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      Royaume-Uni: Boris Johnson va démissionner ce jeudi

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 08:28

    Le Premier ministre Boris Johnson devrait démission de son poste ce jeudi 7 juillet 2022. Le Premier ministre Boris Johnson devrait démission de son poste ce jeudi 7 juillet 2022.

    ROYAUME-UNI - Après plus de 50 démissions de membres de son gouvernement, Boris Johnson lâche l’affaire. Le Premier ministre britannique devrait quitter la présidence du parti conservateur ce jeudi 7 juillet et donc son poste au 10, Downing Street. Il va s’adresser aux Britanniques dans la journée.

    D’après The Guardian , il aurait accepté de partir mais veut rester en poste jusqu’à l’élection d’un nouveau chef du parti, à l’automne. Boris Johnson était sous pression depuis plusieurs semaines, notamment en raison du “PartyGate” , ces fêtes illégales organisées pendant les confinements.

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      Boris Johnson refuse de démissionner et limoge un de ses ministres

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 21:40 · 2 minutes

    Boris Johnson refuse de démissionner et limoge un de ses ministres Boris Johnson refuse de démissionner et limoge un de ses ministres

    INTERNATIONAL - Malgré une avalanche de départs au sein de son gouvernement, le Premier ministre britannique Boris Johnson a rejeté ce mercredi 6 juillet les appels à la démission venant y compris de ses fidèles, malgré la crise sans précédent dans laquelle l’ont plongé les scandales à répétition.

    Loin du triomphe de ses débuts à Downing Street en 2019 sous la promesse de réaliser le Brexit, le chef du gouvernement conservateur a affronté mercredi la journée la plus difficile de son mandat, cerné par les affaires embarrassantes et leur flot d’accusations de mensonges.

    Plusieurs ministres de premier plan, fidèles y compris, lui ont demandé de démissionner tant la situation est devenue intenable, selon les médias britanniques. Parmi les noms cités, la ministre de l’Intérieur Priti Patel, ou Nadhim Zahawi, moins de 24 heures après sa nomination comme ministre des Finances.

    Boris Johnson a limogé dans la foulée son ministre du Logement Michael Gove qui, selon les médias britanniques, avait appelé le Premier ministre britannique à démissionner, a annoncé un conseiller du chef du gouvernement.

    “Nous allons continuer avec ce gouvernement”

    Mais comme il l’avait déjà fait plus tôt dans la journée face aux députés, il a rétorqué qu’il voulait rester pour se consacrer “aux problèmes extrêmement importants” auxquels le pays est confronté, selon la presse.

    “Nous allons continuer avec le gouvernement de ce pays”, a affirmé Boris Johnson dans l’après-midi face aux chefs des commissions parlementaires, quelques instants après avoir affirmé qu’il passait une semaine “formidable”.

    Sans crier gare, les ministres de la Santé Sajid Javid et des Finances Rishi Sunak ont claqué la porte mardi soir, déclenchant l’hémorragie. D’autres membres du gouvernement, de rang moins élevé, ont à leur tour jeté l’éponge les uns après les autres. En fin de journée, le nombre de départs est proche des 40.

    Boris Johnson est resté combatif. Il a jugé qu’il ne serait pas “responsable” de quitter le pouvoir dans le contexte actuel, entre crise du pouvoir d’achat et guerre en Ukraine.

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      Entre Elisabeth Borne et Boris Johnson, on a joué au 5 différences

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 15:56 · 7 minutes

    Elisabeth Borne, et Boris Johnson Elisabeth Borne, et Boris Johnson

    ROYAUME-UNI - Il est jugé comme “peu digne de confiance”, elle est critiquée pour être “trop techno”. Il est accusé d’avoir outrepassé les règles du confinement pour organiser des fêtes à Downing Street, elle est jugée “peu chaleureuse”. À priori, ou tout du moins, sur le papier, Boris Johnson et Élisabeth Borne n’ont absolument rien à voir l’un avec l’autre, à l’exception de leur titre de Premier et Première ministre.

    À première vue seulement, car les deux chefs de gouvernement font face à une crise sans précédent qui les expose directement. Boris Johnson dont des ministres clefs démissionnent les uns à la suite des autres depuis ce mardi 5 juillet, Élisabeth Borne pour avoir la lourde tâche de mener l’action de l’exécutif sans majorité absolue, une première depuis 1988.

    Fragilisés , parfois honnis, disposant d’une légitimité vacillante... On a joué au jeu des cinq différences entre Boris Johnson et Élisabeth Borne, et le résultat n’est pas forcément celui que vous croyez.

    • Des accusations d’agressions sexuelles

    Sitôt formé, le premier gouvernement d’Élisabeth Borne en mai dernier a été confronté à un scandale d’ampleur: des accusations d’agressions sexuelles visant Damien Abad fraîchement nommé ministre des Solidarités, dont une a débouché sur une plainte. Pendant des semaines, l’exécutif a fait front invoquant la présomption d’innocence.

    Mais l’opposition s’engouffre et accuse le gouvernement d’avoir eu connaissance de ces accusations avant de nommer Damien Abad. Élisabeth Borne assure que non.

    C’est précisément l’inverse qu’a reconnu Boris Johnson dans l’affaire Chris Pincher qui surgit ces jours-ci. Ce dernier nommé “whip” en chef adjoint chargé de la discipline parlementaire des députés conservateurs par le Premier ministre, a démissionné la semaine dernière après avoir été accusé d’attouchements sur deux hommes.

    Après avoir affirmé l’inverse, Downing Street a reconnu mardi que le Premier ministre avait été informé dès 2019 d’anciennes accusations à l’encontre de Chris Pincher mais qu’il les avait “oubliées” en le nommant. Un mea culpa qui s’est suivi de la démission de nombreux poids lourds du gouvernement. Dans le cas français, Damien Abad n’a pas été reconduit à ses fonctions lors du remaniement, mais la polémique, elle, a durement entaché la prise de fonction d’Élisabeth Borne.

    • Les urnes murmurent à l’oreille de l’opposition (qui s’en donne à cœur joie)

    Boris Johnson a beau avoir obtenu la plus grosse majorité à la Chambre depuis des décennies en succédant à Theresa May, il essuie depuis les plâtres à la pelle dans les élections partielles. Le 5 mai dernier l’opposition travailliste a remporté à Londres les conseils locaux de Westminster, pourtant dans les mains des Tories depuis sa création en 1964. Une vraie douche froide.

    De son côté le parti d’Emmanuel Macron a pris une claque lors des dernières législatives, échouant à obtenir la majorité absolue. Élisabeth Borne a été maintenue en place, mais charge à elle d’assumer le bilan d’une campagne électorale qu’elle n’avait pourtant pas vraiment menée et de trouver des alliances au cas par cas.

    De quoi faire le bonheur des oppositions, aussi bien à Paris qu’à Londres. Ce mercredi, les travaillistes de Keir Starmer ont hué copieusement BoJo lors de son arrivée aux Communes, quand les députés Insoumis ont mis en scène, toujours ce mercredi, “l’enterrement du front républicain”. Deux salles mais pas deux ambiances.

    • Deux cibles forcées de jouer en défense

    Pour beaucoup, ces défections dans le camp Boris Johnson, qui s’ajoutent à une pléthore de polémiques (Pincher, Partygate...) , sont le clou du cercueil du locataire du 10 Downing Street. Il n’empêche que le Premier ministre est aussi surnommé “le phénix”. Certes de peu, il a tout de même échappé à une trentaine de voix le mois dernier à une motion de défiance des députés conservateurs. Gage que même en défense, contre son propre camp, Johnson a de la ressource et des soutiens.

    De son côté, pour le moment c’est plutôt les coups de l’opposition qu’Élisabeth Borne doit éviter. La Première ministre a limité d’avance les contusions en décidant finalement de ne pas se soumettre à un vote de confiance ce mercredi lors de son discours de politique générale. Un usage et non une obligation constitutionnelle dont il est fort peu probable que l’issue eût été positive. En revanche, la Première ministre n’échappe pas à une motion de censure émanant des alliés de la NUPES . Mais comme BoJo il y a quelques semaines, elle semble en mesure de passer entre les gouttes.

    • Tout le monde veut prendre sa place

    Dans les temps de tempête mieux vaut prendre ses distances avec l’œil du cyclone. À Downing Street, les ministres ont démissionné en publiant sur Twitter des lettres au vitriol, refusant d’accepter de serrer les dents face à un nouveau scandale. Une façon aussi pour ceux qui voudraient devenir chef à la place du chef de se positionner. C’est par exemple le cas de Rishi Sunak et Sajid Javis, ex-ministres des Finances et de la Santé.

    Boris Johnson qui avait élu notamment sur le gage de réunir tous les courants du parti conservateur est en train de faire voler en éclat cette union de façade. Après près de trois années cahotantes, marquées par des frasques johnsoniennes tous les couteaux dans le dos sont permis.

    Autre style à Paris, où le jeu de poker-menteur est moins ouvert mais pas moins assassin. Dans Le Parisien comme dans Le Figaro , deux articles font état d’une Première ministre à la légitimité et à l’autorité limitée, devant compter par exemple sur le poids fort d’un Gérald Darmanin. Le locataire de Beauvau a hérité, après le remaniement, d’un ministère très élargi.

    • Chaque jour, un destin (qui ne dépend plus d’eux)

    Tous deux empêtrés dans des crises sans précédents, Boris Johnson et Élisabeth Borne risquent in fine de perdre leur poste, mais pas de la même façon. Dans le cas de la Première ministre française, son sort reste lié à la décision d’Emmanuel Macron , dont elle assure la première ligne. Dans le cas d’un blocage total de l’Assemblée où la dissolution apparaîtrait comme seule solution, ou d’un échec sur un texte décisif, la Première ministre pourrait se retrouver en ballottage défavorable.

    “Borne, c’est au contraire le casting rêvé pour lui: une femme de gauche, techno, qui va gérer toutes les crises et faire le sale boulot jusqu’à la mi-mandat avant d’être remerciée. Derrière, Macron devra choisir l’anti-Borne et Gérald aura une sérieuse carte à jouer”, confie un pilier de la majorité dans Le Parisien .

    Boris Johnson, qui exclut pour le moment de nouvelles élections générales anticipées, subi, lui, en ce moment la récolte des graines qu’il a lui-même semée. Selon les règles, un nouveau vote de défiance ne pourrait pas être organisé avant un an. Sauf que selon la presse britannique de nombreux conservateurs s’activent pour investir le comité 1922, chargé de l’organisation interne du parti, pour modifier le règlement afin de pouvoir organiser un nouveau vote.

    À voir également sur Le HuffPost: Pourquoi le gouvernement ferme la porte à un vote de confiance

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      Boris Johnson face à la démission fracassante de deux de ses ministres

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 18:37 · 3 minutes

    (Boris Johnson le 5 juillet 2022 par Ian Vogler/Pool via REUTERS) (Boris Johnson le 5 juillet 2022 par Ian Vogler/Pool via REUTERS)

    ROYAUME-UNI - Énorme coup dur pour Boris Johnson . Les ministres britanniques des Finances et de la Santé ont démissionné ce mardi 5 juillet au soir, coup de théâtre témoignant de leur lassitude face aux scandales à répétition secouant le gouvernement du Premier ministre.

    “Le public attend légitimement que le gouvernement soit conduit de manière compétente et sérieuse”, a affirmé le ministre des Finances Rishi Sunak, 42 ans, dans sa lettre de démission publiée sur Twitter.

    “Je reconnais que c’est peut-être mon dernier poste ministériel, mais je crois que ces normes valent la peine d’être défendues et c’est pourquoi je démissionne”.

    Quelques minutes plus tôt, le ministre de la Santé Sajid Javid, 52 ans, avait également annoncé sa démission, expliquant qu’il n’avait plus confiance en Boris Johnson .

    Il “est clair pour moi que la situation ne va pas changer sous votre leadership - et vous avez donc perdu ma confiance”, a écrit Sajid Javid dans sa lettre de démission également publiée sur Twitter.

    “J’ai parlé au Premier ministre pour lui remettre ma démission en tant que secrétaire d’État à la Santé et aux Affaires sociales. Ce fut un immense privilège de servir dans ce rôle, mais je regrette de ne pouvoir continuer en toute bonne conscience”.

    Un membre du gouvernement au cœur d’un scandale sexuel

    Ces démissions interviennent à la faveur d’un nouveau scandale impliquant le gouvernement du Premier ministre Boris Johnson : la démission du “whip” en chef adjoint Chris Pincher, chargé de la discipline parlementaire des députés conservateurs, accusé d’attouchements sexuels par plusieurs hommes.

    Chris Pincher, un proche de Boris Johnson, avait la semaine dernière reconnu avoir “beaucoup trop bu” et s’être “couvert de honte, (lui) et d’autres personnes” dans un club privé. Il avait dû démissionner de son poste mais est resté député.

    La réponse évolutive de Downing Street à cette nouvelle crise avait fait l’objet de nombreuses critiques. Downing Street avait d’abord annoncé que Boris Johnson n’était pas au courant d’allégations plus anciennes visant Chris Pincher, quand il l’avait nommé à son poste en février dernier.

    Mais d’autres révélations ont montré qu’il était au courant dès 2019, quand il était ministre des Affaires étrangères, et mardi, Boris Johnson a finalement déclaré que la nomination de Chris Pincher ”était une erreur” et a présenté des excuses.

    Ce nouveau scandale a apparemment été le scandale de trop pour les deux ministres, alors que le mois dernier, Boris Johnson avait survécu de peu à un vote de défiance des députés conservateurs dont plus de 40% avaient voté contre lui.

    À voir également sur Le HuffPost: Boris Johnson massivement hué lors de son arrivée à la messe du jubilé

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      Un membre du gouvernement de Boris Johnson au cœur d'un scandale sexuel

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 10:29 · 2 minutes

    Boris Johnson, le 29 juin 2022. Boris Johnson, le 29 juin 2022.

    ROYAUME-UNI - Le gouvernement de Boris Johnson se retrouve de nouveau au cœur d’un scandale. Chris Pincher, chargé de la discipline parlementaire des députés conservateurs , est accusé d’ attouchements sur deux hommes. Il a démissionné de son poste ce jeudi 30 juin, mais reste député.

    Dans une lettre de démission, le “whip” en chef adjoint reconnaît avoir “beaucoup trop bu” et présente des excuses pour s’être “couvert de honte, [lui] et d’autres personnes”. Chris Pincher ne mentionne toutefois pas directement les accusations dont il fait l’objet dans la courte lettre .

    Selon plusieurs médias britanniques, l’élu conservateur de 52 ans a procédé à des attouchements sur deux hommes dont un député dans un club privé du centre de Londres, le Carlton Club, mercredi soir, entraînant des plaintes auprès du Parti conservateur.

    S’il a démissionné de sa fonction de “chief whip” adjoint, Chris Pincher reste toutefois député, ce qui a déclenché des appels à son exclusion du parti et à une enquête interne. “Il est hors de question que les conservateurs ignorent une agression sexuelle éventuelle”, a tweeté Angela Rayner, la numéro 2 du Parti travailliste, principale formation d’opposition.

    Pincher déjà accusé d’avoir fait des avances sexuelles à un athlète

    “Boris Johnson doit maintenant dire comment Chris Pincher peut rester député conservateur”, a-t-elle ajouté, déplorant une “totale dégradation des normes de la vie publique” sous le Premier ministre.

    Nommé en février, Chris Pincher avait déjà démissionné comme “whip junior” en 2017, accusé d’avoir fait des avances sexuelles à un athlète olympique et potentiel candidat conservateur aux élections.

    Cette affaire s’ajoute à une série embarrassante d’autres affaires à caractère sexuel pour le parti au pouvoir ces derniers mois. Un député soupçonné de viol, non nommé, a été arrêté puis libéré sous caution mi-mai, un autre a démissionné en avril pour avoir regardé de la pornographie à la Chambre sur son téléphone portable en avril, et un ancien député a été condamné en mai à 18 mois de prison pour l’agression sexuelle d’un adolescent de 15 ans.

    Le gouvernement de Boris Johnson a également été secoué par des scandales comme celui des fêtes organisées à Downing Street malgré les restrictions anti-Covid durant la pandémie, qui ont valu au dirigeant de faire l’objet d’un vote de défiance par son propre camp, auquel il a survécu de peu.

    Il a déjà payé cher ces affaires dans les urnes, les conservateurs ayant été sèchement battu lors de deux élections partielles en juin .

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      L'Écosse a choisi une date pour son prochain référendum sur l'indépendance

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 28 June, 2022 - 18:28 · 2 minutes

    Nicola Sturgeon le 17 mai 2022 à Washington (AP Photo/Jacquelyn Martin, File) Nicola Sturgeon le 17 mai 2022 à Washington (AP Photo/Jacquelyn Martin, File)

    ROYAUME-UNI - En pleine visite de la reine, l’annonce ne passe pas inaperçue. La Première ministre écossaise a annoncé ce mardi 28 juin vouloir organiser un référendum “consultatif” sur l’indépendance de la nation britannique en octobre 2023, malgré l’échec d’une précédente consultation en 2014 et le refus du gouvernement britannique d’autoriser ce vote.

    “Je peux annoncer que le gouvernement écossais propose que le référendum sur l’indépendance se tienne le 19 octobre 2023”, a déclaré la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon au parlement local.

    Pour organiser ce référendum, Nicola Sturgeon, cheffe du parti indépendantiste SNP, doit obtenir l’accord du gouvernement britannique qui s’y oppose fermement. Les Ecossais avaient déjà été consultés sur le sujet en 2014 et avaient voté à 55% pour rester au sein du Royaume-Uni.

    S’appuyant sur ce vote précédent, le Premier ministre britannique Boris Johnson soutient qu’un tel référendum ne peut se produire “qu’une fois par génération”.

    Le SNP estime cependant que le Brexit a changé la donne, les Écossais s’y étant opposés à 62% . L’objectif du SNP est que l’Écosse rejoigne l’Union européenne en tant qu’Etat indépendant.

    Nicola Sturgeon s’est dite prête à négocier avec Boris Johnson mais a averti qu’elle ne permettrait pas que “la démocratie écossaise soit prisonnière de Boris Johnson ou de n’importe quel Premier ministre”.

    S’attendant à un bras de fer judiciaire, elle a pris les devants et annoncé que la Cour suprême avait été sollicitée pour déterminer si le Parlement écossais avait le pouvoir de légiférer pour organiser ce référendum sans l’accord du gouvernement britannique.

    Avant cette allocution, Boris Johnson a répété son attachement à l’unité du royaume. “Nous pensons certainement que notre plan pour une économie plus forte fonctionne mieux lorsque le Royaume-Uni est uni que lorsqu’il ne l’est pas”, a déclaré mardi le dirigeant conservateur à la télévision britannique en marge du G7 en Allemagne.

    À voir également sur Le HuffPost: Boris Johnson et ses homologues du G7 se moquent de l’image virile de Poutine

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      G7: Boris Johnson se moque de l'image virile de Poutine et fait rire l'assistance

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 26 June, 2022 - 15:27 · 2 minutes

    Boris Johnson et Justin Trudeau n'étaient pas les derniers pour ironiser sur la virilité du président russe Vladimir Poutine. Boris Johnson et Justin Trudeau n'étaient pas les derniers pour ironiser sur la virilité du président russe Vladimir Poutine.

    GUERRE EN UKRAINE - Scène quelque peu cocasse au G7 . Les grands dirigeants mondiaux se sont amusés ce dimanche 26 juin à ironiser sur l’image virile affichée fréquemment par le président russe Vladimir Poutine , en se demandant s’ils pouvaient ôter leur veste à l’ouverture du sommet du G7 en Allemagne.

    “On garde les vestes? On les enlève? Pouvons-nous nous déshabiller?”, interroge le Premier ministre britannique Boris Johnson en s’asseyant à la table de travail au château d’Elmau en Allemagne où le chancelier Olaf Scholz accueille jusqu’à mardi les dirigeants des États-Unis, du Canada, de Grande-Bretagne, d’Allemagne, de France, d’Italie, du Japon et de l’Union européenne.

    Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau , suggère alors d’attendre la photo officielle pour tomber la veste mais Boris Johnson lance: “nous devons montrer que nous sommes plus forts que Poutine”. Et la boutade en a inspiré d’autres, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article .

    Une photo de famille... en costume

    “Nous allons avoir droit à la démonstration d’équitation torse nu”, renchérit alors Justin Trudeau, se référant à une fameuse séance photo de 2009, où l’on peut voir Vladimir Poutine à cheval torse nu dans les montagnes de la région sibérienne de Tyva pendant ses vacances.

    “L’équitation, c’est ce qu’il y a de mieux”, réplique sobrement Ursula von der Leyen , la présidente de la Commission européenne -seule femme de cette réunion- sans apparemment se prononcer sur la question de l’habillement elle-même. Seul Joe Biden semblait rester impassible face aux boutades sur le chef du Kremlin.

    “Nous devons leur montrer nos pectoraux”, insiste encore Boris Johnson, laissant esquisser un sourire à Emmanuel Macron . Mais c’est finalement en costume, ayant simplement tombé les cravates, que les sept dirigeants ont pris place sur le podium pour la traditionnelle photo de famille.

    De gauche à droite, Justin Trudeau, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Joe Biden, Boris Johnson, Fumio Kishida et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen posent pour une photo de groupe, pendant le sommet du G7, au château d'Elmau à Kruen, en Allemagne. De gauche à droite, Justin Trudeau, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Joe Biden, Boris Johnson, Fumio Kishida et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen posent pour une photo de groupe, pendant le sommet du G7, au château d'Elmau à Kruen, en Allemagne.

    Lors de l’ouverture du sommet, Joe Biden a annoncé que les pays membres du G7 allaient mettre en place un embargo sur l’or russe. “Ensemble, le G7 va annoncer que nous allons interdire l’or russe, une source d’exportation majeure, ce qui privera la Russie de milliards de dollars”, a tweeté le président américain Joe Biden.

    Dans l’attente d’autres sanctions contre la Russie, les sept grandes puissances (Allemagne, Etats-Unis, France, Canada, Italie, Japon, Royaume-Uni) formaliseront leur engagement à l’issue de la réunion mardi, mais Washington, Londres, Ottawa et Tokyo s’y sont d’ores et déjà ralliés

    A voir également sur Le HuffPost: Greenpeace interpelle les dirigeants du G7 depuis les montagnes en Allemagne

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      Boris Johnson plus fragilisé que jamais après deux nouvelles défaites électorales

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 24 June, 2022 - 06:47 · 3 minutes

    Boris Johnson devant le 10 Downing Street, le 22 juin 2022 (AP Photo/Matt Dunham) Boris Johnson devant le 10 Downing Street, le 22 juin 2022  (AP Photo/Matt Dunham)

    ROYAUME-UNI - Le Parti conservateur du Premier ministre britannique Boris Johnson a essuyé deux cuisantes défaites lors d’élections parlementaires partielles qui ont provoqué ce vendredi 24 juin la démission du président du parti au motif que “quelqu’un doit prendre ses responsabilités”.

    Les libéraux-démocrates centristes ont renversé la majorité conservatrice pour remporter Tiverton et Honiton, circonscription du sud-ouest de l’Angleterre conservatrice depuis sa création en 1997, par plus de 6.000 voix.

    Le Parti travailliste, principal parti d’opposition, a récupéré par près de 5.000 voix la circonscription de Wakefield, dans le nord de l’Angleterre, un fief traditionnellement travailliste ravi par les Tories lors de leur triomphe de décembre 2019.

    Ces humiliantes défaites “sont les dernières d’une série de très mauvais résultats pour notre parti”, a écrit le président du Parti conservateur britannique, Oliver Dowden dans une lettre à Boris Johnson. “Nous ne pouvons pas continuer comme si de rien n’était”, “quelqu’un doit prendre ses responsabilités”, a-t-il poursuivi, annonçant sa démission.

    “Verdict clair” pour Keir Starmer

    Les votes ont eu lieu jeudi après deux démissions d’anciens députés conservateurs tombés en disgrâce ces derniers mois.

    Le scrutin de Wakefield avait été déclenché par la démission d’Imran Khan, condamné à 18 mois de prison pour l’agression sexuelle d’un adolescent. A Tiverton et Honiton, le député de 65 ans Neil Parish avait présenté sa démission après avoir reconnu avoir regardé de la pornographie sur son téléphone au Parlement.

    Deux semaines après avoir survécu sans éclat à un vote de défiance dans le sillage du “partygate” -l’affaire des fêtes arrosées à Downing Street pendant les confinements- ces résultats risquent d’accentuer encore davantage le climat de défiance au sein de la majorité.

    Pour autant Boris Johnson avait exclu jeudi, alors qu’il se trouvait au Rwanda pour un sommet du Commonwealth, de démissionner en cas de défaite.“Verdict clair” pour Keir Starmer

    Dans des discours saluant leurs victoires, les deux députés nouvellement élus ont déclaré que les Britanniques n’avaient plus confiance en Boris Johnson et l’ont exhorté à démissionner.

    Le chef de l’opposition Keir Starmer, qui espère remplacer Boris Johnson au poste de Premier ministre après les prochaines élections générales prévues en 2024, a clamé que Wakefield “pourrait être le lieu de naissance du prochain gouvernement travailliste”.

    Pour le chef des libéraux-démocrates, Ed Davey, ça a valeur de “réveil pour tous ces députés conservateurs qui soutiennent Boris Johnson”.

    Boris Johnson en mode survie

    Boris Johnson a passé des mois à lutter pour sa survie après une série de controverses, notamment le “Partygate”, qui a entamé sa légitimité comme leader du parti.

    Avant même que la controverse n’éclate en décembre dernier, l’architecte du Brexit, âgé de 58 ans, a perdu deux sièges autrefois sûrs lors d’élections partielles l’année dernière. Il a ensuite obtenu un score lamentable lors des élections locales de mai.

    Quelques semaines plus tard, des dizaines de députés conservateurs ont déclenché un vote de défiance à l’encontre de Boris Johnson, et plus de 40% d’entre eux ont tourné le dos à leur chef de file en difficulté.

    Le contexte s’avère peu favorable pour son gouvernement, avec une inflation au plus haut depuis 40 ans - dépassant les 9% - à l’origine d’une grève massive des cheminots , et l’échec récent d’une tentative controversée d’expulser des migrants vers le Rwanda.

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      Boris Johnson, opéré, n'est plus aux commandes du Royaume-Uni ce 20 juin

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 12:27 · 1 minute

    Boris Johnson, opéré, n'est plus aux commandes du pays ce 20 juin (Boris Johnson quittant le 10 Downing Street à Londres, le 15 juin. Par AP Photo/Matt Dunham) Boris Johnson, opéré, n'est plus aux commandes du pays ce 20 juin (Boris Johnson quittant le 10 Downing Street à Londres, le 15 juin. Par AP Photo/Matt Dunham)

    ROYAUME-UNI - Le temps d’une journée, ce lundi 20 juin, Boris Johnson n’est plus aux commandes du Royaume-Uni et c’est son adjoint Dominic Raab qui en a pris les rênes , a annoncé Downing Street. En cause: le Preminier ministre a dû subir une “opération de routine” des sinus.

    L’opération, sous anesthésie générale, s’est déroulée ce lundi à 6 heures du matin dans un hôpital de Londres et a été planifiée à l’avance, selon le porte-parole officiel du Premier ministre.

    Depuis, Boris Johnson est retourné à Downing Street vers 10 heures du matin et se reposera toute la journée. Sa rémission sera de courte durée puisqu’il devrait être de retour à son poste dès mardi matin, expliquent les médias britanniques comme le Telegraph et le Guardian .

    Placé sous anesthésie générale

    Le porte-parole officiel du Premier ministre, a qualifié la procédure d’“opération de routine mineure”, mais a refusé d’entrer dans les détails. Il a toutefois précisé que le Premier ministre a dû être placé sous anesthésie générale pendant un “laps de temps relativement bref” et a précisé que la procédure était planifiée à l’avance et non inattendue.

    Il a également été précisé que Boris Johnson prévoit toujours de se rendre au Rwanda cette semaine pour la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth, comme prévu.

    Ce n’est pas la première fois que Dominic Raab, chef de la diplomatie, remplace au pied levé Boris Johnson en raison de problèmes de santé. Ce fut le cas plusieurs jours au printemps 2020 lorsque le Premier ministre a dû être admis en réanimation à cause du Covid-19 .

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