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      chapitre 16 On ne peut vivre qu'une destinée à la fois extrait 83

      Angélique Andthehord · Tuesday, 23 August, 2022 - 17:53

    Ma maîtresse du CM1, à Courbevoie, était une jeune fille très belle, super gentille et juste avec toutes ses élèves.

    Elle nous emmena en classe de neige. Au départ, je n'étais pas très emballée à l'idée de ce séjour. Un mélange de classe et de colonie, ça ne me disait rien de bon, même si la maîtresse était gentille.

    Je fus très agréablement surprise. Un matin, notamment, j'étais assise avec toutes les filles de ma classe autour de la grande table du petit-déjeuner. Tout le monde souriait, rigolait ; tout le monde se parlait, comme si nous étions en famille.


    extrait de : Cesson pour de vrai


    #ennui #bonheur #école #maîtresse #gentillesse #ambiance #projet

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      chapitre 16 On ne peut vivre qu'une destinée à la fois extrait 82

      Angélique Andthehord · Monday, 22 August, 2022 - 14:37

    Mon troisième mystère de Cesson, j'ignore quel âge j'avais quand il se produisit. C'était du temps où nous habitions à Courbevoie, c'était donc au cours des dix premières années de ma vie.

    Nous étions, ce jour-là, à Cesson, dans notre maison de campagne et, encore une fois, après le déjeuner, mes parents voulurent faire une promenade. Avions-nous des invités, ce jour-là ? Aucune idée. Toujours est-il que j'étais à vélo et mes parents étaient loin derrière. Alors, je freinai et mis pied à terre pour les attendre.

    Regardant paisiblement le paysage qui s'offrait à moi, j'entendis Cesson me parler, me demander si je voulais faire partie de lui, de sa terre, de son histoire. Mon Cesson, ma campagne adorée, m'appelait, moi, Angélique, à devenir Cessonaise et je lui répondis un grand :

    « Oui ! »


    extrait de : Cesson pour de vrai


    #Cesson #mystère #appel #bonheur

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      J’ai enfin compris la différence entre bonheur et plaisir - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 09:04 · 4 minutes

    J’ai enfin compris que les petits plaisirs peuvent contribuer au bonheur. Mais je sais aussi qu’il faut les choisir avec discernement et que certains d’entre eux, même s’ils sont très agréables, nous détournent d’un bonheur qui, peut-être, nous attend au coin de la rue. J’ai enfin compris que les petits plaisirs peuvent contribuer au bonheur. Mais je sais aussi qu’il faut les choisir avec discernement et que certains d’entre eux, même s’ils sont très agréables, nous détournent d’un bonheur qui, peut-être, nous attend au coin de la rue.

    BONHEUR - La question me turlupine depuis un moment... Quelle est la différence entre plaisir et bonheur ? Au-delà des généralités gracieusement offertes par Google (“ le plaisir est éphémère et le bonheur est durable ”), il doit bien y avoir une explication.

    À l’aube de mon cinquante-troisième anniversaire, il me semblait essentiel de réfléchir à la question. En quête de bonheur depuis quelques mois, j’ai l’impression de m’être souvent trompée sur le sujet. Mes recherches me permettront de mettre mon apprentissage en pratique... et peut-être un jour d’être heureuse .

    Enseignement n°1. Plaisir et bonheur: c’est bien plus qu’une question de durée!

    À la différence de durée entre plaisir et bonheur , il faut aussi ajouter la dimension de perspective. Je vis parfois des petits plaisirs et m’en réjouis, sans prendre de recul, ni apprécier l’image dans son intégralité, ni même considérer le bonheur auquel ils contribuent.

    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !

    Je m’explique...

    Prendre des cours d’italien avec un bel autochtone bronzé est un plaisir... Aller à Rome et faire croire aux locaux que l’on est “ de là-bas ” est un bonheur.

    Voir son enfant rentrer de l’école avec un bon bulletin est un plaisir. Le féliciter, maintenant qu’il est un jeune adulte, parce qu’il a décroché le job de ses rêves est un bonheur.

    Faire pousser des carottes dans son propre potager est un plaisir. Se voir félicitée par ses invités pour son “délicieux gratin de légumes du jardin” est un bonheur.

    Faire un pique-nique avec une personne que l’on apprécie beaucoup est un plaisir. Recevoir un message du type “je tiens à toi” est un bonheur.

    Les petits plaisirs cultivent les petits et les grands bonheurs...

    ... mais pas tous.

    Enseignement n°2: Il y a des petits plaisirs délétères

    De toutes les friandises, ce sont les fraises Tagada que je préfère. Elles ont le goût de l’enfance et la saveur de l’insouciance. Pour autant, le plaisir d’en manger quelques-unes ne répond à aucun bonheur en particulier... Et si l’offre XXL était trop tentante en faisant les courses, que l’envie de ne plus laisser une seule fraise dans le paquet en regardant Netflix l’est plus encore, vive l’indigestion, les caries et le sentiment de culpabilité que le pèse -personne se charge de me rappeler au cours des jours et des semaines qui suivent...

    Les petits plaisirs qui se consomment juste comme ça, par envie, par gourmandise, ne sont pas de mauvaises choses. Parfois, ils comblent un manque, tout simplement. Mais, aussi petits et innocents qu’ils soient, ils peuvent se multiplier par l’envie insatiable d’une injection de dopamine et s’immiscer insidieusement dans une vie et finir par être un frein au bonheur.

    Je m’explique (encore).

    Le verre d’alcool qui efface les douleurs et les peines de la journée ne peut-il pas devenir celui qui brise une vie? La recherche de “likes” et de “followers” ne conduit-elle pas à nous faire oublier que ceux qui nous aiment vraiment ne sont qu’à un coup de téléphone près, à toute heure du jour ou de la nuit? La blondeur et les caresses d’une fille de joie ne peuvent-elles pas rendre âpres les moments d’intimité passés avec l’être aimé? Les compliments du gratin social ne risquent-ils pas de transformer les petits mots d’amis en détail insignifiants? Une rencontre sans lendemain ne peut-elle pas rendre invisible une petite pensée d’un véritable ami, envoyée pour aucune raison particulière, et à l’improviste?

    J’ai enfin compris que les petits plaisirs peuvent contribuer au bonheur. Mais je sais aussi qu’il faut les choisir avec discernement et que certains d’entre eux, même s’ils sont très agréables, nous détournent d’un bonheur qui, peut-être, nous attend au coin de la rue. Ils nous font oublier que d’autres choses, aussi futiles semblent-elles sur le moment, sont d’une puissance infinie lorsqu’elles sont mises bout à bout...

    Faire pousser des carottes dans son propre potager est un plaisir. Se voir félicitée par ses invités pour son "délicieux gratin de légumes du jardin" est un bonheur.

    Les petits plaisirs sont des fraises Tagada que l’on mange par envie et pour lesquelles on se réjouit. Ce sont des friandises à consommer avec parcimonie, pour ne pas fausser notre perception de la réalité. Le bonheur, quant à lui, le vrai bonheur, c’est de savoir que le paquet de fraises Tagada ne se videra jamais.

    À voir également sur Le HuffPost: Les "cours de bonheur" font leur arrivée dans les écoles indiennes

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      Je n'ai pas démissionné de mon job pour un autre, mais pour moi - BLOG

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 9 July, 2022 - 06:15 · 6 minutes

    J’invente le congé MOI-ternité. Comme un congé maternité mais très égoïstement un congé pour soi. 1 an pour soi, 1 an pour s’aligner, se former, voyager et retrouver les fondamentaux de la vie. J’invente le congé MOI-ternité. Comme un congé maternité mais très égoïstement un congé pour soi.  1 an pour soi, 1 an pour s’aligner, se former, voyager et retrouver les fondamentaux de la vie.

    BIEN-ÊTRE - Il est des aventures professionnelles que l’on choisit en demi-teinte. On établit la liste des pour et des contres et puis finalement la perspective d’un nouveau défi , l’appel de la page blanche nous conduit à accepter ce poste dans une entreprise dont les valeurs sont parfois éloignées des nôtres.

    Cela a été mon cas.

    Mais rapidement, dans ces nouvelles fonctions je découvre les équipes, je m’attache aux hommes et aux femmes de l’ entreprise , je sens cette envie parmi eux de bouger les lignes, changer les habitudes.

    Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide !

    3 ans d’une mission riche et fructueuse

    Un projet de conduite du changement passe en partie par les mots, il faut convaincre, donner du sens, montrer l’exemple. Je m’y attèle de toutes mes forces. Je sais que le défi à relever est grand et seule je n’irai pas loin, il n’y a qu’ensemble qu’on mène de beaux projets.

    Passer la phase de refus en bloc, peu à peu les uns embarquent motivés, d’autres s’exécutent sous la contrainte jusqu’à devenir des ambassadeurs convaincus qui entraînent d’autres sur leur sillon.

    Au fil des mois, ces équipes, je les observe, je les écoute, je leur parle et je les vois évoluer.

    Ensemble, nous relevons le grand défi de la conduite du changement, où tout commence par la tête puis les comportements et les pratiques managériales. Il nous faut 2 ans pour dire qu’une nouvelle culture d’entreprise est née.

    Moi qui avait géré des projets à court terme jusque là, j’apprends sur le tas comment se stabilise un projet sur la longueur : susciter l’adhésion, fidéliser, mobiliser chacun. Aujourd’hui je sais qu’on gagne en légitimité auprès de ses équipes par son savoir être, son enthousiasme et par l’exemplarité qu’on s’impose à soi même. L’exemplarité ce n’est pas être parfait. L’exemplarité c’est être aligné entre ce qu’on dit et ce qu’on fait.

    Au delà du pragmatisme, je crois que pour mettre en mouvement les gens et pour initier le changement il faut les faire regarder vers une étoile.

    Et puis le couperet

    Après 3 ans d’enthousiasme à toute épreuve, un beau jour, lors d’une réunion semestrielle, ma direction brille de ses mots, une phrase tombe comme un couperet:

    « On ne vit pas dans un monde de télétebuies, je ne vous paie pas pour être heureux »

    Ce jour-là, je comprends que depuis 3 ans mon entreprise et moi, nous n’avons pas vécu la même aventure. A moi l’aventure humaine, à elle l’aventure financière.

    Dans ma carrière, j’ai eu des Clients exigeants, des dir’com’, des directions générales qui savaient ce qu’elles voulaient, mais jamais je n’avais eu des mots aussi démobilisants !

    Ce n’est pas toujours les évènements qu’on croit qui nous chamboule le plus.

    Moi qui ait toujours été d’un enthousiasme à toute épreuve, il m’a fallu 10 secondes pour redescendre net.

    Ce jour-là, je comprends que depuis 3 ans mon entreprise et moi, nous n’avons pas vécu la même aventure. A moi l’aventure humaine, à elle l’aventure financière.

    10 secondes, c’est parfois le temps qu’il faut pour flinguer 3 ans de boulot.

    Je découvre le sentiment de brownout : plus envie d’affronter des missions dénuées de sens dans un environnement où le rendement prend le pas sur l’humain.

    Je prends conscience qu’une valeur ça ne pèse rien, c’est léger comme une plume mais ça peut changer le cours de la vie et inviter à un vrai cheminement introspectif.

    Après quelques semaines introspectives, c’est décidé, je m’en vais. Adios, arrivederci, bye bye. Je préfère partir que de rester en ayant démissionné dans ma tête.

    Tout quitter pour... soi

    C’est étrange comme un départ rempli de sens pour soi peut faire l’objet de questions farfelues : « Tu pars où ? Chez qui ? Pour faire quoi ? »

    A cette même époque, ma nièce chante à tue tête : « Libérée délivrée, c’est décidé je m’en vais…. »

    J’ai envie de crier : « Je vous quitte pour MOI ! » Faut-il nécessairement quitter un job, pour replonger dans un autre ?

    Oui, c’est d’un saut dans le vide sans filet, rien de m’attend derrière.

    Mais visiblement, c’est plus un problème pour les autres que pour moi. Aussi, pour me donner de la contenance, j’invente le congé MOI-ternité. Comme un congé maternité mais très égoïstement un congé pour soi.

    1 an pour soi, 1 an pour s’aligner, se former, voyager et retrouver les fondamentaux de la vie.

    Le temps est une denrée tellement rare qu’il est un luxe dans ce monde où nous n’avons pas le temps, nous ne savons plus patienter. Pendant cette année, j’ai envie d’employer mon temps à me nourrir humainement.

    • Faire une formation ouvre les chakras (bien choisir sa formation, ce qui va driver les prochains moins, où on a de l’intérêt, de l’appétence, du talent qu’on pourrait développer);
    • Voyager et se reconnecter aux fondamentaux de la vie : manger, avoir un toit, découvrir et rencontrer des gens. N’est-ce pas là revenir à l’essentiel ?
    • Oser solliciter des gens pour prendre un café, découvrir l’univers des start-up, des entrepreneurs, de métiers qui me sont jusque là inconnus;
    • Aller à des entretiens détachés de tout enjeu, apprendre à se présenter sans fard, avec son histoire, ses valeurs, ses convictions (excellent exercice de marketing de soi).

    Un congé MOI-ternité

    Finalement, au bout d’un an, on n’a peut-être pas accouché du projet phénoménal que notre entourage attendait. On a juste pris le temps d’une mini-retraite, pourquoi attendre la fin de sa vie pour avoir le temps ? Mais ce concept de congé MOI-ternité, à l’apparence légère, m’a amené à comprendre où j’avais de la valeur dans le respect de mes valeurs. C’est ce chemin qui m’a amené là où je suis aujourd’hui.

    Car depuis j’ai plongé dans ce que je refusais depuis toujours : l’entreprenariat, je suis devenue Formatrice et consultante indépendante avec ses doutes, ses peurs et l’instabilité qui l’accompagne.

    Va pour l’instabilité si elle sert la liberté !

    À voir également sur Le HuffPost:“Bullshit jobs”: Comment ce salarié a pris conscience que son travail n’avait aucun s ens

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      chapitre 16 On ne peut vivre qu'une destinée à la fois extrait 39

      Angélique Andthehord · Saturday, 2 July, 2022 - 16:53

    Le quelqu'un en question me saisit par les mains et m'attira à sa hauteur en me disant dans un sourire :

    « N'aie pas peur ! J'vais te protéger contre eux. »

    alors que c'était un vautour, lui aussi ; un vautour à tête de garçon.

    Les autres, en dessous, c'étaient aussi des vautours à têtes de garçons.

    Je n'aimais pas cette histoire. J'avais peur.

    Celui qui me tenait les mains, au-dessus des têtes des autres qui, de fait, ne pouvaient plus m'atteindre, m'entraîna à l'écart en me faisant de grands sourires suspects.

    Moi, je ne souriais pas.


    extrait de : Le chuchotement des gargouilles


    #contrariété #vision #personnage #magie #peur #problème #bonheur #sourires #monstres #démons #vautours #agression #terreur

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      Essayer d’être plus heureux ne fonctionne pas. Ce qui suit, si

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 16:34 · 6 minutes

    BONHEUR - Au début de cette nouvelle année, mon mari et moi avons réfléchi à ce que nous espérions pour nos deux enfants, actuellement et quand ils seront grands. Nous sommes rapidement tombés d’accord sur le fait que nous voulions simplement les voir heureux , quels que soient leurs choix de vie. Ça nous a fait du bien de le formuler, et c’est vrai. J’adorerais que mes enfants aient une vie longue et heureuse.

    Le hic, c’est que le bonheur n’est pas un bon objectif.

    Cet article, publié sur le HuffPost américain , a été traduit par Catherine Biros pour Fast ForWord et publié initialement sur le HuffPost en 2021. Nous le republions aujourd’hui.

    Les humains, dans leur grande majorité, n’évoluent pas dans un état de béatitude perpétuelle (voire semi-régulière), parce que la vie est dure et parce que notre cerveau a tendance à ne retenir que le négatif. De même, la plupart des choses dont nous pensons qu’elles vont nous rendre heureux s’avèrent décevantes.

    Voici d’autres raisons pour lesquelles tenter d’être heureux ne fonctionne pas si bien, mais aussi ce qui pourrait marcher, selon la science .

    Le bonheur ne dure pas

    Le bonheur ne peut être un objectif à long terme parce qu’il s’agit d’une “émotion fluctuante”, comme l’explique Itai Ivtzan dans un article pour Psychology Today . C’est particulièrement vrai du bonheur hédoniste, qui consiste à booster le plaisir et minimiser la souffrance.

    Poursuivre résolument cette émotion fugace peut réellement s’avérer contre-productif, soutient Sonja Lyubomirsky, professeure et vice-présidente de la chaire de psychologie à l’université de Californie Riverside et autrice de The How of Happiness .

    Elle se réfère à des études selon lesquelles les gens qui surévaluent le bonheur, ceux qui proclament qu’à tout moment de leur vie, leur bonheur est un indicateur de la valeur de cette dernière, ont tendance à être ou devenir moins heureux au fil du temps. “Si vous êtes trop préoccupé par votre bonheur, vous allez passer plus de temps qu’il n’en faut à surveiller vos émotions, (…) à vous demander si vous êtes vraiment heureux”, explique-t-elle, ajoutant que le sentiment d’échec vous guette si vous n’obtenez pas le degré de joie escompté.

    Autre point essentiel: être heureux tout le temps est une idée absurde. “Le but n’est pas d’être heureux 24h/24”, déclare Richard Davidson, fondateur et directeur du Center for Healthy Minds de l’université du Wisconsin-Madison. On ne songerait pas à être heureux face à la perte d’un être cher, ou à d’autres traumatismes et défis tels qu’une pandémie mondiale.

    Le “bien-être” est une bien meilleure finalité

    Compte tenu de tout cela, “notre équipe privilégie le bien-être au bonheur”. Et s’il n’est pas normal d’être heureux face à la peine ou au traumatisme, on peut néanmoins maintenir un niveau élevé de bien-être quand on est triste, estime-t-il. Le chagrin et la souffrance font partie de la vie. En outre, le bien-être est un objectif à long terme “raisonnable” et susceptible d’être atteint, souligne-t-il. Ses collègues du Center for Healthy Minds ont récemment publié une enquête qui, selon eux, explique comment accéder au bien-être à l’aide d’habitudes quotidiennes concrètes et d’une application d’accompagnement gratuite.

    L’argent aide, mais jusqu’à un certain point seulement

    La pauvreté , avec ses répercussions évidentes sur la santé mentale, s’inscrit dans un véritable cercle vicieux. En pesant sur le moral comme sur le physique, les angoisses financières augmentent le risque d’exposition à un traumatisme et d’aggravation de la situation économique.

    De nombreuses études montrent toutefois qu’il existe un point au-delà duquel l’argent n’a plus beaucoup d’effet.

    À titre d’exemple, une étude de 2018 a montré que des Nord-Américains gagnant 105.000$ par an étaient très contents de leur vie. Au-dessus de ce chiffre, le bonheur déclinait (ces sommes sont évidemment bien supérieures au revenu moyen aux États-Unis.) D’autres études laissent entendre que le bien-être émotionnel croît avec la hausse des revenus, jusqu’à 75.000$ par an environ.

    Alors pourquoi plus d’argent n’équivaut-il pas à plus de bonheur? D’abord, les gens s’habituent à ce que l’argent peut leur procurer (encore une fois, le bonheur hédoniste est éphémère). Ensuite, plus ils gagnent d’argent, plus la somme dont ils disent avoir besoin augmente. Or nous avons tendance à fonder notre sentiment de bien-être sur ce que nous gagnons par rapport aux personnes de notre entourage (le revenu relatif) plutôt que par rapport à l’ensemble de la population.

    Envie de booster votre bien-être? La pleine conscience est fondamentale

    Dans une étude récente expliquant comment accéder au bien-être, Richard Davidson et ses collègues ont identifié quatre piliers, dont l’un est la pleine conscience. Il la décrit comme la capacité à “être dans le moment présent” et à “savoir ce que fait notre esprit”.

    De nombreuses études ont d’ailleurs établi un lien entre pleine conscience et bien-être. Mais Richard Davidson et ses collègues insistent sur le fait qu’il n’est pas nécessaire de pratiquer la méditation assise. Ils encouragent plutôt les gens à s’habituer à fermer les yeux et prendre chaque jour dix inspirations profondes, ou se concentrer sur leurs sensations pendant qu’ils effectuent des tâches banales.

    “Ces pratiques vont s’intégrer à vos activités quotidiennes”, nous dit-il. “Vous les effectuerez en faisant la lessive, le ménage, une promenade, ou vos allers-retours au travail. Vous n’avez pas à y consacrer une minute supplémentaire de votre temps.”

    Fixez-vous un but dans la vie

    Les scientifiques ont démontré que le fait de vivre et travailler en ayant un but apporte toutes sortes d’avantages sur le plan physique et émotionnel. Une étude de 2019 a même révélé que cela se traduisait par une espérance de vie plus longue. On ne sait pas encore pourquoi exactement, mais il semblerait que les gens vivant avec le sentiment d’avoir un but subissent moins de phénomènes inflammatoires.

    Les spécialistes sont convaincus que la poursuite d’un but est vraiment ce qui nous distingue des autres espèces animales. “Les humains ressemblent à beaucoup d’autres créatures dans leur quête du bonheur”, souligne une étude de 2013. “Mais la quête de sens est un élément clé de ce qui fait de nous des humains.”

    Ce qui compte, c’est de comprendre nos valeurs fondamentales, de se tenir au cap que l’on s’est fixé, soutient Richard Davidson.

    Il est également essentiel de trouver des façons de lier les parties prosaïques de notre vie quotidienne à ces valeurs fondamentales.

    Vous allez par exemple avoir le sentiment que ce qui vous nourrit, c’est la connexion avec votre famille, dit-il. Alors, prenez conscience du fait que les activités liées à votre foyer, comme la vaisselle, le ménage, le travail que vous effectuez pour gagner de quoi contribuer à la stabilité financière de la famille, sont vraiment au service de cela.

    “Même les tâches les plus banales peuvent être profondément imprégnées de ce sentiment.”

    Là encore, ce que vous pensez de cet effort, et de tous les efforts visant à améliorer votre bien-être, compte.

    “Concentrez-vous sur les pratiques positives que sont, entre autres, la gratitude, la générosité et, l’exercice physique, sans trop chercher à vous en servir pour être plus heureux”, conclut Sonja Lyubomirsky.

    Cet article, publié sur le HuffPost américain , a été traduit par Catherine Biros pour Fast ForWord et publié initialement sur le HuffPost en 2021. Nous le republions aujourd’hui.

    À voir également dans Le HuffPost : Comment être heureux au travail?

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      chapitre 15 Mon choix extrait 128

      Angélique Andthehord · Wednesday, 20 April, 2022 - 14:51

    Nani, ayant remarqué mon égarement, était restée auprès de moi. Elle me mena sur le devant de la scène où nous attendaient notre père, notre mère et notre frère ; sous les applaudissements du public devant lequel nous nous donnâmes la main.

    C'est à mon père que revint la fierté de dire :

    « La pièce que nous avons eu l'honneur d'interpréter devant vous ce soir est d'Eugène Labiche et s'intitule "La fille bien gardée". »

    Nous saluâmes sous les applaudissements nourris d'un public conquis, au réveillon du jour de l'an chez tonton Frédéric, sur le plus beau sommet du bonheur.

    Désormais, il ne me restait plus qu'à descendre de la montagne à cheval.

    Youpi ! Youpi ! Yé !


    extrait de : Réveil au sommet


    #théâtre #spectacle #père #mère #sentiments #émotion #fête #réveillon #public #frère #sœur #joie #bonheur #gratitude #famille #confiance #sommet #réussite

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      chapitre 15 Mon choix extrait 124

      Angélique Andthehord · Friday, 15 April, 2022 - 09:01

    Je restais là, troublée, croyant pouvoir gérer seule cet aléa quand, soudain, mon grand frère mit ses mains autour de ma taille.

    « Qu'est-ce que tu fais ? demandai-je.

    - C'est à nous. Vite !

    - J'croyais qu'tu voulais pus l'faire. »

    Sans rien répondre, Caki me souleva, me hissa sur ses épaules et se dirigea vers la scène en entonnant notre chanson d'une voix forte et entraînante.

    C'est mon Caki !

    Le public applaudit l'entrée en scène du nouveau comédien et éclata d'un rire joyeux en me voyant reparaître, tant ma prestation, lors des scènes précédentes, l'avait amusé.

    Cette fois, je pouvais me laisser aller à sourire de bonheur sans être en désaccord avec le contexte.


    extrait de : En coulisses


    #théâtre #spectacle #envie #sentiments #comique #jeu #interprétation #émotion #fête #public #frère #coulisses #joie #bonheur #gratitude

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      chapitre 15 Mon choix extrait 48

      Angélique Andthehord · Saturday, 15 January, 2022 - 04:38

    Enfin ! sans doute attiré par le son de ma voix, quelqu'un entra dans ma pièce. Cependant, ce n'était pas un enfant, c'était une dame en blouse bleue.

    « Ben, qu'est-ce que tu fais là, toi ? Comment ça s'fait qu't'es pas dans ta classe ? »

    Ainsi s'effondra l'école de mes rêves.


    extrait de : La grande porte


    #entrée #école #visite #bonheur #tristesse #déception