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      La France vise la Lune en s'alliant à la Nasa

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 08:49 · 3 minutes

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    ESPACE - L’Hexagone vise la lune. La France a en effet signé mardi 7 juin les “Accords Artémis” . Elle devient ainsi le 20e pays (après notamment le Canada, la Roumanie, l’Ukraine, Israël, les Émirats arabes unis, le Brésil...) à s’associer à cette nouvelle vague d’exploration spatiale.

    Signé par le PDG du CNES (centre national d’étude spatiale) Philippe Baptiste à Washington, en présence de l’administrateur de la NASA Bill Nelson, le texte appuie l’ambition spatiale française. En effet, les accords Artémis s’organisent dans le cadre du programme éponyme lancé par la NASA .

    Ce dernier a pour objectif de renvoyer des astronautes sur la Lune aux alentours de 2025, plus de 50 ans après l’alunissage historique de la mission Apollo 11. Le but est également d’y établir à terme une présence humaine durable, en construisant une station qui sera assemblée en orbite lunaire à partir de 2024? Nommée “Lunar Gateway” elle sera tout simplement le futur tremplin pour des vols habités plus lointains .

    Vers la lune et au-delà

    “À la fois pour notre communauté scientifique et notre industrie, ce nouveau cadre permettra de faire face à de nouveaux défis et de continuer à compter parmi les grandes puissances spatiales” s’est félicité Philippe Baptiste, cité dans un communiqué de l’agence spatiale américaine.

    Aujourd’hui, la #France a rejoint les 19 signataires des accords d’Artémis pour ouvrir la voie à des discussions multilatérales sur la réglementation des futures activités d’exploration. Après 60 ans de coopération exceptionnelle dans le domaine spatial, la France et les États-Unis continuent d’unir leurs forces pour faire face aux grands défis.

    Concrètement, les pays signataires adhèrent à une dizaine de principes s’appliquant à leurs futures activités sur la Lune , mais aussi sur Mars ou des astéroïdes: transparence des missions, interopérabilité des systèmes, assistance au personnel en cas de détresse, partage des données scientifiques , préservation des sites historiques...

    Le texte permet de “cimenter” l’engagement de la France dans l’exploration lunaire, a-t-elle ajouté. À titre d’exemple, le module Esprit de communication et de ravitaillement de la Lunar Gateway doit être conçu en France par Thales Alenia Space.

    La Lunar Gateway est un projet de station en orbite lunaire de la NASA La Lunar Gateway est un projet de station en orbite lunaire de la NASA

    Un droit international de l’espace toujours aussi flou

    Les accords Artémis constituent un ensemble d’ententes bilatérales avec les États-Unis, qui s’appuient eux-mêmes sur le traité international régissant l’espace extra-atmosphérique de 1967. Parmi, ces accords, il y en a néanmoins un qui est le fruit de controverses.

    En effet, une mesure prévoit la possibilité de délimiter des “zones de sécurité” pour éviter des “interférences nuisibles” par un tiers, afin notamment de protéger l’exploitation de ressources, comme l’eau lunaire. Et ce alors que le traité de 1967 interdit toute “appropriation nationale” de ces ressources.

    “D’après notre analyse, les accords Artémis ne sont pas en contradiction avec le traité de 1967”, affirme pour l’AFP Pascale Ultré-Guérard, directrice adjointe des programmes à la direction de la stratégie au CNES. Il n’en reste pas moins que la question de l’exploitation n’est pas réglée, d’autant plus que la Chine et la Russie font cavalier seul pour construire en duo leur propre station lunaire.

    À voir également sur le HuffPost: Vol record sur Mars pour Ingenuity, l’hélicoptère de la Nasa

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      La Nasa dévoile son plan pour aller sur Mars (et veut votre avis)

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 15:11 · 3 minutes

    La NASA travaille sur le projet La NASA travaille sur le projet "Moon to Mars" dont le but est de fouler la Lune, puis Mars d'ici début 2040.

    ESPACE - Vous pouvez contribuer à envoyer des humains sur Mars . La Nasa vous propose en effet jusqu’au 3 juin de pouvoir apporter des commentaires dans le cadre de l’objectif “Moon To Mars”, via ce lien (en anglais). N’importe qui peut ainsi contribuer aux objectifs d’exploration de l’espace, que ce soit des particuliers mais aussi des membres de l’industrie, des universités, et d’autres parties prenantes.

    Cette initiative fait suite à la publication par l’agence spatiale américaine d’un projet d’ensemble d’objectifs de haut niveau le mardi 17 mai. Ce rapport identifie 50 points relevant de quatre grandes catégories d’exploration: le transport et l’habitation, les infrastructures lunaires et martiennes, les opérations et enfin les sciences.

    Un travail collaboratif ?

    “Les commentaires que nous recevons sur les objectifs que nous avons identifiés éclaireront nos plans d’exploration sur la Lune et sur Mars pour les 20 prochaines années”, a déclaré l’administratrice adjointe Pam Melroy. Première échéance, développer le projet Artemis qui a pour ambition d’aller fouler le sol lunaire d’ici 2025. Viendra ensuite la planète rouge.

    Comme l’affirme l’ancienne astronaute Pam Melroy, “nous recherchons au sein de la Nasa et des parties prenantes externes pour nous aider à affiner ces objectifs et à être aussi transparents que possible tout au long de notre processus. Avec cette approche, nous trouverons des lacunes potentielles dans notre architecture ainsi que des domaines dans lesquels nos objectifs s’alignent sur ceux de l’industrie et de partenaires internationaux pour une collaboration future”.

    Par ailleurs, l’agence organisera deux ateliers pour les parties prenantes afin de discuter des commentaires ayant été fournis. Le premier est prévu en juin avec des partenaires de l’industrie et du milieu universitaire américains, qui seront invités en fonction de l’intérêt de la NASA pour leurs retours. Il sera suivi d’un deuxième atelier en juillet avec des organisations internationales.

    500 jours de trajet pour un mois de mission

    La Nasa vise à envoyer des astronautes sur Mars d’ici la fin des années 2030 ou le début des années 2040. Il s’agit là d’un vrai défi, car par exemple le temps de trajet aller-retour est aujourd’hui de 500 jours compte tenu de la distance entre la Terre et Mars.

    D’autres problèmes subsistent. La gravité partielle en est une, alors que cette dernière est trois fois moins importante sur la planète rouge. La Nasa suggère qu’une façon de résoudre ce problème pourrait être de faire vivre les équipages dans un rover sous pression pendant leur mission qui durerait un mois. L’objectif est également de “maximiser cette science en 30 jours”, affirme Kurt Vogel, directeur des architectures spatiales de la Nasa.

    Actuellement, le plan de mission en est à ses débuts et pourrait changer considérablement. Néanmoins pour le moment, la Nasa envisage d’utiliser une fusée hybride (à propulsion chimique et électrique). Quatre personnes feraient le long voyage, dont deux se poseraient à la surface, dans un schéma similaire à la célèbre mission Apollo sur la Lune. Environ 25 tonnes de fournitures et de matériel seraient prêtes et attendraient l’équipage, livrées sur Mars par une précédente mission robotique . On y retrouverai notamment un véhicule d’ascension de l’équipage, déjà alimenté et prêt à partir pour que les astronautes quittent Mars et reviennent en orbite autour de la planète.

    Mais pour l’heure, l’agence se concentre sur le lancement de sa mission Artemis 1 sans équipage pour se préparer aux missions d’astronautes sur la Lune dans les années 2020.

    À voir également sur le HuffPost: Décollage réussi pour Starliner, la capsule de Boeing

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      Cette "porte" photographiée sur Mars est en réalité toute petite

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 23 May, 2022 - 08:44 · 2 minutes

    EXTRATERRESTRES - Les rumeurs vont bon train concernant la fameuse “porte” découverte sur Mars. Fruit d’un cliché du rover Curiosity de la Nasa pris le 7 mai dernier, il a été partagé par le magazine scientifique Ciel & Espace.

    Des tremblements de terre en seraient la cause: cette fracture de cisaillement serait le résultat d’une tension sur la roche qui en brise une partie. Surnommée “East Cliffs”, cette fracture ne serait pas plus grande qu’une trappe pour animaux de compagnie. Elle ne ferait en effet que 30 centimètres de haut pour 40 centimètres de large.

    Afin de mieux se rendre compte de sa taille, plus de 113 images ont été assemblées . L’image est traitée pour se rapprocher de la couleur et de la luminosité de la scène telles qu’elles apparaîtraient à l’œil humain dans des conditions diurnes normales sur Terre. Cela crée une sorte de photo panorama visible ci-dessous :

    Une autre image postée par la Nasa réalise un zoom et précise les dimensions de “East Cliffs”. On y retrouve des annotations indiquant la largeur, la hauteur et la profondeur approximatives de la fracture ouverte.

    Image 3D de la fameuse Image 3D de la fameuse "porte" sur Mars, ainsi que ses dimensions.

    Des internautes suspicieux

    Par ailleurs, ces types de fractures ouvertes sont courantes dans le substratum rocheux, à la fois sur Terre et sur Mars. Cela ne risque cependant pas d’empêcher la vague de théories d’internautes y voyant la preuve de vie extraterrestre .

    “C’est quand même vachement bien taillé, pour de l’érosion ou phénomène géologique quelconque…”, écrit circonspect un internaute sous le post Twitter, quand d’autres utilisateurs se sont amusés à réaliser des montages en y insérant un astronaute, des berlines, ou encore l’élu démocrate Bernie Sanders comme vous pouvez le voir sur les Tweets ci-dessous.

    Depuis que Curiosity prend des gros plans de Mars, nous avons eu droit à des clichés vraiment étranges de la planète rouge: des cratères remplis de glace, des formations rocheuses en forme de chevron ou encore des montagnes creuses. Et parfois même, des objets plus qu’intrigants . Derrière ces découvertes mystérieuses, se niche toujours une explication plus terre à terre, mais pour le plaisir, continuons à spéculer.

    À voir aussi sur Le HuffPost: Que risque Thomas Pesquet s’il commet un crime dans l’espace?