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      Quand, comment... la nouvelle indemnité carburant dévoile ses contours

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 07:36 · 2 minutes

    Bruno Le Maire détaille la future indemnité carburant en faveur du pouvoir d'achat des Français, en particulier des gros rouleurs. Bruno Le Maire détaille la future indemnité carburant en faveur du pouvoir d'achat des Français, en particulier des gros rouleurs.

    POUVOIR D’ACHAT - Adieu la remise des 18 centimes à la pompe, bonjour l’indemnité carburant . Cette nouvelle mesure qui va soulager les travailleurs aux revenus modestes et les gros rouleurs sera mise en place au 1er octobre à la place de la ristourne actuelle qui disparaîtra à la fin de l’année, a annoncé ce jeudi 7 juillet le ministre de l’Économie Bruno Le Maire .

    “Nous allons remplacer les 18 centimes qui vont être ramenés à 16, 12, 10, on va le faire très progressivement mais à la fin de l’année il n’y aura plus de remise carburant, et dès le 1er octobre, en tout cas c’est la proposition que nous faisons, nous mettons en place cette indemnité carburants pour les travailleurs”, a déclaré le ministre sur Europe 1 .

    “Il faut que l’une prenne le relais de l’autre”, a-t-il justifié. Et de détailler: “Le pic inflationniste devrait décroître progressivement à partir du début de l’année 2023. Il faut que nous passions à des dispositifs temporaires et ciblés. On couvrait tous les automobilistes, c’était une mesure d’urgence, massive, efficace. On doit maintenant nous engager dans une mesure plus ciblée, soutenir ceux qui travaillent.”

    Une indemnité supplémentaire pour les gros rouleurs

    “18 centimes d’euros, ça coûte 800 millions d’euros par mois. L’aide ciblée sur les travailleurs, c’est deux milliards d’euros pour toute l’année. Donc vous voyez, ce n’est pas du tout comparable. C’est bien la preuve que nous ne voulons pas de quoi qu’il en coûte. Nos finances publiques ne nous le permettent pas”, a-t-il ajouté.

    À noter que les personnes concernées devront faire elles-mêmes la demande. Bruno Le Maire a expliqué la procédure: “Vous irez sur le site internet de la Direction générale des finances publiques, vous déclarez que vous avez une voiture, vous déclarez que vous vous en servez pour vous rendre sur votre lieu de travail, et vous touchez l’indemnité.”

    Pour les gros rouleurs, une autre aide sera accordée, ajoute le ministre: “Si votre distance entre votre domicile et votre travail est très éloignée, ou que vous êtes itinérant parce que vous êtes aide-soignante, vous pouvez vous déclarer gros rouleur et vous aurez une indemnité supplémentaire. Tout cela doit permettre de couvrir quasiment l’intégralité de vos frais de carburants.”

    À voir également aussi sur le Huffpost: “Oui, il faudra travailler un peu plus longtemps”: Élisabeth Borne annonce la réforme des retraites à l’Assemblée

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      Pas de remise de 50% sur l'alimentaire, l'idée de Le Maire écartée du projet pouvoir d'achat

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 15:59 · 2 minutes

    Vegetables for sale outside a grocery store Vegetables for sale outside a grocery store

    POUVOIR D’ACHAT - Le gouvernement ne proposera pas d’autoriser les promotions à 50% sur les produits alimentaires , a appris une journaliste de l’AFP ce mardi 5 juillet auprès de Bercy, une décision prise après la forte opposition des représentants des agriculteurs à cette suggestion formulée par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire lundi.

    Après avoir reçu mardi matin la présidente de la FNSEA Christiane Lambert et Arnaud Gaillot, président des Jeunes agriculteurs, le ministre “s’est engagé à ne pas mettre en œuvre cette proposition, qui n’était encore qu’une suggestion, à l’issue de la mission confiée à l’Inspection générale des finances (IGF)” sur la formation des prix alimentaires, explique-t-on au ministère de l’Économie.

    Actuellement, les distributeurs de produits alimentaires ne peuvent proposer des promotions qu’à hauteur de 34%, une règle censée protéger la rémunération des producteurs de denrées.

    Lundi, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait annoncé la création d’une enquête de l’IGF pour vérifier la formation des prix des produits alimentaires en cette période d’inflation, notamment après que le président du comité stratégique des centres E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, avait jugé “suspectes” certaines hausses de prix demandés par les industriels.

    En parallèle, La France insoumise et le Rassemblement national avaient demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire .

    “Pas la bonne réponse”

    S’il s’avère que les dispositifs actuels ne profitent pas aux producteurs, “il faudra réfléchir à la possibilité de les modifier”, avait indiqué lundi Bruno Le Maire sur France Inter, suggérant par exemple des promotions à 50%, au lieu des 34% autorisés. Cette piste de réflexion a suscité une levée de boucliers des agriculteurs, Christiane Lambert (FNSEA) ayant répondu que ce n’était “pas la bonne réponse”.

    Le ministre a “entendu” et “compris les inquiétudes” des agriculteurs sur les conséquences éventuelles d’une telle mesure sur la juste rémunération des producteurs, explique-t-on à Bercy, où on juge inutile de “d’attiser les angoisses” dans le monde agricole.

    L’entourage du ministre précise toutefois qu’il continue d’avoir à cœur de concilier prix bas pour les consommateurs et juste rémunération des producteurs en ces temps d’inflation.

    La mission de l’IGF sera donc bien lancée pour examiner la fixation des prix d’un ensemble de produits du quotidien. La FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont accepté d’y participer, selon Bercy, qui rappelle qu’un guichet unique, via une adresse mail, est ouvert depuis ce mardi auprès de la DGCCRF, où les acteurs de l’alimentaire peuvent faire remonter des signalements sur les prix des produits.

    À voir également sur Le HuffPost : À quoi servent les 138€ de redevance télé qu’on paie tous les ans?

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      Alimentaire: Bercy va lancer une enquête sur les prix

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 12:43 · 3 minutes

    Au micro de France Inter, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé une enquête sur les prix de l'alimentaire, dans un contexte de lutte contre les Au micro de France Inter, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé une enquête sur les prix de l'alimentaire, dans un contexte de lutte contre les "profiteurs de la crise".

    CONSOMMATION - Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé ce lundi 4 juillet qu’il allait lancer une mission de l’Inspection générale des finances (IGF) pour s’assurer du respect de la loi Egalim obligeant les distributeurs à vendre les produits alimentaires avec une marge minimale de 10% en faveur des producteurs.

    “Les temps sont extrêmement difficiles pour les producteurs de viande, de fruits et légumes, pour tous nos producteurs agricoles”, a lancé le ministre au micro de France Inter , dans un contexte où le coût de vie s’envole du fait de la crise de l’énergie et de la guerre en Ukraine . Une situation dans laquelle Bruno Le Maire a voulu se positionner à la fois en tant que défenseur des consommateurs et du monde agricole.

    S’assurer que les producteurs bénéficient bien du système Egalim

    “Je veux m’assurer que les 10% reviennent bien aux producteurs” et “je lancerai une mission de l’Inspection générale des finances dans les tous prochains jours”, a donc affirmé Bruno Le maire. “Je propose d’y associer des parlementaires et des représentants du monde agricole pour nous assurer que ces 10% au-dessus du seuil de revente à perte vont bien aux producteurs et ne se perdent pas ailleurs”, a-t-il encore indiqué.

    La loi Alimentation ou “Egalim” votée en 2018, dans un contexte très peu inflationniste, avait notamment encadré les promotions et relevé le seuil de revente à perte, avec pour objectif d’enrayer la course aux prix bas en magasin, ce qui était censé profiter au revenu des agriculteurs.

    S’il s’avère que les dispositifs de cette loi ne profitent pas aux producteurs, “il faudra réfléchir à la possibilité de les modifier”, indique-t-on au ministère de l’Économie, en permettant par exemple des promotions à 50%, au lieu des 34% aujourd’hui autorisés, a suggéré Bruno Le Maire.

    Dans le contexte actuel de hausse des prix, le président du comité stratégique des centres E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, avait demandé début avril la suspension partielle de cette règle des 10% afin de réduire ses prix de vente.

    Des contrôles face aux “profiteurs de la crise”

    La semaine dernière, il avait jugé “suspectes” certaines hausses de prix demandées par les industriels de l’agroalimentaire dans le cadre des renégociations annuelles sur les prix des produits alimentaires. Il avait aussi appelé à la création d’une commission d’enquête parlementaire, une demande reprise vendredi par les députés de La France insoumise.

    De son côté, le Sénat a promis de faire un “premier bilan” des causes de l’inflation le 20 juillet dans le cadre du groupe de suivi en cours sur la loi Egalim.

    À Bercy, on souligne que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a réalisé plus de 1.200 contrôles depuis le début de l’année sur le secteur alimentaire. Ces contrôles seront renforcés, via des enquêtes “par filière entière”, a indiqué Bruno Le Maire. “Nous ne laisserons pas passer les profiteurs de la crise”, a-t-il insisté.

    Un “guichet unique” sera opérationnel dès mardi pour que les entreprises signalent les “irrégularités” qu’elles constateraient dans la formation des prix.

    À voir également sur le HuffPost : Pourquoi ces agriculteurs sont en colère contre la grande distribution

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      Cet été, TotalEnergies proposera une remise sur le carburant dans certaines stations

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 20:41 · 1 minute

    Cet été, TotalEnergies proposera une remise sur le carburant dans certaines stations Cet été, TotalEnergies proposera une remise sur le carburant dans certaines stations

    CARBURANT - Après que le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a demandé un nouvel effort à TotalEnergies , le groupe pétrolier a annoncé ce mercredi 29 juin rehausser sa remise sur le litre de carburant de 10 à 12 centimes d’euros par litre. Cette ristourne concernera les automobilistes faisant le plein dans ses stations-service sur autoroute cet été, confirmant une information du quotidien Le Parisien .

    TotalEnergies avait initialement envisagé de reconduire la remise de 10 centimes par litre appliquée entre le 14 février et le 15 mai, mais la proposition a été jugée lundi insuffisante par Bruno le Maire . “Je souhaite que TotalEnergies poursuive cet effort et, pourquoi pas, l’augmente”, avait-il déclaré dans une interview sur RMC/BFMTV.

    Selon le ministre, “tout l’effort ne peut pas reposer uniquement sur l’État”, au moment où l’exécutif finalise son projet de loi sur le pouvoir d’achat et un budget rectificatif qui prévoient plusieurs mesures – dont la prolongation en août de la remise carburant de 18 centimes instaurée au 1er avril.

    Environ 120 stations-service appliqueront la remise

    Cette réduction du groupe devrait concerner environ 120 stations-service, selon le journal. Un nombre réduit comparé aux 1150 stations rurales en bénéficiant entre février et mai, qui avait même été porté à 2700 stations sur l’ensemble du territoire.

    S’ajoutant à la remise gouvernementale, elle permettra selon TotalEnergies une économie de 30 centimes par litre pour les automobilistes faisant leur plein dans ses stations du réseau autoroute – soit une économie de 15 euros pour un plein de 50 litres.

    Le géant de l’énergie souligne que sa nouvelle proposition représente une hausse de 20% par rapport à la remise initiale, et précise par ailleurs envisager de l’étendre au-delà de l’été, en concertation avec le gouvernement. Elle devrait toucher environ 17 millions d’automobilistes circulant pendant les vacances d’été, précise-t-il.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Le barème kilométrique augmenté de 10%, annonce Jean Castex

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      APL et gel des loyers: pour l'opposition, "les comptes sont pas bons"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 27 June, 2022 - 17:13 · 3 minutes

    Bruno Le Maire à Matignon, le 21 juin 2022 (REUTERS/Benoit Tessier) Bruno Le Maire à Matignon, le 21 juin 2022  (REUTERS/Benoit Tessier)

    POUVOIR D’ACHAT - 3,5%, c’est le chiffre retenu par l’exécutif pour renforcer le pouvoir d’achat des Français, en tout cas en ce qui concerne les loyers. Le ministre de l’économie Bruno Le Maire l’a confirmé ce lundi 27 juin au matin, l’aide personnalisée au logement (APL) sera revalorisée de 3,5% et l’augmentation des loyers sera plafonnée elle à 3,5% et ce jusqu’à juin 2023.

    “Face à l’augmentation des prix, nous protégeons les Français”, a défendu Bruno Le Maire en présentant les deux mesures phares du texte de loi axé sur le pouvoir d’achat. L’Insee avait mis en garde la semaine dernière contre la plus forte inflation que la France ait connue depuis 1985, laquelle pourrait atteindre 5,5% au total sur l’année.

    Mais la mesure, sociale sur le papier, n’a pourtant pas convaincu l’opposition de gauche, Insoumis en tête. Pour Manuel Bompart, “les comptes sont pas bons”, a-t-il fustigé sur Twitter.

    L’Eurodéputé LFI reprend notamment à son compte un calcul de Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, qui signale que la hausse des APL n’est pas alignée sur l’inflation, et qu’elle demeure donc insuffisante.

    La présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot fustige, elle, une annonce déséquilibrée par rapport à la mesure prise en 2017, lorsque le gouvernement avait baissé les APL, ainsi que les réformes du mode de calcul des aides. L’élue évoque elle aussi des calculs de la fondation Abbé Pierre qui faisaient état en février dernier d’une baisse de 15 milliards d’euros de toutes les aides pour le logement, sur l’ensemble du quinquennat, et donc pas seulement sur les APL.

    Autre point de crispation dans l’opposition, la disparité entre le montant d’un loyer et celui de l’APL. La revalorisation annoncée des aides demeure insuffisante par rapport à la hausse possible de 3,5% des loyers, tance notamment le député William Martinet.

    Défense du projet

    Si pour l’opposition de gauche, les mesures ne sont pas assez suffisantes, chez les Républicaion ont fait valoir “l’exigence budgétaire” face à la dette. “La situation de la dette française aujourd’hui est très grave (...) Le gouvernement ne peut pas dire: ‘Allez hop, 30 milliards de dette supplémentaire!’ Ce serait irresponsable”, a temporisé le LR Olivier Marleix, sur Europe 1.

    Du côté du gouvernement, la ministre Amélie de Montchalin joue elle l’apaisement et estime que ces deux mesures relèvent du compromis: “Un gel des loyers indifférencié aurait pénalisé un propriétaire modeste qui vit de la location de son bien pour compléter sa retraite et dans le même temps favoriserait un locataire aisé. Ce ne serait pas juste”, a-t-elle défendu, avant d’annoncer qu’elle recevrait prochainement les associations de locataires.

    À voir en vidéo sur Le HuffPost: Les allers-retours de Fabien Roussel sur le gouvernement d’union nationale crispent à gauche

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      Le Maire accuse la Nupes de "délire" et de "complotimse" sur la hausse de la TVA

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 19:51 · 2 minutes

    Le Maire accuse la Nupes de Le Maire accuse la Nupes de "délire" et de "complotimse" sur la hausse de la TVA (Bruno Le Maire le 21 novembre 2021 par AP Photo/Kamran Jebreili)

    POLITIQUE - Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a accusé ce mardi 14 juin sur BFMTV l’alliance de gauche Nupes de “délire”, de “complotisme”, et de vouloir augmenter les impôts de 100 milliards d’euros.

    Après des propos de Jean-Luc Mélenchon affirmant que le gouvernement projetait d’augmenter la TVA, -une affirmation qu’a également faite le chef de file socialiste Olivier Faure au HuffPost - le ministre a dit vouloir “démentir avec la plus extrême fermeté cette invention, ce délire de nos adversaires”.

    Pour Bruno Le Maire, “ce genre de propos à quelques jours du second tour des élections législatives s’apparente tout simplement à ce qui est un trait de cette famille politique: le complotisme, faire croire qu’il existe des choses cachées que le pouvoir, que les puissants cacheraient au peuple français”.

    Cette question de la TVA a également été posée ce mardi par l’eurodéputée de la France insoumise Manon Aubry sur Franceinfo, qui se demandait comment LAREM comptait faire les 80 milliards d’économie en 5 ans sur lesquels ils se sont engagés.

    “100 milliards d’augmentation d’impôts”

    Par ailleurs, Bruno Le Maire a défendu son bilan en disant avoir été durant les cinq dernières années “le ministre des Finances qui a le plus baissé les impôts depuis deux décennies en France”, ajoutant que “nous n’augmenterons pas les impôts, nous continuerons à baisser les impôts”.

    À l’inverse, “monsieur Mélenchon propose 100 milliards d’augmentation d’impôts”, a affirmé le ministre.

    Dans son programme, la Nupes veut faire passer de 5 à 14 tranches le barème de l’impôt sur le revenu pour le rendre plus progressif, et propose de réduire la TVA sur les produits de première nécessité tout en réinstaurant une “TVA grand luxe”.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: Macron agite le risque de “désordre” et réclame un “sursaut républicain”

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      Face à l'inflation, le barème de l'impôt sera ajusté, annonce Bruno Le Maire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 08:09 · 2 minutes

    Le gouvernement va Le gouvernement va "indexer le barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation", annonce Bruno Le Maire

    POLITIQUE - Les Français qui obtiennent des hausses de salaire de leur employeur pour faire face à l’inflation ne paieront pas “plus d’impôts” du fait de cette revalorisation, a assuré ce mercredi 8 juin le ministre de l’Economie Bruno Le Maire .

    “Nous allons indexer le barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation pour éviter ces effets de seuil, où des gens (...) basculent dans l’impôt sur le revenu ou une tranche supplémentaire” en raison d’une hausse de salaire, a affirmé le numéro 2 du gouvernement sur BFMTV/RMC.

    Le ministre de l’Économie appelle régulièrement les chefs d’entreprise qui le peuvent à augmenter les salaires, afin de limiter l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat des Français. Mais ces hausses de salaire sont aussi susceptibles de faire basculer certains dans une tranche d’imposition supérieure.

    Concrètement le gouvernement va donc “augmenter les seuils du montant de l’inflation”. “Il est hors de question que des salariés paient plus d’impôts sur le revenu ou rentrent dans le barème de l’impôt sur le revenu à cause de l’inflation”, a précisé Bruno Le Maire.

    Le paquet de mesures du gouvernement prévu après les législatives

    L’inflation déjà élevée ne devrait pas reculer avant début 2023, selon les prévisions de Bercy. Dans un contexte électoral et alors que le pouvoir d’achat s’est imposé depuis la présidentielle comme une préoccupation majeure des Français, le gouvernement multiplie les annonces, à concrétiser après les élections législatives dans deux textes de loi, dont une loi de finances rectificative.

    Sont notamment prévues l’augmentation de la “prime Macron” jusqu’à 3000 euros, l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation dès le 1er juillet, ou encore la prolongation de la remise carburant de 18 centimes (hors DROM-COM) et du bouclier tarifaire sur l’énergie ...

    Deux annonces sont aussi directement liées à l’alimentation, un des premiers socles de dépenses des Français. Mardi 7 juin, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé le versement dès la rentrée d’ une aide d’urgence dont le montant reste encore à définir. Le chèque alimentaire, dans les tuyaux depuis la fin de la Convention citoyenne pour le climat et repris par Emmanuel Macron pendant sa campagne, reste encore au stade de “réflexion”, bien que le gouvernement assure ne pas abandonner l’idée.

    À voir également sur Le HuffPost: Carburant, énergie: le chèque inflation du gouvernement ne convainc pas

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      Le Maire qualifie Mélenchon de "Chavez gaulois", les Insoumis répondent

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 1 June, 2022 - 09:00 · 2 minutes

    French Economy and Finance Minister Bruno Le Maire attends the EU ministerial conference French Economy and Finance Minister Bruno Le Maire attends the EU ministerial conference "Building Europe's Digital Sovereignty" at the Bercy Ministry in Paris, France, February 7, 2022. REUTERS/Sarah Meyssonnier

    POLITIQUE - Jean-Luc Mélenchon est la cible des critiques du gouvernement à l’approche des législatives . Ce mercredi 1er juin, le chef de la France Insoumise est étrillé par le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire , après l’avoir été par la Première ministre la veille.

    “Jean-Luc Mélenchon est un Chavez gaulois: ‘Je parle, vous écoutez’”, dénonce le patron de Bercy dans une interview au Figaro . Il critique les “dangers réels” et surtout la “soumission (...) aux organisations financières internationales”, “au régime autoritaire de Vladimir Poutine” ou encore à “une vision communautariste et à l’islam politique” à laquelle conduirait une victoire de La France Insoumise aux législatives.

    “Tous les pays qui ont mis en œuvre un projet similaire - collectivisation des moyens de production, augmentation massive des impôts et des charges sur les entreprises, redistribution des richesses qui n’ont pas été créées, multiplication des interdictions en tout genre - se sont retrouvés sous programme de surveillance du FMI quelques années plus tard: le Venezuela, la Grèce, l’Argentine. Ils ont mis dix ans à s’en sortir, pour ceux qui s’en sont sortis. Je ne veux pas de ce destin pour la France”, tacle Bruno Le Maire.

    Le Maire, “Tatcher normand” pour LFI

    Cette sortie n’est pas passée inaperçue côté Insoumis. Un “Chavez Gaulois” est “mieux qu’un Tatcher normand”, a répliqué Manuel Bompard, candidat à la place de Jean-Luc Mélenchon dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, dans une allusion au mandat de député (2007-2017) du ministre dans l’Eure .

    “Bruno Le Maire enfile toutes les perles pour calomnier la NUPES: la dette, le Venezuela, le “communautarisme”. Et pourquoi pas la dictature des soviets?”, réagit aussi le député insoumis Bastien Lachaud.

    Comme le montre notre compilateur de sondage ci-dessous, la NUPES (Nouvelle union populaire écologiste et sociale) et Ensemble (confédération de la majorité présidentielle) sont au coude-à-coude, avec une tendance à la baisse pour l’alliance de gauche et à la hausse pour la majorité.

    Dans Le Figaro, Bruno Le Maire se dit d’ailleurs “convaincu” que les électeurs donneront “une majorité large et claire au président de la République”. Il appelle toutefois à la “mobilisation” de ses troupes, d’autant plus importante pour le gouvernement que plus de la moitié des ministres - dont la cheffe du gouvernement - y sont candidats. En cas de défaite, les concernés devront démissionner . Bruno Le Maire, pas candidat, est cependant assuré de rester à Bercy.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: La NUPES a présenté son programme, on vous raconte

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      Prix de l'électricité: attaqué sur le bouclier tarifaire, Le Maire se défend de "mensonges"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 14:36 · 4 minutes

    Bruno Le Maire (ici en février 2022 à Bercy) a assuré que le manque à gagner liée au bouclier tarifaire ne sera pas répercuté sur la facture d'électricté des Français en 2023. Bruno Le Maire (ici en février 2022 à Bercy) a assuré que le manque à gagner liée au bouclier tarifaire ne sera pas répercuté sur la facture d'électricté des Français en 2023.

    ÉCONOMIE - La facture d’électricité des Français, déjà en hausse en 2022 , va-t-elle s’envoler de façon encore plus affolante dans les années à venir? Ce lundi 30 mai, le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a répondu à l’opposition vent debout contre “l’escroquerie gouvernementale du bouclier tarifaire .”

    “En 2023, la facture d’électricité des Français augmentera de 8% selon la
    CRE”, s’indigne sur Twitter ce lundi matin le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand. “J’avais prévenu les Français qu’Emmanuel Macron leur mentait et augmenterait leur facture après les élections”, tacle aussi Marine Le Pen, en réaction à un article du Parisien .

    Le communiste Fabien Roussel, ou l’eurodéputée Insoumise leur emboîtent le pas, s’appuyant sur une délibération de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publiée le 31 mars dernier, le quotidien rapportait la possibilité d’une hausse “de l’ordre de 8%” des tarifs d’électricité à partir de 2023 pour compenser la limitation des prix en 2022.

    Pour rappel, face à la flambée des prix de l’énergie, le gouvernement a obligé les fournisseurs à limiter la hausse de leurs tarifs à 4% pour 2022, l’État et EDF devant seuls assumer le coût de cette mesure. C’est le fameux bouclier tarifaire annoncé fin 2021, et déjà contesté par les syndicats, associations de consommateurs et membres de l’opposition qui y voyaient un “tour de passe-passe”.

    Depuis, la guerre en Ukraine a éclaté, avec des répercussions directes sur le porte-monnaie des Français. Alors que le pouvoir d’achat reste une priorité , l’évocation d’une hausse des tarifs d’électricité, même à un horizon lointain, est susceptible d’enflammer l’opinion et demeure explosif à moins de deux semaines du premier tour des législatives.

    Ce lundi après-midi, Bruno Le Maire s’est donc lancé dans une opération déminage. “Je veux être très clair avec nos compatriotes, il n’y aura aucun rattrapage sur leur facture d’électricité”, a assuré le ministre de l’Économie et des Finances.

    L’inconnue du marché en 2023

    La hausse des prix entraînera bien un “besoin de financement supplémentaire” chiffré par Bercy autour de 2 milliards d’euros mais “les consommateurs français ne verront aucun rattrapage lié à ce besoin de financement sur leur facture en 2023″.

    Concrètement, le ministre des Finances s’est engagé à ce que les fournisseurs d’énergie n’augmentent pas leurs tarifs dans le but de combler le manque à gagner induit à la fois par le bouclier tarifaire en 2022 et l’augmentation des matières premières.

    “En 2023, nous voulons continuer à protéger les Français contre l’augmentation des prix de l’électricité et du gaz”, a promis le ministre reconduit à son poste dans le gouvernement Borne. “Personne ne sait” à ce stade à quoi ressemblera le marché de l’énergie d’ici là, mais “la tendance est à la hausse aujourd’hui”. De nouvelles dispositions pour limiter les coûts seront donc étudiées dans le cadre du prochain Projet de Loi Finances à la rentrée législative.

    Pour la fin de l’année 2022, les tarifs du gaz vont donc rester fixes, tandis que ceux de l’électricité ne pourront augmenter que de 4% maximum. Ce qui représente malgré tout une hausse parfois difficile à assumer pour les foyers.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: quand Bruno Le Maire ne soutenait pas (du tout) Manuel Valls