• chevron_right

      chapitre 16 On ne peut vivre qu'une destinée à la fois extrait 69

      Angélique Andthehord · Saturday, 6 August, 2022 - 18:02

    La promenade se poursuivit. J'avais toujours ce fichu nounours dans la main, à la recherche d'une solution.

    Comme personne ne faisait attention à moi, je posai le nounours au pied d'un buisson en lui expliquant qu'il devait rester là bien sagement.

    « Qu'est-ce que tu fais, là ? T'abandonnes ton nounours ? fit sèchement la voix de Maman.

    - Mais non, j'le reprendrai tout à l'heure.

    - On va pas repasser par là. Si tu le laisses ici, il sera perdu. Reprends-le ! Dépêche-toi !

    - Mais j'en ai marre, à la fin ! »

    La promenade se poursuivit. J'avais toujours ce fichu nounours dans la main, à la recherche d'une solution.


    extrait de : Les serpents de Cesson


    #contrariété #problème #responsabilité #embêtement #rouspétances #ennui #remontrances #Cesson #promenade #nounours

    • chevron_right

      chapitre 16 On ne peut vivre qu'une destinée à la fois extrait 68

      Angélique Andthehord · Friday, 5 August, 2022 - 18:49 · 1 minute

    Moi, je n'aimais pas marcher parce que ça me faisait mal au dos mais je n'avais pas le choix, il fallait suivre. Souvent, on me suggérait d'aller chercher quelque objet dans la salle de jeux : jouet, vélo… C'était supposé me distraire. Ce jour-là, j'avais décidé d'emporter avec moi un de mes petits nounours et cela avait été accepté.

    Nous nous promenâmes dans Grand Village et Nouveau Village, deux quartiers de Cesson/Vert-Saint-Denis.

    Grand Village était un quartier récemment construit, moderne. Entre les maisons se faufilaient des petites allées piétonnes goudronnées, couleur lie de vin, bordées de gazon. Mes parents, ainsi que Tonton et Tata, trouvaient que ça faisait une promenade très agréable.

    Moi, je trouvais que ça faisait long. Et puis, j'en avais marre de porter mon nounours. Je le tendis à ma mère pour qu'elle le prît, afin de pouvoir marcher les mains libres, mais elle refusa. Je le tendis donc à mon père qui, en principe, ne me refusait jamais ce genre de petit service mais il ne voulut pas s'en charger non plus.

    Tonton Frédéric aurait bien accepté de le prendre mais ma mère s'y opposa :

    « Non, non. laisse-la ! C'est son nounours, c'est à elle de le porter. »

    C'était invraissemblable, ça ! Je n'avais pas fait de comédie, moi, avant de partir, pour prendre mon nounours et on ne m'avait pas prévenue que ça se passerait comme ça. Alors, ce n'était pas juste.


    extrait de : Les serpents de Cesson


    #contrariété #problème #père #responsabilité #embêtement #rouspétances #ennui #Cesson #promenade #nounours

    • chevron_right

      chapitre 16 On ne peut vivre qu'une destinée à la fois extrait 67

      Angélique Andthehord · Thursday, 4 August, 2022 - 17:15

    C'était bizarre, d'ailleurs, ce souvenir de serpents. Il remontait à la petite enfance. Ça ne pouvait être qu'un rêve et même un rêve que j'avais fait plusieurs fois parce que je m'en souvenais de plusieurs façons différentes. Une version s'affirma cependant plus précisément que les autres en mon esprit.

    C'était lors d'un week-end que nous avions passé à Cesson en compagnie de tonton Frédéric et tata Lili. Le dimanche, après le repas, nous étions allés faire la traditionnelle promenade du dimanche.


    extrait de : Les serpents de Cesson


    #rêve #Cesson #promenade

    • chevron_right

      chapitre 16 On ne peut vivre qu'une destinée à la fois extrait 66

      Angélique Andthehord · Wednesday, 3 August, 2022 - 18:17

    C'est quand j'avais dix ans, à la fin du CM1, que mes parents décidèrent de déménager définitivement dans notre maison de Cesson.

    Cesson, mon grand bonheur ! Je sais, je me répète mais c'était tellement vrai !

    Il n'y avait jamais eu de cauchemars, à Cesson, à part celui des serpents.


    extrait de : Les serpents de Cesson


    #contrariété #problème #amour #embêtement #ennui #Cesson

    • chevron_right

      chapitre 16 On ne peut vivre qu'une destinée à la fois extrait 65

      Angélique Andthehord · Tuesday, 2 August, 2022 - 19:37 · 1 minute

    Si l'amour est à chercher dans la réalité et pas dans l'imaginaire, ça ne veut pas dire non plus loin des yeux, loin du cœur. C'est plus compliqué que ça. J'ai eu un amoureux en colonie de vacances. Pouvais-je ne plus être amoureuse de lui le jour où la colonie s'est terminée ? Bien sûr que non. Nous nous sommes quittés avec le sourire, sans déchirement parce que notre histoire avait eu une belle fin. Il ne manquait rien. Il ne me manquait pas mais, quelque part, j'étais toujours son amoureuse.

    Cette année-là, j'avais fait une prière au bon Dieu. Je lui avais demandé une copine et un amoureux pendant les grandes vacances. Je fus exaucée. j'eus un amoureux en juillet, en colonie de vacances, et une copine en août, à Cesson.

    Je passai tout le mois d'août à jouer avec Françoise et fis la connaissance des enfants de son quartier, plein de garçons et de filles qui jouaient tous ensemble dans les rues. Pour moi, c'était le paradis.

    Tous ces garçons que je voyais étaient-ils beaux ? Je ne sais pas, je n'y prêtais pas attention. Je n'étais plus à la recherche d'un amoureux parce que mon cœur était pris. Heureusement, d'ailleurs, parce que les histoires d'amour, ce n'était pas vraiment dans la mentalité de ces enfants de la campagne et j'aurais été mal perçue si moi, venant de la ville, on m'avait vue courir après les garçons.


    extrait de : L'âge d'avoir un cœur


    #amour #fidélité #Cesson