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      La capitalisation collective au service du partage de valeur

      Nicolas Marques · tests.marevalo.net / Institut economique Molinari · Tuesday, 29 November, 2022 - 15:30 · 1 minute

    L’Institut Economique Molinari vient d’être auditionné par partenaires sociaux dans le cadre de la négociation interprofessionnelle sur le partage de la valeur au sein des entreprises. Nicolas Marques a appelé à une généralisation de la capitalisation collective et à une baisse de la fiscalité sur l’épargne salariale, prérequis pour élargir le partage des profits. Il a souligné à contrario que les autres pistes ont moins de chances d’être opérantes. Dans une présentation de 20 minutes, il montre que les salariés sont déjà les grands bénéficiaires du partage de la valeur ajoutée nette. Ils en récupèrent une proportion plus significative en France (64%) que dans le reste de l’UE (57%), tandis que la rentabilité des entreprises est problématique. Leurs excédents d’exploitation représentent seulement 15% de la valeur ajoutée en 2021, contre 27% dans l’UE. Côté partage des profits,  généraliser la participation ou l’actionnariat salarié à tous les salariés est probablement un vœu pieu, ces outils n’étant pas adaptés à toutes les situations. En revanche, la suppression du forfait social, impôt sur la prévoyance d’entreprise, aiderait à élargir le nombre se salariés ayant accès à l’épargne salariale. Il termine sa présentation en expliquant comment la généralisation des capitalisations collectives à tous les salariés du privé, sur le modèle de l’ERAFP (le fonds de pension des fonctionnaires) serait une démarche pragmatique permettant d’associer tous les salariés au partage des profits.

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      Remobilisons-nous contre le Covid

      Cécile Philippe · tests.marevalo.net / Institut economique Molinari · Monday, 28 November, 2022 - 13:24 · 3 minutes

    Un panel de près de 400 experts invite chaque pays à poursuivre et surtout à intensifier les politiques de santé publique et de prévention qui, seules, nous permettrons de vaincre la pandémie actuelle et celles à venir. Chronique par Cécile Philippe, présidente de l’Institut économique Molinari, publiée dans Les Échos .

    Dans un avis récent, l’Académie nationale de médecine a alerté sur le risque d’infections multiples au cours de l’hiver prochain – grippe, VRS (virus respiratoire syncytial), SARS-CoV-2 – et recommande le retour du port du masque, au moins pour une certaine catégorie de personnes et dans certains lieux.

    Dans le même temps, les plus grands services de pédiatrie se sont unis pour déplorer dans une lettre une situation intenable face aux épidémies hivernales obligeant des déprogrammations, des transferts, voire du tri. Cela rappelle de très mauvais souvenirs, même si ces alertes suscitent peu d’écho chez ceux qui pensent que tout a été fait. Cette résignation n’est pas partagée par un panel de près de 400 experts, dont je fais partie. Composé de médecins, experts et représentants d’organisations de terrain de plus de 100 pays, il propose un plan d’action pour résoudre la pandémie actuelle et celles à venir.

    Malgré le laisser-faire actuel vis-à-vis du Covid-19 et d’autres maladies infectieuses, il est impossible d’espérer que le problème disparaisse de lui-même. C’est pourquoi, dans le cadre d’un appel public mondial à l’action, ce panel est par venu à un consensus autour d’une série de recommandations axées sur une approche dite « vaccins plus ».

    Ces suggestions combinent la vaccination anti-Covid-19 à d’autres mesures de prévention, des traitements et des incitations économiques. Publiées dans la revue Nature , ces recommandations ont été élaborées grâce à la méthode Delphi. Du nom de l’oracle grec, elle offre un modèle de délibération structuré et itératif pour surmonter les divergences et identifier les consensus.

    Le consensus met en évidence les échecs à galvaniser les individus, les communautés et les institutions à travers la société. Sans une communication et une coopération efficace entre les disciplines et les organisations, notre société ne peut pas utiliser les formidables capacités que l’humanité a développées collectivement. Or, nous avons nombre d’outils à notre disposition pour lutter contre les pandémies. Nous disposons des savoir faire pour concevoir de meilleurs vaccins ou améliorer la qualité de l’air, grâce à des technologies éprouvées comme les filtres intégrés aux systèmes de chauffage, ventilation et climatisation, les purificateurs portables munis de filtres Hepa ou encore les lumières UV.

    En plus d’améliorer la situation face au Covid-19, ces outils peuvent contribuer à lutter contre d’autres épidémies telles que le VRS et la grippe, à combattre les allergies et l’asthme, à réduire la pollution et à améliorer globalement la santé humaine, à l’instar des changements apportés à la qualité et à la filtration de l’eau pour la société au XIXe siècle.

    II nous faut ensemble construire les structures capables de nous mobiliser contre la pandémie collectivement. Le plan proposé par le consensus est à la fois le plus crédible et le plus pratique à ce jour. L’ambition n’est autre que de retrouver une promesse et une victoire du monde moderne, celle de pouvoir vivre dans des zones densément peuplées et développées tout en minimisant les risques et en bénéficiant de la proximité des autres et de nos communautés.

    Cela ne va plus de soi. Nous redécouvrons qu’il faut nous remobiliser pour préserver cet acquis, en investissant dans des moyens de santé publique capables de soutenir nos systèmes économiques et sociaux.

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      Le député Philippe Juvin invite l’État à transférer ses compétences

      Institut économique Molinari · tests.marevalo.net / Institut economique Molinari · Wednesday, 23 November, 2022 - 14:28

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      Réforme des retraites: le recul de l’âge de départ est-il vraiment nécessaire?

      Institut économique Molinari · tests.marevalo.net / Institut economique Molinari · Tuesday, 22 November, 2022 - 13:54

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      Virus hivernaux: ces pics épidémiques que nous ne verrons pas venir

      Institut économique Molinari · tests.marevalo.net / Institut economique Molinari · Monday, 21 November, 2022 - 14:15

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      Virus hivernaux: ces pics épidémiques que nous ne verrons pas venir

      Cécile Philippe · tests.marevalo.net / Institut economique Molinari · Monday, 21 November, 2022 - 14:15 · 5 minutes

    TRIBUNE. La spécialiste en politiques publiques Cécile Philippe juge que la France manque d’outils de surveillance et dénonce « le mythe de la fin de la pandémie ». Texte d’opinion publié dans Le Point .

    Dans un avis récent , l’Académie nationale de médecine a alerté sur le risque d’infections multiples au cours de l’hiver prochain – grippe, VRS (virus respiratoire syncytial), Sars-Cov-2 – et recommande le retour du port du masque, au moins pour une certaine catégorie de personnes et dans certains lieux. Dans le même temps, les plus grands services de pédiatrie se sont unis pour déplorer dans une lettre une situation intenable face aux épidémies hivernales obligeant des déprogrammations, des transferts, voire du tri. Cela rappelle évidemment de très mauvais souvenirs, à la différence cette fois que les alertes semblent tomber dans des oreilles de sourds alors qu’on parle d’enfants. Faute de s’être dotés d’outils de surveillance adéquats et de bons indicateurs, la population appelée à une responsabilité désincarnée, ne montre pas de velléités d’agir individuellement au nom de la collectivité.

    Les indicateurs sont des points saillants et visibles, synthèses de faits orientant les récits qui se diffusent dans la société. Inexistants ou mal conçus, ils passent à côté du sujet et peuvent dans le pire des cas empêcher les bons choix publics. Nous le constatons aujourd’hui sur la Covid.

    Pour commencer et comme le répète depuis longtemps l’épidémiologiste Antoine Flahault, à la différence d’autres pays, la France n’a pas les outils d’une veille sanitaire efficace. En effet, c’est encore un des rares pays à faire remonter le nombre de cas quotidiens, mais en raison d’un sous-dépistage important, elle n’a pas d’indicateur fiable de la proportion du nombre de cas en population générale faute d’une cohorte suivie au fil des mois, de sondages au sein de la population, d’une analyse systématique des eaux usées. Ainsi face à un mouvement de grève des biologistes qui ont suspendu la remontée des informations, la France se trouve sans indicateur. Avant de penser à faire des économies immédiates, il aurait été utile – du point de vue épidémiologique – de mettre en place d’autres moyens de suivi pour faire de la prévention et des économies à plus long terme

    Cet oubli n’est sans doute pas une simple coïncidence tant le mythe de la fin de la pandémie s’est ancré dans les esprits au détriment de faits têtus. Dès l’émergence du variant Omicron fin 2021, l’Afrique du sud a alerté sur le fait que la bronchiolite pouvait être la symptomatologie principale du nouveau variant. En avons-nous tiré les conséquences ? Absolument pas. Alors que la France – comme de nombreux autres pays – fait face à une envolée du nombre de cas exigeant une prise en charge à l’hôpital, la stratégie de test n’a pas évolué. Les enfants de moins de 6 ans, et les 0– 2 ans de surcroit, sont très peu testés pour le Sars-Cov-2. Aucune donnée n’est disponible concernant le nombre et les résultats de tests pour le VRS, le virus considéré la cause principale de bronchiolite avant la pandémie, chez les enfants admis à l’hôpital. Nous manquons donc de visibilité sur ce qui cause cette épidémie d’ampleur inédite. Faute de tests pour le Sars-Cov-2 et de transparence, on risque de sous-estimer l’ampleur de son impact et l’urgence d’agir maintenant comme le suggère un papier récemment publié dans Nature par plus de 400 experts dans le monde issus de domaines aussi variés que la médecine, l’épidémiologie, la santé publique, l’économie, etc. Cette étude inédite , obtenue grâce à la méthode Delphi de délibération, continue de remporter un fort succès ( 681 sur 22,4 millions papiers partagés le 20/11 ).

    Depuis trois ans, un nouveau virus a fait son apparition et trop souvent nous faisons comme si les choses étaient redevenues comme avant. Sauf que nos vaccins ne stoppent pas les transmissions de la Covid, laquelle continue de muter et de contourner l’immunité que le vaccin ou les infections ont pu conférer pendant un certain temps continuant à causer décès, hospitalisations et maladies chroniques à plus long terme (Covid long).

    La démocratie dépend du jugement collectif des individus. Comme l’écrit le psychologue social Jonathan Haidt « une démocratie dépend de l’acceptation largement internalisée de la légitimité des règles, des normes et des institutions. […] lorsque les citoyens perdent confiance dans les dirigeants élus, les autorités sanitaires, les tribunaux, la police, les universités et l’intégrité des élections, chaque décision devient contestée. » Il n’est dès lors plus possible de gouverner et ériger des règles capables de gérer au mieux les défis collectifs.

    Or, cette confiance se construit. Elle exige des mesures, des preuves, des moyens de comprendre les nouveaux défis qui se présentent à nous. C’est pourquoi, il est peut-être temps de reconnaître que pour gagner la confiance des individus et leur consentement à de nouvelles mesures de protection nécessaires pour protéger les plus vulnérables – les nourrissons et les jeunes enfants actuellement – il faut accepter d’investir dans des moyens de veille sanitaire irréprochables. Ils pourront dès lors aider à orienter et faciliter la prise de décision individuelle et collective. C’est en se donnant des moyens d’être responsable qu’en bout de ligne, il devient possible de l’être. La responsabilité n’est pas une abstraction, elle se construit grâce à des indicateurs fiables.

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      ‘Eu quero um presidente que saiba ser presidente do Brasil’

      news.movim.eu / TheIntercept · Tuesday, 25 October, 2022 - 10:00 · 8 minutes

    Tive a sorte de visitar novamente o Cariri cearense no último final de semana. Caminhei pelo Crajubar, nome criado a partir da junção dos três municípios-chave na região, Crato, Juazeiro do Norte e Barbalha. No domingo, subi até a estátua do Padre Cícero.

    Dezenas de pessoas circulavam a imagem de 27 metros e um ritual muito bonito se repetia: fiéis davam voltas no cajado gigante enfeitado com fitas enquanto, de olhos fechados, faziam em voz baixa os seus pedidos. Também escreviam nas vestes do padre os nomes de pessoas queridas – e rezavam, desejavam, prometiam, demandavam. Resolvi fazer o mesmo: nesses dias de vergonhoso desfile de violência, mentira e canalhice, senti que também precisava me fortalecer.

    Estava terminando de deixar a minha mensagem, quase anônima em meio a tantas outras, quando uma senhora de cabelos lisos e brancos chegou perto. “Moça, você pode escrever pra mim?”. Eu afirmei que sim, e ela passou a dizer seu nome e o da sua família ( ela e eu na foto acima ).

    Com minha Bic preta, escrevi Antônio, João, Jaqueline, Nalva, Pedro. E ainda “proteger”, “cura” e “força”. Depois que ditou um dos nomes, ela começou a sussurrar. “Está doente… é vício, não sei mais o que fazer”. Os olhos cheios d’água, contou um pouco sobre o que a família passava. Frágil, frágil. Não sei exatamente por que, mas senti que eu podia, ali, oferecer a ela a melhor coisa que no momento eu levava: o desejo do melhor. Nos abraçamos e eu falei algo como procurar ajuda, médico, tratamento. Falei para ela se cuidar e que as coisas iam melhorar, dar certo. Sim, eu sei que não é tão simples. Mas minha vontade era tão forte quanto genuína – assim como era a bênção dela para mim.

    Estávamos ambas frente a um monumento transpassado por milhares de desejos rabiscados, mentalizados, implorados, sussurrados. Vontades coletivas pelo levante, pela saúde e recuperação, pelo retorno e florescimento de alguém. Vontade da construção e da reconstrução, do nascimento e do renascimento. Nos despedimos e cerca de 5 minutos depois, a vi de pé, sozinha, olhando a vista bonita da Chapada do Araripe. Segurava os óculos e enxugava os olhos com um lenço.

    Voltei para o hotel atravessada pela força que vem da junção do querer a vida e a cura. Já tinha iniciado o texto da coluna desta semana, e nele analisava o derrame de dinheiro público e privado na campanha bolsonarista. Mas resolvi mudar o assunto. E mudei justamente porque estamos compreensivelmente exaustas da violência, da mentira e da canalhice, de todas estas coisas que detestam a beleza.

    E foi beleza e fé o que encontrei domingo enquanto permaneci ao lado dos romeiros e fiéis.

    Percebi que seria melhor, e acredito que não apenas para mim, materializar em letra o desejo que me fez fechar os olhos e enviar um pedido para Cícero. Em síntese, quero um país onde cresçam as chances de emprego, educação, moradia e renda, e não células nazistas, estupros, despejos e desmontes trabalhistas. Um país cujo próximo presidente honre o lugar que ocupa, e não nos envergonhe cotidianamente.

    Estes desejos estão escritos aqui e foram somados aos pedidos de várias outras pessoas que contribuíram nesse texto. Eu os entendo como uma prece, uma oração, um sonho sonhado em coletivo, vindo de estudantes, professores, empregadas domésticas, pesquisadoras, motoristas de aplicativo, esteticistas, etc. Eu sei que, em algum momento, sonho sonhado junto, com atenção e prática política, vira realidade.

    (…)

    Eu quero um presidente que aumente o salário mínimo e possibilite preços acessíveis dos produtos no supermercado.

    Eu quero um presidente que se preocupe mais com um piso de renda do trabalhador do que com um teto de gastos.

    Eu quero um presidente que se importe quando há fome em seu país, e não um presidente que faça de conta que ela não existe enquanto se entope de camarão .

    Eu quero um presidente que não ameace o futuro das universidades públicas e invista no ensino superior e de qualidade.

    Eu quero um presidente que não permita o corte de mais de 90% para a infraestrutura da Educação Básica (o orçamento federal de R$ 119,1 milhões foi para R$ 3,45 milhões no ano que vem).

    Eu quero um presidente que não esconda para onde vão os investimentos públicos e não garanta seu poder através de aberrações como o orçamento secreto .

    Eu quero um presidente que restaure a democracia, fortaleça o estado com políticas públicas sociais permanentes e invista fortemente na educação para que as pessoas compreendam que não devem odiar a política, mas entender que nada se faz fora dela.

    Eu quero um presidente que tenha vergonha e fique chocado com o fato de uma criança de 11 anos ligar para a polícia pedindo ajuda porque ele e a família não tinham comida em casa .

    Eu quero um presidente que entenda que os divergentes podem conversar para estabelecer consensos e conviver de forma respeitosa, apesar das diferentes opiniões.

    Eu quero, aliás, um presidente que invista na inteligência e nos equipamentos da polícia, e não em aliados que atiram contra policiais em operação.

    Eu quero um presidente que acredite na humanidade de todos, não apenas dos que têm mais dinheiro ou são alfabetizados.

    Eu quero um presidente que se importe com o meio ambiente e respeite e proteja os povos originários.

    Eu quero um presidente que saiba a importância do ensino público, gratuito e de qualidade. Um presidente que acredite no poder transformador da educação.

    Eu quero um presidente que se responsabilize e esteja à altura do seu cargo, em vez de culpabilizar a tudo e a todos (a Guerra da Ucrânia, os governadores, a oposição, etc) por fracassos e problemas da sua gestão.

    Um presidente, aliás, que não culpe as pessoas pelos seus próprios assassinatos .

    Eu quero um presidente que assegure a vida da população LGBTQIA+.

    Eu quero um presidente que respeite os nordestinos.

    Quero um presidente que reajuste o valor das bolsas de pesquisa para que mestrandos e doutorandos sejam mais valorizados enquanto desenvolvem cada vez mais a ciência no Brasil.

    Eu quero um presidente que priorize investimentos na educação básica.

    Eu quero um presidente que prefira a dança feliz à marcha militar.

    Fiéis escrevem seus desejos de amor e cura na estátua de Padre Cícero.

    Fabiana Moraes.

    Eu quero um presidente que pense em políticas públicas para mulheres, que tenha projetos para diminuir desigualdades salariais, que torne mais digno o trabalho de empregadas domésticas, diaristas, entregadoras.

    Eu quero um presidente que realmente as respeite, e não ache divertido dançar uma música que chama mulheres de “cadelas” .

    Eu quero um presidente que, ao levantar cada dia, lembre que o Brasil é fundado no racismo. E que, por isso, seja ativamente antirracista.

    Eu quero um presidente que aposte, com vigor, na capacidade emancipadora da educação.

    Eu quero um presidente que defenda o meio ambiente diante do agronegócio.

    Eu quero um presidente que não abra mão de defender a pauta LGBTQIA+, preta, indígena e das mulheres, independentemente da situação.

    Eu quero um presidente que abra universidades em vez de ameaçar fechá-las através do corte de verbas federais.

    Eu quero um presidente transparente, que não coloque sigilo de 100 anos até nas visitas que sua esposa recebe.

    Eu quero um presidente que reconstitua o sistema nacional de controle social das políticas públicas, ampliando e diversificando a participação popular no governo e, com isso, fortalecendo a democracia.

    Eu quero um presidente que gere empregos e qualificação para todos os trabalhadores e todas as trabalhadoras. Que se preocupe com os mais necessitados.

    Eu quero um presidente que invista na saúde de nosso país, e não continue cortando verbas do SUS .

    Eu quero um presidente que respeite os diversos credos que sempre marcaram o país. Que apoie, proteja e celebre nossa diversidade religiosa.

    Eu quero um presidente que respeite os espaços dos fiéis, e n ão os torne em inimigos ou massa de manobra .

    Eu quero um presidente cujo governo não ignore que mais de 70% dos estupros cometidos no Brasil vitimizam meninas de até 14 anos de idade e que 86% dos estupradores são parentes ou conhecidos.

    Eu quero um presidente que não confunda exploração sexual com “prostituição”.

    Um presidente que se importe com o fato de duas crianças dividirem um só ovo na merenda escolar por causa da falta de repasses.

    Eu quero um presidente que saiba governar para um país formado por mais de 200 milhões de pessoas.

    Eu quero um presidente que esteja à altura do Brasil.

    (…)
    Contribuíram para este desejo coletivo: Lucas Bezerra, Maria Julia Vieira , Arthur Pedrosa, Maíra Welma, Larissa Alves, César Melo, Eduarda Nunes, Frederico Toscano, Daniela Arrais, Moacir dos Anjos, Claudeneide Mendes, Sheila Borges, Marcela Pires, Allan Cariri, João Gabriel Lourenço, Ana Paula Portella.

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