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      Face à l'inflation, le barème de l'impôt sera ajusté, annonce Bruno Le Maire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 08:09 · 2 minutes

    Le gouvernement va Le gouvernement va "indexer le barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation", annonce Bruno Le Maire

    POLITIQUE - Les Français qui obtiennent des hausses de salaire de leur employeur pour faire face à l’inflation ne paieront pas “plus d’impôts” du fait de cette revalorisation, a assuré ce mercredi 8 juin le ministre de l’Economie Bruno Le Maire .

    “Nous allons indexer le barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation pour éviter ces effets de seuil, où des gens (...) basculent dans l’impôt sur le revenu ou une tranche supplémentaire” en raison d’une hausse de salaire, a affirmé le numéro 2 du gouvernement sur BFMTV/RMC.

    Le ministre de l’Économie appelle régulièrement les chefs d’entreprise qui le peuvent à augmenter les salaires, afin de limiter l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat des Français. Mais ces hausses de salaire sont aussi susceptibles de faire basculer certains dans une tranche d’imposition supérieure.

    Concrètement le gouvernement va donc “augmenter les seuils du montant de l’inflation”. “Il est hors de question que des salariés paient plus d’impôts sur le revenu ou rentrent dans le barème de l’impôt sur le revenu à cause de l’inflation”, a précisé Bruno Le Maire.

    Le paquet de mesures du gouvernement prévu après les législatives

    L’inflation déjà élevée ne devrait pas reculer avant début 2023, selon les prévisions de Bercy. Dans un contexte électoral et alors que le pouvoir d’achat s’est imposé depuis la présidentielle comme une préoccupation majeure des Français, le gouvernement multiplie les annonces, à concrétiser après les élections législatives dans deux textes de loi, dont une loi de finances rectificative.

    Sont notamment prévues l’augmentation de la “prime Macron” jusqu’à 3000 euros, l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation dès le 1er juillet, ou encore la prolongation de la remise carburant de 18 centimes (hors DROM-COM) et du bouclier tarifaire sur l’énergie ...

    Deux annonces sont aussi directement liées à l’alimentation, un des premiers socles de dépenses des Français. Mardi 7 juin, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé le versement dès la rentrée d’ une aide d’urgence dont le montant reste encore à définir. Le chèque alimentaire, dans les tuyaux depuis la fin de la Convention citoyenne pour le climat et repris par Emmanuel Macron pendant sa campagne, reste encore au stade de “réflexion”, bien que le gouvernement assure ne pas abandonner l’idée.

    À voir également sur Le HuffPost: Carburant, énergie: le chèque inflation du gouvernement ne convainc pas

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      Le Maire qualifie Mélenchon de "Chavez gaulois", les Insoumis répondent

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 1 June, 2022 - 09:00 · 2 minutes

    French Economy and Finance Minister Bruno Le Maire attends the EU ministerial conference French Economy and Finance Minister Bruno Le Maire attends the EU ministerial conference "Building Europe's Digital Sovereignty" at the Bercy Ministry in Paris, France, February 7, 2022. REUTERS/Sarah Meyssonnier

    POLITIQUE - Jean-Luc Mélenchon est la cible des critiques du gouvernement à l’approche des législatives . Ce mercredi 1er juin, le chef de la France Insoumise est étrillé par le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire , après l’avoir été par la Première ministre la veille.

    “Jean-Luc Mélenchon est un Chavez gaulois: ‘Je parle, vous écoutez’”, dénonce le patron de Bercy dans une interview au Figaro . Il critique les “dangers réels” et surtout la “soumission (...) aux organisations financières internationales”, “au régime autoritaire de Vladimir Poutine” ou encore à “une vision communautariste et à l’islam politique” à laquelle conduirait une victoire de La France Insoumise aux législatives.

    “Tous les pays qui ont mis en œuvre un projet similaire - collectivisation des moyens de production, augmentation massive des impôts et des charges sur les entreprises, redistribution des richesses qui n’ont pas été créées, multiplication des interdictions en tout genre - se sont retrouvés sous programme de surveillance du FMI quelques années plus tard: le Venezuela, la Grèce, l’Argentine. Ils ont mis dix ans à s’en sortir, pour ceux qui s’en sont sortis. Je ne veux pas de ce destin pour la France”, tacle Bruno Le Maire.

    Le Maire, “Tatcher normand” pour LFI

    Cette sortie n’est pas passée inaperçue côté Insoumis. Un “Chavez Gaulois” est “mieux qu’un Tatcher normand”, a répliqué Manuel Bompard, candidat à la place de Jean-Luc Mélenchon dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, dans une allusion au mandat de député (2007-2017) du ministre dans l’Eure .

    “Bruno Le Maire enfile toutes les perles pour calomnier la NUPES: la dette, le Venezuela, le “communautarisme”. Et pourquoi pas la dictature des soviets?”, réagit aussi le député insoumis Bastien Lachaud.

    Comme le montre notre compilateur de sondage ci-dessous, la NUPES (Nouvelle union populaire écologiste et sociale) et Ensemble (confédération de la majorité présidentielle) sont au coude-à-coude, avec une tendance à la baisse pour l’alliance de gauche et à la hausse pour la majorité.

    Dans Le Figaro, Bruno Le Maire se dit d’ailleurs “convaincu” que les électeurs donneront “une majorité large et claire au président de la République”. Il appelle toutefois à la “mobilisation” de ses troupes, d’autant plus importante pour le gouvernement que plus de la moitié des ministres - dont la cheffe du gouvernement - y sont candidats. En cas de défaite, les concernés devront démissionner . Bruno Le Maire, pas candidat, est cependant assuré de rester à Bercy.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: La NUPES a présenté son programme, on vous raconte

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      Prix de l'électricité: attaqué sur le bouclier tarifaire, Le Maire se défend de "mensonges"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 14:36 · 4 minutes

    Bruno Le Maire (ici en février 2022 à Bercy) a assuré que le manque à gagner liée au bouclier tarifaire ne sera pas répercuté sur la facture d'électricté des Français en 2023. Bruno Le Maire (ici en février 2022 à Bercy) a assuré que le manque à gagner liée au bouclier tarifaire ne sera pas répercuté sur la facture d'électricté des Français en 2023.

    ÉCONOMIE - La facture d’électricité des Français, déjà en hausse en 2022 , va-t-elle s’envoler de façon encore plus affolante dans les années à venir? Ce lundi 30 mai, le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a répondu à l’opposition vent debout contre “l’escroquerie gouvernementale du bouclier tarifaire .”

    “En 2023, la facture d’électricité des Français augmentera de 8% selon la
    CRE”, s’indigne sur Twitter ce lundi matin le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand. “J’avais prévenu les Français qu’Emmanuel Macron leur mentait et augmenterait leur facture après les élections”, tacle aussi Marine Le Pen, en réaction à un article du Parisien .

    Le communiste Fabien Roussel, ou l’eurodéputée Insoumise leur emboîtent le pas, s’appuyant sur une délibération de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publiée le 31 mars dernier, le quotidien rapportait la possibilité d’une hausse “de l’ordre de 8%” des tarifs d’électricité à partir de 2023 pour compenser la limitation des prix en 2022.

    Pour rappel, face à la flambée des prix de l’énergie, le gouvernement a obligé les fournisseurs à limiter la hausse de leurs tarifs à 4% pour 2022, l’État et EDF devant seuls assumer le coût de cette mesure. C’est le fameux bouclier tarifaire annoncé fin 2021, et déjà contesté par les syndicats, associations de consommateurs et membres de l’opposition qui y voyaient un “tour de passe-passe”.

    Depuis, la guerre en Ukraine a éclaté, avec des répercussions directes sur le porte-monnaie des Français. Alors que le pouvoir d’achat reste une priorité , l’évocation d’une hausse des tarifs d’électricité, même à un horizon lointain, est susceptible d’enflammer l’opinion et demeure explosif à moins de deux semaines du premier tour des législatives.

    Ce lundi après-midi, Bruno Le Maire s’est donc lancé dans une opération déminage. “Je veux être très clair avec nos compatriotes, il n’y aura aucun rattrapage sur leur facture d’électricité”, a assuré le ministre de l’Économie et des Finances.

    L’inconnue du marché en 2023

    La hausse des prix entraînera bien un “besoin de financement supplémentaire” chiffré par Bercy autour de 2 milliards d’euros mais “les consommateurs français ne verront aucun rattrapage lié à ce besoin de financement sur leur facture en 2023″.

    Concrètement, le ministre des Finances s’est engagé à ce que les fournisseurs d’énergie n’augmentent pas leurs tarifs dans le but de combler le manque à gagner induit à la fois par le bouclier tarifaire en 2022 et l’augmentation des matières premières.

    “En 2023, nous voulons continuer à protéger les Français contre l’augmentation des prix de l’électricité et du gaz”, a promis le ministre reconduit à son poste dans le gouvernement Borne. “Personne ne sait” à ce stade à quoi ressemblera le marché de l’énergie d’ici là, mais “la tendance est à la hausse aujourd’hui”. De nouvelles dispositions pour limiter les coûts seront donc étudiées dans le cadre du prochain Projet de Loi Finances à la rentrée législative.

    Pour la fin de l’année 2022, les tarifs du gaz vont donc rester fixes, tandis que ceux de l’électricité ne pourront augmenter que de 4% maximum. Ce qui représente malgré tout une hausse parfois difficile à assumer pour les foyers.

    À voir également sur Le HuffPost: Législatives: quand Bruno Le Maire ne soutenait pas (du tout) Manuel Valls

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      Législatives: quand Bruno Le Maire ne soutenait pas (du tout) Manuel Valls

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 26 May, 2022 - 11:03 · 2 minutes

    LÉGISLATIVES - Valse des amitiés à l’approche des législatives . L’ancien premier ministre Manuel Valls est candidat En Marche dans la 5ème circonscription des Français de l’étranger. Il vient de recevoir un soutien de poids, celui de Bruno Le Maire , ministre de l’Economie.

    Alors que pendant des années, les deux hommes ont été de adversaires féroces: Manuel Valls dans un gouvernement de gauche sous François Hollande, Bruno Le Maire dans un gouvernement de droite avec Nicolas Sarkozy, aujourd’hui ils défendent la même majorité.

    Dans un post Twitter, l’ancien Premier ministre remercie Bruno Le Maire de son soutien:

    Dans cette vidéo d′1 minute 30, le ministre de l’Économie et des Finances Bruno le Maire évoque le bilan ministériel de Manuel Valls en louant ses “qualités d’homme d’État”. Il commence par rappeler que l’actuel candidat aux législatives a été un ministre de l’Intérieur (2012-2014) “particulièrement attaché à la défense de la République” avant de saluer son action en tant que premier ministre (2014-2016).

    Des adversaires politiques

    Le 26 janvier 2014, une manifestation se déroule à Paris: “Jour de colère” . Mouvement anti-gouvernemental, il réunit une partie de l’extrême droite et des opposants au mariage pour tous. Rapidement, des affrontements ont lieu entre manifestants et forces de l’ordre. Au terme de la manifestation, 250 personnes ont été placées en garde à vue.

    Manuel Valls est ministre de l’Intérieur et sa gestion de la manifestation est vivement critiquée par l’opposition. Sur le plateau d’I-télé, Bruno Le Maire, député UMP explique: “Manuel Valls a fumé la moquette! Où est-ce qu’il a vu de dangereux délinquants dans les personnes qui ont défilé hier? La ficelle est un peu grosse. Alors il se saisit de ce sujet, au lieu de calmer la situation, il attise les braises et je lui reproche.”

    Un an plus tard, Manuel Valls est devenu Premier ministre. Lors des questions au gouvernement de l’Assemblée Nationale le 12 mai 2015, Bruno Le Maire interpelle Manuel Valls sur le projet de réforme du collège, dont il demande le retrait.

    Pour réponse, le Premier ministre aura alors des mots durs envers Bruno Le Maire, notamment sur son action lors son passage au gouvernement Sarkozy, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    Depuis, les relations entre les deux hommes semblent s’être adoucies; le soutien de Bruno Le Maire est précieux pour Manuel Valls, alors que le député LREM sortant se présente face à lui, en dissident.

    À voir aussi sur le HuffPost: Législatives: ces candidats qui pourraient battre Elisabeth Borne

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      Nouveau gouvernement: Le pouvoir d'achat comme priorité

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 13:59 · 3 minutes

    Le pouvoir d'achat, priorité affichée du nouveau gouvernement à peine nommé Le pouvoir d'achat, priorité affichée du nouveau gouvernement à peine nommé

    POLITIQUE - Les réformes impopulaires, ce n’est pas pour tout de suite. La “priorité” du nouveau gouvernement sera la “protection des Français contre l’inflation”, proche de 5% sur un an en avril, a assuré ce samedi 21 mai le numéro 2 de l’exécutif Bruno Le Maire, dans la lignée des déclarations de la nouvelle Première ministre Elisabeth Borne.

    La veille, celle qui occupe désormais l’hôtel de Matignon a également fait du porte-monnaie des Français son premier dossier. “Je suis bien consciente qu’il y a beaucoup d’inquiétudes”, a-t-elle expliqué sur le plateau de TF1 , vendredi soir, à l’heure où Emmanuel Macron est déjà attaqué sur les atermoiements de son début de mandat.

    “Tout au long de ces derniers mois, nous avons pris des mesures fortes pour protéger le pouvoir d’achat des Français (...). Je peux vous assurer qu’on a bien entendu le message, le premier projet de loi qui sera examiné par la nouvelle Assemblée portera sur ces sujets.” Cette promesse pourrait donc se concrétiser rapidement, après les élections législatives du mois de juin.

    Le projet de loi ‘pouvoir d’achat’ à l’étude

    Le travail, quant à lui, commence dès maintenant. C’est en tout cas le message que Bruno Le Maire a voulu faire passer dès la passation de pouvoir à Bercy ce samedi matin. “Dès demain (dimanche) nous allons donc nous atteler (...) à la préparation du projet de loi sur le pouvoir d’achat”, a affirmé le ministre de l’Economie et des Finances, reconduit dans ses fonctions avec un portefeuille élargi .

    “Je recevrai dès lundi les acteurs économiques pour étudier avec eux comment ils peuvent aussi participer à la protection des Français contre la hausse des prix”, a-t-il ajouté en accueillant Gabriel Attal, désormais ministre des Comptes publics et en remerciant Olivier Dussopt, en partance pour le ministère du Travail.

    Comme Elisabeth Borne, Bruno Le Maire a cité plusieurs leviers pour améliorer le pouvoir d’achat des Français: prime “Macron”, hausses de salaires, chèque carburant ou chèque alimentation.

    “Nous travaillons sur le chèque alimentation, il fera partie de ce projet de loi. Il y a les mesures pour le bouclier tarifaire mis en place sur l’énergie pour stabiliser prix du gaz et de l’électricité. Il y a la réduction sur les carburants qui sera prolongée”, a ainsi engrené la Première ministre sur TF1, samedi, comme vous pouvez le voir ci-dessous, avant d’évoquer des mesures “très attendues” comme “la revalorisation des retraites ou des minimas sociaux.”

    Malgré les nouvelles dépenses qui s’annoncent pour atténuer les effets de l’inflation, “premier défi politique et économique”, selon les mots de Bruno Le Maire, “la maîtrise des comptes publics” reste dans “l’ADN” de la majorité, a-t-il affirmé. Le fameux “en même temps”.

    “Les dépenses que nous engageons” pour le pouvoir d’achat “ne nous empêcheront pas de respecter les engagements du président de la République sur la baisse de la dette publique et la réduction des déficits”, a ainsi promis le ministre. Un défi de taille puisque le déficit était encore de 6,5% du PIB fin 2021 et la dette publique de 112,9%, du fait de la crise sanitaire liée au Covid-19 .

    À voir également sur Le HuffPost: Mélenchon fustige le nouveau gouvernement mais épargne Ndiaye

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      Législatives: Bruno Le Maire ne se représentera pas

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 5 May, 2022 - 08:38

    Le ministre de l'Economie a été élu dans l'Eure pour la première fois en 2007. Le ministre de l'Economie a été élu dans l'Eure pour la première fois en 2007.

    ÉLECTIONS - “Je ne solliciterai pas de nouveau un mandat de député de l’Eure.” Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a annoncé ce jeudi 5 mai à Evreux qu’il ne se représenterait pas aux élections législatives de juin .

    “J’ai toujours dit que je ne ferai pas plus de trois mandats. Je respecte mes promesses”, a-t-il déclaré lors d’un point de presse.

    Cette annonce intervient alors qu’une première salve d’investiture de la majorité est attendue ce jeudi. Prenant les devants également, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a pour sa part annoncé qu’il serait candidat , contrairement aux législatives de 2017.

    Plus d’informations à venir...