• chevron_right

      Les chiffres et cartes du Covid-19 en France au 13 juillet 2022

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 09:11 · 7 minutes

    Le taux d'incidence est toujours en hausse dans la plupart des départements, mais le pic de contaminations au Covid-19 semble passé. Le taux d'incidence est toujours en hausse dans la plupart des départements, mais le pic de contaminations au Covid-19 semble passé.

    COVID-19 - La 7e vague est-elle en train de refluer? “Il faut rester très prudents”, a souligné le nouveau ministre de la Santé , François Braun, ce mercredi 13 juillet sur RTL. Mais quelques jours après une envolée du nombre de cas , “il semblerait que nous atteignions très probablement le pic” des contaminations, a souligné l’ancien médecin urgentiste , avant de mettre en garde: “On ne sait pas si ça va être un long plateau prolongé ou si ça va descendre.”

    Pour faire le point sur l’évolution de cette 7e vague, portée par les variants BA.4 et BA.5, Le HuffPost , vous propose de regarder les derniers chiffres du Covid-19 , mais surtout leur évolution en cartes et en courbes. Un point important à bien avoir en tête avant de poursuivre votre lecture: les données sont toujours publiées dans la soirée. Ainsi, les chiffres à jour ce mercredi 13 juillet sont ceux publiés la veille, soit mardi 12 juillet.

    Il faut également savoir que ce ne sont pas les chiffres du jour, mais ceux à J-1 pour le nombre d’hospitalisations et le nombre de nouveaux cas confirmés. Pour l’incidence et le taux de positivité, ce sont les chiffres du dépistage à J-3 (à la date de réalisation du test) qui sont utilisés.

    Suivi de l’incidence et des réanimations

    Le nombre de cas, et donc le taux d’incidence, reste élevé en cette mi-juillet. Mardi 12 juillet, la Direction générale de la Santé recensait 182.006 nouveaux cas. Mais c’est moins que le mardi précédent, avec le record de 206.554 cas enregistrés.

    Ainsi, si l’on regarde la moyenne sur une semaine (la courbe bleue), on voit qu’elle commence à s’orienter à la baisse, avec 127.174 cas recensés au 13 juillet. Ce chiffre est en baisse pour la troisième journée consécutive.

    Les chiffres à J-1 sont pratiques pour suivre au plus près l’évolution de l’épidémie, mais sont susceptibles de varier d’une semaine à l’autre en fonction de la rapidité de remontée des résultats.

    Pour bien s’assurer des tendances, il est préférable de regarder les données publiées par Santé Publique France, qui montrent le nombre de cas à la date du dépistage, avec un retard de trois jours.  C’est notamment à partir de ces données qu’il faut regarder l’évolution du taux d’incidence. Comme prévu, on commence à apercevoir un léger tassement, suivant l’évolution du nombre de cas recensés.

    Le graphique ci-dessous, en plus de l’incidence, permet d’analyser en un coup d’œil la situation des différents indicateurs de suivi du Covid-19.

    Comme on peut le voir, l’ensemble des indicateurs commencent toujours juste à se stabiliser ou sont encore en hausse pour ce qui concerne les hospitalisation. Vers un pic ou un plateau? Impossible de le savoir à ce stade.

    Signification des différents indicateurs

    • Taux d’incidence : c’est le nombre de cas détectés pour 100.000 habitants. Il est très utile, car il donne un état des lieux de l’épidémie en quasi-temps réel (quelques jours de décalage pour l’apparition des symptômes, voire avant leur apparition pour les cas contacts). Mais il est dépendant des capacités de dépistage.
    • Taux de positivité : c’est le nombre de tests positifs par rapport aux tests totaux effectués. Il permet de “contrôler” le taux d’incidence. S’il y a beaucoup de cas dans un territoire (taux d’incidence), mais que cela est uniquement dû à un dépistage très développé, le taux de positivité sera faible. À l’inverse, s’il augmente, cela veut dire qu’une part plus importante des gens testés sont positifs, mais surtout que les personnes contaminées qui ne sont pas testées, qui passent entre les mailles du filet, sont potentiellement plus nombreuses. Pour autant, cette dynamique est rendue difficile à lire depuis la généralisation des autotests, non-comptabilisés.
    • Taux d’occupation des lits de réanimation par des patients Covid-19 : C’est un chiffre scruté, car il permet de savoir si les hôpitaux sont capables de gérer l’afflux de patients. Il est très utile, car il y a peu de risque de biais: il ne dépend pas du dépistage et les occupations de lits sont bien remontées aux autorités. Son désavantage: il y a un délai important entre la contamination et le passage en réanimation, d’environ deux à trois semaines.
    • Entrées en réanimation et nouvelles hospitalisations : moyenne lissée sur 7 jours des personnes entrant à l’hôpital
    • Décès à l’hôpital : Comme les réanimations, c’est un indicateur plutôt fiable, mais avec un délai important.
    • R effectif : cet indicateur représente le “taux de reproduction du virus” réel, c’est-à-dire le nombre de personnes infectées par un cas contagieux. Il est calculé par des épidémiologistes et a lui aussi un délai important.

    La progression des variants BA.4 et BA.5

    Cette 7e vague est, comme toutes les autres, multifactorielle. Pour autant, les coupables principaux sont tout désignés: BA.4 et (surtout) BA.5, les sous-variants d’Omicron. Depuis le mois de mai, ils progressent lentement en France, prenant petit à petit le pas sur BA.2, la version qui était dominante jusqu’alors.

    Mais comme le montre le graphique ci-dessous, BA.4 et BA.5, même s’ils explosent et s’imposent en France, ne sont pas les seuls fautifs. Les cas soupçonnés d’être liés au variant BA.2 ne baissent plus depuis début juin, voire augmentent doucement à nouveau.

    La piste principale des épidémiologistes: la baisse de notre immunité face à l’infection, qu’elle provienne du vaccin, de la maladie ou des deux cumulés.

    Les entrées à l’hôpital et en réanimation

    La 7e vague est encore là, mais ce qui compte, c’est de savoir si ces indicateurs vont baisser et à quelle vitesse. Pour comprendre, il est important de regarder la vitesse de croissance ou de décroissance des cas et des indicateurs hospitaliers, en observant l’évolution sur une semaine, en pourcentage, de ces chiffres:

    Si le taux d’incidence recule nettement depuis une semaine et le taux de positivité se stabilise, on voit que le nombre de personnes hospitalisées (le stock) continue d’augmenter de plus de 10% par jour depuis le début du mois de juillet. Le nombre de personnes admises en réanimation a connu une accélération au cours des derniers jours.

    Il est important de préciser que pour les réanimations, mais surtout pour les hospitalisations conventionnelles, une part non négligeable de patients sont hospitalisés pour une autre pathologie, mais sont positifs au Covid-19, comme on peut le voir ci-dessous.

    Avant le mois de janvier, la part de ces personnes hospitalisées avec Covid était faible, mais comme on le voit, elle a explosé avec Omicron et ses sous-variants. Attention, le fait de ne pas être hospitalisé pour Covid ne veut pas dire que la maladie ne peut pas aggraver la situation du malade.

    Carte du taux d’incidence par départements

    Si l’on regarde l’évolution de l’épidémie de manière plus locale, on voit que l’incidence augmente dans tous les départements, à l’exception de Paris et des Hauts-de-Seine.

    Avec les vacances d’été, la circulation du virus dans les zones très touristiques devra être surveillée de près. Comme on peut le voir ci-dessous, le taux d’incidence est surtout élevée en Île-de-France et sur la façade atlantique.

    Le graphique ci-dessous permet d’analyser plus en détail la situation dans votre département (y compris dans les départements et régions d’outre-mer).

    La carte du taux d’occupation en réanimation

    Entre la campagne de vaccination et l’immunité acquise dans les précédentes vagues, la proportion de formes graves est plus faibles que pour les premières vagues du Covid-19. Le graphique ci-dessous permet de s’en rendre compte. Il compare le nombre actuel de cas, hospitalisations et réanimations par rapport au maximum de chacun de ces indicateurs en novembre dernier.

    Avec Omicron en janvier, le nombre de cas a explosé le record de la deuxième vague, mais les hospitalisations ont simplement été égalées. Quant aux réanimations, elles n’ont pas dépassé les 80% de l’ampleur de la deuxième vague.

    Mais si le taux d’occupation des services de réanimation est pour l’instant faible , cet indicateur reste à surveiller de près, alors que l’hôpital est en crise et se prépare à un été particulièrement tendu dans les services d’urgence.

    A voir également sur Le HuffPost: Avec la 7e vague de Covid, remettre le masque dans ces lieux est une bonne idée

    • chevron_right

      Les chiffres et cartes du Covid-19 en France au 1er juillet 2022

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 08:16 · 7 minutes

    Le nombre de cas quotidien de Covid-19 continue d'augmenter en France, provoquant une 7e vague de contaminations. Le nombre de cas quotidien de Covid-19 continue d'augmenter en France, provoquant une 7e vague de contaminations.

    SCIENCE - Jusqu’où va-t-elle monter, et avec quelles conséquences? Après une forte baisse des contaminations pendant plusieurs semaines, la 7e vague de Covid-19 est bel et bien là. Le nombre de cas en France repart à la hausse depuis début juin, entraînant derrière lui une hausse des indicateurs hospitaliers.

    Pour bien suivre l’évolution de cette 7e vague, portée par les variants BA.4 et BA.5, ainsi que par la baisse de notre immunité, Le HuffPost , vous propose de regarder les derniers chiffres du Covid-19 , mais surtout leur évolution en cartes et en courbes. Un point important à bien avoir en tête avant de poursuivre votre lecture: les données sont toujours publiées dans la soirée. Ainsi, les chiffres à jour ce vendredi 1er juillet sont ceux publiés la veille, soit jeudi 30 juin.

    Il faut également savoir que ce ne sont pas les chiffres du jour, mais ceux à J-1 pour le nombre d’hospitalisations et le nombre de nouveaux cas confirmés. Pour l’incidence et le taux de positivité, ce sont les chiffres du dépistage à J-3 (à la date de réalisation du test) qui sont utilisés.

    Suivi de l’incidence et des réanimations

    Le nombre de cas, et donc le taux d’incidence, est en forte hausse depuis la mi-juin. Vendredi 1er juillet, la Direction générale de la Santé recensait 133.346 nouveaux cas, contre 79.852 une semaine plus tôt.

    Si l’on regarde la moyenne sur une semaine (la courbe bleue), on voit qu’elle augmente fortement, avec 92.773 cas recensés contre 57.943 le 22 juin.

    Les chiffres à J-1 sont pratiques pour suivre au plus près l’évolution de l’épidémie, mais sont susceptibles de varier d’une semaine à l’autre en fonction de la rapidité de remontée des résultats.

    Pour bien s’assurer des tendances, il est préférable de regarder les données publiées par Santé Publique France, qui montrent le nombre de cas à la date du dépistage, avec un retard de trois jours.

    C’est notamment à partir de ces données qu’il faut regarder l’évolution du taux d’incidence. Comme prévu, on voit que celui-ci est en croissance exponentielle, suivant très clairement l’évolution du nombre de cas recensés.

    Le graphique ci-dessous, en plus de l’incidence, permet d’analyser en un coup d’oeil la situation des différents indicateurs de suivi du Covid-19.

    Comme on peut le voir, tous les chiffres sont soit en hausse, soit en stagnation. La baisse est belle et bien finie.

    Signification des différents indicateurs

    • Taux d’incidence : c’est le nombre de cas détectés pour 100.000 habitants. Il est très utile, car il donne un état des lieux de l’épidémie en quasi-temps réel (quelques jours de décalage pour l’apparition des symptômes, voire avant leur apparition pour les cas contacts). Mais il est dépendant des capacités de dépistage.
    • Taux de positivité : c’est le nombre de tests positifs par rapport aux tests totaux effectués. Il permet de “contrôler” le taux d’incidence. S’il y a beaucoup de cas dans un territoire (taux d’incidence), mais que cela est uniquement dû à un dépistage très développé, le taux de positivité sera faible. À l’inverse, s’il augmente, cela veut dire qu’une part plus importante des gens testés sont positifs, mais surtout que les personnes contaminées qui ne sont pas testées, qui passent entre les mailles du filet, sont potentiellement plus nombreuses. Pour autant, cette dynamique est rendue difficile à lire depuis la généralisation des autotests, non-comptabilisés.
    • Taux d’occupation des lits de réanimation par des patients Covid-19 : C’est un chiffre scruté, car il permet de savoir si les hôpitaux sont capables de gérer l’afflux de patients. Il est très utile, car il y a peu de risque de biais: il ne dépend pas du dépistage et les occupations de lits sont bien remontées aux autorités. Son désavantage: il y a un délai important entre la contamination et le passage en réanimation, d’environ deux à trois semaines.
    • Entrées en réanimation et nouvelles hospitalisations : moyenne lissée sur 7 jours des personnes entrant à l’hôpital
    • Décès à l’hôpital : Comme les réanimations, c’est un indicateur plutôt fiable, mais avec un délai important.
    • R effectif : cet indicateur représente le “taux de reproduction du virus” réel, c’est-à-dire le nombre de personnes infectées par un cas contagieux. Il est calculé par des épidémiologistes et a lui aussi un délai important.

    La progression des variants BA.4 et BA.5

    Cette 7e vague est, comme toutes les autres, multifactorielle. Pour autant, les coupables principaux sont tout désignés: BA.4 et (surtout) BA.5, les sous-variants d’Omicron. Depuis le mois de mai, ils progressent lentement en France, prenant petit à petit le pas sur BA.2, la version qui était dominante jusqu’alors.

    Mais comme le montre le graphique ci-dessous, BA.4 et BA.5, même s’ils explosent et s’imposent en France, ne sont pas les seuls fautifs. Les cas soupçonnés d’être liés au variant BA.2 ne baissent plus depuis début juin, voire augmentent doucement à nouveau.

    La piste principale des épidémiologistes: la baisse de notre immunité face à l’infection, qu’elle provienne du vaccin, de la maladie ou des deux cumulés.

    Les entrées à l’hôpital et en réanimation

    La 7e vague est bien là, mais ce qui compte, c’est jusqu’où vont monter ces indicateurs et à quelle vitesse. Pour comprendre, il est important de regarder la vitesse de croissance ou de décroissance des cas et des indicateurs hospitaliers, en observant l’évolution sur une semaine, en pourcentage, de ces chiffres:

    Si les taux d’incidence et de positivité ainsi que les entrées à l’hôpital augmentent fortement (entre 30 et 60% ces derniers jours), on voit que le nombre de personnes hospitalisées ou en réanimation (le stock) augmente bien plus faiblement, avec des hausses de 9,2% et 10,7%. Mais cette croissance est de plus en plus importante de jour en jour.

    Il est important de préciser que pour les réanimations, mais surtout pour les hospitalisations conventionnelles, une part non négligeable de patients sont hospitalisés pour une autre pathologie, mais sont positifs au Covid-19, comme on peut le voir ci-dessous.

    Avant le mois de janvier, la part de ces personnes hospitalisées avec Covid était faible, mais comme on le voit, elle a explosé avec Omicron et ses sous-variants. Attention, le fait de ne pas être hospitalisé pour Covid ne veut pas dire que la maladie ne peut pas aggraver la situation du malade.

    Carte du taux d’incidence par départements

    Si l’on regarde l’évolution de l’épidémie de manière plus locale, on voit que l’incidence augmente dans tous les départements.

    Avec l’arrivée des vacances d’été, la circulation du virus dans les zones très touristiques devra être surveillée de près. Comme on peut le voir ci-dessous, le taux d’incidence est surtout élevée en Île-de-France et sur tout les pourtours méditerranéen et atlantique.

    Le graphique ci-dessous permet d’analyser plus en détail la situation dans votre département (y compris dans les départements et régions d’outre-mer).

    La carte du taux d’occupation en réanimation

    Entre la campagne de vaccination et l’immunité acquise dans les précédentes vagues, la proportion de formes graves est plus faibles que pour les premières vagues du Covid-19. Le graphique ci-dessous permet de s’en rendre compte. Il compare le nombre actuel de cas, hospitalisations et réanimations par rapport au maximum de chacun de ces indicateurs en novembre dernier.

    Avec Omicron en janvier, le nombre de cas a explosé le record de la deuxième vague, mais les hospitalisations ont simplement été égalées. Quant aux réanimations, elles n’ont pas dépassé les 80% de l’ampleur de la deuxième vague.

    Mais si le taux d’occupation des services de réanimation est pour l’instant faible , cet indicateur reste à surveiller de près, alors que l’hôpital est en crise et se prépare à un été particulièrement tendu dans les services d’urgence.

    A voir également sur Le HuffPost: Avec la 7e vague de Covid, remettre le masque dans ces lieux est une bonne idée

    • chevron_right

      Ce graphique résume l'emballement du réchauffement climatique

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 21 June, 2022 - 05:00 · 2 minutes

    CLIMAT - Bleu, blanc et surtout rouge. Ce mardi 21 juin, c’est le #ShowYourStripes , soit le jour où il faut partager les “bandes” de votre pays sur les réseaux sociaux. Attention, on ne parle pas du drapeau national, mais d’un spectre de couleurs illustrant l’accélération du changement climatique, réalisé chaque année par l’ Organisation météorologique mondiale. Dans le monde entier, les spectres deviennent écarlates à l’image du réchauffement, comme le montre la vidéo en tête d’article.

    Cette campagne mondiale s’appuie sur les données élaborées par le climatologue Ed Hawkins en 2016. Chaque bande représente la température annuelle moyenne d’un endroit du globe entre 1899 et 2021 et les points blancs permettent d’identifier l’année en cours.

    Celui ci-dessous illustre la France (de 1850 à 2100) et permet de constater qu’on tire de plus en plus vers le rouge. Cela signifie que les températures augmentent. Cette illustration simple permet à tout un chacun de mesurer l’accélération du réchauffement .

    Les Les "barres de réchauffement" deviennent de plus en rouges en France.

    Ces graphiques permettent aussi de mieux comprendre l’échelle de temps sur laquelle sont évalués les changements climatiques. Des climato-sceptiques et des politiques donnent parfois comme argument que le climat a toujours changé sur Terre. Par exemple, l’ancien président français Nicolas Sarkozy a affirmé en 2016: “Cela fait quatre milliards d’années que le climat change”.

    Un réchauffement climatique fulgurant

    Oui, en effet, le climat a toujours changé. Le soleil, le déplacement des continents, ou encore l’axe de rotation de la Terre font varier les températures du globe sur des millions voire des milliards d’années. Mais le réchauffement actuel est inédit par sa rapidité.

    Car aucune de ces variations naturelles ne peut expliquer la fulgurance du réchauffement qui résulte avant tout des activités humaines. En clair, seul l’homme modifie le climat aussi vite, en quelques dizaines d’années. Sur le graphique ci-dessous, on voit effectivement qu’en un peu plus de 30 ans, la hausse des températures a été très rapide. Depuis la fin du 19e siècle, la température moyenne mondiale a augmenté de +1.1 °C.

    Les températures augmentent fortement depuis plus de 30 ans à cause du réchauffement anthropique. Les températures augmentent fortement depuis plus de 30 ans à cause du réchauffement anthropique.

    Comme le rappelle le Giec, si nous ne parvenons pas à réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre avant 2030, le réchauffement planétaire dépassera les 1,5 °C, entraînant des conséquences en cascade sur les écosystèmes. Maintenir le réchauffement sous la barre des 2°C est encore possible mais exige une réduction des émissions immédiate, rapide et soutenue.

    À voir également sur Le HuffPost: Réchauffement climatique: aux pôles, l’autre catastrophe qui passe inaperçue

    • chevron_right

      Ces cartes de la canicule montrent pourquoi dimanche peut être pire que samedi

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 18 June, 2022 - 04:30 · 3 minutes

    Samedi et dimanche, les températures humide dépassent le seuil de 23 degrés Samedi et dimanche, les températures humide dépassent le seuil de 23 degrés "humide" où il faut limiter les activités physiques.

    CANICULE - Alerte rouge canicule. Alors que Météo France a placé 14 départements en vigilance rouge canicule à partir de ce vendredi 17 juin, les chaleurs extrêmes prévues ce week-end s’annoncent difficilement supportables. Si le pic des températures est attendu samedi, jusqu’à plus de 40°C à Tours, le ressenti de chaleur pourrait être bien pire dimanche.

    En cause, un taux d’humidité plus important en partie dû aux orages couplés à la baisse des températures. Les cartes en tête d’article réalisées par Callendar pour Le HuffPost, représentent les zones où les conditions de températures et d’humidité combinées peuvent représenter un danger pour le corps humain.

    L’humidité joue un rôle important pour évaluer la dangerosité d’une canicule. Plus l’air est humide, plus l’air est saturé d’eau, et plus l’efficacité de notre transpiration diminue. Les scientifiques évaluent la tolérance du corps humain aux chaleurs humides grâce aux températures au “thermomètre mouillé” (TW). Le seuil fatal à l’homme est estimé à 35°TW.

    Mais des températures humides inférieures peuvent aussi entrainer des coups de chaleur dans certaines conditions. À partir de 23°TW, seuil que l’on a franchi  jeudi, il faut au maximum limiter les efforts physiques.

    Des pics à 25°TW attendus dans le Sud-Ouest samedi

    Ce seuil de 23°TW sera largement dépassé samedi avec des pics à 25°TW attendus dans le Sud-Ouest (la zone la plus foncée et entourée sur la carte ci-dessous). À cette température humide, même les activités physiques modérées, comme la marche, sont à éviter.

    Samedi 18 juin, le Sud-Ouest de la France est particulièrement touché par des conditions de températures et d'humidité dangereuses. Samedi 18 juin, le Sud-Ouest de la France est particulièrement touché par des conditions de températures et d'humidité dangereuses.

    Les températures dégringolent entre samedi et dimanche, passant de 38°C à 28°C à Paris, mais paradoxalement vous aurez sans doute plus de mal à supporter la chaleur si vous êtes dans le centre de la France. “La température baisse dimanche, mais le taux d’humidité augmente à l’intérieur des terres, ce qui entraine aussi une augmentation de la température humide”, détaille Thibault Laconde, ingénieur spécialiste des risques climat, au HuffPost .

    La chaleur ressentie plus élevée dimanche

    Ainsi, dans certaines régions, comme la Touraine ou la Champagne, le ressenti de chaleur pourrait être maximal dimanche. L’humidité relative explose en Touraine, passant d’environ 25% samedi à 60% dimanche.

    La carte ci-dessous illustre bien le phénomène. On voit que les zones où la chaleur humide est la moins supportable (entourées de blanc) se concentrent dans le centre de la France contrairement à samedi où le littoral était davantage touché.

    Dimanche 19 juin, les températures humides sont plus élevées dans les terres. Dimanche 19 juin, les températures humides sont plus élevées dans les terres.

    En d’autres termes, même si les températures au degré Celsius sont plus élevées samedi, c’est dimanche que notre corps aura plus de mal à se refroidir dans certaines régions. À Tours par exemple, les 32°C prévus dimanche avec un taux d’humidité élevé seront moins supportables que les 40°C plus “secs” attendus samedi.

    “Dans ce contexte, il faut être très prudent avec les activités physiques surtout si elles sont prolongées ou exposées au soleil”, alerte Thibault Laconde. Celles et ceux qui avaient prévus un foot entre amis ou de danser aux concerts du Hellfest, ménagez au maximum vos efforts et hydratez vous pour éviter les coups de chaleur. Pour rappel, un coup de chaleur est mortel dans 15 à 25% des cas.

    À voir aussi sur Le Huffpost: Canicule en Asie: Passé ce seuil on meurt de chaud, voici pourquoi

    • chevron_right

      Les trois mois de guerre en Ukraine résumés en une carte animée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 16:26 · 2 minutes

    Un immeuble en feu à Kharviv, dans l'est de l'Ukraine, après une frappe russe. Un immeuble en feu à Kharviv, dans l'est de l'Ukraine, après une frappe russe.

    UKRAINE - Trois mois de guerre résumés en une minute et 38 secondes. Une vidéo créée et publiée le vendredi 3 juin par Aleksandr Filonichev, un Ukrainien qui dit habiter à Kiev sur son profil Facebook , montre chaque impact et chaque avancée russe en Ukraine depuis le début de la guerre.

    24 février 2022, 3 heures du matin. Les premiers bombardements tombent sur l’Ukraine, l’invasion a débuté . Les missiles pleuvent sur le pays dès les premiers jours de la guerre. Des patchs de couleur rouge montrant l’avancée des troupes de Vladimir Poutine dans territoire ukrainien apparaissent rapidement.

    Kharkiv, Marioupol, Kiev... Ces villes désormais bien connues du monde entier sont pilonnées. L’ouest reste relativement épargné depuis l’invasion, ce qui explique l’afflux de déplacés dans la dernière grande ville avant la frontière polonaise, Lviv.

    Les premiers jours, l’armée russe avance rapidement et s’installe durablement au sud et à l’Est dans le Donbass, où se situent les régions séparatistes de Lougansk et Donetsk soutenues et reconnues par Moscou. Au cours du mois de mars, l’avancée s’avère en revanche beaucoup plus lente au nord. La ténacité de la résistance ukrainienne porte ses fruits.

    Une carte vue près d’un million de fois

    Fin mars et début avril, les reconquêtes ukrainiennes apparaissent en bleu clair, d’abord autour de la capitale Kiev, puis plus à l’est jusqu’à Kharkiv. C’est le moment que choisit la Russie pour annoncer un changement de tactique et une concentration sur le Donbass . Depuis, la zone est visée par des frappes incessantes. Malgré tout, les positions russes restent figées, les zones rouges ne progressent plus. La vidéo se termine au 26 mai.

    “Tous les événements ont une source. Ma carte montre seulement une partie des événements du site Liveuamap.com : bombardements, rockets, explosions”, précise le créateur de la vidéo sur son compte Facebook.

    Liveuamap.com a été créé en 2014 par un ingénieur ukrainien à la suite de l’annexion de la Crimée par la Russie. Le site récolte des informations sur les conflits ou points chauds dans le monde grâce aux réseaux sociaux. Les datas sont géolocalisées et vérifiées avant d’être publiées quasiment en direct.

    Toutes ces données sont accessibles à tous, en open source. C’est ce qui a permis à Aleksandr Filonichev de créer cette vidéo, qui cumule près d’un million de vues sur les réseaux sociaux.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Kalush Orchestra revend son trophée de l’Eurovision pour aider l’armée ukrainienne

    • chevron_right

      Votre département a-t-il plus de vaches ou de moutons que d'habitants?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 17:18 · 2 minutes

    Treize départements français, dont 2 Normands, comptent plus de vaches que d'habitants (photo d'illustration). Treize départements français, dont 2 Normands, comptent plus de vaches que d'habitants (photo d'illustration).

    ANIMAUX - “Cela peut paraître anecdotique, mais cela raconte deux choses: une certaine ruralité et une forme de spécialisation géographique de l’ élevage en France”. Voilà comment le cartographe, Jules Grandin, nous explique pourquoi il a pris le temps d’éplucher les données publiques du recensement agricole publiées par l’Insee pour réaliser une série de 4 cartes un peu spéciales diffusées ce mardi 31 mai sur Twitter.

    Relayées plus de 2000 fois et likées plus de 10.000 fois en 2h, celles-ci montrent les départements français où il y avait en 2019 plus de vaches, de porcs ou de moutons que d’habitants. Résultat des comptes: si vous habitez la Meuse, l’Aveyron ou la Manche, sachez que les bovins recensés dans votre département sont plus nombreux que les citoyens. La Mayenne compte, elle, deux fois plus de vaches que d’habitants .

    “L’idée m’est venue en me baladant sur un fil de discussion sur Reddit , où une carte des États-Unis montrait les comtés avec plus de poulets que d’habitants. Je n’ai pas trouvé les données pour les seuls poulets en France mais il y a celle des vaches, des porcs, des moutons et des chèvres”, explique Jules Grandin.

    “Quand j’étais en prépa, mon prof de géographie avait lancé: ‘En Bretagne, il y a plus de porcs que de Bretons’. J’ai enfin pu vérifier si c’était vrai. C’est même vrai encore une fois en Mayenne”, ajoute celui qui a été repéré grâce à son travail de cartographie par l’émission Quotidien sur TMC qui lui a confié, depuis janvier, une chronique tous les jeudis dans l’émission.

    “J’ai la passion des cartes, je veux faire rigoler les gens avec, qui se relaient beaucoup parce que les Français sont très attachés au régionalisme et à leur territoire”, poursuit-il.

    La carte des vaches raconte plein de choses: les chemins des AOC fromagères, comme celles des races de bovins. On pourrait penser que cela montre avant tout les zones où il n’y a pas d’habitants, mais ce n’est pas le cas. La Creuse et le Territoire de Belfort, qui sont des départements très peu habités, ne ressortent dans aucune de ces cartes”. “Ces cartes montrent surtout une France à contre-courant de la France urbanisée”, conclut-il.

    À voir également sur Le HuffPost: Cette dresseuse a fait de sa vache son animal de compagnie