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      Le périphérique d'Anne Hidalgo ressemblerait à ça

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 18 May, 2022 - 17:06 · 3 minutes

    PARIS - Il ne s’agit pas de judo, mais d’urbanisme. La maire PS de Paris Anne Hidalgo veut sa “ceinture verte” et il s’agit du périphérique de la capitale. La candidate malheureuse de l’élection présidentielle a promis ce mercredi 18 mai lors d’une conférence de presse de végétaliser 10 hectares et de planter 70.000 arbres en réduisant le nombre de voies de circulation comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

    En premier, lieu une voie sera réservée aux participants des JO de 2024 (athlètes, officiels, secours); elle sera ensuite réservée aux bus, taxis et covoiturage. Selon son adjoint (EELV) aux mobilités David Belliard, ces deux mesures permettront de retirer 80.000 véhicules de la circulation.

    Le périphérique compte aujourd’hui le plus souvent 4 voies par sens de circulation.

    L’anneau circulaire de 35 km, qui fêtera son demi-siècle en 2023, est une “ceinture grise que nous voudrions voir transformer en ceinture verte” à l’horizon 2030, a déclaré Anne Hidalgo, qui veut offrir aux 500.000 habitants vivant de part et d’autre de cet axe rapide un “cadre de vie plus harmonieux, plus agréable”.

    Des hectares, mais désaccord avec les écologistes

    La place gagnée - 10 hectares - le sera au profit des arbres , avec 20.000 plantations de plus que les 50.000 déjà promises d’ici 2024.

    L’avènement de la “nouvelle ceinture verte” passera aussi par la rénovation des portes de Paris, appelées à devenir des “places”: cinq doivent être livrées, six engagées d’ici les Jeux, et sept “entièrement réhabilitées” d’ici 2030.

    Sur ce point, sa majorité est toutefois divisée: la “livraison de nouveaux quartiers aux abords” du périph’ dérange ses alliés écologistes, qui réclament un “moratoire sur les constructions” jusqu’à la transformation effective en boulevard urbain afin de ne pas exposer “les habitants et les travailleurs” à la pollution, a souligné l’élu EELV Emile Meunier à l’AFP.

    Autre point de désaccord avec les écologistes: l’abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h que ces derniers réclament. “Ce n’est pas le sujet aujourd’hui, ça viendra peut-être plus tard”, a répondu Anne Hidalgo à l’AFP.

    Pas encore d’entente avec l’État

    Surtout, bien que le périphérique soit une infrastructure municipale, Anne Hidalgo ne peut se passer de l’accord de l’Etat sur la circulation.

    “Seul le principe d’une voie réservée” pour les JO “a été validé”, souligne la préfecture de Police. “Mme Hidalgo en parlera avec le futur gouvernement”, répond son premier adjoint Emmanuel Grégoire.

    “Pas la moindre étude d’impact n’a été versée au débat pour analyser les conséquences d’une telle décision pour les Parisiens et les Franciliens”, a fustigé dans un communiqué son opposition LR.

    Radicalement opposée au projet, la présidente de droite de la région Île-de-France, Valérie Pécresse , avait fin 2021 organisé une consultation en ligne dans laquelle 90% des votants s’étaient opposés à la “suppression” d’une voie sur le périphérique. Selon la région, 40% des trajets sont de banlieue à banlieue et 80% des usagers non-Parisiens.

    À voir aussi sur le HuffPost: Sur le climat, l’humanité a battu en 2021 les seuls records à ne pas dépasser

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      Hidalgo veut piétonniser les abords de la Tour Eiffel, le prefet Lallement s'y oppose

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 13 May, 2022 - 15:39 · 2 minutes

    La mairie de Paris souhaite piétonniser les abords de la Tour Eiffel, mais le projet ne plaît pas à la préfecture. La mairie de Paris souhaite piétonniser les abords de la Tour Eiffel, mais le projet ne plaît pas à la préfecture.

    PARIS - Le plan de piétonnisation du secteur de la Tour Eiffel ne convainc pas la préfecture de police. Selon des informations du Parisien ce vendredi 13 mai, le préfet Didier Lallement aurait envoyé une lettre à la maire de la capitale Anne Hidalgo pour lui informer son “opposition à ce projet de restriction de circulation tel qu’il a été adopté au Conseil de Paris”.

    Pour justifier son désaccord, le préfet cite “l’étude de circulation que vous avez réalisée en février 2020 tend à confirmer que la fermeture à la circulation générale du pont d’Iéna générera des reports importants sur les ponts de l’Alma, Grenelle et Bir-Hakeim”.

    Plan Trocadéro/Tour Eiffel, à Paris. Plan Trocadéro/Tour Eiffel, à Paris.

    La déviation forcerait également les automobilistes à se diriger sur les avenues Président-Wilson ou encore place de l’Alma. Il craint en outre une “saturation” du trafic dans le souterrain du quai Branly si les “voies de circulation dans le sens est-ouest en surface” sont supprimées.

    En raison du nouvel aménagement, la circulation serait ralentie autour de la place du Trocadéro. Inconcevable pour Didier Lallement, qui pointe un problème de sécurité. Selon lui, les embouteillages pourraient “dégrader les délais d’intervention des véhicules de secours, en cas de sinistre au palais de Chaillot (place du Trocadéro, NDLR) ”.

    Nouveau revers pour Anne Hidalgo

    “Entre la réduction de la place de voiture et la lutte contre la pollution, la préfecture de police choisit une nouvelle fois de se battre pour préserver le tout-voiture”, a réagi sur Twitter David Belliard, adjoint à la mairie de Paris, après la parution de l’article du Parisien.

    “Ce revirement est une surprise puisque la préfecture de police avait jusqu’ici tout validé: permis d’aménagement, permis de construire...”, a aussi déploré dans le quotidien le premier adjoint à la maire Emmanuel Grégoire. Désormais, la maire de Paris souhaite traiter directement de ce dossier avec la ou le futur Premier ministre.”

    Rachida Dati, la maire (LR) du 7e arrondissement et opposante à Anne Hidalgo, s’est de son côté réjouie du courrier du préfet. Sur Twitter, elle écrit: “La préfecture de police a tenu compte de nos observations et s’oppose à son tour au projet Tour Eiffel de l’équipe Hidalgo.”

    C’est en tout cas un nouveau coup dur pour l’édile, dont le projet d’ abattre 42 arbres aux alentours de la Tour Eiffel pour construire des bagageries a dû être abandonné après avoir déclenché une polémique.

    À voir également aussi sur Le Huffpost: La Tour Eiffel a grandi avec la pose de cette antenne radio

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      Législatives: Anne Hidalgo critique l'accord entre le PS et LFI mais ne veut pas "l'empêcher"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 5 May, 2022 - 14:37 · 2 minutes

    Anne Hidalgo ne veut pas Anne Hidalgo ne veut pas "empêcher" l'accord entre LFI et le PS

    ELECTIONS - “Je ne souhaite pas empêcher un accord électoral qui vise à combattre la régression écologique et sociale.” Dans une déclaration transmise à l’AFP, ce jeudi 5 mai, Anne Hidalgo est sortie de son silence au sujet de l’accord pour les législatives entre LFI et le PS .

    “L’accord proposé par LFI et Jean Luc Mélenchon ne porte pas les garanties nécessaires sur des sujets aussi essentiels que l’Otan , l’Europe de la défense, la laïcité et les valeurs universelles”, déplore Anne Hidalgo dans une déclaration écrite. En outre, selon elle, “cet accord ne se fait pas dans le respect des personnes, ni dans le respect des élus implantés dans les territoires, qui portent pourtant des engagements politiques et citoyens résolument ancrés à gauche”.

    Elle prend pour exemple une proche, “la jeune députée Lamia El Aaraje de la circonscription du 20ème arrondissement de Paris, alors même qu’elle l’avait remportée il y a un an dans les urnes”.  Le PS n’a pas eu gain de cause sur cette circonscription car LFI considérait que son élection ayant été invalidée en janvier, elle n’était pas réellement sortante. C’est l’Insoumise Danielle Simonnet qui sera la candidate de la “Nouvelle union populaire écologique et sociale” (Nupes). Affirmant ne pas “accepter cette injustice qui doit être réparée”, Anne Hidalgo assure qu’elle “sera à ses côtés”, sans préciser si elle l’encourage à présenter une candidature dissidente.

    “Une reconstruction de la gauche s’impose”

    Pour autant, “j’entends l’aspiration du peuple de gauche à un rassemblement pour s’opposer aux reculs sociaux et pour porter un espoir écologique et social”, écrit Anne Hidalgo. “J’entends l’aspiration de notre jeunesse à un autre monde. Je la partage. Nous avons une responsabilité majeure”.

    Face à “l’urgence démocratique, sociale et écologique”, “je ne souhaite pas empêcher un accord électoral qui vise à combattre la régression écologique et sociale”, explique Anne Hidalgo.

    “Plus il y aura de députés de gauche, plus les Français seront défendus, plus leur voix sera entendue”, dit-elle. Selon elle, “une reconstruction de la gauche s’impose”, mais, précise-t-elle, “loin des tentations populistes”.

    A voir également sur Le HuffPost : De RN à LREM, une passion soudaine pour les débats internes de la gauche

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      Face aux négociations avec LFI, une candidate PS renonce aux législatives à Paris

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 2 May, 2022 - 22:06 · 2 minutes

    Face aux négociations avec LFI, une adjointe d'Hidalgo candidate PS renonce aux législatives (photo du 18 septembre 2017) Face aux négociations avec LFI, une adjointe d'Hidalgo candidate PS renonce aux législatives (photo du 18 septembre 2017)

    POLITIQUE - Dominique Versini, adjointe de la maire de Paris Anne Hidalgo et candidate du PS pour les législatives dans la 5e circonscription de Paris, retire sa candidature en raison de la “complexité du contexte politique”, au moment où le PS négocie avec LFI, annonce-t-elle lundi soir sur Twitter.

    “Compte tenu de la complexité du contexte politique , je retire ma candidature aux législatives”, a indiqué l’adjointe en charge des droits de l’enfant, candidate du PS sur cette circonscription à cheval sur le IIIe et le Xe arrondissement et dont le siège est vacant depuis le départ en 2021 du député Benjamin Griveaux (LREM).

    L’ancienne secrétaire d’État à la lutte contre la précarité et l’exclusion de Jacques Chirac et Défenseure des droits, devenue adjointe d’Anne Hidalgo en 2014, est l’une des sept adjoints de l’ex-candidate PS à l’élection présidentielle à avoir été investie en décembre 2021 pour les législatives à Paris.

    Le PS a repris lundi les négociations en vue d’un accord pour les législatives, après celui conclu la nuit précédente entre LFI et EELV. Les négociations vont se poursuivre dans la nuit de lundi à mardi et aucune annonce d’accord n’est attendue pour lundi soir, ont indiqué le chef des négociateurs insoumis Manuel Bompard et un négociateur socialiste.

    Fiasco Hidalgo

    Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure doit composer avec la fronde interne d’un courant minoritaire et de plusieurs figures historiques du PS, de François Hollande à Jean-Christophe Cambadélis en passant par Stéphane Le Foll, qui l’accusent de “soumission” à LFI, mouvement antagoniste ces dernières années sur des sujets comme la laïcité ou l’Europe.

    Candidate pour le PS à l’élection présidentielle, qui s’est soldée pour elle par un fiasco (1,75%), Anne Hidalgo avait opté pour une ligne dure vis-à-vis de son rival Jean-Luc Mélenchon qui a rassemblé une grande majorité des voix à gauche (22%).

    Après avoir appelé, au soir de la réélection d’Emmanuel Macron, “toutes les forces de cette gauche démocratique” à “s’unir pour reconstruire une gauche nouvelle”, Anne Hidalgo est restée silencieuse sur le sujet.

    À voir également sur Le HuffPost: Accusé par la Macronie de se renier sur l’Europe, EELV répond

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      Comment Rachida Dati veut reprendre la tête du combat anti-Hidalgo sur le Champ de mars

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 2 May, 2022 - 13:33 · 3 minutes

    Rachida Dati, Les Republicains (LR) en mars 2020 pendant les élections municipales. La maire LR était arrivée deuxième du second tour, vaincue par Anne Hidalgo.  Rachida Dati, Les Republicains (LR) en mars 2020 pendant les élections municipales. La maire LR était arrivée deuxième du second tour, vaincue par Anne Hidalgo.

    POLITIQUE - La maire LR du 7e arrondissement contre la maire de Paris, énième affrontement, avec la Tour Eiffel comme toile de fond. Rachida Dati n’entend pas laisser Anne Hidalgo s’en tirer à bon compte après la polémique sur l’abattage d’arbres centenaires.

    Samedi 30 avril, face aux critiques, la mairie de Paris a rétropédalé sur la coupe d’arbres anciens aux abords de la Tour Eiffel , prévue dans le cadre du réaménagement en vue des Jeux olympiques 2024. Insuffisant pour Rachida Dati, adversaire historique d’Anne Hidalgo dans la capitale. “Sous couvert d’aménagement, ce projet comme tant d’autres entrepris depuis 2014 contribue à détruire Paris et ses sites historiques en bétonnant et en abattant des arbres tous azimuts!”, tacle l’élue LR dans un tweet ce lundi 2 mai.

    Elle réclame l’abandon pur et simple du projet et l’octroi d’un statut de protection sur l’ensemble du Champ-de-Mars.

    Rachida Dati n’est pas la seule élue parisienne à avoir pris position. À l’Hôtel de Ville, les oppositions sont venues de tous les côtés, sur le fond du projet comme sur la méthode de la mairie. En février, la décision d’Anne Hidalgo de poursuivre ses plans malgré une consultation défavorable d’une base de 6000 contributeurs a particulièrement agacé.

    Début avril, le permis d’aménagement a remis le projet au cœur des discussions. Au-delà des élus, ce sont surtout les associations et militants écologistes qui s’en sont emparés. Mais Rachida Dati entend bien rester visible.

    “Mon horizon, c’est Paris”

    Via son compte Twitter et celui du groupe d’opposition “Changer Paris” qu’elle préside, l’élue LR n’a eu de cesse de rappeler “l’obstination” et “le cynisme d’Anne Hidalgo et de ses alliés verts” sur ce réaménagement.

    “Quelle autre maire tient si peu compte d’une consultation publique qu’elle ne prend même pas la peine d’y répondre?” glisse l’ancienne Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy dans son communiqué ce mardi, rappelant sa mobilisation “depuis plus d’un an”.

    En réalité, cette opposition s’inscrit dans l’offensive plus large anti-Hidalgo de Rachida Dati. Dès qu’elle en a l’occasion, l’ancienne ministre étrille le bilan de sa rivale numéro 1. “Moi je conduirais les législatives à Paris, je dirais aux Parisiens ‘Votez pour nos candidats si vous voulez que ça change en terme de mobilité, de sécurité, de proximité’”, glissait-elle ainsi sur TF1 au soir du 24 avril, sur un plateau pourtant consacré aux résultats de la présidentielle.

    La maire du 7e ne sera pas candidate aux législatives. Comme il y a cinq ans, elle préfère se se consacrer à son rôle de première opposante. Arrivée deuxième des municipales de 2020, Rachida Dati entend bien rafler la capitale à la gauche aux prochaines municipales en 2026. “Mon horizon, c’est Paris”, confiait-elle au Point en janvier dernier.

    Les scores de la candidate PS à la présidentielle la confortent dans ses espoirs. Au-delà de son échec national, Anne Hidalgo n’a récolté que 2,17% dans la capitale . “97,8% ont dit #StopHidalgo le 10 avril dernier!”, rappelle d’ailleurs le groupe “Changer Paris” sur Twitter le 30 avril.

    À voir également sur Le HuffPost: 1er mai: incendies, vitrines saccagées... Des dégradations émaillent la manifestation à Paris

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      Hidalgo, la candidate qui transforme l’or en plomb

      Aurélien Véron · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 14 January, 2021 - 07:28 · 4 minutes

    Anne Hidalgo

    Par Aurélien Véron.

    Elle déclarait l’été dernier trop aimer Paris pour envisager de se présenter à la présidentielle de 2022. Manifestement, cette passion a perdu de son éclat au cours de l’automne. Peut-être en a-t-elle assez de ces Parisiens si sales selon ses propres mots. En tout cas, Anne Hidalgo se prépare à abandonner la capitale pour décoller à la conquête de la France. Envol d’une fusée ou d’un pétard mouillé ?

    Imaginons un instant Anne Hidalgo à l’Elysée. Les finances de la France gérées comme celles de Paris placeraient rapidement notre pays sous la tutelle du FMI.

    Certes, les Français n’ont jamais attaché une importance décisive à la rigueur budgétaire. Ceci explique qu’aucun budget n’ait atteint l’équilibre depuis 1974. Anne Hidalgo nous promet, elle, de basculer dans la 4 ème dimension de la dette. Elle qui n’a jamais compté, ni négocié les gros contrats. Naturellement ! Elle est désintéressée… avec l’argent du contribuable.

    Des budgets qui explosent avec Hidalgo

    Depuis la réfection des Halles à 1 milliard (5 fois plus que les 200 millions annoncés au départ), combien de chantiers ratés ? Résiliation du contrat Autolib, pénalités de 263 millions d’euros versées à Unibail dans le dossier de la Tour Triangle , 240 millions requis par Smovengo pour ne pas liquider la société des nouveaux Velib’, et c’est sans parler des 280 millions de subventions annuelles aux associations amies. Imaginez les sueurs froides à Bercy en cas de victoire Hidalgo.

    La répression, ce n’est pas non plus sa priorité. Ses adjoints manifestent régulièrement contre les forces de l’ordre. A Paris, la future police municipale, acquise de longue lutte, sera désarmée au cas où ces futurs agents s’engageraient sur la voie ô combien périlleuse de la protection des Parisiens. Ainsi, ils se cantonneront à la verbalisation des artisans et des livreurs mal garés.

    Il faut dire qu’Anne Hidalgo a plus de compassion pour un sans-papiers accro au crack que pour les familles parisiennes frappées par le malheur. Salles de shoot, squats, centres d’accueil des migrants pullulent. Tandis que les familles, comme celles qui ont tout perdu rue de Trévise n’ont à ce jour reçu aucune aide de la mairie, pas le moindre geste depuis 2 ans.

    Autant dire qu’installée au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, Anne Hidalgo transformerait vite Place Beauvau en squat écolo avec guichet de conseil et d’analyse de stupéfiants pour Rave Party à l’accueil.

    Mixité sociale et oubli des classes moyennes

    La mixité sociale prétendue constitue le pilier d’une stratégie de remplacement des familles des classes moyennes par des couches très populaires : préemptions (préalables à l’éviction des locataires en place) et bétonisation à marche forcée. Le tour de magie Hidalgo, c’est de vendre du vert pour finir avec du béton partout et des décharges en bas de chez soi.

    Il en résulte l’exclusion progressive des catégories intermédiaires , trop riches pour bénéficier des logements sociaux de plus en plus nombreux (à 6 ou 13€ mensuels du m2) mais pas assez pour payer le prix d’un marché dont le rétrécissement dû aux préemptions entretient la pression sur les loyers (entre 30 à 40€ du m2).

    Résultat de cette déconstruction sociale méthodique quartier par quartier, Paris perd 11.000 habitants chaque année dont 3.500 enfants, et ferme par conséquent de nombreuses classes chaque année.

    Avec Hidalgo, l’ « urbanisme tactique »

    Mais son arme fatale pour décourager ceux que son premier adjoint n’hésite pas à qualifier de « bourgeois réacs », c’est « l’urbanisme tactique ». Laisser tags et affiches sauvages proliférer au milieu des rues jonchées de déchets. Remplacer le mobilier urbain élégant et patiné avec les années par des poutres, des palettes et autres blocs de récupération posés à l’avenant, installer des places minérales, parsemer les belles avenues de plots jaunes et de murets en béton.

    Ajouter à cela des pissotières en plastique ouvertes aux regards, fuyant sur les trottoirs, et installer partout des bacs dont les plantes non arrosées se meurent pour servir de dépotoirs. Ne doutons pas de la transformation du pays en bidonville géant avec ces recettes infaillibles de Paris Ville Fleurie.

    Hidalgo présidente, la décroissance ne sera pas loin. Les Français devront changer brutalement leurs habitudes au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Comme à Paris, elle développera les activités citoyennes, inclusives et durables pour éveiller la conscience des citoyens à l’égard des injustices sociales et climatiques.

    Partout en France se multiplieront ateliers de masques cousus main ou de recyclage des vieux grille-pain, et micro-potagers urbains dans les carrés boueux qu’elle décline sur les trottoirs aux pieds des arbres. Voilà la révolution participative en marche !

    Vous pensez que celle qui a transformé la Ville Lumière en capitale mondiale de la palette a peu de chance de séduire les Français ? Vous croyez vraiment que sa phobie des voitures et des nouvelles technologies, que son incapacité à mener un chantier correctement à son terme rendent sa victoire improbable ? N’excluez pas pour autant d’investir dans un cierge. Dans notre contexte politique hautement inflammable, même l’hypothèse la plus saugrenue peut se réaliser.