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      Australie : une nation de bagnard qui est devenue prospère

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Sunday, 19 February, 2023 - 03:50 · 5 minutes

    Par Lipton Matthews.

    Les superbes performances de l’Australie en matière de développement international lui ont valu l’admiration de beaucoup. Peu de pays peuvent se targuer d’avoir des résultats aussi spectaculaires dans le domaine économique et social. Actuellement, l’Australie possède la richesse médiane par adulte la plus élevée au monde et dépasse la moyenne de l’Organisation de coopération et de développement économiques ( OCDE ) en matière d’engagement civique, de santé, d’éducation et d’autres dimensions du bien-être.

    Les Australiens sont également loués pour leur réactivité aux changements de l’économie numérique et leurs capacités d’ invention . Leur réussite spectaculaire laisse cependant perplexes les observateurs qui trouvent incompréhensible qu’un continent colonisé par des bagnards puisse devenir aussi prospère. Mais ce qu’ils oublient, c’est que la plupart des bagnards envoyés en Australie n’étaient pas des criminels endurcis. Beaucoup d’entre eux étaient impliqués dans des délits liés au travail , par exemple le vol d’outils ou d’autres matériaux à leurs employeurs .

    Ces condamnés n’étaient pas irrécupérables et se sont orientés vers la poursuite d’objectifs productifs. En Angleterre et en Irlande, il s’agissait souvent d’individus de la classe ouvrière, qui se livraient à des crimes économiques par désespoir. En moyenne, les condamnés étaient également jeunes, alphabétisés et en bonne santé. Selon certaines estimations, le taux d’alphabétisation des bagnards était similaire au niveau britannique. Il convient également de noter que certains d’entre eux étaient des activistes sociaux ayant fait des études universitaires.

    Comme ces bagnards étaient jeunes et en bonne santé, ils pouvaient se permettre de prolonger leurs années de travail, améliorant ainsi la productivité nationale. En outre, des recherches révolutionnaires menées par des historiens du genre ont permis de dissiper le mythe selon lequel les femmes expédiées en Australie étaient principalement des prostituées dépourvues de compétences utiles. Au contraire, de nouvelles informations ont montré qu’elles ont joué un rôle déterminant dans le développement initial de l’Australie. Les femmes condamnées savaient lire et écrire et possédaient un éventail impressionnant de compétences. Nombre d’entre elles étaient en Angleterre des couturières ou des marchandes ambulantes talentueuses, et ces compétences se sont révélées bénéfiques pour l’économie australienne.

    L’économiste Noel George Butlin remarque que l’Australie du XIX e siècle avait la chance de posséder une forte proportion de savoir-faire industriels dans une grande variété de secteurs. Il note que même si les compétences textiles étaient insuffisantes, les colons ont compensé cette lacune en étant productifs en métallurgie, en travail du bois et transport. En outre, comme le souligne Butlin, les conditions imposées par la colonisation ont favorisé l’acquisition de nouvelles aptitudes par les colons : « Les conditions de la colonisation ont imposé le besoin de nombreux savoir-faire et la possession d’une compétence par chaque membre de la main-d’œuvre pouvait signifier la capacité de la déployer à des fins importantes. Ainsi, lors de l’établissement des fermes, un charpentier ou un maçon qui n’était peut-être qu’un laboureur ou un berger indifférent pouvait néanmoins fournir la main-d’œuvre nécessaire à la construction. Un forgeron devenu publicain pouvait encore exercer ses compétences dans les tavernes et les activités de transport. »

    Les bagnards se sont révélés capables de s’adapter à de nouvelles circonstances. Les compétences de la plupart d’entre eux complétaient l’économie, puisqu’on leur attribuait un travail à la mesure de leurs aptitudes. Il en résulte une plus grande efficacité , car leurs capacités sont cohérentes avec les exigences de l’économie.

    Ce qui est encore plus étonnant, c’est que les capacités entrepreneuriales des bagnards ont catapulté nombre d’entre eux dans les hautes sphères de la société. Partir en Australie libère la classe ouvrière des contraintes d’une Angleterre socialement bloquée. En Australie, ils pouvaient tracer une nouvelle voie sans être gênés par les restrictions de classe, et beaucoup le firent avec succès. Par exemple, Mary Reibey fut déportée en Australie à l’âge de 14 ans ; à 34 ans, elle était veuve et possédait des bateaux, des fermes et un entrepôt. Comme Reibey, d’autres colons furent dotés de capacités entrepreneuriales et commerciales qui rendirent l’Australie dynamique.

    Solomon Wiseman devint un homme d’affaires exceptionnel après avoir purgé sa peine, et il n’était pas le seul dans son cas. La réussite entrepreneuriale des ex-détenus semble choquante mais elle est compréhensible. Les entrepreneurs, comme les criminels, sont tolérants au risque : une étude populaire publiée dans le Quarterly Journal of Economics intitulée « Smart and Illicit : Who Becomes an Entrepreneur and Do They Earn More ? » (intelligent et illicite : qui devient entrepreneur et gagne-t-il plus ?), les personnes ayant participé à des activités illicites dans leur jeunesse sont davantage susceptibles de devenir des entrepreneurs prospères.

    L’explication est la suivante : pour réussir dans l’entreprenariat, il faut faire preuve d’audace, ce qui implique parfois de briser les normes établies. Il est intéressant de noter que d’autres études ont confirmé ces résultats en montrant que l’inconduite au lycée prédit des revenus plus élevés à l’âge adulte. La transgression des règles est souvent problématique mais les transgresseurs intelligents qui ont le goût du risque peuvent ensuite créer des transformations positives de la société.

    Par conséquent, le succès de l’Australie semble moins déroutant lorsque l’on commence à apprécier le lien entre la délinquance et la réussite. L’Australie du XIX e siècle, avec son éthique égalitaire et sa population socialement ambitieuse mais légèrement déviante a créé les conditions parfaites de la prospérité économique. Les analystes ne devraient pas être choqués que des criminels ont construit l’Australie ; elle a réussi précisément parce qu’elle était peuplée de criminels socialement ambitieux.

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      Australie-Pacifique : le poulet sans tête de la stratégie française

      Auteur invité · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 6 December, 2022 - 04:00 · 7 minutes

    Par Eric Descheemaeker.
    Un article de Conflits

    Un an après le référendum en Nouvelle-Calédonie, le Pacifique et l’espace océanien sont toujours des impensés de la stratégie française. Aucune vision, aucune analyse pour penser une projection française dans cette zone pourtant essentielle.

    La Revue stratégique de défense et de sécurité nationale de 2017 nous avait annoncé, non sans quelque triomphalisme, que la France « développ[ait] avec l’ Australie un partenariat structurant et de longue durée », tandis qu’« avec l’Inde, la France a[vait] noué un partenariat stratégique majeur » (§§211-212). Un an plus tard, cela nous donnait l’axe Paris-New Delhi-Canberra du président de la République, « axe indopacifique nouveau » censé « se prolonge[r] de Papeete à Nouméa » (discours de Garden Island et Nouméa, mai 2018).

    Une matrice effondrée

    Quatre ans plus tard, la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale n’a guère eu d’autre choix que de constater que cette « matrice de notre stratégie indopacifique » s’était « effondré[e] » (rapport d’information n o 5041 sur « l’espace indopacifique : enjeux et stratégie pour la France », février 2022, pp. 69, 90). En réalité, elle n’avait jamais existé que dans l’esprit de M. Macron, dont la « pensée complexe » avait relié d’un trait la France aux deux plus grands clients de son industrie d’armement dans les océans Indien et Pacifique.

    Clients d’alors puisque, comme chacun sait, l’Australie a rompu en septembre 2021 le « contrat du siècle » avec Naval Group pour forger une alliance militaire (de plus) avec les États-Unis et le Royaume-Uni. MM. Macron et Le Drian, M me Parly, se sont alors rendu compte, penauds, que l’Australie n’était pas notre alliée, le nouveau best friend forever (BFF) qu’on s’était imaginé à Paris.

    J’aurais pu le leur dire – comme je peux aussi leur dire, avant qu’elle ne dénonce son contrat à elle, que l’Inde n’est pas non plus notre « BFF ». Pas plus d’ailleurs que l’Indonésie, dont la France semble avoir soudainement découvert l’existence : lui ayant vendu des Rafale, elle voudrait en faire sa nouvelle Australie (rapport précité, pp. 10, 100). Il suffisait de connaître un peu l’Australie pour savoir que les Australiens n’étaient ni nos amis ni nos alliés ; comme il suffisait d’ailleurs de lire la presse australienne pour savoir que le contrat des sous-marins, dont la conclusion avait dû beaucoup aux aléas électoraux antipodéens (et qui ne correspondait pas aux besoins de défense de Canberra), allait être remis en cause tôt ou tard. Mais y a-t-il quelqu’un à Paris qui lise même la presse australienne ?

    Naufrage de la pensée stratégique

    Ce à quoi nous assistons en Australie et dans le Pacifique c’est au naufrage de la pensée stratégique de la France. Notre pays confond amitié et vente d’armes, alliances (véritables) et « partenariats stratégiques » ne valant guère que le papier sur lequel ils sont écrits.

    Il ne connaît rien, ou presque, à une région où lui-même n’est d’ailleurs ni connu ni plus guère respecté. Les récents référendums en Nouvelle-Calédonie (2018, 2020, 2021) ont démontré que ni nos gouvernants ni nos concitoyens ne s’intéressaient à ces morceaux de la France vivant à l’heure Pacifique, pas plus qu’ils ne les comprenaient ou plus fondamentalement ne les aimaient. Nos diplomates tournent à une vitesse affolante, comme si les régions du monde étaient interchangeables et que les connaître, les comprendre – établir ces réseaux, ces rapports humains sans lesquels il est impossible de construire quoi que ce soit de durable – était sans importance.

    Les compétences linguistiques de nos élites civiles ou militaires nous ridiculisent et nous empêchent d’agir. À l’École spéciale militaire, où je m’occupe régulièrement d’officiers-élèves partant en semestre international, j’ai essayé d’en envoyer – enfin ! – un ou deux en Indonésie, pays du monde sans doute le plus sous-étudié au regard de son importance stratégique (principale puissance d’une Asie du Sud-Est qui compte aujourd’hui 600 millions d’habitants à la confluence de l’Inde et de la Chine) : même cela, apparemment, est trop compliqué pour une armée qui dans le même temps nous explique sans ciller qu’elle ambitionne de former ses officiers, no less , à « affronter demain ce qui n’a jamais été ».

    Ces mêmes élites militaires ou civiles viendront ensuite se lamenter que notre pays soit déclassé sur la scène internationale. Comment pourrait-il en être autrement quand il navigue ainsi à vue (qu’il court, dirait-on en anglais, comme un poulet sans tête) ? Dans le Pacifique, où nous avons failli perdre l’une de nos plus belles provinces dans une indifférence quasi-absolue, où nous avons été « poignardés dans le dos » par notre best friend forever australien, où en juillet 2021 la Marine nationale n’avait plus un seul bâtiment disponible à Nouméa, nous récoltons les fruits de nos propres fautes.

    Sous-investissement dans la sécurité

    Nous n’avons pas été capables d’investir dans notre propre sécurité, que nous avons cru pouvoir délocaliser à Washington, à Bruxelles ou dans des partenariats diluant toute responsabilité. Notre tant vantée « remontée en puissance » s’est pour l’instant traduite, dans la région australo-pacifique, par l’arrivée d’ici quelques mois d’ un patrouilleur d’outre-mer à Nouméa (pour donner un ordre de grandeur, le temps que soit construit l’ Auguste Bénébig , la Chine avait mis à l’eau l’équivalent du tonnage entier de la Marine française). Nous n’avons pas su essayer de connaître, de comprendre, d’aimer ces pays. Tant que nous resterons enfermés dans notre ignorance teintée d’arrogance rien ne sera possible : nous continuerons notre lent déclassement, le saupoudrant à intervalles périodiques de mots qui sonnent bien et de vœux pieux. (Loin de battre sa coulpe, M. Macron a ainsi osé affirmer, six mois après l’humiliation planétaire infligée par M. Morrison, que « nos partenariats avec les pays de la zone [avaient] atteint un niveau de coopération inédit » (ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, La stratégie de la France dans l’Indopacifique , m.à.j. février 2022, p. 4).)

    Travaillons, évidemment, avec tous les autres pays du Pacifique – y compris l’Australie, qui n’est certes pas une alliée ou une amie, mais demeure bien sûr un pays important de la région. Vendons, pourquoi pas, des armes à ceux qui souhaiteraient nous en acheter, y compris Canberra le cas échéant. Mais si nous voulons cesser de décliner, si nous voulons avoir une véritable stratégie australo-pacifique, il nous faudra remettre une tête sur le coq gaulois. Il nous faudra comprendre à nouveau (re-saisir) qui nous sommes – ce que cela veut dire d’être français à 17 000 km de Paris ; quel lien réel nous avons avec l’Australie (qui, en France, connaît Saint-Aloüarn, Baudin ou l’histoire des blackbirders ?). Et de là, comprendre où nous voulons aller. Que veut la France dans le Pacifique : quelle est notre ambition en tant que communauté politique ; comment faire rayonner le fait français dans cette partie du monde ?

    Absence de moyens militaires

    Comment espérer répondre à ces questions si on ne se les pose même pas ?

    Tant que nos « stratégies » ministérielles consisteront à enchaîner des lieux communs n’ayant rien de français (ni d’ailleurs d’australo- ou indopacifique) – « s’impliquer » dans « le règlement des crises » et « les organisations régionales », « lutter » contre « le changement climatique » et « le terrorisme », sans oublier bien sûr de « renforcer [l]a diplomatie publique à l’égard des jeunes » (toujours, il va sans dire, dans « le dialogue » et en impliquant « nos partenaires européens » : ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Stratégie française en Asie-Océanie à l’horizon 2030 : vers un espace asiatique indopacifique inclusif , 2019, pp. 1-7) – le déclassement continuera. Inéluctablement.

    Nous n’avons aujourd’hui quasiment plus de moyens militaires ; nous n’avons pas d’alliés dans la région ; nous ne savons pas même ce que nous voulons. Nous naviguons à vue de crise en crise, sortant de chacune un peu plus affaiblis encore. Le point de départ d’une stratégie véritable pour la « France Pacifique » serait de se rendre compte que nous sommes seuls à défendre nos intérêts ; pour cela, qu’il nous faut non seulement les moyens de défendre ces intérêts, mais, avant tout, l’intelligence de comprendre ce qu’ils sont : par-delà les poncifs sur papier glacé, qui ne vont plus pouvoir faire illusion bien longtemps.

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      Comment les gouvernements ont abusé de leurs pouvoirs durant le covid

      Pierre-Guy Veer · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 6 December, 2022 - 03:50 · 3 minutes

    Au prétexte de protéger les gens, il y a eu des abus de toute part et on a dépensé sans compter.

    Bien que loin des mesures chinoises , les politiques de plusieurs pays occidentaux durant la pandémie étaient à des années-lumière de leurs idéaux libéraux qui les séparent des régimes totalitaires. L’heure des comptes semble enfin avoir sonné pour certains.

    Le Canada tient présentement des audiences au sujet des abus du gouvernement de Justin Trudeau dans son utilisation de lois d’urgence face au convoi des camionneurs plus tôt cette année. Tout comme son père quelque 50 ans auparavant, il a utilisé une loi pour combattre une menace imminente à la sécurité nationale pour écraser des opposant importuns.

    Une ministre de Trudeau affirmait que le blocage d’un pont vers les États-Unis était suffisant pour invoquer les mesures d’urgence. On voit là la grande hypocrisie de Junior, qui n’a pas levé le petit doigt pour « combattre » le blocage de chemins de fer par des autochtones en Ontario. Le coût ne semble pas avoir été pris en compte, et il est énorme considérant le peu de voies de communications rentables qui existent au pays par rapport à sa superficie.

    Il est toutefois douteux que cette Commission Rouleau apporte des changements durables ou que des têtes tomberont. Au tournant du siècle, la Commission Gomery n’avait abouti à aucune pénalité politique pour les dirigeants du parti Libéral fédéral. Le juge Gomery avait même été blâmé pour biais politique.

    Toujours au Canada, le gouvernement du Québec pourrait éventuellement faire face à la même musique. En effet, depuis le début de la pandémie, le parti du Premier ministre François Legault aurait octroyé (au mois d’avril 2022) 17,4 milliards de dollars en contrats sans appels d’offre. Ceux-ci incluent un contrat à un cofondateur de son parti politique et des dizaines de millions à l’autorité de santé dans la région de Trois-Rivières. Ces octrois pourraient se poursuivre jusqu’en mars prochain.

    Ironiquement, ce même Legault dénonçait la pratique quand son parti était dans l’opposition.

    Des airs de totalitarisme

    L’Australie a également connu cet « obscurantisme » politique. L’ancien Premier ministre Scott Morrison s’était arrogé plusieurs portefeuilles ministériels en catimini, sans même avertir les ministres concernés.

    Son successeur Anthony Albanese veut introduire des mesures pour empêcher de tels débordements à l’avenir. La Haute Cour d’Australie (leur Cour suprême) avait affirmé que les actions de Morrison étaient « nuisibles à la confiance vis-à-vis du gouvernement. »

    Il a même été réprimandé par une motion de censure la semaine dernière. Bien que jugées légales, ses actions mettent l’Australie sur une pente glissante qui l’éloigne de la démocratie.

    Il est toutefois curieux que ce soient des actions qui n’auraient eu que peu ou pas d’incidence sur la gouvernance australienne qui aient retenu l’attention.

    En effet, l’Australie a imposé des restrictions à sa population qui faisaient croire que le pays des kangourous voulait renouer avec son passé de colonie pénitencière. En effet, les citoyens et résidents permanents ne pouvaient pas quitter le pays à moins de quémander une exemption du gouvernement.

    À plusieurs reprises, des manifestants ont été arrêtés pour avoir simplement utilisé leur droit sacré de pouvoir manifester. Certains ont même été emprisonnés dans des centres de confinements. Il n’est donc pas surprenant que certains aient tenté de s’échapper de ces prisons illégitimes.

    Comme quoi les fortes restrictions sur le port d’arme fonctionnent à merveille…

    Bref, il reste à espérer que d’autres gouvernements seront tenus responsables de leurs actions durant la pandémie. Il y a eu trop d’abus qui risquent de demeurer impunis et certains voudraient les utiliser pour d’éventuelles restrictions pour « combattre » le #rechauffemenchangementderangementcatastropheclimatique.

    Ne faites pas comme Justin Trudeau qui bave d’envie face à un pays qui, avec quelques lignes de codes, peut bloquer le mouvement de ses citoyens et les empêcher de sortir de chez eux même si leur vie est en danger.

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      Pourquoi l’Australie est noyée sous les cyberattaques ?

      news.movim.eu / Numerama · Sunday, 20 November, 2022 - 17:07

    En l'espace de deux mois, les données de plusieurs millions d'Australiens se sont retrouvées en ligne après une série de cyberattaques. La faute — entre autres — à un manque d'investissement et de personnel depuis le grand passage au télétravail. [Lire la suite]

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      Deceased COVID-19 vaccine recipient payments and funeral costs

      eyome · Monday, 10 October, 2022 - 19:52 edit

    In cases involving death you may be eligible for payment and support for funeral costs. We’ll make this payment to the deceased’s estate.

    Ah bon ? Il y aurait des morts des vaccins ? Marrant que le gouvernement français n'ait pas contraint à la vaccination...

    D'ailleurs, la blagounette du jour.

    C'est pas possible, hein, dites... HEINNNN ?!?

    #France, #Politique, #fr, #Covid, #Vaccin, #PassVaccinal, #Australie.

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      En Australie, ces rugbymen refusent un maillot aux couleurs LGBT

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 15:42 · 3 minutes

    Sept joueurs des Manly Sea Eagles ont décidé de boycotter un match de la National Rugby League à cause d'un maillot comportant des bandes arc-en-ciel. Sept joueurs des Manly Sea Eagles ont décidé de boycotter un match de la National Rugby League à cause d'un maillot comportant des bandes arc-en-ciel.

    RUGBY - Une décision difficillement compréhensible pour beaucoup. L’équipe de rugby australienne Manly-Warringah Sea Eagles doit affronter les Sydney Roosters ce jeudi 28 juillet, dans le cadre de la prestigieuse National Rugby League.

    Ce match a beau être décisif en vue de la qualification pour les phases finales,  sept joueurs de l’équipe ont pourtant décidé de le boycotter. La raison: ils refusent de porter des maillots floqués de quelques bandes aux couleurs du drapeau LGBT.

    Les joueurs concernés (Josh Aloiai, Jason Saab, Christian Tuipulotu, Josh Schuster, Haumole Olakau’atu, Tolu Koula etToafofoa Sipley) contestent cette initiative portée par leur club, mettant en avant leurs convictions religieuses et culturelles. Leur entraîneur , Des Hasler, a pris la parole ce mardi 26 juillet lors d’une conférence de presse, affirmant que le club a commis une “importante erreur” en prenant cette décision seul.

    “Personnellement, je partage le point de vue de l’inclusion dans le jeu et dans la société. (...)  Dans ce cas précis, je compatis également avec les joueurs. Ils n’ont été inclus dans aucune des discussions, le minimum aurait été de les consulter”, explique-t-il.

    Un boycott qui fait polémique en Australie

    Ce boycott a créé une importante polémique dans le pays, amenant plusieurs personnalités à prendre la parole. Parmi elles: Ian Roberts, ancien membre du club et premier joueur de la NRL à avoir fait son coming out en 1995.

    “C’est triste et inconfortable”, a-t-il confié au Daily Telegraph . Dans le Sydney Morning Herald , il s’est même directement adressé aux sept joueurs. “Vous devez comprendre quelque chose: des adolescents meurent. Des enfants se tuent car ils pensent que le monde les hait juste parce qu’ils sont gays. Des épisodes comme celui-ci n’aident pas”, explique-t-il.

    “Je vous implore de reconsidérer votre position, cela ferait une grande différence pour eux”, leur demande-t-il. “Ne pouvez-vous pas comprendre la douleur endurée par la population gay, à qui on manquera de respect, peu importe ce qu’elle fait, juste parce qu’elle est gay?, leur demande-t-il. Votre action s’ajoute à ce manque de respect”.

    La décision des joueurs a également suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux. “Ce qui m’exaspère, c’est que les joueurs boycotteront un arc-en-ciel, mais jamais un coéquipier accusé de violence contre les femmes ou tout autre comportement répréhensible qu’ils seraient tous d’accord pour ne pas tolérer. Je ne comprends pas”, écrit notamment Pam Whaley, journaliste sportive basée à Sidney.

    Le Premier Ministre australien, Anthony Albanese , soutient également la décision du club, affirmant qu’il est “important dans la société Australienne de respecter tout le monde pour ce qu’il est”, rapporte le Daily Mail .

    Scott Penn, le propriétaire millionnaire des Manly Sea Eagles, a confirmé que les joueurs “ne seraient pas forcés de jouer”, mais affirme que leur décision est “décevante”. Selon les règles de la ligue, les joueurs d’une même équipe ne peuvent pas porter des maillots différents durant un match.

    À voir également sur Le HuffPost : Pour le VI Nations, ce test de métavers par France TV n’a pas convaincu

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      Ce crabe découvert en Australie ressemble à une éponge

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 07:55 · 1 minute

    Cette espèce de crabe est nommée Lamarckdromia beagle, en l'honneur de Charles Darwin. Cette espèce de crabe est nommée Lamarckdromia beagle, en l'honneur de Charles Darwin.

    DÉCOUVERTE - Réputée pour regorger d’animaux en tout genre, l’Australie a depuis 5 jours un nouveau favori, un crabe poilu. Cet animal s’est échoué sur une plage de Denmark en Australie occidentale et se nomme Lamarckdromia beagle.

    Sa découverte a permis d’identifier une nouvelle espèce de la famille des Dromiidae . Un nom en l’honneur du HMS Beagle, le navire qui a emmené Charles Darwin lors de sa deuxième expédition de recherche à Albany, en Australie.

    Un moyen de se cacher et de se défendre

    La famille qui a repéré l’étrange animal, qui ressemble à une éponge plutôt qu’à un crabe, a contacté Andrew Hosie, conservateur des collections de crustacés et de vers du Western Australia. Le chercheur s’est alors rendu compte que cette étrange créature n’était pas une anomalie, mais représentait bien une espèce encore non-documentée.

    Cette couverture protège le crabe des prédateurs Cette couverture protège le crabe des prédateurs

    “L’extrême douceur de l’animal nous a mis la puce à l’oreille”, a déclaré Hosie dans une interview à Live Science . “Les crabes éponges sont souvent poilus, mais c’est plus comme du feutre ou du velours, plutôt que ce pelage hirsute complet”.

    Alors que les chercheurs analysaient la créature , il est apparu qu’elle comportait des similitudes avec une autre espèce stockée depuis 1925 dans le musée. Elle vit dans des eaux peu profondes et s’approche des pontons, zones connues pour abriter de nombreuses espèces d’éponges.

    Mais alors pourquoi ce crabe ressemble-t-il à une éponge? En réalité, il rassemble, à l’aide de ses pattes avant, des morceaux d’éponges ou d’ascidies (animaux marins de la famille des vertébrés) afin de se cacher. Et ce n’est pas tout puisqu’en plus d’être bien caché, ces regroupements de matières sont nocifs pour les prédateurs qui auraient aimé s’attaquer au crabe éponge.

    À voir également sur Le Huffpost : voici le plus gros poisson d’eau douce du monde, une raie pastenague

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      En Australie, les pluies torrentielle menacent des milliers d'habitants

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 3 July, 2022 - 16:38 · 1 minute

    AUSTRALIE - C’est la troisième fois en cette année 2022 que l’ Australie doit faire face à des inondations intenses. Des milliers d’habitants de Sydney ont été appelés dimanche 3 juillet par les autorités à évacuer leurs foyers, devant la menace des inondations à la périphérie de la plus grande métropole d’Australie, en proie à des pluies torrentielles.

    Les routes ont été bloquées et au moins 18 ordres d’évacuation sont en vigueur dans l’ouest de la ville, une zone touchée par de graves inondations en mars.

    “Il s’agit d’une situation d’urgence menaçant des vies”, a alerté Stephanie Cooke, ministre des Services d’urgence de l’État de Nouvelle-Galles du Sud.

    Le barrage de Warragamba a commencé à déborder aux premières heures dimanche matin. À Camden, une banlieue au sud-ouest de Sydney abritant plus de 100.000 personnes, des magasins et une station-essence étaient déjà inondés.

    Avec de nouvelles intempéries attendues dans les jours à venir, la ministre a décrit une “situation qui évolue rapidement” et a prévenu que les gens devaient être “prêts à évacuer”.

    L’Australie est particulièrement éprouvée par le changement climatique, régulièrement frappée par des sécheresses, des feux de forêt dévastateurs, sans compter des inondations répétées et de plus en plus intenses.

    À voir en vidéo sur Le HuffPost: Sauvetage spectaculaire dans un navire coupé en deux par un typhon

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      En Australie, il repousse un crocodile avec des coups de poêle

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 22 June, 2022 - 13:00 · 2 minutes

    ANIMAUX - Une situation maitrisée au “poêle”. Kai Hansen est un restaurateur australien qui vit sur Goat Island, au nord du pays . Il y est installé avec son crocodile de compagnie, Casey. Mais lorsqu’un autre crocodile a voulu l’attaquer, l’homme l’a repoussé grâce à deux coups de poêle sur le museau, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    L’animal de compagnie de Kai Hansen est une véritable attraction pour les visiteurs. Lorsque ces derniers sont installés sur la terrasse du restaurant, ils ont tout le loisir d’observer le reptile, situé en contrebas.

    Sauf qu’un second crocodile sauvage, nommé Fred, a pénétré l’île bordée de la rivière Adelaïde. L’animal de deux mètres et demi s’est trop approché du restaurant, à tel point que la situation pouvait présenter un danger pour les touristes. Ni une, ni deux, celui qui est aussi surnommé “King Kaï” a pris les choses en main pour tenter d’éloigner la bête. Grâce à une simple poêle, il a réussi à renvoyer le crocodile dans la rivière alors que ce dernier le chargeait la gueule grande ouverte.

    “Je ne dirais pas que c’est un événement quotidien, mais je dois rester en sécurité et faire ce que je peux”, a déclaré le propriétaire du restaurant au Daily Mail Australia. “Personne n’a été blessé et le crocodile a reçu une bonne leçon”, a-t-il poursuivi. Une action héroïque qui a impressionné les internautes sur les réseaux sociaux.

    Le restaurateur a déjà eu une mésaventure avec un crocodile des environs. En 2018, c’est son chien de compagnie qui avait été dévoré par un prédateur grand de près de trois mètres.

    À voir également sur Le HuffPost : Un crocodile croque le drone d’une chaîne de télé en plein tournage