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      Contre un hiver trop tendu, l’État récupère les armes à feu

      h16 · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 16 November, 2022 - 12:00 · 5 minutes

    Le précédent billet fut l’occasion de montrer que l’ écologisme extrême que les politiciens s’obstinent à mettre en place en France va conduire à son suicide. Cependant, il serait naïf de croire que les effets très indésirables de ce suicide n’ont pas été pris en compte par la caste dirigeante.

    Normalement, pour obtenir le pouvoir il vaut mieux promettre une goutte de miel plutôt qu’une pinte de fiel. Une fois ce pouvoir obtenu, il est toujours possible de distribuer la pinte de fiel en tentant de la faire passer pour du miel mais l’illusion ne dure généralement pas trop longtemps. Selon toute vraisemblance, nous sommes actuellement au point où la pinte de fiel distribuée au peuple commence à agacer ses papilles et ce ne sont pas les polichinelles colorés du gouvernement se relayant sur les plateaux télé qui parviennent à masquer le goût amer de la débâcle et de la misère qui s’installent partout.

    L’Agenda 2030 était pourtant simple : pour un avenir plus sympathique à base d’air pur et de mobilité douce, on allait devoir se passer de tout ce qui ressemble à des énergies fossiles. Les sanctions contre la Russie furent donc considérées comme une opportunité géniale pour accélérer un mouvement qui déclenchait pourtant des protestations de plus en plus fermes d’une part croissante des industriels.

    Peu importait en réalité : avec des génies du pilotage financier comme Le Bruno de Bercy, avec les excédents budgétaires colossaux de l’État français accumulés depuis des décennies ainsi que sa dette parfaitement rikiki et totalement maîtrisée, avec une société souple et adaptable, avec un vivier de main-d’œuvre bien formée par une Éducation nationale au taquet et une importation massive d’ingénieurs et de scientifiques nobélisables, tout était réuni pour qu’une transition rapide vers les énergies renouvelables se passe dans la joie, la bonne humeur et un impact minimal sur le niveau de vie des Français.

    Pas de bol, zut alors et manque de pot : tout ne se déroule pas exactement comme prévu.

    Loin de favoriser une translation harmonieuse des citoyens vers des solutions de remplacement, l’augmentation brutale des prix de l’énergie provoque des effets de bord massifs dans toute l’économie et toute la société : augmenter ainsi brutalement le coût de l’énergie c’est augmenter directement et indirectement ceux de la logistique, des déplacements, de la fabrication. C’est rendre prohibitifs les livraisons, les emballages, les engrais. C’est forcer à la délocalisation les industries et les emplois.

    Or, s’il est politiquement possible, par une solide dictature et la distribution de petits privilèges temporaires, de tenir une population dans une relative misère lorsque celle-ci s’y trouve déjà, il est généralement plus rude de partir d’une population aisée et de la jeter directement dans la misère sans que celle-ci ne renâcle quelque peu.

    Eh oui, que voulez-vous : les gens – ces idiots – aiment bien les bières fraîches, les douches tièdes et les repas chauds. Supprimez-leur ça d’un coup et rapidement votre base électorale n’est plus garantie. Des grognements pourraient se faire entendre, des mouvements s’organiser et des protestations monter de la base vers les dirigeants… Cela s’est déjà vu.

    S’il est maintenant évident que la brochette de clowns à roulettes qui nous gouvernent n’ont aucune espèce de capacité à prévoir les catastrophes que leurs décisions débiles provoquent immanquablement sur le peuple, on ne peut leur retirer une compétence certaine pour tenter de conserver le pouvoir à tout prix.

    Il ne sera donc surprenant pour personne de rappeler que le gouvernement a très correctement renouvelé en 2021 les stocks d’armes et de munitions non létales pour la garde prétorienne les CRS : on ne sait jamais, cela pourrait servir.

    Il ne sera pas plus surprenant d’apprendre que la gendarmerie commence à présent à recevoir ses premiers blindés légers Centaure dont 90 exemplaires ont déjà été commandés, soit 30 de plus que les anciens blindés utilisés jusqu’à présent pour le maintien de l’ordre. Lorsqu’on voit le charmant engin, on comprend que le maintien de l’ordre vient de perdre quelques points de subtilité…

    Il ne sera enfin pas du tout surprenant de découvrir que l’État français entend maintenant récupérer les quelques millions d’armes à feu illicites et non déclarées qui dorment chez les particuliers : ainsi, du 25 novembre prochain au 2 décembre, les particuliers qui auraient malencontreusement oublié de déclarer telle ou telle arme pourront les enregistrer dans le système de l’État ou surtout s’en défaire auprès de l’un des 300 sites de collectes qui seront ouverts même les week-ends, sans risquer de poursuites judiciaires.

    Selon le ministère de l’Intérieur, il s’agit ici de donner une chance à ces particuliers un peu tête en l’air qui, de bonne foi, auraient « oublié » de déclarer l’une ou l’autre pétoire, de faire le nécessaire ou de s’en débarrasser : il serait en effet dommage que les armes pullulent un peu trop dans ce pays et qu’on découvre subitement une France transformée en une sorte d’Amérique indisciplinée où les fusillades s’enchaîneraient un peu trop ici ou , au nez et à la barbe des autorités. Ce serait scandaleux.

    Et ce serait surtout un risque pour l’avenir : du point de vue de l’Occupant intérieur français, peu importe la multiplication de ces fusillades tant qu’elles ont lieu dans ces quartiers émotifs connus, puisque les balles qui sifflent ne sont pas dirigées contre eux. Que des habitants, des passants innocents se fassent trouer la peau dans les métropoles françaises importe finalement assez peu. Et non, bien évidemment, ce ne sont pas de ces armes dont il est question lorsqu’est évoquée cette campagne de déclaration et de récupération d’armes illicites : il est certain qu’absolument rien ne sera fait contre ces armes-là…

    Ce qui gêne nos clowns à roulettes, ce qui donne des mains moites à l’Occupant intérieur, ce sont les armes «illicites » détenues par le peuple, ces honnêtes gens bien sous tous rapports qui, jetés dans la misère par les décisions imbéciles des dirigeants, pourraient alors faire siffler ces balles vers ces derniers, les coquins.

    Les mois qui viennent s’annoncent tendus. Il ne manquerait plus que le peuple soit armé pour qu’il devienne un peu trop animé. Heureusement, la caste au pouvoir l’a bien compris…

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      Monkeypox: Pourquoi la variole est une "arme biologique", selon le ministre de la Santé

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 14:37 · 5 minutes

    Monkeypox: pourquoi la variole est une Monkeypox: pourquoi la variole est une "arme biologique" selon le Ministre de la Santé

    SANTÉ - “ La variole reprend une place de choix dans l’arsenal moderne des armes biologiques.” Cet avertissement, c’est celui de deux scientifiques dans une tribune publiée dans Le Monde en juin 1980, au lendemain de son éradication. S’il a quelque chose de sinistre au regard de l’épidémie actuelle de variole du singe , il ne surprendra pas le ministre de la Santé, François Braun.

    Ce dernier a d’ailleurs expliqué, sur l’antenne de France Info ce mercredi 27 juillet, que le stock de vaccins contre la variole -qui permet également de lutter contre le monkeypox- “est secret défense, parce que [ce virus] est reconnu comme une arme biologique”. Une classification qui ne date pas d’hier, et qui ne concerne pas la seule variole.

    De la guerre froide au terrorisme

    Les armes biologiques font, depuis toujours, partie de l’arsenal des humains en temps de guerre. C’est ainsi que la terrible peste noire de 1346 aurait commencé: l’armée mongole, en échec devant la cité génoise de Caffa, aurait catapulté des cadavres pestiférés par-dessus les murailles de la ville.

    Depuis le Moyen-Âge, les progrès de la médecine et l’arrivée de la guerre moderne ont précisé la menace biologique. Après la Deuxième Guerre mondiale, le bactériologiste Théodore Rosebury définit les caractéristiques d’un agent infectieux pouvant être utilisé comme une arme: résistant, contagieux, difficile à soigner... Les deux blocs ne se privent pas de mener des recherches dans ce sens pendant la guerre froide. Parmi les agents pathogènes étudiés: la variole.

    La Convention sur les armes biologiques de 1972 mettra l’utilisation militaire de la peste, de la variole ou de toute autre maladie hors la loi. “ Les États occidentaux ont respecté la Convention, la France la première”, assure Olivier Lepick, chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique et spécialiste des armes chimiques et biologiques.

    Mais la menace biologique se concrétise brutalement au milieu des années 1990. Le 20 mars 1995, la secte Aoun tue 13 personnes et en blesse 6300 dans une attaque au gaz Sarin, en plein métro de Tokyo. C’est alors que la France va développer un véritable protocole de réponse à une attaque biologique.

    La variole, l’anthrax, le botulisme...

    C’est le plan Biotox (anciennement Piratox) qui dicte la réponse à avoir face à une menace biologique ou à la dispersion accidentelle d’agent infectieux. Le plan comprend la surveillance des laboratoires à risque et, en cas de début d’épidémie, la mise à disposition d’hôpitaux spécialisés, ainsi que la fourniture de traitements d’urgence pour toute une liste de maladies.

    Parmi les infections répertoriées, la variole (de l’homme, pas du singe), malgré son éradication officielle en 1980. “Le virus est encore détenu officiellement par deux laboratoires: l’institut Vector, en Sibérie, et le CDC à Atlanta”, précise Olivier Lepick au HuffPost . Les autorités sanitaires listent aussi la peste, la brucellose, le botulisme... En tout, une douzaine de maladies, famille de maladies ou toxines.

    Pourquoi celles-ci et pas d’autres, comme le virus MERS-CoV, un virus respiratoire cousin du Covid-19 ? Leur robustesse. “ Tous les agents pathogènes ne réunissent pas les qualités qui permettent de les militariser”, explique Olivier Lepick. “Certains sont trop fragiles, trop sensibles à la chaleur, au froid... et les utiliser comme arme est alors trop complexe.”

    Cette stabilité, c’est par exemple une caractéristique du tristement célèbre anthrax, ou maladie du charbon. “Sous forme de spores, l a bactérie de l’anthrax est extrêmement résistante, quasiment indestructible. Cela permet de la disséminer facilement”, analyse le spécialiste. C’est pourquoi la maladie du charbon est également sur la liste Biotox, avec des stocks d’antibiotiques prêts à être distribués. Sans que l’on sache dans quelle quantité.

    Barrière en béton

    C’est en effet le cœur de la question posée à François Braun, ce mercredi sur France Info et depuis plusieurs jours par des parlementaires : quels sont les stocks de vaccins contre la variole disponibles, prêts à être utilisés contre la variole du singe? “Secret défense”, a répondu le ministre, alors que les 42.000 doses “déstockées”, selon le ministre, font pâle figure en face d’une population à risque qui serait près de dix fois supérieure à ce chiffre.

    Il y près de deux semaines, un représentant de la Direction générale de la Santé avait déjà fait part, devant les sénateurs, de son impossibilité de communiquer l’ampleur des stocks. “Si je vous divulgue les choses qui sont couvertes par le secret, je risque 5 ans de prison et 100.000 euros d’amende”, avait souligné a indiqué le docteur Clément Lazarus, de la Direction générale de la santé, lors d’une audition sur la variole du singe devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

    Cette information est gardée secrète pour l’ensemble des stocks d’antibiotiques, d’antiviraux et de vaccins prévus pour faire face à une attaque biologique. Il pourrait même s’agir d’un secret défense renforcé.

    Un document classifié est communicable au public au bout de 50 ans, voire 100 ans si la sécurité des personnes est en jeu. Mais il existe une catégorie d’informations dites “incommunicables de façons permanente”, celles “permettant de concevoir, d’utiliser ou de localiser des armes nucléaires, biologiques ou chimiques”. Une barrière en béton face à la liberté d’informer... et à la polémique sur le manque de doses disponibles.

    À voir également sur Le HuffPost: Variole du singe : pourquoi la communauté gay s’inquiète

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      Dans la police, l'usage du "Taser" a doublé en cinq ans

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 14:25 · 3 minutes

    L'usage du taser a doublé en 5 ans en France. L'usage du taser a doublé en 5 ans en France.

    POLICE - On l’appelle couramment le “Taser”, du nom de son fabricant historique, mais son nom officiel, c’est le “pistolet à impulsion électrique”. Autorisé dans la police depuis 2007, cette arme dite “incapacitante” est de plus en plus fréquemment utilisée au sein de la police nationale.

    Dans son rapport annuel, publié ce vendredi 22 juillet , l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) indique qu’en 2021, 2 699 utilisations du taser ont été recensées dans la police. C’est deux fois plus qu’il y a 5 ans (1 403 tirs), et 5 fois plus qu’en 2014 (522).

    Cette augmentation s’explique en partie par la volonté de l’État d’en doter massivement les policiers. De 500 armes en 2014, la police nationale est passée à 3700 pistolets à impulsions électriques. Un nombre qui va croître encore avec le remplacement du parc d’armes par un nouveau modèle. Ainsi, “5 750 pistolets à impulsion électrique de type T7 ont été achetés par la police nationale et sont
    en cours de distribution dans les services”.

    Le taser blesse peu, selon l’IGPN

    Les lésions répertoriées relatives à l’usage du PIE concernent quasi-exclusivement l’ancrage des points de métal du taser (les ardillons) dans le corps lorsque l’arme est utilisée à distance.

    À deux reprises, en 2021, le pistolet à impulsion électrique a été sorti dans une situation où la personne visée a été gravement blessée. Une incapacité totale de travail de 15 jours pour traumatisme crânien, plaies et contusions a été délivrée lors d’une intervention de police pendant laquelle le taser et le bâton de défense (matraque) ont été utilisés. Un autre individu a dû subir une intervention chirurgicale pour enlever l’un des “ardillons” du pistolet électrique qui lui était restés plantés dans le corps.

    Efficace sauf...

    L’Inspection générale de la police loue “un recours raisonné à la force et un encadrement strict des conditions d’utilisation” qui préconise de privilégier le mode dissuasif (pointer simplement avec le rayon laser de l’arme). Ce mode dissuasif ne représente cependant que 25% des utilisations recensées en 2021.

    La police des polices recense 6% des cas où le pistolet à impulsion électrique n’a pas été efficace. Dans ces 197 situations, il s’agissait soit d’une couche de vêtement trop épaisse, d’une distance entre l’arme et la personne visée trop importante ou encore d’un individu “extrêmement agité”, qu’il s’agisse de personnes présentant des troubles psychiatriques ou étant sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants. C’est d’ailleurs précisément dans ces circonstances que le mode “dissuasif”, avec seulement un pointeur laser sans déclenchement de l’impulsion électrique, est le moins efficace, la personne étant moins réceptive aux tentatives de négociation.

    L’usage des armes à feu en “légère hausse”

    Au-delà du Taser, l’IGPN a recensé en 2021 37 morts lors d’opérations de police, dont 10 tués par balles, et 79 blessés. En 2020, 32 morts et 78 blessés avaient été comptabilisés. Selon son décompte, les policiers ont utilisé leur arme à feu 290 fois en 2021, soit une “légère hausse” de 2% par rapport à l’année précédente. Les tirs contre les véhicules en mouvement augmentent également légèrement, avec 157 tirs, contre 153 en 2020 et 147 en 2019.

    L’usage des lanceurs de balle de défense (LBD) et de grenades de désencerclement, qui font polémique en raison des blessures graves causées à des manifestants, est en baisse, après des niveaux record d’utilisation lors du mouvement des “gilets jaunes” notamment.

    L’IGPN a par ailleurs été saisie de 1.093 enquêtes judiciaires visant des policiers en 2021. Un chiffre “stable” sur trois ans, à l’exception de 2019, marquée par les enquêtes liées aux manifestations de “gilets jaunes”. Dans le détail, un peu moins de la moitié (47%) des enquêtes ouvertes portent sur des allégations de violences commises par les policiers.

    Les enquêtes pour soupçons d’injures à caractère raciste “augmentent légèrement”, ajoute le rapport. Il y en a eu 51 en 2021, contre 38 en 2020 et 31 en 2019.

    À voir également sur le HuffPost: Didier Lallement, des gilets jaunes au Stade de France, un préfet de police polémique

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      États-Unis: Cette loi historique sur la limitation des armes passe une première étape

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 24 June, 2022 - 07:41 · 2 minutes

    Une manifestation dans le Massachussets contre les armes à feu, le 10 juin 2022 (illustration) Une manifestation dans le Massachussets contre les armes à feu, le 10 juin 2022 (illustration)

    ARMES - Après la tuerie d’Uvalde , le temps de l’action semble bel et bien venu pour les parlementaires américains. Le Sénat a adopté ce jeudi 23 juin un projet de loi soutenu par les démocrates et certains républicains. Porté par l’emblématique sénateur Chris Murphy , vise à lutter contre la vague de violence qui sévit aux États-Unis , avec des restrictions sur l’accès aux armes à feu et des milliards de dollars pour financer la santé mentale et la sécurité dans les écoles.

    Le texte bipartisan, adopté par 65 voix contre 33 à la chambre haute et qui a toutes les chances d’être validé à la Chambre des représentants ce vendredi 24 juin, reste très en-deçà des mesures réclamées par le président Joe Biden , mais il constitue malgré tout une première depuis des décennies et une avancée pour les partisans de la limitation des armes à feu individuelles.

    Retrait des armes

    Le texte soutien les lois qui, État par État, permettraient de retirer des mains de personnes jugées dangereuses les armes qu’elles possèdent. Il entend aussi instaurer le renforcement de la vérification des antécédents judiciaires et psychologiques pour les acheteurs d’armes âgés de 18 à 21 ans ainsi qu’un meilleur contrôle de la vente illégale d’armes, et le financement de programmes dédiés à la santé mentale.

    “Je suis épuisé. Mais tellement fier de ce que nous avons fait ensemble. Nous avons adopté un projet de loi ce soir qui brise une inertie de 30 ans et sauve des vies”, a réagit le démocrate Chris Murphy sur Twitter.

    “Notre projet de loi sauvera des vies tout en n’imposant aucune nouvelle restriction aux propriétaires d’armes à feu respectueux des lois”, a tenu à souligner le républicain John Cornyn.

    Hasard du calendrier, ce vote intervient quelques heures à peine après l’invalidation par la Cour suprême -dont la majorité des juges sont conservateurs- des “restrictions” au port d’armes prévues par une loi de l’Etat de New York. Cette loi limite depuis 1913 la délivrance de permis de port d’armes dissimulées aux personnes ayant des raisons de croire qu’elles pourront avoir à se défendre, par exemple en raison de leur métier ou de menaces les visant.

    Les Etats-Unis sont confrontés à une flambée de la criminalité dans les grandes villes et à une effrayante série de tueries à nombreuses victimes, dont deux en mai, à Buffalo (10 morts afro-américains) et dans une école au Texas (21 tués, dont 19 enfants).

    A voir également sur Le HuffPost: À Uvalde, des chiens tentent de réconforter les Texans après la fusillade ayant fait 21 morts

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      Que sont les canons Caesar, que la France livre à l'Ukraine contre la Russie?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 17 June, 2022 - 04:00 · 3 minutes

    Des militaires ukrainiens tirant avec un canon Caesar vers des positions russes sur une ligne de front dans la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, le 15 juin 2022. Des militaires ukrainiens tirant avec un canon Caesar vers des positions russes sur une ligne de front dans la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, le 15 juin 2022.

    GUERRE EN UKRAINE - Depuis le début de la guerre, la France a livré 18 canons Caesar à l’ Ukraine , dont six supplémentaires annoncés jeudi 16 juin à Kiev par Emmanuel Macron .

    Produit par le groupe industriel français Nexter, le Caesar est un canon de 155 mm monté sur un camion capable de tirer six coups par minute à une distance de 40 kilomètres.

    Ce système d’artillerie est très prisé par les partenaires militaires de Paris pour sa précision. Il permet aujourd’hui à l’armée ukrainienne d’endiguer la progression de l’armée russe dans le Donbass.

    Cette semaine, mercredi 15 juin, des soldats ukrainiens de l’unité d’artillerie de la 55e brigade ont fait une démonstration de tirs devant des journalistes conviés pour l’occasion ( voir les photos ci-dessous ). Depuis un canon Caesar camouflé, monté sur un camion, ils ont tiré trois coups, accompagnés de détonations assourdissantes et d’éclairs lumineux.

    Cette démonstration s’est déroulée depuis un lieu volontairement tenu secret. Impossible aussi pour les journalistes de savoir quelle était la cible du tir. “C’est un secret”, a commenté un officier ukrainien auprès des journalistes, précisant toutefois qu’elle était ”à moins de 38 kilomètres”.

    La défense ukrainienne plus agile et moins prévisible

    Selon un commandant ukrainien sur le front ukrainien, surnommé “Glib”, les canons Caesar ont rendu la défense ukrainienne plus agile, moins prévisible.

    “Ce système est principalement très maniable et mobile. C’est un facteur très important dans une guerre contemporaine comme celle-ci”, explique-t-il, opposant les Caesar “aux vieux systèmes ukrainiens non mobiles”. “Grâce à cette arme, nous gagnons beaucoup de temps, de sorte que l’ennemi ne peut pas nous attaquer ni riposter rapidement”, se félicite-t-il.

    “Glib”, qui ne donne aucune indication précise sur les endroits où les Caesar sont déployés, affirme à l’AFP avoir été formé en France pendant une semaine, “un temps très limité” selon lui: “J’ai dû m’entraîner rapidement et me souvenir de tout”.

    À l’heure actuelle, le bilan pour les Caesar français s’établit à une centaine de cibles russes détruites, et notamment des postes de commandement, des camps retranchés, des pièces d’artillerie, des chars et des véhicules blindés, rapporte TF1info.fr .

    En février, le Premier ministre d’alors, Jean Castex, avait par ailleurs signé avec Nexter un contrat de 600 millions d’euros pour développer une version blindée et modernisée du Caesar, le “Caesar NG”, et en acquérir 33 exemplaires, livrables à partir de 2026.

    Ceux-ci doivent remplacer les antiques canons automoteurs AUF-1 encore en service et qui datent du début des années 1980.

    “En amont du déplacement du président de la République à Kiev , il a été demandé au PDG de Nexter (...) de revoir son organisation et de pouvoir travailler sur un mode ‘de guerre’ pour être capable de produire des Caesar beaucoup plus rapidement pour l’armée française”, affirme le ministère, sans plus de précision.

    La fabrication d’un système Caesar prend actuellement plus de 18 mois, selon Nexter.

    À voir également sur Le HuffPost : Guerre en Ukraine: Macron explique pourquoi il est à Kiev

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      Les États-Unis débloquent une nouvelle aide militaire d'un milliard de dollars pour l'Ukraine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 20:08 · 5 minutes

    Joe Biden, le 13 juin 2022 (photon d'illustration) Joe Biden, le 13 juin 2022 (photon d'illustration)

    GUERRE EN UKRAINE - Le président américain Joe Biden a annoncé, ce mercredi 15 juin, un milliard de dollars d’aide militaire supplémentaire à l’ Ukraine , Washington appelant ses alliés à “intensifier” les livraisons d’armes à Kiev, en difficulté face aux Russes dans le Donbass .

    Le président Biden a annoncé cette nouvelle aide, qui comprend notamment des pièces d’artillerie et des obus supplémentaires, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky . Cette nouvelle tranche d’aide porte à 5,6 milliards de dollars le montant total de l’aide militaire accordée par les États-Unis à l’Ukraine depuis le début du conflit le 24 février.

    Le dirigeant américain a dit réaffirmer “l’engagement des États-Unis à soutenir l’Ukraine qui défend sa démocratie, protège sa souveraineté et son intégrité territoriale face à l’agression injustifiée de la Russie”.

    Une nouvelle aide pour les combats dans le Donbass

    Cette nouvelle tranche d’aide comprend “des pièces d’artillerie et de défense côtière supplémentaires, ainsi que des munitions pour les pièces d’artillerie et les lance-roquettes avancés dont les Ukrainiens ont besoin pour leurs opérations défensives dans le Donbass”, a-t-il ajouté.

    Le Pentagone a précisé dans un communiqué que cette aide comprenait notamment 18 obusiers Howitzers avec leurs véhicules de transport et 36.000 obus, ainsi que deux lanceurs de missiles anti-navires Harpoon, destinés à la défense côtière de l’Ukraine sur la mer Noire.

    Les États-Unis n’utilisent plus le Harpoon, fabriqué par Boeing, mais il est vendu à de nombreux pays étrangers. Pour cette nouvelle tranche d’aide, le gouvernement américain a acheté directement à Boeing deux lanceurs que le fabricant avait en stock, et d’autres pays fourniront les missiles, a indiqué à la presse un haut responsable du ministère de la Défense.

    Washington va également envoyer des roquettes à guidage de précision pour les quatre systèmes Himars promis début juin à l’Ukraine, et devraient parvenir sur le champ de bataille d’ici la fin du mois, selon ce haut responsable ayant requis l’anonymat, qui s’est abstenu de préciser le nombre de roquettes données à Kiev.

    Mais les États-Unis ne vont pas envoyer de lanceurs Himars dans l’immédiat, car ils veulent d’abord s’assurer qu’ils sont employés avec succès sur le champ de bataille. “Ce sont ces informations associées à des consultations permanentes avec les Ukrainiens, qui permettront de prendre des décisions sur des systèmes supplémentaires”, a indiqué un autre haut responsable du Pentagone.

    Une aide humanitaire supplémentaire de 225 millions de dollars

    Transportant six roquettes à la fois avec des portées de plus de 70 kilomètres, soit le double de celles des obusiers américains déjà utilisés sur le champ de bataille, le système Himars pourrait donner aux Ukrainiens un avantage en termes de distance et de précision dans la bataille du Donbass.

    La nouvelle tranche d’aide comprend aussi des milliers de radios sécurisées et de lunettes de vision de nuit et de détection thermique, selon le communiqué du Pentagone.

    Joe Biden a aussi annoncé une nouvelle tranche d’aide humanitaire à l’Ukraine d’un montant de 225 millions de dollars, notamment sous la forme d’eau potable, de fournitures médicales ou de nourriture. “Le courage, la ténacité et la détermination du peuple ukrainien restent une source d’inspiration pour le monde entier”, a noté le président américain.

    “L’Ukraine est confrontée à un moment charnière sur le champ de bataille”, a pour sa part déclaré le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, lors d’une réunion au siège de l’ Otan à Bruxelles des pays du “groupe de contact” créé par les États-Unis pour aider l’Ukraine. “Nous devons donc intensifier notre engagement commun” et “redoubler d’efforts pour qu’elle puisse se défendre”, a-t-il ajouté.

    “Bruxelles, nous attendons une décision”

    Près de 50 ministres de la Défense - dont le ministre ukrainien Oleksiï Reznikov - participent à cette réunion, en marge d’une réunion ministérielle de l’Otan. Une réunion très attendue par Kiev, qui réclame depuis des semaines des armes lourdes en quantité pour repousser les forces russes dans le bassin du Donbass.

    “Bruxelles, nous attendons une décision”, a encore tweeté mercredi matin Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne. “Le ratio Russie/Ukraine en artillerie est de l’ordre de 10 contre 1 dans certaines zones, je reçois quotidiennement des messages de nos combattants disant ‘Nous tenons, dites-nous juste quand les armes arriveront’”, a-t-il ajouté.

    Depuis leur offensive avortée sur Kiev en mars, les forces russes et séparatistes prorusses, qui contrôlent partiellement cette région industrielle depuis 2014, se sont donné pour objectif d’en prendre le contrôle total.

    Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a assuré avant la réunion que les membres de l’Alliance allaient fournir davantage d’armes lourdes modernes à l’Ukraine, mais a averti que cela demandait “du temps”. “Il s’agit d’artillerie, de systèmes à longue portée, de systèmes antiaérien aux normes Otan, ce qui impose une formation, un entretien, une maintenance”, a-t-il insisté.

    “L’Ukraine doit obtenir tout ce qui est nécessaire pour remporter la victoire”, a martelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une téléconférence avec les députés tchèques. Il a réaffirmé que l’invasion de l’Ukraine n’était qu’une première étape pour Moscou, qui entend reprendre ses anciens satellites de l’ère soviétique. La Russie est “un tyran qui (...) veut tout, ne s’arrêtera jamais”, a assuré le président ukrainien.

    À voir également sur Le HuffPost: À Odessa en Ukraine, des plages minées et interdites aux touristes

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      L'Ohio facilite le port d'armes des professeurs dans les écoles

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 11:02 · 2 minutes

    Mike DeWine, le gouverneur de l'Ohio, le 3 mai 2022 Mike DeWine, le gouverneur de l'Ohio, le 3 mai 2022

    ÉTATS-UNIS - Dans l’Ohio, le gouverneur républicain Mike DeWine a simplifié, ce lundi 13 juin, les conditions permettant aux enseignants et au personnel d’être armés dans les établissements scolaires . Il précise que ce sont les circonscriptions scolaires qui auront le dernier mot. Syndicats de professeurs et militants pour le contrôle des armes aux États-Unis sont vent debout.

    Cette législation, présentée pour la première fois en février, a été adoptée trois semaines après la tuerie survenue dans une école primaire d’Uvalde , au Texas. Un adolescent de 18 ans avait tué 19 enfants et deux enseignants, avant d’être abattu par la police. La fusillade avait relancé le débat sur le contrôle des armes à feu.

    Le gouverneur républicain Mike DeWine juge qu’une grande partie des 700 heures de formation au maniement des armes, qui était jusqu’à présent requises pour les professeurs, “n’est pas vraiment pertinente pour la sécurité en milieu scolaire”, rapporte CNN . Il cible notamment les heures consacrées à patrouiller avec la police ou à manier un radar. C’est pourquoi depuis lundi, le seuil a été abaissé à 24 heures d’entraînement.

    “Les élèves seront moins sécurité dans les écoles”

    La mesure est critiquée par les syndicats de professeurs, les élus démocrates et les militants pour un plus strict encadrement des armes. Lundi, les maires démocrates de l’Ohio ont réitéré leurs demandes: le contrôle des antécédents des personnes souhaitant acheter des armes, l’interdiction de vente des armes d’assaut, la possibilité de retirer les armes des personnes perçues comme un danger et relever l’âge minimum à 21 ans pour acheter une arme, énumère Sky News .

    Cette loi “va faire que les élèves seront moins sécurité dans les écoles”, ont réagi dans un communiqué Scott DiMauro, président de l’Ohio Education Association et Melissa Cropper, présidente de la Fédération des enseignants de l’Ohio.

    Le syndicat de police “Fraternal Order of Police of Ohio” juge qu’avec la réduction du nombre d’heures de formation, les enseignants et les personnels des écoles ne seront pas assez entraînés au maniement des armes.

    Après la fusillade d’Uvalde, des sénateurs républicains et démocrates ont annoncé dimanche un accord sur quelques mesures visant à restreindre l’accès aux armes à feu aux Etats-Unis. C’est un compromis rare mais qui demeure très en deçà des réformes réclamées par Joe Biden après de nouvelles tueries.

    À voir également sur Le HuffPost: À Uvalde, des chiens tentent de réconforter les Texans après la fusillade ayant fait 21 morts

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      Armes à feu: ces stars d'Hollywood demandent que les films montrent l'exemple

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 08:04 · 2 minutes

    Chloë Grace Moretz dans Chloë Grace Moretz dans "Kick-Ass" de Matthew Vaughn, sorti en 2010 (photo d'illustration)

    CINÉMA - Des stars d’Hollywood parmi lesquelles Amy Schumer, Julianne Moore et Mark Ruffalo ont publié ce lundi 13 juin une lettre ouverte demandant que les films et séries montrent l’exemple en matière d ’armes à feu .

    Cette lettre ouverte a été écrite en réponse au massacre de 19 enfants et deux enseignantes dans une école primaire du Texas, fin mai, et à une précédente fusillade meurtrière à Buffalo.

    Elle est également signée par des producteurs célèbres comme J.J. Abrams ( Lost ), Shonda Rhimes ( Bridgerton ) et la présidente de Lucasfilm, Kathleen Kennedy.

    “Les comportements culturels concernant le tabac, l’alcool au volant, le port de la ceinture de sécurité et l’égalité devant le mariage ont tous évolué en partie grâce à l’influence des films et de la télévision. Il est temps de commencer avec les dangers des armes à feu”, dit cette lettre diffusée par Brady Campaign, une association réclamant une réglementation plus stricte des armes à feu aux Etats-Unis.

    “Nous ne demandons pas à tout le monde d’arrêter de montrer des armes à l’écran. Nous demandons aux scénaristes, aux réalisateurs et aux producteurs de faire attention aux violences par armes à feu montrées à l’écran et à promouvoir la sécurité dans le maniement de ces armes”, poursuivent les signataires.

    “Nous n’avons pas créé le problème mais nous voulons contribuer à le résoudre”

    Les films pourraient par exemple montrer les personnages en train de verrouiller le cran de sûreté de leur arme. Les équipes pourraient également essayer de trouver une alternative aux armes à feu dans certaines scènes sans “nuire à l’intégrité du récit”.

    Relevant que le nombre de morts par armes à feu a récemment dépassé celui des accidents de la route chez les jeunes Américains, la lettre ouverte demande aux professionnels du secteur de “limiter les scènes où figurent à la fois des enfants et des armes”.

    Au total, 4.368 enfants et adolescents américains âgés de moins de vingt ans ont été tués par arme à feu en 2020, selon les statistiques officielles.

    Plus de 200 célébrités d’Hollywood, dont Jimmy Kimmel, Judd Apatow ou Adam McKay, ont signé la lettre. Ils soulignent que si les armes à feu sont omniprésentes dans les séries et les films du monde entier, “seule l’Amérique connaît une telle épidémie de violence”.

    “La responsabilité en revient à des lois laxistes sur les armes, soutenues par des personnalités politiques qui sont plus préoccupées de rester au pouvoir que de sauver des vies”, écrivent-il. “Nous n’avons pas créé le problème mais nous voulons contribuer à le résoudre.”

    A voir également sur Le HuffPost: Après la tuerie d’Uvalde au Texas, le sénateur Ted Cruz fuit les questions sur les armes à feu

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      L'État de New York prend des mesures plus strictes sur les armes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 04:40 · 2 minutes

    Lors d'un rassemblement contre la violence armée devant le Capitole, à Washington, le 6 juin 2022. Lors d'un rassemblement contre la violence armée devant le Capitole, à Washington, le 6 juin 2022.

    ÉTATS-UNIS - Âge minimum (21 ans) pour acheter un fusil semi-automatique, limitation des chargeurs à grande capacité: après la tuerie raciste de Buffalo et le massacre dans une école au Texas, l’État de New York a pris lundi 6 juin une série de mesures pour restreindre l’accès aux armes à feu.

    “La violence par arme à feu est une épidémie qui déchire notre pays. Les pensées et les prières ne règleront pas le problème, mais des actions fortes le feront”, a déclaré lundi Kathy Hochul, la gouverneure démocrate du quatrième État le plus peuplé des États-Unis (près de 20 millions d’habitants), où se trouve la ville de Buffalo.

    Elle s’exprimait lundi après avoir promulgué plusieurs lois votées la semaine dernière par le parlement local.

    Le président américain Joe Biden a lui-même appelé la semaine dernière à interdire au niveau national la vente de fusils d’assaut semi-automatiques, comme c’était le cas de 1994 à 2004, ou à défaut de relever l’âge minimum d’achat de 18 à 21 ans, mais les négociations n’ont pour l’instant pas abouti à un accord entre démocrates et républicains.

    Les deux auteurs des tueries de Buffalo (10 morts afro-américains dans un supermarché le 14 mai), et de l’école primaire d’Uvalde au Texas (19 enfants et deux enseignantes tués) avaient 18 ans et portaient ce type d’arme.

    Permis et gilets pare-balle

    Derrière ces deux drames qui ont choqué le pays, les fusillades sont quotidiennes aux États-Unis, à l’instar de celles survenues à Philadelphie (trois morts) et à Chattanooga (Tennessee, trois morts) ce week-end.

    D’après l’organisation Giffords Law Center, seuls six États américains appliquaient avant New York un seuil d’âge de 21 ans pour l’achat d’un fusil semi-automatique.

    L’ensemble de lois adopté par l’État de New York prévoit aussi que les acquéreurs d’un fusil d’assaut devront posséder un permis, synonyme de contrôle de leurs antécédents.

    Parmi les autres mesures, figurent l’interdiction d’acheter ou de vendre des gilets pare-balle (comme en portait le tireur de Buffalo), sauf pour certains métiers comme la police, une extension des professions pouvant activer une procédure de “drapeau rouge” en signalant à la justice une personne à risque pour lui confisquer son arme.

    L’État de New York dispose déjà d’une des législations sur les armes à feu les plus strictes dans le pays et figurait en 2020 parmi les cinq États du pays où la mortalité par armes à feu était la moins élevée, selon une récente étude du “Johns Hopkins Center for Gun Violence Solutions”.

    À voir également sur Le HuffPost : À Roland Garros, Coco Gauff prend position contre les armes à feu