’Olivier Marleix des Républicains à André Chassaigne, (Gauche démocrate et républicaine, ralliée à la NUPES).

    RN et LFI exclus des partis de gouvernement

    Personne ne manque à l’appel? Si, deux noms. Ni Mathilde Panot, cheffe des députés LFI ni Marine Le Pen pour le Rassemblement national n’ont été nommées à la tribune. Pourtant, la finaliste de la présidentielle a bel et bien été reçue à Matignon. Côté insoumis, c’est Adrien Quatennens -numéro 2 du parti- qui avait été choisi comme représentant.

    À noter que la Première ministre n’a pas non plus évoqué Aurore Bergé, cheffe du groupe des députés Renaissance. Mais il s’agit là d’un détail sans importance, Élisabeth Borne étant justement la cheffe de la majorité, même relative.

    Cette omission de la Première ministre est donc tout sauf involontaire. Le 26 juin dernier, Emmanuel Macron avait fait savoir qu’il ne considérait pas les formations de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen comme des “partis de gouvernement” avec qui il pouvait passer un accord. En excluant de fait les deux présidentes de ces groupes de son discours, Élisabeth Borne confirme cette ligne.

    Prenant la parole après le discours Marine Le Pen a fustigé le maintien d’Élisabeth Borne à son poste, en dépit des résultats des législatives qui n’offrent qu’une majorité relative au camp présidentiel. “Cette confirmation dans vos fonctions ne relève pas du réalisme politique (...), mais presque d’une incongruité institutionnelle et d’une provocation politique”, a taclé la cheffe du parti d’extrême droite, raillant la décision d’Élisabeth Borne de ne pas se soumettre à un vote de confiance. “Vous avez bien fait. Car nous n’avons aucune confiance dans votre gouvernement”, a lancé Marine Le Pen, sous les applaudissements de ses députés.

    Une motion de censure a malgré tout été déposée par les députés NUPES et sera soumise au vote entre vendredi après-midi et le début de semaine prochaine. Toutefois, sauf retournement de situation, les députés lepénistes ont prévu de ne pas la voter.

    À voir également sur Le HuffPost: Élisabeth Borne annonce la réforme des retraites à l’Assemblée

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      Borne, Braun-Pivet, Panot… À l'Assemblée, le temps des femmes est venu

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 18:18 · 5 minutes

    Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale et Elisabeth Borne, Première ministre. Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale et Elisabeth Borne, Première ministre.

    POLITIQUE - “Je déclare ouverte la session extraordinaire.” L’image est inédite. Yaël Braun-Pivet au perchoir, Elisabeth Borne à la tribune. Jamais, dans l’Histoire, deux femmes n’ont, en même temps, occupé ces deux postes-clés de la République. Ce mercredi 6 juillet, à trois heures moins cinq, l’hémicycle de l’Assemblée nationale est plein à craquer.

    À gauche, Alexis Corbière et Aymeric Caron discutent. Plus au centre, Valérie Rabault et Boris Vallaud côte à côte. À droite, Marc Le Fur, Annie Genevard et, pas loin, Éric Ciotti. Plus à droite encore, les 89 élus RN, habillés presque pareil. Costume cravate pour les hommes, vestes blanches pour les femmes. Sauf Marine Le Pen , la présidente du groupe. En veste noire, concentrée, elle annote son discours.

    Cinq femmes se succèdent

    Même attitude pour Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI, penchée sur ses fiches. Après le discours d’Elisabeth Borne, c’est Aurore Bergé, présidente du groupe LREM, qui prend la parole. Le Pen et Panot suivent. Si l’on compte Yaël Braun-Pivet, ce sont cinq femmes qui se succèdent dans les prises de parole, pour plus de deux heures de temps programmé -elles n’utiliseront pas tout. Du jamais vu. “C’est presque la parité à l’envers”, sourit un élu MoDem, sans animosité.

    Les temps ont changé à l’Assemblée. Il fut un temps -pas si lointain- où, dans l’hémicycle, les femmes se faisaient siffler comme dans la rue, étaient huées, insultées, moquées pour leur tenue ou pour leur voix. Cette fois, pas un dérapage. “On est en 2022 quand même, heureusement”, souffle Sandrine Rousseau, l’élu écologiste de Paris, très vigilante sur ces questions.

    On progresse, on progresse! Sandrine Rousseau, députée EELV de Paris

    Elle est l’une des seules membres de la Nupes à s’être levée pour applaudir Édith Cresson, citée par Elisabeth Borne dans son discours, son unique prédecesseure. “Je ne sais pas ce qui s’est passé dans la tête de mes camarades, mais moi, je me suis levée immédiatement”, dit l’écoféministe à la sortie de l’hémicycle. Elle aime raconter qu’“Édith Cresson était critiquée pour sa voix trop ‘criarde’, jusqu’à ce qu’on s’aperçoive que les micros étaient réglés pour des hommes”. Et conclut: “On progresse, on progresse.”

    Les socialistes se sont divisés entre ceux qui ont applaudi leur ancienne Première ministre, comme le jeune élu du Calvados Arthur Delaporte, et ceux qui sont restés de marbre. Du côté de LR, une attitude respectueuse domine, dans des rangs qui se sont illustrés pour leur sexisme dans les années passées. Le rajeunissement du groupe et l’époque jouent à plein.

    “Je serai une combattante pour l’égalité entre les hommes et les femmes”, promet Elisabeth Borne, qui cite en priorité l’”égalité économique”. À la tribune, elle évoque, émue, les premières femmes parlementaires et Simone Veil, “dont la force et le courage m’inspirent à ce pupitre”. Applaudissements nourris, notamment chez LR et Eric Ciotti.

    Des huées sur le fond

    Les attaques contre Borne, nombreuses dans un hémicycle qui ne lui est pas acquis, n’ont porté que sur le fond de la politique qu’elle entend mener. Huées sur les bancs de droite? La Première ministre vient de parler de la dette publique qu’il faudra “réduire en 2026” . “Il fallait le faire avant”, intime un député.

    Pupitres battus côtés insoumis ? Ils scandent “hypocrites” et refusent une nouvelle concertation sur les soignants en réclamant des “actes”. “On vote, on vote”, réclament les insoumis à la fin du discours pour réclamer -en vain- un vote de confiance.

    “Je n’ai pas le complexe de la femme providentielle, mon parcours n’a eu qu’un fil rouge: servir”, déclare Elisabeth Borne, qui rappelle son CV de préfète, femme d’entreprise et directrice de cabinet. Elle cite ses prédécesseurs directs, Édouard Philippe et Jean Castex, puis cite Michel Rocard: “Ne perdons pas la volonté tenace de l’insertion”.  Lui non plus n’avait pas de majorité absolue.

    Le combat continuera jusqu’à ce que l’égalité ne pose plus de questions. Elisabeth Borne, Première ministre

    “Dans cette assemblée présidée par une femme pour la première fois, je crois à la force de l’exemple et le combat continuera jusqu’à ce que l’égalité ne pose plus de questions”, a conclu la Première ministre, parfois surprise par les applaudissements de sa -courte- majorité, régulièrement debout.

    “Le temps des femmes est venu, et c’est historique. Le temps des femmes est venu et il durera”, lance Aurore Bergé, qui lui succède à la tribune. Dès le début de son discours, la cheffe de file du groupe majoritaire salue “l’œil bienveillant de la première présidente de l’Assemblée nationale” et les “deux femmes qui me succèderont”. “Quel symbole, au regard des quolibets qu’on a subis!”

    Quel symbole, au regard des quolibets qu’on a subis! Aurore Bergé, présidente du groupe LREM à l'Assemblée nationale

    Un peu plus loin, dans les jardins de l’Assemblée nationale, le groupe communiste fait une photo de groupe. Elsa Faucillon fait la tête. “Ça ne va pas?” Elles ne seront que deux femmes sur la photo, sur les douze élus que compte le parti de Fabien Roussel. Ce dernier arrive, il est au courant, mais ne veut pas s’attarder, tout comme le président du groupe André Chassaigne. “On en parlera une autre fois.”

    Sur un banc, les jeunes insoumis Louis Boyard et Antoine Léaument se félicitent qu’il y ait des femmes à la tribunes. “C’est très bien. Mais n’oublions pas que dans les postes-clés du gouvernement, ce sont surtout des hommes . Et que si Christophe Castaner avait été élu, il serait président de groupe”.

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      Les 6 annonces principales d'Élisabeth Borne à l'Assemblée nationale

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 17:42 · 4 minutes

    French Prime Minister Elisabeth Borne delivers her general policy speech at the National Assembly in Paris, France, July 6, 2022. REUTERS/Benoit Tessier French Prime Minister Elisabeth Borne delivers her general policy speech at the National Assembly in Paris, France, July 6, 2022. REUTERS/Benoit Tessier

    POLITIQUE - C’était un discours très attendu . La Première ministre, Élisabeth Borne, a prononcé sa déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale chauffée à blanc, les oppositions n’hésitant pas à l’interrompre lorsqu’elle évoque la réforme des retraites ou exprime son soutien aux soignants . Mais sur le fond, quelles ont été les annonces de la locataire de Matignon? On fait le point!

    • Réforme de l’AAH

    “Mon gouvernement réformera, avec vous, avec les associations, l’Allocation adultes handicapés” (AAH), a promis la Première ministre. “Nous partirons du principe de la déconjugalisation .” Le montant de l’allocation sera donc calculé de façon individuelle, sans tenir compte des revenus du conjoint, comme le réclament les associations et les oppositions.

    Pourtant, Emmanuel Macron et les marcheurs s’étaient opposés à plusieurs propositions de loi en ce sens lors du précédent quinquennat . Élisabeth Borne a par ailleurs annoncé l’organisation d’une “conférence nationale du handicap” début 2023.

    • Renationalisation d’EDF

    “Je vous confirme aujourd’hui l’intention de l’État de détenir 100% du capital d’EDF”, a annoncé le Première ministre, suscitant la hausse du cours de l’action de l’énergéticien à la bourse . “Cette évolution permettra à EDF de renforcer sa capacité à mener dans les meilleurs délais des projets ambitieux et indispensables pour notre avenir énergétique”, a déclaré la cheffe du gouvernement.

    Dix-sept ans après l’ouverture de son capital et son entrée en Bourse fin 2005, l’électricien reste largement public, détenu par l’Etat à près de 84%, par les salariés qui en possèdent 1% et par des actionnaires institutionnels et individuels pour les 15% restants. Mais le groupe est fortement endetté et confronté à de lourdes charges financières, présentes et à venir.

    • Déficit public

    La Première ministre a fixé un calendrier précis en matière de déficit public. “En 2026, nous devrons commencer à baisser la dette. En 2027, nous devrons ramener le déficit public sous les 3%”, a-t-elle annoncé. Il faudra pour cela engager les “réformes nécessaires”, a prévenu Élisabeth Borne, écartant toutefois des “hausses d’impôts”.

    • Réforme des retraites

    Majorité absolue ou pas, la réforme des retraites se fera, a promis la cheffe du gouvernement. “Notre pays a besoin d’une réforme de son système de retraite.” Le projet qui sera présenté “ne sera pas uniforme”. Il “devra prendre en compte les carrières longues et la pénibilité” et “veiller au maintien dans l’emploi des seniors”, a ajouté la Première ministre, précisant que cette réforme serait menée “dans la concertation avec les partenaires sociaux, en associant les parlementaires le plus en amont possible”.

    La réforme, a priori un départ repoussé à 64 ou 65 ans, comme l’avait annoncé Emmanuel Macron, “n’est pas ficelée. Elle ne sera pas à prendre ou à laisser. Mais elle est indispensable”, a assuré Elisabeth Borne, notamment “pour bâtir de nouveaux progrès sociaux”, “pour la prospérité de notre pays et la pérennité de notre système par répartition”.

    • Pass culture à partir de la 6e

    “Nous proposerons d’étendre le pass culture dès la sixième et d’amplifier l’éducation artistique et culturelle.” Un temps destiné aux jeunes atteignant 18 ans avec 300 euros à dépenser, ce pass a été élargi en début d’année aux adolescents avec 20 euros l’année de leur 15 ans, 30 euros l’année de leurs 16 ans et 30 euros l’année de leurs 17 ans.

    • 20.000 places en crèche

    “Mon gouvernement souhaite bâtir, avec les collectivités, un véritable service public de la petite enfance”, a assuré Élisabeth Borne depuis le pupitre. “Il permettra d’offrir les 200.000 places d’accueil manquantes”, a-t-elle ajouté. Elisabeth Borne a également annoncé que le gouvernement accorderait “une aide aux familles monoparentales pour la garde des enfants jusqu’à 12 ans”.

    • Redevance, police, justice...

    La Première ministre a par ailleurs rappelé plusieurs engagement pris par Emmanuel Macron lors de sa campagne, telle que la suppression de la redevance audiovisuelle ou encore le recrutement de “8.500 magistrats et personnels de justice supplémentaires” par an ou core la construction d’une “quarantaine d’établissements pénitentiaires” équivalent à “15.000 places”.

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