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      Après "Le Flambeau", les téléspectateurs rêvent déjà d'une autre parodie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 08:21 · 2 minutes

    Carole et Annick dans Carole et Annick dans "Le Flambeau".

    SÉRIES - Le Flambeau , c’est déjà terminé. Ce lundi 6 juin, Canal+ a diffusé les trois derniers épisodes de la série à succès de Jonathan Cohen qui, pour cette deuxième saison, avait décidé de parodier une célèbre télé-réalité de TF1: Koh-Lanta .

    Doit-on s’attendre à une troisième saison? Rien n’a encore été annoncé. Alors même que la première saison ( La Flamme ) était inspirée de l’émission de dating Le Bachelor , les téléspectateurs rêvent déjà d’une nouvelle parodie, cette fois, autour d’un programme culinaire de M6, Top Chef .

    La demande des internautes n’est pas anodine, elle fait suite à une scène de l’épisode 7 au cours de laquelle les aventuriers de Chupacabra doivent préparer un plat devant les caméras.

    Comme dans une épreuve de Top Chef , les candidats sous pression sont chronométrés. Sauf que contrairement à l’émission de M6, ce n’est pas vraiment un plat comme un autre qu’ils doivent cuisiner. Non, il leur est demandé de produire cinq kilogrammes d’une certaine “farina”. En d’autres termes, de la cocaïne.

    Pour l’heure, aucune information n’a été donnée quant à la possibilité d’une troisième saison. Interrogé au mois d’avril par Allociné , Jonathan Cohen indiquait ne pas avoir d’idée et vouloir d’abord boucler la deuxième saison. Ensuite? “Je vais me reposer un peu. Je pense que là j’ai beaucoup travaillé mais c’est que du kif, donc merci la vie” , expliquait l’acteur.

    Le concept de cette saison 2 s’est déjà éloigné du projet initial. “On était partis sur La Flamme: saison 2 , avec un personnage féminin à la place de Marc, et des prétendants masculins, nous a raconté l’un des scénaristes, Freddy Gladieux, au cours d’une interview . On est allé loin dans l’écriture, peut-être six mois. Et un jour Jonathan m’appelle en sortant d’une réunion et il me dit ‘on part sur un nouveau truc: on va faire une parodie de Koh Lanta’.” Tout peut donc encore changer.

    À voir également sur Le HuffPost : Avant “Le Flambeau”, Jonathan Cohen s’incruste dans les pubs sur Canal+

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      "Le Flambeau", suite de "La Flamme" vu par Freddy Gladieux, co-scénariste

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 23 May, 2022 - 17:00 · 4 minutes

    Freddy Gladieux, comédien et scénariste, dévoile les coulisses de l'écriture du Flambeau. Freddy Gladieux, comédien et scénariste, dévoile les coulisses de l'écriture du Flambeau.

    HUMOUR - Les premiers épisodes du Flambeau sont disponibles sur Canal+ dès ce lundi 23 mai. Créée par Jonathan Cohen, la suite très attendue de La Flamme s’annonce déjantée. Après avoir parodié les téléréalités de rencontres amoureuses, la série s’attaque désormais à l’émission culte Koh-Lanta .

    Encore une fois, la production mobilise un casting de haut vol, avec des anciens comédiens qui reviennent à l’écran (Leïla Bekhti, Adèle Exarchopoulos, Pierre Niney , Ana Girardot...), mais également de nouveaux acteurs, comme Jérôme Commandeur dans le rôle du présentateur, Kad Merad, Laura Felpin ou encore Mister V.

    Avant la sortie de cette nouvelle saison, Le HuffPost a posé trois questions à Freddy Gladieux, comédien et scénariste, qui a travaillé sur l’écriture du Flambeau avec Jonathan Cohen, David Caviglioli, Hugo Benamozig, Jérémie Galan et Florent Bernard.

    On a regardé les premiers épisodes du Flambeau . La saison s’annonce aussi barrée que La Flamme . Est-ce aussi agréable à écrire qu’à regarder?

    Déjà, il faut savoir que La Flamme est un des programmes français qui m’a fait le plus rire ces dernières années. En tant que spectateur, c’est le type de comédie qui me régale. J’avais trouvé ça incroyable, avec un niveau d’écriture absolument fou.

    Ces deux saisons correspondent à la comédie que j’aime écrire, celle qui s’étire et qui va toujours plus loin. Moi ce que je recherche, c’est le moment où les gens se disent ‘ok, là c’est vraiment n’importe quoi’ ou ‘qu’est-ce que c’est stupide’. C’est d’ailleurs selon moi les meilleurs compliments, car c’est ce qu’il y a de plus dur à faire. Avec L e Flambeau , c’est totalement ce qui se passe.

    Jonathan Cohen et Jérémie Galan (l’un des producteurs de la série) m’avaient déjà contacté pour La Flamme , mais je n’étais pas disponible car pris par un autre projet. Après avoir vu le résultat de la première saison, quand ils m’ont proposé de participer à la création du Flambeau j’ai évidemment dit oui tout de suite. Je n’avais jamais écrit avec ce groupe de scénaristes. Mais tout a été plutôt fluide dès le début. Comme ce sont les mêmes choses qui nous font rire, notre collaboration a bien fonctionné.

    En quoi Le Flambeau sera différent de La Flamme ?

    Déjà parce qu’il y a plus d’enjeux, c’est normal car il y a plus de personnages. En fait, cette fois, tout ne tourne pas autour de Marc. Dans La Flamme , il apparaît en permanence à l’écran, et il est vraiment au centre de l’attention. Dans Le Flambeau , les autres prennent plus de place, on suit les membres des deux équipes du jeu. Cette saison est donc un vrai défi pour la narration et la création de personnages. Mais on a quand même voulu garder le même ADN, et le même type d’humour. Marc reste l’un des personnages les plus importants.

    Initialement on était partis sur La Flamme: saison 2 , avec un personnage féminin à la place de Marc, et des prétendants masculins. On est allé loin dans l’écriture, peut-être six mois. Et un jour Jonathan m’appelle en sortant d’une réunion et il me dit ‘on part sur un nouveau truc: on va faire une parodie de Koh Lanta’. Donc on rigole pendant quelques minutes au téléphone. Je joue le jeu, mais pour moi c’est juste une très longue blague... Jusqu’à ce que je comprenne qu’il est tout à fait sérieux. C’est marrant de se dire qu’on a changé de projet aussi soudainement. Mais finalement c’est aussi bien, parce que je trouvais dommage que Marc soit moins présent dans la saison 2.

    Quand on imagine vos réunions d’écriture, on visualise des moments de rire. Ça ressemble à quoi d’écrire pour Le Flambeau ?

    C’est en grande partie comme on l’imagine. On a vécu des moments magiques à rebondir sur les trouvailles des autres. Nos bonnes idées viennent toujours de l’amusement. Peut-être qu’il existe des comédies où personne n’a lâché un sourire pendant les réunions d’écriture, et qui a marché en salles, mais j’ai un doute! Bien sûr, ça demande beaucoup de travail en amont, mais cette image de “séances de rire”, c’est bien la réalité.

    Il y avait aussi des moments où l’on écrivait seuls chez nous. Après avoir défini la structure, et établi une cohérence globale, on s’est distribué les épisodes, et chacun a travaillé en détail sur une partie de la saison.

    Jonathan n’était pas présent à chaque fois, mais c’est lui qui dirigeait l’écriture. Il faut savoir qu’absolument toutes les répliques ont été jouées par lui en réunion. Nous tous, quand on écrit un scénario, on imagine forcément l’acteur prononcer nos phrases, avec les intentions et même une musicalité. Mais lui il est vraiment  habité, il se lève, et commence à les jouer. Dans ces moments, il faut juste le laisser improviser, et ouvrir l’application “dictaphone” sur son téléphone. Vous pouvez être sûr qu’il y aura des pépites à garder. Finalement, tout a été non seulement pensé, mais aussi incarné en amont du tournage.

    À voir également sur Le HuffPost: Avant “Le Flambeau”, Jonathan Cohen s’incruste dans les pubs sur Canal+

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      "Le Flambeau" sur Canal+: le voir avant tout le monde c'est possible à une condition

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 23 May, 2022 - 10:20 · 1 minute

    Jonathan Cohen sur le tournage du Jonathan Cohen sur le tournage du "Flambeau".

    LE FLAMBEAU - Un retour plus qu’attendu. Le Flambeau , saison 2 de La Flamme , diffuse ses trois premiers épisodes ce lundi 23 mai à partir de 21h sur Canal+ . Mais il ne faudra peut-être pas attendre jusque-là pour visionner une partie du programme chapeauté par le génial Jonathan Cohen .

    Pour les plus impatients d’entre vous, la chaîne cryptée a mis en place un petit jeu . Celui-ci consiste à crier “Maaaaaarc”, le prénom du héros, le plus fort possible comme le fait si bien le personnage d’Alexandra campé par Leïla Bekhti.

    Ce qui vous permettra, en fonction de votre niveau, de débloquer une partie plus ou moins longue du premier épisode. L’actrice, experte en la matière, s’y est d’ailleurs essayée comme vous le pouvez le voir ci-dessous .

    Après Le Bachelor dans La Flamme , c’est Koh-Lanta qui est cette fois parodiée dans Le Flambeau . Parviendra-t-il à égaler voire dépasser son iconique aînée? Canal+ a en tout cas mis toutes les chances de son côté, faisant notamment revenir certains personnages iconiques de la précédente saison comme Alexandra donc, Chataléré (Camille Chamoux), Anne (Ana Girardot) ou encore Marina (Géraldine Nakache).

    Les quatre actrices seront rejointes par un casting très prometteur composé, entre autres, de Jérôme Commandeur (le présentateur), Gérard Darmon, Kad Merad, Mister V ou encore Jonathan Lambert. Neuf épisodes sont prévus, divisés par trois chaque lundi soir.

    À voir également sur Le HuffPost: Avant “Le Flambeau”, Jonathan Cohen s’incruste dans les pubs sur Canal+

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      Avant "Le Flambeau", "La Flamme" est devenue si culte qu'on ne compte plus les détournements

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 23 May, 2022 - 04:30 · 5 minutes

    Leïla Bekhti dans le rôle d'Alexandra sur le tournage de Leïla Bekhti dans le rôle d'Alexandra sur le tournage de "La Flamme".

    LA FLAMME - La sentence est irrévocable. Un an et demi après La Flamme , l’emblématique Marc, campé par le génial Jonathan Cohen , revient ce lundi 23 mai avec Le Flambeau sur Canal+ et MyCanal. Pas de prétendantes cette fois, puisque cette nouvelle salve de neuf épisodes parodiera, comme son nom le laisse à penser, Koh-Lanta .

    Mais l’attente autour du programme est toujours aussi forte. En effet, la saison 1 , inspirée de Burning Love , qui tournait en dérision Le Bachelor , a connu un immense succès à sa sortie sur la chaîne cryptée. Des répliques à l’humour absurde et irrévérencieux -portées par un casting cinq étoiles notamment composé de Leïla Bekhti, Florence Foresti , Pierre Niney ou encore Adèle Exarchopoulos- qui ont rapidement fait mouche auprès du public. Et surtout, qui ont été rapidement immortalisées en mèmes (image virale visant à transmettre un message via les réseaux sociaux).

    Le phénomène a ensuite très vite pris de l’ampleur au fil de la saison, et même au-delà. Il n’est en effet pas rare, encore aujourd’hui, de voir circuler certaines références à la série. Le HuffPost vous propose de revenir sur certaines des répliques les plus cultes de La Flamme , accompagnées de leurs parodies.

    “Valérie vient de péter ça pue il faut qu’elle parte”

    Impossible d’oublier l’affaire du pet de Valérie, incarnée par Doria Tillier. Alors que Marc s’apprête à désigner les candidates qualifiées en tout début de saison, Alexandra l’interpelle et accuse sa concurrente d’avoir pété.

    L'affaire du pet mise en parallèle avec deux scènes du L'affaire du pet mise en parallèle avec deux scènes du "Seigneur des Anneaux" et de "Star Wars".
    Détournement de l'affaire du pet avec Valery Giscard D'Estaing. Détournement de l'affaire du pet avec Valery Giscard D'Estaing.
    "Je n'ai pas tété"
    "Je n'ai pas pété"

    La Jean-Guile

    Devenue un véritable gimmick, la fête, de la Jean-Guile, célébrée tous les 14 novembre, n’existe pourtant pas. Elle n’est que pure invention de La Flamme . Celle-ci consiste en effet à se déguiser et chanter (sans applaudir) pour rendre hommage au boulanger du même nom, qui avait les bras trop courts pour se beurrer les tartines. Un passage iconique du programme, dont Canal+ s’est intelligemment servie pour promouvoir la série.

    “Si la Jean-Guile n’a pas pu être fêtée à sa date initiale, pas de panique, le CBT (Comité Baguettes et Traditions), responsable de l’évènementialisation de la Jean-Guile, a décrété que l’édition 2020 serait reportée à la date de naissance du fameux boulanger, soit, le 14 novembre”, a décrété la chaîne cryptée.

    "Je n'ai jamais entendu parler de cette fête".

    “MAAAAAAAAAARC”

    Probablement la réplique la plus détournée du programme. Il est en effet impossible de parler de La Flamme sans mentionner l’obsession d’Alexandra pour Marc. Complètement folle de lui, celle-ci n’a eu de cesse tout au long de la saison de l’interpeller par son prénom. Et souvent de manière très virulente comme vous pouvez le voir dans la compilation ci-dessous.

    Le personnage de Leïla Bekhti s'est parfois montrée (très) menaçante durant la saison. Le personnage de Leïla Bekhti s'est parfois montrée (très) menaçante durant la saison.
    Alexandra est partout. Alexandra est partout.
    Certains internautes ont une imagination débordante. Certains internautes ont une imagination débordante.

    “Je pense qu’il est encore trop tôt pour faire un choix, mais mon choix est fait”

    S’il fallait citer la réplique la plus absurde de La Flamme , il est évident que celle-ci remporterait le premier prix. Plus que la phrase, c’est le dialogue entier entre Marc et le présentateur du programme (incarné par Vincent Dedienne), qui vaut son pesant d’or.

    Cet internaute fait référence au couvre-feu instauré l'an dernier. Cet internaute fait référence au couvre-feu instauré l'an dernier.
    "Il est trop tôt pour faire un choix"

    “Toute cette huile d’olive”

    “Quelle tragédie… Tout cette huile d’olive qui part en fumée… Et Soraya, bien sûr, qui meurt. C’est trop”. Voilà une autre réplique bien sentie de Marc, alors que sa prétendante dotée d’un coeur de singe venait de perdre la vie après un arrêt cardiaque. Le pilote d’avion avait en effet confié une mission aux candidates encore en lice, sauver des litres d’huile d’olive d’une cabane en feu. Épreuve à laquelle le personnage joué par Adèle Exarchopoulos n’a pas survécu, au grand dam (ou pas) du héros.

    "Toute cette huile d'olive".
    "Toute cette huile d'olive" détournée massivement sur les réseaux sociaux.
    "Tout ce beurre salé"

    Face à ce florilège de parodies, Le Flambeau parviendra-t-il à égaler voire dépasser son aînée? Canal+ a en tout cas mis toutes les chances de son côté, faisant notamment revenir certains personnages iconiques de La Flamme comme Alexandra, Chataléré (Camille Chamoux), Anne (Ana Girardot) ou encore Marina (Géraldine Nakache). Les quatre actrices seront rejointes par un casting très prometteur composé, entre autres, de Jérôme Commandeur (le présentateur), Gérard Darmon, Kad Merad, Mister V et Jonathan Lambert.

    À voir également sur Le HuffPost: Avant “Le Flambeau”, Jonathan Cohen s’incruste dans les pubs sur Canal+

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      "Le Flambeau": Trois questions à Freddy Gladieux, scénariste de la suite de "La Flamme"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 16:00 · 5 minutes

    Freddy Gladieux, comédien et scénariste, dévoile les coulisses de l'écriture du Flambeau. Freddy Gladieux, comédien et scénariste, dévoile les coulisses de l'écriture du Flambeau.

    HUMOUR - Les premiers épisodes du Flambeau sont disponibles sur Canal+ dès ce lundi 23 mai. Créée par Jonathan Cohen, la suite très attendue de La Flamme s’annonce déjantée. Après avoir parodié les téléréalités de rencontres amoureuses, la série s’attaque désormais à l’émission culte Koh-Lanta .

    Encore une fois, la production mobilise un casting de haut vol, avec des anciens comédiens qui reviennent à l’écran (Leïla Bekhti, Adèle Exarchopoulos, Pierre Niney , Ana Girardot...), mais également de nouveaux acteurs, comme Jérôme Commandeur dans le rôle du présentateur, Kad Merad, Laura Felpin ou encore Mister V.

    Avant la sortie de cette nouvelle saison, Le HuffPost a posé trois questions à Freddy Gladieux, comédien et scénariste, qui a travaillé sur l’écriture du Flambeau avec Jonathan Cohen, David Caviglioli, Hugo Benamozig, Jérémie Galan et Florent Bernard.

    On a regardé les premiers épisodes du Flambeau . La saison s’annonce aussi barrée que La Flamme . Est-ce aussi agréable à écrire qu’à regarder?

    Déjà, il faut savoir que La Flamme est un des programmes français qui m’a fait le plus rire ces dernières années. En tant que spectateur, c’est le type de comédie qui me régale. J’avais trouvé ça incroyable, avec un niveau d’écriture absolument fou.

    Ces deux saisons correspondent à la comédie que j’aime écrire, celle qui s’étire et qui va toujours plus loin. Moi ce que je recherche, c’est le moment où les gens se disent ‘ok, là c’est vraiment n’importe quoi’ ou ‘qu’est-ce que c’est stupide’. C’est d’ailleurs selon moi les meilleurs compliments, car c’est ce qu’il y a de plus dur à faire. Avec L e Flambeau , c’est totalement ce qui se passe.

    Jonathan Cohen et Jérémie Galan (l’un des producteurs de la série) m’avaient déjà contacté pour La Flamme , mais je n’étais pas disponible car pris par un autre projet. Après avoir vu le résultat de la première saison, quand ils m’ont proposé de participer à la création du Flambeau j’ai évidemment dit oui tout de suite. Je n’avais jamais écrit avec ce groupe de scénaristes. Mais tout a été plutôt fluide dès le début. Comme ce sont les mêmes choses qui nous font rire, notre collaboration a bien fonctionné.

    En quoi Le Flambeau sera différent de La Flamme ?

    Déjà parce qu’il y a plus d’enjeux, c’est normal car il y a plus de personnages. En fait, cette fois, tout ne tourne pas autour de Marc. Dans La Flamme , il apparaît en permanence à l’écran, et il est vraiment au centre de l’attention. Dans Le Flambeau , les autres prennent plus de place, on suit les membres des deux équipes du jeu. Cette saison est donc un vrai défi pour la narration et la création de personnages. Mais on a quand même voulu garder le même ADN, et le même type d’humour. Marc reste l’un des personnages les plus importants.

    Initialement on était partis sur La Flamme: saison 2 , avec un personnage féminin à la place de Marc, et des prétendants masculins. On est allé loin dans l’écriture, peut-être six mois. Et un jour Jonathan m’appelle en sortant d’une réunion et il me dit ‘on part sur un nouveau truc: on va faire une parodie de Koh Lanta’. Donc on rigole pendant quelques minutes au téléphone. Je joue le jeu, mais pour moi c’est juste une très longue blague... Jusqu’à ce que je comprenne qu’il est tout à fait sérieux. C’est marrant de se dire qu’on a changé de projet aussi soudainement. Mais finalement c’est aussi bien, parce que je trouvais dommage que Marc soit moins présent dans la saison 2.

    Quand on imagine vos réunions d’écriture, on visualise des moments de rire. Ça ressemble à quoi d’écrire pour Le Flambeau ?

    C’est en grande partie comme on l’imagine. On a vécu des moments magiques à rebondir sur les trouvailles des autres. Nos bonnes idées viennent toujours de l’amusement. Peut-être qu’il existe des comédies ou personne n’a lâché un sourire pendant les réunions d’écriture, et qui a marché en salles, mais j’ai un doute! Bien sûr, ça demande beaucoup de travail en amont, mais cette image de “séances de rire”, c’est bien la réalité.

    Il y avait aussi des moments où l’on écrivait seuls chez nous. Après avoir défini la structure, et établi une cohérence globale, on s’est distribué les épisodes, et chacun a travaillé en détail sur une partie de la saison.

    Jonathan n’était pas présent à chaque fois, mais c’est lui qui dirigeait l’écriture. Il faut savoir qu’absolument toutes les répliques ont été jouées par lui en réunion. Nous tous, quand on écrit un scénario, on imagine forcément l’acteur prononcer nos phrases, avec les intentions et même une musicalité. Mais lui il est vraiment  habité, il se lève, et commence à les jouer. Dans ces moments, il faut juste le laisser improviser, et ouvrir l’application “dictaphone” sur son téléphone. Vous pouvez être sûr qu’il y aura des pépites à garder. Finalement, tout a été non seulement pensé, mais aussi incarné en amont du tournage.

    À voir également sur Le HuffPost: Freddy Gladieux raconte les coulisses de “Vive les promeneurs”

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      Je suis de la horde des fans de "Dune" et le film de Villeneuve m'a convaincu

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 17:00 · 8 minutes

    Comment Comment "Dune" s'est retrouvé à mon mariage

    CINÉMA - Lorsqu’on adapte une œuvre, il faut s’attendre à voir déferler les hordes de fans, quel que soit le soin avec lequel on a travaillé: ce sera forcément le cas du film Dune , basé sur l’œuvre monumentale de Frank Herbert , sorti en salles le 15 septembre et diffusé sur Canal+ ce vendredi 20 mai. Je suis bien placé pour en témoigner:  je fais partie de la horde. Mais Denis Villeneuve a manifestement travaillé, donnant un écrin à 165 millions de dollars réussi aux aventures de Paul Atréides. Et me contenter, moi, c’était mettre d’accord à peu près toutes les étapes de ma vie.

    J’avais neuf ans lorsque j’ai découvert Dune , à l’époque d’assez loin. Mon frère plus âgé les dévorait, et habitant le lit au-dessus du mien, ses livres, ou du moins leurs couvertures passaient, immanquablement devant mes yeux. Je fixais les illustrations, et les connaisseurs vont le diront: lorsque l’on arrive aux alentours du troisième tome, les portes de l’étrange ont été franchies. Cette étrangeté, elle est partout dans le Dune de Villeneuve. On est jamais tout à fait à son aise, et c’est très bien: on n’est pas sur Terre, on n’est pas chez soi. Rien n’est censé être familier.

    Les couvertures de Dune étaient belles, étranges et inquiétantes. Les couvertures de Dune étaient belles, étranges et inquiétantes.

    À treize ans, j’ai donc relevé le défi, et attaqué le fameux cycle, pour caler assez tôt dans les étapes de montagne. Que les connaisseurs me pardonnent: dans les sept tomes du cycle de Dune , il y a un roman d’aventures qui en épuise deux, puis une réflexion philosophico-politique qui s’installe dans les cinq suivants. J’ai eu beau arriver au bout, les derniers milliers de pages étaient arides.

    Assez logiquement, le film adapte le tout début de la saga, le premier tome, qui tient plus du livre d’aventure. Il réussit à faire assez peu d’impasses sur la richesse de ce monde, son vocabulaire, mais réussit à rester palpitant. Au fond, il reste focalisé sur l’essentiel: un désert gigantesque,  l’affrontement sanglant de deux familles, et au milieu, des hommes qui survivent à un milieu absurdement hostile. Ce sont d’ailleurs ces éléments-là qui ont fait le succès de Dune ailleurs qu’en librairie.

    Dune, mon Star Wars (et mon Slipknot)

    J’avais beau mordre la poussière avec les bouquins, mon père avait installé les jeux vidéo Dune 1 et 2 sur notre PC familial, et c’était fantastique. Je jouais, mon père jouait, nous bottions les fesses de l’empereur Shaddam Corrino IV: les subtilités du livre m’échappaient certes un peu, mais avec les jeux, j’étais transporté.

    Faut-il vraiment respecter une œuvre au détail près pour lui montrer qu’on l’aime à la folie? Dans le film de Villeneuve, les hommes en vadrouille dans le cagnard implacable du désert ont souvent la tête entièrement découverte, une véritable sentence de mort sur la planète Arrakis. Mais le cinéma exige qu’on voie régulièrement la bouille de Timothé Chalamet : ainsi soit-il. Il faut parfois faire des compromis sur les détails, qu’on soit Denis Villeneuve ou Matthieu Balu à 13 ans.

    Dune 2, battle for Arrakis Dune 2, battle for Arrakis

    À quinze ans, dans l’été qui séparait ma seconde et ma première, j’ai relu la saga, et l’extase littéraire et intellectuelle s’est produite. La température de ma chambre y était pour beaucoup, en cette canicule de 1999, mais cette fois, j’y étais. Je vivais la prise du pouvoir des Atréides, la bataille de l’épice, j’exultais de lire la puissance des Fremen, je souffrais avec Paul, je devenais monstrueux avec l’empereur-Dieu, je comprenais son projet, et le tome d’après j’épousais la révolte de ses opposants. C’était ébouriffant.

    Sur grand écran, ce premier volet, qui pose les bases d’une histoire ultra-riche, ne surjoue pas le côté café philo, et c’est tant mieux. On se laisse emporter, oubliant même l’emphase lourdingue  de certains dialogues: après tout, Dune ressemble beaucoup plus à Star Wars que les fans ne voudront jamais l’avouer.

    Avec la passion, la vraie, commence la longue tragédie de ne pouvoir communiquer ce que l’on a ressenti. Alors au lycée,en bon moine-soldat, j’entamais une quête perdue d’avance. À la place de Slipknot gravé au tipex sur mon sac à dos, j’avais stabiloté une phrase sur la couverture de mon agenda:“Recherchez la liberté et devenez esclave de vos désirs. Recherchez la discipline et trouvez votre liberté.” Certes, c’est complètement gênant une fois sorti du cadre de Dune , franchement réac aussi, mais je vous incite à vous replonger dans vos propres agendas d’ados.

    Parler de Dune à mes amis était un exercice rendu périlleux par l’impératif de simplifier, toujours simplifier, pour donner envie. Denis Villeneuve, lui, a carrément gommé l’un des personnages les plus vils de Dune , Feyd-Rautha Harkonnen, sans doute avec le même objectif que moi. Je dois avouer qu’il m’a manqué.

    Feyd-Rautha Harkonnen était interprété par Sting dans la version de David Lynch. Feyd-Rautha Harkonnen était interprété par Sting dans la version de David Lynch.

    Dune, mon anti-Borgen

    Deux ans plus tard, nouvelle lecture sérieuse. Il était l’heure de m’apprendre la politique. Un bon livre de science-fiction, c’est souvent un manuel de sciences po à peine déguisé. Avec Dune , quelques grandes familles s’affrontent dans le silence intergalactique, avant une dictature sanguinaire à mi-chemin entre le califat, la cour de Louis XIV et le 3e Reich. En bref, ce n’est pas vraiment Borgen .

    J’ai d’ailleurs appris, en écrivant ce texte, que les fascistes aimaient beaucoup Dune , cette saga pensée avant tout comme une fable écologique. Sur cet aspect, le film est quasi-irréprochable. Villeneuve a préservé tous les éléments qui font de cet univers une poudrière complexe où s’affrontent des visions du monde.

    À moins bien sûr que l’on voie un problème dans le fait d’avoir féminisé un personnage de cet échiquier. Liet-Kynès, l’écologiste de Dune , l’idéaliste du désert, le remède à la force brute, est en effet incarné à l’écran par Sharon Duncan-Brewster. Mais je cherche encore quel mal à l’œuvre originale pourrait bien faire ce changement. Dans Dune , le genre est extrêmement important pour une poignée de personnages, et absolument sans intérêt pour tous les autres.

    À 17 ans, je m’inscrivais pour la première fois sur un forum de discussion, et prenais, évidemment, le nom de l’un des héros du livre. À ce point du récit, je ne vais donner ni le nom du site, ni mon pseudo-enthousiaste: internet n’oublie jamais, une petite recherche sur le Wayback machine vient de me le démontrer, et il y a un niveau de gêne que je ne suis pas encore prêt à affronter.

    Voilà, on n'ira pas plus loin. Voilà, on n'ira pas plus loin.

    Côté études, ma décision était prise depuis assez longtemps. Le livre, c’était moi. J’allais faire ma thèse universitaire dessus: peu importait l’angle, le sujet précis. Comme toujours, je voulais expliquer à tous ceux qui voulaient l’entendre pourquoi la saga était géniale - mais cette fois j’allais utiliser des méthodes d’adulte, en bon homme mûr que j’étais devenu. J’écrirais un pavé de doctorat sur Dune . Ça ne s’est pas fait. Pas le temps, sûrement.

    Dune, mon anti-manuel de séduction

    Un an plus tard, nouvelle lecture. Là franchement, c’était trop. Après la philo, la politique, je me souviens que mes 18 ans furent ceux d’une lecture...amoureuse, les hormones y étaient sans doute pour beaucoup. J’étais fasciné par la tension sexuelle entre les personnages, ce qui, il faut l’avouer, est plutôt étrange. Plusieurs couples se font et se déchirent dans Dune , mais peu de gens décriraient l’œuvre d’Herbert comme romantique, ou même empreinte qu’un quelconque sentimentalisme. Vraiment pas, vraiment pas du tout, mis à part le très émouvant post-scriptum de Frank Herbert en hommage à sa femme éteinte.

    Je ne crois pas non plus que ce soit la force de ce long-métrage. La relation entre Jessica et son fils Paul, la plus ambiguë, tient plus du boulet que du ressort dramatique. Le reste est très classique:  Paul admire son père (Oscar Isaac, tellement beau), Paul admire son mentor (Jason Momoa, tellement costaud), Paul rêve parfois de sa promise (Zendaya, tellement Zendaya)...ces moments-là sont justement les plus familiers, les plus interchangeables avec n’importe quel autre film hollywoodien.

    J’ai quand même réussi à associer Dune à ma vie sentimentale:  l’une des tables de mon mariage en porte le nom. Celle, évidemment, où était placé mon frère. Cet hommage-là était plutôt facile: on avait choisi des titres de livres comme thématique. Une autre, comme les fromages, aurait demandé plus d’imagination.

    Vous avez le droit de trouver ça bizarre. Vous avez le droit de trouver ça bizarre.

    Depuis, Dune reste dans ma bibliothèque, trône souverainement comme un totem, transféré d’appartement en appartement. Comme on exposerait ses premiers X-men, sa collection complète de Friends en VHS ou de Naruto en Manga. Aujourd’hui, ce n’est plus ma bible, mon livre de philo, de politique, ou d’art amoureux (je ne suis toujours pas bien sûr, là, de ce qui s’est passé). C’est un élément de ma culture. C’est aussi ce qui fait qu’un fan inconditionnel, un otaku, un nerd, aura toujours ma sympathie. Denis Villeneuve, tu as donc toute ma sympathie.

    À voir également sur Le HuffPost: Omar Sy en tirailleur sénégalais dans un extrait de “Tirailleurs”

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      Une 4e saison de "Baron Noir"? C'est "très probable", affirme Kad Merad

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 07:05 · 2 minutes

    Sur le plateau de Sur le plateau de "Clique", Kad Merad, qui campe le personnage principal de série "Baron noir", a laissé entendre qu'une quatrième saison du feuilleton politique de Canal+ pourrait voir le jour (image tirée de la série).

    SÉRIES TÉLÉ - “Je m’avance, mais tant pis...” Alors que la bataille pour les élections législatives des 12 et 19 juin fait rage dans le monde réel, Kad Merad a dû faire très plaisir aux passionnés de politique-fiction en annonçant, samedi 14 mai, sur le plateau de “ Clique ” qu’une quatrième saison de “ Baron noir ” pourrait voir le jour.

    Pourtant, en septembre 2020, Éric Benzekri, le créateur du feuilleton diffusé par Canal+ assurait sans détour que la troisième saison serait la dernière . Et donc que Philippe Rickwaert, le personnage campé par Kad Merad et tout juste devenu président de la République, ne serait donc jamais vu au pouvoir.

    Une déception pour les très nombreux fans d’une série qui aura réussi à anticiper plusieurs faits politiques majeurs de ces dernières années, de la gifle reçue par Emmanuel Macron aux tractations à gauche en vue des législatives, en passant par le difficile choix d’appeler à faire barrage à l’extrême droite au second tour de la présidentielle face à un sortant décrié.

    “Je ne vais pas aller en prison si ça ne se fait pas...”

    Mais dans l’émission diffusée ce samedi, Kad Merad a donc ravivé l’espoir. “Après ’Pamela Rose’ (films qui vont avoir droit à une suite en série, ndlr ), il y a effectivement le projet d’une quatrième saison. C’est très probable”, a-t-il répondu à Mouloud Achour, qui l’interrogeait justement sur la résonance de la série avec la politique française.

    Et de s’essayer à des explications un rien plus précises: “Il y a des chances (que cela se fasse), et puis la façon dont la saison va être amenée va être assez originale. Je ne peux pas en dire trop, mais...”, a ajouté celui qui a tenu à rappeler qu’il était effectivement devenu président au terme de la troisième saison.

    “Il y a un projet”, a-t-il même affirmé, ”Éric Benzekri est en train de (réfléchir), il y a une envie, une intention.” Sans toutefois que Kad Merad ait pu lire, pour l’heure, la moindre ligne d’un futur scénario. “Je m’avance, mais tant pis. Je ne vais pas aller en prison si ça ne se fait pas... Enfin je vais peut-être me faire emmerder sur les réseaux sociaux.”

    À voir également sur le HuffPost : Cette scène de “Baron Noir” dit (presque) tout du off en politique

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      Avant "Le Flambeau", Jonathan Cohen s'incruste dans les pubs Canal+

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 4 May, 2022 - 17:06 · 2 minutes

    DIVERTISSEMENT - Si vous avez regardé Canal+, CStar ou C8 depuis lundi 2 mai, vous êtes peut-être tombé sur cette campagne publicitaire étonnante. Pour faire la promotion de la série Le Flambeau , suite de La Flamme , Jonathan Cohen s’est incrusté dans les pubs de certains annonceurs.

    L’acteur, récemment à l’affiche de la comédie En même temps , apparaît dans les spots publicitaires de L’Oréal Men Expert, Deliveroo, Samsung et Burger King, comme vous pouvez le constater dans la vidéo en tête d’article . Il reprend son rôle déjà culte de Marc, personnage principal de la série La Flamme , parodie hilarante du Bachelor, avec Vincent Dedienne, Florence Foresti et Leïla Bekhti entre autres.

    “Vous faites un sandwich de pain?”

    Jonathan Cohen se prend pour James Bond dans la pub de L’Oréal, dont la mission est de... se colorer les cheveux gris, avant s’improviser chef cuisinier dans la pub de Deliveroo. Mais c’est sans conteste dans la publicité Burger King que Marc excelle, ne comprenant visiblement pas ce qu’est un sandwich végétal: ”Vous faites un sandwich de pain? Vous l’appelez comment? Pain-pain?”, s’interroge celui qui est connu dans la série pour ses répliques absurdes.

    Déjà pour la diffusion de La Flamme en 2020, Jonathan Cohen avait “infiltré” trois spots publicitaires. Il apparaissait ainsi dans des publicités pour L’Oréal Men Expert, Meetic et Seat les soirs de diffusion des épisodes sur Canal+. Une initiative imaginée par Canal+ Brand solutions, la régie publicitaire du groupe Canal.

    En plus de s’incruster dans les pubs, Jonathan Cohen multiplie les apparitions avant le lancement du Flambeau, une parodie cette fois-ci de Koh Lanta , diffusée dès le 23 mai prochain sur Canal+.

    Il a notamment raconté sa pire honte dans le concours “d’anecd’honte” de McFly et Carlito le 1er mai, après avoir inauguré le format Hot Ones du Studio Bagel. Une émission au cours de laquelle l’invité se retrouve à manger des saucisses très épicées tout en conversant avec l’humoriste et comédien Kyan Khojandi.

    À voir également sur Le HuffPost: Jean-Baptiste Djebbari ironise sur l’attente interminable du nouveau gouvernement