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      L'auteur de la tuerie dans une école du Texas, Salvador Ramos, avait annoncé son acte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 19:35 · 4 minutes

    Un mémorial avec les noms des victimes a été installé devant la Robb Elementary School, où a eu lieu la tuerie. Un mémorial avec les noms des victimes a été installé devant la Robb Elementary School, où a eu lieu la tuerie.

    ÉTATS-UNIS - C’est l’œuvre macabre d’une “personne folle”. Voici ce qu’a déclaré ce mercredi 25 mai Greg Abbott, le gouverneur républicain du Texas , au lendemain de la fusillade qui a fait une vingtaine de victimes dont 19 enfants dans une école élémentaire d’Uvalde, près de la frontière mexicaine. Une tragédie provoquée par un jeune homme, Salvador Ramos.

    Tout juste sorti de l’adolescence, celui qui était scolarisé auparavant dans un lycée de la ville, a même annoncé sur sa page Facebook les différents actes qu’il allait commettre au cours de sa terrible attaque, a encore expliqué le gouverneur au cours d’un point presse perturbé par les reproches d’un opposant .

    Environ 30 minutes avant de projeter son véhicule dans un fossé et de commencer à tirer en direction de l’école élémentaire Robb, Salvador Ramos a ainsi écrit “Je vais tirer sur ma grand-mère”. Domicilié chez ses grands-parents, c’est effectivement là qu’il a débuté sa funeste entreprise, blessant grièvement par balle cette femme de 66 ans au visage. Héliportée vers un hôpital, celle-ci est encore soignée à l’heure actuelle. D’ailleurs, dans un second message, le jeune homme expliquait “J’ai tiré sur ma grand-mère”.

    “Je vais tirer dans une école primaire”

    Puis vint la troisième et dernière publication: “Je vais tirer dans une école primaire”, mise en ligne environ 15 minutes avant les premiers coups de feu. D’après le réseau social, tous ces messages ont été publiés sur la messagerie de Facebook, ce qui expliquerait qu’ils n’aient été découverts que trop tard.

    La suite: une fuite à bord d’un pick-up gris entre le domicile de ses grands-parents et les abords de l’école, un accident de voiture tout proche de l’établissement scolaire et un premier échange de coup de feu avec des policiers municipaux et des agents de sécurité en charge de protéger la Robb Elementary School, tous alertés par l’accrochage sur la route.

    Après avoir réussi à pénétrer dans les couloirs par une issue de secours, a précisé ce mercredi Greg Abbott, le jeune homme s’est ensuite aventuré dans le bâtiment jusqu’à pénétrer dans une première salle de classe, connectée à une seconde.

    Là il s’est barricadé, faisant feu contre les deux enseignantes, Eva Mireles et Irma Garcia, et leurs élèves de fourth grade , l’équivalent américain du CM1.

    Pendant plusieurs minutes, alors que des membres des forces de l’ordre convergeaient en grand nombre vers la salle de classe et mettaient à l’abri les autres enfants de l’école en brisant les vitres, Salvador Ramos a abattu 19 enfants tous âgés d’entre 9 et 10 ans ainsi que leurs deux enseignantes, qui ont sacrifié leur vie en tentant de protéger les élèves . Selon Greg Abbott, il a également blessé au total 17 personnes ce mardi, dont plus aucune n’est en danger de mort.

    Un jeune homme harcelé au lycée?

    Ce massacre, Salvador Ramos l’a commis à l’aide d’un AR-15, un fusil d’assaut pouvant s’acheter pour moins de 200 dollars dans le Texas et cela sans aucun contrôle. Une arme tragiquement célèbre pour avoir été utilisée dans de nombreuses tueries de masse du même genre. Selon la presse américaine, le jeune homme en aurait acquis deux ainsi que des centaines de cartouches dans les jours qui ont suivi sont 18e anniversaire.

    Une trentaine de minutes après les premiers coups de feu, des agents de la police aux frontières finissent par mettre un terme à la virée meurtrière du jeune homme en l’abattant sans qu’il ait pu s’en prendre à d’autres classes. Ce dont s’est félicité Greg Abbott durant son point presse: “La réalité est horrible, mais sachez que cela aurait pu être pire. Et la raison pour laquelle ça n’a pas été pire, c’est parce que les forces de l’ordre ont agi comme elles l’ont fait, montrant un courage incroyable en se présentant face aux balles pour sauver des vies.”

    Si les autorités ont insisté sur le fait qu’elles ne connaissaient pas encore de mobile pour cette fusillade et qu’elles cherchaient à établir un profil pour le tireur (il n’a pas de casier, pas d’affiliation à un gang ou de problème psychologiques connus), l’un de ses cousines, Mia, a parlé au Washington Post . Elle évoque un jeune homme “pas vraiment sociable” et qui était en rupture avec l’école, où il se sentait harcelé du fait de son bégaiement. Le journal ajoute que ce passionné de jeux vidéo de combat avait décroché de sa dernière année au lycée. Un ancien camarade précise en outre qu’il se serait scarifié au visage.

    En revanche, contrairement à ce qu’avance une rumeur qui a circulé sur les réseaux sociaux, Salvador Ramos n’était pas une jeune femme transgenre dont certains élus républicains ont fait circuler la photo et l’identité (tout comme des soutiens d’Éric Zemmour en France, précise Libération ).

    À voir également sur le HuffPost : Après la tuerie au Texas, Joe Biden partage sa peine et son expérience de père endeuillé

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      Fusillade au Texas: Le gouverneur républicain accusé d'être responsable

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 18:33 · 3 minutes

    Après la fusillade qui a coûté la vie à une vingtaine de personnes dont 19 enfants à Uvalde, au Texas, le démocrate Beto O'Rourke a vivement pris à partie le gouvernement républicain Greg Abbott, l'accusant de participer à ces fusillades en refusant de prendre des mesures pour encadrer le port d'arme. Après la fusillade qui a coûté la vie à une vingtaine de personnes dont 19 enfants à Uvalde, au Texas, le démocrate Beto O'Rourke a vivement pris à partie le gouvernement républicain Greg Abbott, l'accusant de participer à ces fusillades en refusant de prendre des mesures pour encadrer le port d'arme.

    ÉTATS-UNIS - “Tout ça, c’est de votre faute!” Ce mercredi 25 mai, le gouverneur républicain du Texas , Greg Abbott, organisait une conférence de presse pour donner les dernières informations officielles sur la fusillade perpétrée la veille dans une école élémentaire d’Uvalde, et qui a coûté la vie à une vingtaine de personnes dont 19 élèves âgés d’une dizaine d’années. Un rendez-vous face médiatique qui a été perturbé par les propos virulents d’un opposant.

    Beto O’Rourke , ancien candidat à l’investiture démocrate en vue de la présidentielle américaine de 2020 et figure bien connue dans l’État du sud des États-Unis, s’est effectivement montré très véhément face au ponte du parti républicain, comme en témoigne cette vidéo tournée par notre confrère du HuffPost américain Daniel Marans .

    Et pour cause: alors que Greg Abbott défend inlassablement le deuxième amendement de la Constitution des États-Unis, qui garantit le droit de porter une arme, Beto O’Rourke lui a reproché de perpétuer ainsi les tueries de masse. Et pour cause: les autorités texanes refusent depuis des années d’encadrer davantage le port d’armes, allégeant même régulièrement la législation en vigueur.

    “Ce genre de drame va continuer à se produire”

    “Jusqu’à ce que vous décidiez enfin de faire les choses différemment, ce genre de drame va continuer à se produire”, a dénoncé ce mercredi Beto O’Rourke en interrompant son rival texan. “Quelqu’un doit se lever et défendre les enfants de notre État ou ils vont continuer à se faire tuer exactement comme ils ont été tués hier à Uvalde.” Et de conclure: “C’est de votre faute parce que vous ne faites rien! Parce qu’aucun d’entre vous ne fait rien!”

    Une prise de parole résumant bien l’avis de nombreux démocrates sur l’épineuse question du port d’armes aux États-Unis, où le lobby pro-armes à feu est extrêmement puissant. Après des critiques allant dans le même sens de la part du président américain Joe Biden, la NRA ( National Rifle Association ), le principal groupe de pression pro-armes, avait répondu sèchement au chef de l’État. Rejetant toute responsabilité, le lobby a ainsi dénoncé “l’action solitaire d’un individu dérangé”.

    Et sa saillie a d’ailleurs valu une réception mitigée à Beto O’Rourke, une partie de la salle l’acclamant pendant que l’autre le huait alors qu’il se faisait emmener hors des murs par la sécurité.

    D’ailleurs, comme le rapporte encore notre collègue américain, alors qu’il terminait sa déclaration, le démocrate a eu droit aux injures de certains républicains: “C’est de la propagande, mec! Dégage de là, tu sers à rien!” Un proche de Greg Abbott a même ajouté que ce n’était “pas le lieu, ni le moment de faire de la politique autour de la souffrance et de la douleur”. Et cela alors que les soutiens de Beto O’Rourke chantaient “Laissez-le parler”, invoquant face aux partisans du deuxième amendement le premier de la Constitution, qui garantit lui la liberté d’expression.

    La preuve que ce n’est pas un drame de plus -il s’agissait déjà de la 213e fusillade de masse aux États-Unis en 2022- qui permettra aux adversaires politiques de s’accorder sur la question brûlante de la législation autour du port d’armes. Au détriment des victimes, chaque jour plus nombreuses.

    À voir également sur le HuffPost : Après la tuerie au Texas, Joe Biden partage sa peine et son expérience de père endeuillé

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      Tuerie dans une école au Texas: ce que l'on sait

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 14:57 · 7 minutes

    Mardi 24 mai, à Uvalde, au Texas, un jeune homme a tué 21 personnes dont 19 élèves d'une école élémentaire. Un énième drame qui a relancé le débat sur les armes à feu aux États-Unis. Mardi 24 mai, à Uvalde, au Texas, un jeune homme a tué 21 personnes dont 19 élèves d'une école élémentaire. Un énième drame qui a relancé le débat sur les armes à feu aux États-Unis.

    ÉTATS-UNIS - L’énième drame d’une interminable litanie. Mardi 24 mars, à Uvalde, au Texas, un jeune homme a commis une nouvelle tuerie de masse en milieu scolaire. À la Robb Elementary School, Salvador Ramos a tué 21 personnes, dont 19 élèves âgés d’une dizaine d’années, avant d’être abattu par les forces de l’ordre.

    Un massacre qui a provoqué l’émoi aux États-Unis, à commencer par l’émotion du président Joe Biden , qui a promis de “transformer la douleur en action” en s’attaquant enfin au très puissant lobby des armes à feu. Le HuffPost vous résume, au lendemain de cette tragédie, ce que l’on en sait.

    • L’auteur: Salvador Ramos

    Âgé de 18 ans, Salvador Ramos portait au moins un fusil et une tenue militaire au moment où il s’est attaqué à l’école élémentaire d’Uvalde, située à une centaine de kilomètres de la frontière mexicaine et fréquentée à 90% par des élèves hispaniques.

    Un peu plus tôt, plusieurs médias américains rapportent qu’il avait ouvert le feu contre sa grand-mère, lui qui vivait chez ses grands-parents. Celle-ci a été grièvement blessée et qui a dû être héliportée pour être prise en charge par les secours. Au cours d’une conférence de presse, le gouverneur du Texas Greg Abbott a précisé que la femme avait été blessée au visage et qu’elle avait prévenu la police des agissements de son petit-fils.

    Le jeune homme, né dans le Dakota du Nord d’après le sénateur local Roland Gutierrez, avait été scolarisé au lycée à Uvalde. Toujours selon l’élu, il avait profité de fêter ses 18 ans pour acquérir de manière légale deux fusils d’assaut de type AR-15, déjà malheureusement célèbres pour avoir été fréquemment utilisés dans des drames de ce genre.

    La police a rapidement identifié l'auteur de la tuerie d'Uvalde comme étant Salvador Ramos, un jeune homme âgé de 18 ans qui a aussi ouvert le feu sur sa grand-mère avant de se rendre à la Robb Elementary School où il a commis son massacre (photo prise devant son domicile). La police a rapidement identifié l'auteur de la tuerie d'Uvalde comme étant Salvador Ramos, un jeune homme âgé de 18 ans qui a aussi ouvert le feu sur sa grand-mère avant de se rendre à la Robb Elementary School où il a commis son massacre (photo prise devant son domicile).

    En revanche, les premiers rapports des autorités ne permettent pas de connaître les motivations du tireur, au-delà d’un “incident domestique” chez ses grands-parents qui aurait pu déclencher ses envies meurtrières. “C’est juste un être mauvais qui a fait feu sur des enfants sans aucune raison”, a décrit un porte-parole de la police. Néanmoins, comme l’a encore précisé Greg Abbott, le jeune tireur avait prévenu par plusieurs publications Facebook qu’il allait s’en prendre à sa grand-mère, puis quelques minutes avant le début de la fusillade qu’il allait s’en prendre à une école.

    “Nous travaillons pour savoir si cette école était une cible définie”, a ajouté le porte-parole, précisant que dans la matinée de ce mercredi 25 (à la mi-journée heure française), “aucun ami, aucune petite-amie, aucune affiliation à un gang” n’avait pour l’heure été découverte pour établir un profil.

    • Ce qu’il s’est passé

    Le tireur a tué ses victimes “d’une façon atroce et insensée”. Voici ce qu’a déclaré le gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott, après que Salvador Ramos a été abattu. Il s’agissait -déjà- de la 27e fusillade en milieu scolaire depuis le 1er janvier.

    Après avoir fait feu au domicile de ses grands-parents, en fuite, Salvador Ramos a foncé avec son véhicule dans un fossé non loin de l’école d’Uvalde. Là, il a immédiatement fait face à la présence de membres des forces de l’ordre, a décrit un porte-parole des autorités du Texas sur CBS. “Alors qu’il était en train d’essayer de pénétrer dans l’école, nous avons reçu des premières alertes de la part de la police locale”, a-t-il relaté.

    Très rapidement, les policiers municipaux d’Uvalde, les agents de sécurité de l’école et des patrouilleurs texans ont entendu des tirs, le jeune homme entrant dans l’établissement en faisant feu à la grille. Au Washington Post , des sources officielles expliquent que deux policier locaux et un agent de sécurité scolaire ont tiré en direction du jeune homme sans parvenir à l’empêcher d’entrer.  ”À ce moment-là, plusieurs officiers ont été touchés par balles”, rapporte toujours le porte-parole. Acculé par l’arrivée rapide des forces de l’ordre, Salvador Ramos s’est alors barricadé dans une salle de classe où il a ensuite tiré sur les élèves et les deux enseignantes qui s’y trouvaient.

    Dans le même temps, alors en nombre trop faible pour lancer l’assaut contre la salle de classe, les forces de l’ordre se sont attachées à mettre en sûreté les autres occupants du bâtiment, notamment grâce à l’aide de professeurs qui ont brisé les vitres des salles de classe pour permettre à leurs élèves de se mettre à l’abri.

    Après quelques minutes, une équipe d’intervention composée de différentes troupes (locales, de l’État du Texas et fédérales) est finalement arrivée sur place et a pu briser la barricade. Un policier au moins a été blessé par des tirs, mais ces forces sont alors parvenues à neutraliser le tireur. C’est un garde-frontière qui a abattu Salvador Ramos.

    • Les victimes: 21 morts dont 19 élèves

    Ils s’appelaient Xavier, Uziyah, Nevaeh ou Rogelio. Dans son attaque, Salvador Ramos a tué 21 personnes: 19 élèves âgés d’une dizaine d’années et qui étaient tous scolarisés dans la même classé d’après les officiels texans, et deux enseignantes, Irma Garcia et Eva Mireles, qui tentaient de protéger les enfants.

    Selon les hôpitaux texans où ont été répartis les blessés, une douzaine d’enfants ont également été blessés. Dans un bilan livré 24 heures après les faits par les autorités du Texas, il a été précisé qu’il y avait à l’heure actuelle 17 blessés, mais aucun en danger de mort.

    Après la fusillade perpétrée par Salvador Ramos à la Robb Elementary School d'Uvalde, des habitants, parents d'élèves et enfants scolarisés dans l'établissement se sont recueillis à proximité des lieux du drame. Après la fusillade perpétrée par Salvador Ramos à la Robb Elementary School d'Uvalde, des habitants, parents d'élèves et enfants scolarisés dans l'établissement se sont recueillis à proximité des lieux du drame.

    Un carnage qui a traumatisé la communauté dans cette petite ville de 16.000 habitants, à l’ouest de San Antonio. Immédiatement après les faits, des rassemblements en hommage aux victimes ont eu lieu à proximité de l’école, et ce mercredi, c’est l’abattement qui régnait sur place, les journalistes et les enquêteurs étant les seuls à troubler l’ambiance lugubre.

    L’école élémentaire doit désormais rester fermée jusqu’aux vacances estivales, par ordre des autorités scolaires.

    • Une immense émotion et une colère partagée

    “Quand, pour l’amour de Dieu, allons-nous affronter le lobby des armes?” Cette phrase n’a pas été prononcée par un parent d’élève ou un enseignant ayant survécu à cette nouvelle tuerie de masse en milieu scolaire, mais par Joe Biden, le président des États-Unis en personne. Un chef de l’État qui s’est dit ”écœuré et fatigué” face à l’enchaînement de drames. Et de promettre: “Il est temps de transformer la douleur en action.”

    Un émoi partagé dans le monde, du pape François à Barack Obama en passant par Volodymyr Zelensky ou Emmanuel Macron. La France partage le “choc et la peine du peuple américain” ainsi que la “colère” de ceux qui s’opposent à la prolifération des armes à feu aux Etats-Unis, a notamment affirmé le président français dans un tweet.

    Mais aux États-Unis, ce sont surtout les célébrités qui ont fait entendre leur voix, plaidant pour une restriction plus stricte contre les armes à feu. Parmi elles, l’ancien basketteur champion NBA et actuel entraîneur à succès des Golden State Warriors Steve Kerr s’est notamment fendu d’un vibrant plaidoyer de trois minutes en conférence de presse, rappelant la récente fusillade raciste de Buffalo , où un supermarché fréquenté par la communauté afro-américaine avait été ciblé, ou l’attaque contre une église de la communauté coréenne en Californie.

    Comme lui, l’acteur Matthew McConaughey, natif d’Uvalde, le basketteur LeBron James ou la chanteuse Taylor Swift ont tous eu des réactions très virulentes contre l’absence de législation permettant d’éviter de telles tueries.

    À voir également sur le HuffPost : Après la tuerie au Texas, Joe Biden partage sa peine et son expérience de père endeuillé

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      Tuerie au Texas: ces fois où le gouvernement américain a voulu dire stop

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 14:15 · 2 minutes

    TEXAS - “Trop c’est trop.” Les mots de la vice-présidente Kamala Harris après le massacre qui a coûté la vie à plus d’une vingtaine de personnes sonnent comme une supplique. Ce mardi 24 mai, un homme a ouvert le feu dans une école élémentaire d’Uvalde , au sud du Texas, faisant au moins une vingtaine de morts, dont 19 enfants.

    Joe Biden a tenu lui aussi à s’exprimer lors d’une courte allocution avec une adresse particulière aux lobbies des armes à feu, très puissants aux États-Unis: “C’est le moment d’agir. Je veux dire à tous ceux qui bloquent ou retardent les lois de régulation des armes à feu, nous n’oublierons pas.”

    Le 17 mai, Joe Biden tenait une conférence de presse quasi-similaire en réaction à une fusillade qui avait eu lieu quelques jours plus tôt à Buffalo .

    Cette tuerie raciste dans un supermarché Tops de Buffalo a fait dix morts et trois blessés, dont 11 sont des personnes noires. Elle a été méticuleusement préparée pendant des mois, comme le montrent des centaines de messages sur internet du tueur présumé.

    Si le mobile semble différent -la motivation raciste a été retenue à Buffalo- la volonté du président américain de changer la loi de régulation concernant les armes à feu reste intacte. “Assez... Je veux dire... Assez”, disait-il en réaction à celle de Buffalo. Là encore les paroles de Joe Biden traduisent son impuissance face aux tueries de masse: celle du Texas est la 212e depuis le début de l’année 2022.

    Obama et le “pire moment” de sa présidence

    Quelques années plus tôt, Joe Biden était le vice-président et Barack Obama, le président. En 2015, Barack Obama s’exprimait, malheureusement, régulièrement sur ces fusillades.

    En juin 2015, un homme entrait dans une église épiscopale méthodiste africaine et ouvrait le feu, faisant 9 morts. Le lendemain de l’attaque, Barack Obama disait: “J’ai dû faire des déclarations comme celles-ci trop souvent.” 4 mois plus tard, il en refera pourtant une concernant la fusillade de l’Umpqua College qui avait fait 9 morts. Le président américain indiquait cette fois: “Nous devons changer nos lois.” En décembre de la même année, la tuerie de Charleston coûtait la vie à 16 personnes.

    Mais celle qui a le plus marqué le président américain, c’est celle qui s’est déroulée en 2012, dans l’école primaire de Sandy Hook. 20 enfants sont morts. Et lorsque Barack Obama s’est adressé à la presse, il n’a pas pu retenir ses larmes. Au terme de son mandat, il avait précisé que ce moment avait été le pire de toute sa présidence.

    À voir aussi sur Le HuffPost: Après la tuerie au Texas, Joe Biden partage sa peine et son expérience de père endeuillé

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      Tuerie dans une école au Texas: Macron partage "le choc" et la "peine" des Américains

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 09:57 · 2 minutes

    ÉTATS-UNIS - Première réaction officielle du chef de l’État après le terrible drame survenu à Uvalde, au Texas . Emmanuel Macron a évoqué la mort des 19 enfants “lâchement assassinés” après la fusillade dans une école primaire américaine mardi.

    Ce mercredi 25 mai, Emmanuel Macron a partagé son émotion et sa peine suite à la tuerie dans cette école primaire du Texas dont le bilan total s’élève actuellement à 21 morts. “19 victimes n’avaient pas plus de 10 ans. Dans leur école au Texas, des enfants et enseignants ont été lâchement assassinés. Le choc et la peine du peuple américain, la colère de ceux qui luttent pour mettre fin aux violences, nous les partageons”, a écrit le chef de l’État français.

    Une déclaration qui s’ajoute aux nombreuses réactions internationales survenues après le choc de l’annonce de dizaines d’enfants morts dans cette fusillade. Si Joe Biden s’est rapidement exprimé, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article , le chancelier allemand Olaf Scholz a lui aussi exprimé sa profonde tristesse après ce nouveau drame impliquant des armes à feu aux États-Unis.

    “Nos pensées vont aux blessés et aux endeuillés des victimes de ce massacre inconcevable pour lequel on ne trouve presque pas de mots”, a-t-il écrit sur Twitter.

    Barack Obama dénonce le lobby des armes

    À Rome, le pape François a dit avoir le “cœur brisé”, tout en dénonçant le commerce “incontrôlé” des armes à feu “J’ai le cœur brisé par le massacre commis dans une école élémentaire au Texas. Je prie pour les enfants et les adultes tués et leurs familles. Il est temps de dire ‘ça suffit’ au trafic incontrôlé des armes”, a-t-il dit après l’audience générale au Vatican.

    Barack Obama , 44e président des États-Unis, s’est joint à la peine nationale. “Michelle et moi pleurons avec les familles d’Uvalde, qui éprouvent une douleur que personne ne devrait avoir à supporter”, a-t-il écrit sur Twitter.

    Mais l’ancien locataire de la Maison Blanche décrit aussi son pays comme “paralysé, non par la peur, mais par un lobby des armes à feu” et dénonce le laxisme des sénateurs pro-armes à feu “qui n’ont montré aucune volonté d’agir de quelque manière que ce soit pour empêcher ces tragédies”.

    À voir également sur Le HuffPost: Tuerie à “motivation raciale” dans un supermarché de Buffalo, au moins 10 morts

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      À Marseille, un homme armé d'un couteau abattu par la police

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 14:10 · 1 minute

    Un homme armé d'un couteau abattu par la police à Marseille (Photo d'illustration Jose Maria Hernandez / EyeEm via Getty Images)  Un homme armé d'un couteau abattu par la police à Marseille (Photo d'illustration Jose Maria Hernandez / EyeEm via Getty Images)

    MARSEILLE - Un homme armé d’un couteau a été abattu par la police ce mercredi 11 mai en début d’après-midi dans une zone commerciale de Marseille , a appris l’AFP de source policière, selon qui l’agresseur, “menaçant”, s’était précipité sur les forces de l’ordre, mais sans faire de blessé.

    “Merci aux policiers courageux qui ont neutralisé un individu menaçant, muni d’un couteau, dans une zone commerciale à Marseille. L’assaillant est décédé. Aucun autre blessé”, a twitté le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin .

    À ce stade de l’enquête, la piste terroriste n’est pas évoquée.

    L’enquête confiée à la police judiciaire et à l’IGPN

    Les faits se sont produits aux alentours de 13 heures dans un magasin de la zone commerciale de La Valentine, dans l’est de Marseille, où la police avait été appelée après que cet homme avait été repéré avec une arme blanche.

    L’homme “s’est précipité sur la police” et les forces de l’ordre l’ont jugé “suffisamment menaçant” pour faire usage de leur arme de service, a indiqué une source policière à l’AFP. Aucun blessé n’est à déplorer, en dehors de l’auteur de l’agression, décédé des suites de ses blessures, selon la même source.

    Un dispositif d’aide psychologique a été mis en place par la préfecture de police pour les témoins présents sur place.

    L’enquête a été confiée à la police judiciaire ainsi qu’à l’IGPN, la police des polices, systématiquement saisie lorsqu’un policier fait usage de son arme de service.

    À voir également sur Le HuffPost: Ces Marseillais ne veulent pas de Macron, mais ils feront barrage à Le Pen

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      Rassemblements policiers en France après l'affaire du Pont-Neuf

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 2 May, 2022 - 15:32 · 4 minutes

    Des policiers français du syndicat Alliance réunis lors d'une manifestation pour défendre Des policiers français du syndicat Alliance réunis lors d'une manifestation pour défendre "la légitime défense et la présomption de légitime défense de la police" près du palais de justice de Paris lundi 2 mai.

    POLICE - “Se faire condamner ou se faire tuer?”: plus d’un millier de policiers ont manifesté ce lundi 2 mai en France à l’appel de plusieurs syndicats pour protester contre la mise en examen pour “homicide volontaire” de leur collègue qui a tué deux hommes qui auraient forcé un contrôle la semaine dernière à Paris.

    À Paris, entre 800 et 1.000 fonctionnaires, selon une source policière, se sont rassemblés sur la place Saint-Michel, toute proche de l’ancien Palais de justice et du Pont-Neuf, où le policier a ouvert le feu. ”Ça aurait pu finir ainsi, légitime défense pour notre collègue”, pouvait-on lire sur des pancartes, avec la photo d’un corps dans une morgue ou celle d’un cercueil recouvert d’un drapeau bleu blanc rouge.

    “S’il n’avait pas tiré, il aurait pu être tué. Il a sauvé ses collègues et voilà comment il est remercié”, a dit à l’AFP Yvan Assioma, secrétaire national pour l’Île-de-France du syndicat Alliance , à l’initiative de l’appel à manifester auquel se sont joints Synergie et l’Unsa-Police.

    “On ne peut pas traiter un policier comme un délinquant”, a ajouté Olivier Varlet, secrétaire général de l’Unsa. “Nous demandons une juridiction spécialisée pour qu’il y ait un positionnement commun des magistrats sur l’usage des armes”.

    “On ne demande pas un permis de tuer. Tirer ce n’est pas anodin, cela a un impact psychologique énorme”, a expliqué Amandine, une policière des Hauts-de-Seine. “Il y a un refus d’obtempérer toutes les trente minutes. Qu’est ce qui est acceptable? Se laisser rouler dessus?”.

    À Paris, une quinzaine de militants contre les violences policières se sont rassemblés face aux policiers et ont brandi des affichettes: “les politiques à la botte d’Alliance, ça suffit!!!” ou “L435-1 = arme de destruction massive”, en référence à l’article du code de sécurité intérieur régissant l’usage des armes chez les policiers.

    Le principal syndicat policier n’a pas suivi l’appel à manifester

    Dans la nuit du 24 au 25 avril, un policier de la Compagnie de sécurisation de la Cité (CSC), armé d’un fusil d’assaut, a ouvert le feu sur le conducteur d’une voiture et son passager qui auraient tenté de se soustraire à un contrôle. Ils sont décédés sur place et un troisième homme, lui aussi passager du véhicule, a été blessé.

    Le gardien de la paix, âgé de 24 ans, a été mis en examen , notamment pour “homicide volontaire” concernant le conducteur. Alors que des élections syndicales sont prévues fin 2022, cette affaire a exacerbé les tensions entre représentants des gardiens de la paix.

    Le syndicat Unité SGP Police , concurrent d’Alliance, a ainsi décidé de ne pas appeler à manifester et de ne pas “prendre des positions pouvant porter préjudice” au collègue mis en examen, rappelant qu’il est présumé innocent.

    À la tribune, le secrétaire général d’Alliance Fabien Vanhemelryck a répété que “le problème de la police, c’est la justice”, une formule polémique prononcée il y a près d’un an lors d’un rassemblement devant l’Assemblée nationale. À l’époque, 35.000 policiers s’étaient réunis aux abords du Palais-Bourbon , à l’appel de tous leurs syndicats.

    Rassemblements un peu partout en France

    Le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche) et l’Union syndicale des magistrats (majoritaire) ont respectivement dénoncé une attaque contre l’État de droit et “un appel à manifester (...) nuisible et dangereux dans une démocratie”.

    L’appel à manifester a été suivi dans une quarantaine de villes du pays, selon les syndicats. À Bordeaux et à Lyon, une petite centaine de policiers se sont rassemblées devant le tribunal. “Ce n’est pas évident d’être policier, les magistrats bien souvent lisent des procès-verbaux, ils sont derrière un bureau, quand nous sommes dans des situations dangereuses”, souligne Adrien Lopez, 41 ans, un policier lyonnais.

    À Strasbourg, environ 80 policiers, certains venus de Nancy, Metz ou Mulhouse, se sont réunis en milieu de journée devant l’hôtel de police. Certains portaient des affichettes “coupable d’être flic”, ainsi que des cibles accrochées à leurs vêtements.

    À Rennes et Lille, ils étaient une quarantaine, à Toulouse une cinquantaine.“On est surpris de la qualification légale retenue, d’autant qu’il s’agit d’un jeune policier qui n’a pas du tout un profil ‘borderline’”, a estimé Antoine Davy, secrétaire départemental de l’Unsa Police en Haute-Garonne.

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