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      Lola Quivoron, réalisatrice de "Rodeo", répond à la polémique

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 16:00 · 3 minutes

    Lola Quivoron, ici à Cannes, au mois de mai 2022. Lola Quivoron, ici à Cannes, au mois de mai 2022.

    CINÉMA - Lola Quivoron prend la parole. Ce lundi 25 juillet, alors que Le Parisien a dévoilé en exclusivité la bande-annonce de Rodeo , sa réalisatrice est revenue dans les colonnes du quotidien sur la polémique qui a entouré le long-métrage lors de sa projection lors de la 75e édition du Festival de Cannes .

    “Je suis réalisatrice de films, souffle-t-elle. Je ne suis ni journaliste d’investigation ni chroniqueuse ni une personnalité politique. Je ne suis pas habituée à l’exposition médiatique. Ce que m’apprend la polémique provoquée au Festival de Cannes par mon premier long-métrage, Rodeo , c’est que chaque parole prise dans le cadre médiatique engage une responsabilité indéniable.”

    À l’issue de la présentation du film, au mois de mai dernier, la Francilienne de 33 ans s’était retrouvée au milieu d’une controverse, notamment à cause d’une interview donnée à Konbini dans laquelle elle semblait pointer du doigt la responsabilité des forces de l’ordre dans les accidents liés aux “rodéos urbains”, terme désignant les figures et comportements illégaux à deux-roues. Des élus locaux, mais aussi des syndicats de policiers s’étaient alors insurgés.

    Une phrase “tronçonnée”

    La cinéaste explique que ses propos ont été tronqués. “Ma phrase ‘Les accidents sont souvent causés par les flics qui prennent en chasse et qui poussent les riders vers la mort’, volontairement érigée en slogan, a été totalement tronçonnée, saucissonnée et recomposée”, soutient-elle.

    Découvrez ci-dessous la bande-annonce de Rodeo :

    Lola Quivoron ajoute: “Je n’incrimine pas la police, je fais seulement un constat simple. Oui, il y a des accidents, et je ne fais pas de généralités en les imputant exclusivement à la police. Je sais seulement que lors de ces fameux ‘rodéos urbains’ dont tout le monde parle, des riders ont été blessés ou ont trouvé la mort en étant poursuivi par la police.”

    Son film, lui, dresse le récit d’une bande de motards dans les marges et s’ancre, selon l’AFP, dans ce qu’on appelle la “bike life” et la “ride”, des termes “qui recouvrent une jeunesse adepte d’une conduite à moto acrobatique dans des espaces détournés en mode pirate”.

    Organiser une table ronde

    D’après la réalisatrice, qui appelle ”à la pacification des débats” dans Le Parisien , les bavures policières ne sont pas le sujet de son film. “On a très vite associé mon film aux rodéos urbains, aux rodéos sauvages, des termes qui qualifient une pratique marginale, dangereuse, qui a lieu sur la voie publique, au milieu des voitures et des piétons, poursuit-elle. Or je ne mets en scène aucun rodéo urbain. On ne voit pas de riders rouler en ville dans mon film, pas non plus de course-poursuite avec la police qui n’apparaît jamais.”

    Elle trouve que la méconnaissance autour de cet univers “génère beaucoup d’a priori, de la peur et du rejet”. “Intéressons-nous à ces jeunes riders et au sens de leur passion, exhorte-t-elle. Si le sujet éveille tant de réactions, cela serait intéressant, pour approfondir le débat, d’organiser un état des lieux ou une table ronde où seraient conviés des acteurs engagés dans le mouvement du cross bitume, des policiers, des maires, des éducateurs et éducatrices spécialisés, des associations, des politiques.”

    Présenté dans le cadre de la sélection Un certain regard, Rodeo a marqué la Croisette. Il est reparti avec le “coup de cœur du jury” de ladite section dérivée de la compétition officielle du Festival de Cannes. Il doit sortir sur nos écrans à la rentrée, le 7 septembre.

    À voir également sur Le HuffPost : À Cannes, Vincent Lindon embrasse Carole Bouquet en clôture du festival

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      "Black Panther 2" dévoilé sur le compte du défunt Chadwick Boseman

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 13:42 · 3 minutes

    Décédé en août 2020, l'acteur Chadwick Boseman laisse une plaie béante au sein de l'Univers Cinématographie Marvel. Décédé en août 2020, l'acteur Chadwick Boseman laisse une plaie béante au sein de l'Univers Cinématographie Marvel.

    CINÉMA - Son ombre plane dans la bande annonce de Black Panther : Wakanda Forever. Chadwick Boseman, emporté prématurément par un cancer en août 2020, est omniprésent dans les premières images du deuxième volet dévoilées au Comic-Con de San Diego ce dimanche 24 juillet.

    Accentuant beaucoup sur ce deuil, Marvel est peut-être allé trop loin. Le compte Twitter officiel de l’acteur a été utilisé pour diffuser ce trailer. Un geste qui a contrarié un grand nombre d’internautes sur les réseaux sociaux. Ils dénoncent une instrumentalisation de son décès pour promouvoir d’avantage le film, et générer plus de revenus.

    “Ils utilisent le compte d’un homme mort pour promouvoir un film? Ils utilisent le compte d’un homme mort pour promouvoir un film”

    Même si cela est présenté comme un hommage à l’acteur, le simple fait de maintenir le compte d’une personne décédée actif en dérange plus d’un.

    Celui de Chadwick Boseman est régulièrement utilisé ces dernières semaines, pour partager des hommages à l’acteur. On peut notamment y retrouver un article de Variety sur l’ Emmy Award posthume qui lui sera attribué en septembre prochain, ou encore les tweets de l’Université Howard, à Washington DC, renommée en l’honneur de l’acteur diplômé de cette faculté en 2000.

    Dans les premières images, on retrouve un peuple du Wakanda endeuillé, pleurant son roi T’Challa, disparu dans la fiction aussi suite à la mort de son interprète.

    Ramonda (Angela Bassett), Shuri (Letitia Wright), M’Baku (Winston Duke), Okoye (Danai Gurira) et les Dora Milaje doivent désormais protéger la nation et “se réunir pour aider la guerrière Nakia (Lupita Nyong’o) et Everett Ross (Martin Freeman) à tracer le nouveau chemin du royaume du Wakanda”, précise le synopsis dévoilé par Marvel.

    À cela, s’ajoute également un dernier plan plus qu’intriguant, puisqu’un - ou plutôt une? - successeur à T’Challa semble avoir enfilé la tenue de Black Panther . Il faudra attendre le 11 novembre 2022 pour découvrir ce nouveau Black Panther au cinéma, réalisé par Ryan Coogler ( Creed , Black Panther ).

    À voir également sur Le HuffPost ; La série Marvel “She-Hulk” dévoile sa première bande-annonce

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      Les plateformes de streaming n'attirent pas que les jeunes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 24 July, 2022 - 08:00 · 5 minutes

    46% des plus de 55 ans sont abonnés à au moins une plateforme de streaming, selon un récent sondage YouGov publié par Le HuffPost 46% des plus de 55 ans sont abonnés à au moins une plateforme de streaming, selon un récent sondage YouGov publié par Le HuffPost

    PLATEFORMES - Parce que le bingewatching n’a pas d’âge, les plus de 50 ans s’y sont mis, eux aussi. Malgré des idées reçues indiquant qu’elles n’attirent que les jeunes, les plateformes de streaming se sont largement démocratisées en France. Pour preuve, 46% des plus de 55 ans sont abonnés à l’une d’entre elles, selon un récent sondage YouGov pour Le HuffPost .

    Il faut dire que du choix, il y en a: Netflix, Disney+, Amazon Prime, Apple Tv+, ou encore MyCanal... Les plateformes se multiplient dans le monde entier dans un contexte de crise des salles obscures, dont la fréquentation ne remonte pas depuis la crise du covid. Elles s’invitent même aux cérémonies traditionnelles récompensant le cinéma. L’Oscar du meilleur film a été notamment décerné à CODA , un film Apple TV+ en mars dernier.

    Pour prendre une telle ampleur, elles ont su séduire un public plus large que leur cible initiale. Suite à notre appel à témoignages, des lecteurs de plus de 50 ans ont expliqué au HuffPost les raisons pour lesquelles ils préfèrent les petits écrans aux grands.

    “Le cinéma est un luxe dorénavant”

    Tous les témoignages que nous avons reçus, sans exception, mentionnent d’abord des places de cinéma trop chères. Cette réticence s’est également manifestée dans notre sondage YouGov: 54% des plus de 55 ans qui affirment aller moins souvent au cinéma, le justifient par le prix des places. C’est également le cas de 62% des 45-54 ans.

    “Je suis allé voir Thor: love and Thunder . 14,80€, sans compter le prix du parking et l’essence pour trente minutes de route, tout cela pour 25 minutes de publicités et un mauvais film que j’aurais arrêté si je l’avais regardé chez moi”, s’exaspère Fabrice, 57 ans, qui garde un souvenir amer de sa dernière expérience au cinéma.

    Comme lui, de nombreux lecteurs témoignent d’une lassitude des salles de cinéma. “10 à 15 euros pour une place, il faut vraiment que le film nécessite d’être vu sur grand écran pour que je me déplace”, explique Nathalie, 57 ans. “Le cinéma est un luxe dorénavant”, approuve Luc, 51 ans.

    Le streaming devient alors une option de repli pour continuer de regarder des films avec un plus petit budget. Pour certains, le streaming est même une expérience plus agréable que celle vécue avec les autres dans une salle obscure. “Entre les gens qui parlent et le bruit des paquets de chips... au moins chez moi, c’est calme et je vis vraiment le film”, lance Pierre, 54 ans.

    “Un vidéo club sans bouger de chez soi”

    Ayant également l’avantage d’alterner formats court et longs métrages, les plateformes ont séduit les utilisateurs grâce à leur propositions variées de contenu en libre accès. Peaky Blinders sur Netflix, Euphoria sur OCS, ou encore Le bureau des légendes sur MyCanal... De nombreuses séries récompensées envahissent également les plateformes et augmentent leur crédibilité.

    Elles deviennent alors des supports pour regarder du contenu de qualité “sans bouger de chez soi”, explique Stéphen, 51 ans, qui retrouve dans le streaming une version améliorée des vidéo club. Ayant connu leur âge d’or dans les années 90, avant de pratiquement disparaitre de la circulation au cours des années 2000, ces lieux étaient en effet basés sur cette même expérience de “film à la maison”.

    Néanmoins, Stéphen admet qu’il faut ”être abonné à plusieurs plateformes pour vraiment avoir du choix. Entre ce qui n’est pas intéressant et ce qu’on a déjà vu, on a quand même vite fait le tour”.

    D’autres affirment également se sentir parfois en décalé avec une partie du contenu proposé, ce qui limite ainsi leurs choix. “J’ai l’impression qu’il est principalement à destination des jeunes ados. C’est donc plus difficile, il me semble, pour un cinquantenaire comme moi de trouver son bonheur”, affirme Luc, qui a fini par se désabonner de Netflix pour passer à Amazon Prime.

    Facilité d’accès et absence de publicités

    Malgré ces limites, les programmations des plateformes sont pourtant plus valorisées que celles des salles de cinéma dans les témoignages reçus par Le HuffPost . “ Je ne vois pas quoi aller voir au cinéma. Ce sont soit des blockbusters insipides, soit des films d’auteurs sur des gens qui leur ressemblent, soit des comédies françaises type Les Tuche ”, déplore Sylvie, 54 ans.

    D’autres mentionnent également des programmes télé qui perdent totalement leur attention au fil des années, les poussant à se tourner vers les plateformes. “Les programmes TV sont désespérants. Beaucoup de télé-réalité à laquelle je n’adhère absolument pas, peu de bons films et des séries françaises aux jeux d’acteurs et dialogues mauvais”, résume Florence, 53 ans.

    Avec leur facilité d’accès, l’absence de publicités, la possibilité d’aller à son rythme et de choisir ses horaires, les plateformes auront su convaincre une bonne partie d’une nouvelle tranche d’âge.

    À noter que les confinements leur auront donné un petit coup de pouce, permettant de gagner des abonnés au détriment des salles de cinéma alors fermées. C’est par exemple le cas de Nicolas, 53 ans, qui s’est abonné à Netflix durant le premier confinement. “Essayer c’est l’adopter, j’y vais tous les jours depuis”, conclut-il.

    À voir également sur Le HuffPost : “Emily in Paris” et “Lupin”: Netflix fait visiter ses lieux de tournage à Paris

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      Dans "The Gray Man" sur Netflix, cette scène d'action aurait mérité d'être vue au cinéma

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 16:30 · 4 minutes

    NETFLIX - “ 10 jours de tirs d’armes à feu, d’explosions et d’accidents de voiture” et “l’aboutissement d’une énorme quantité de travail”. Voilà comment les frères Russo décrivent l’impressionnante scène d’action tournée à Prague pour The Gray Man . Leur tout dernier film, le plus cher de l’histoire de Netflix , dont vous pouvez visionner la bande-annonce en tête d’article , est disponible depuis ce vendredi 22 juillet sur la plateforme.

    Autrefois redoutable tueur à gages au sein de la CIA, Gentry alias le Gray Man ( Ryan Gosling ) se retrouve en possession d’informations compromettantes. Il devient alors la cible de l’agence de renseignement qui, par l’intermédiaire de Lloyd Hansen ( Chris Evans ), est déterminée à le traquer à travers le monde pour l’éliminer.

    Le HuffPost a pu voir le long-métrage en avant-première, sur grand écran, lors d’une projection spéciale organisée en début de mois. Si The Gray Man , tiré du roman éponyme, est sorti dans quelques rares salles américaines, cela ne sera pas le cas en France. Ce qui est presque dommage au vu de l’intrigue de ce thriller d’espionnage, dont le potentiel réside quasi-exclusivement dans ses spectaculaires scènes d’action.

    Celle qui sort du lot a donc été tournée dans les rues de la capitale tchèque (ainsi que sur la place de la République), et chapeautée, il faut le dire, d’une main de maître par les frères Russo, experts en la matière depuis leur passage chez Marvel.

    “Le chaos absolu” dans les rues de Prague

    Explosive et épique à souhait alors que le personnage incarné par Ryan Gosling est cerné de toute part, son élaboration a cependant donné du fil à retordre aux équipes de production.

    “C’est la séquence la plus complexe du film, exigeant la coordination de centaines de figurants, de véhicules, de tramways et de toutes sortes de choses, avec le château de Prague en ligne de mire”, explique Joe Russo dans les notes de production du film. En témoigne cette vidéo amateur prise lors du tournage:

    “C’était le chaos absolu, confie de son côté Anthony Russo. Chris Lowe [le directeur artistique] a complètement transformé l’endroit. Tout ce que vous voyez au centre de cette place a été construit par la production. C’était essentiellement recouvert de gazon quand on en a pris possession.”

    Et de préciser, cette fois lors d’une conférence de presse à laquelle Le HuffPost a assisté: “Nous avions besoin d’une grande partie de la ville. La séquence commence sur une grande place, et continue par une poursuite tout au long de Prague, donc c’était très difficile.”

    L’action nous permet d’explorer un aspect du personnage" Anthony Russo, co-réalisateur de "The Gray Man"

    La présence nécessaire du tramway a d’ailleurs complexifié les choses à en croire le cinéaste. “ En ce qui concerne la partie où Ryan est dedans, pour obtenir le résultat final, on a utilisé un véritable tramway qui circule dans les rues de Prague, raconte-t-il. Nous avons aussi construit un bus conçu pour ressembler exactement au tramway. Car on avait besoin de faire rouler le véhicule à une vitesse à laquelle il n’aurait pas pu aller en temps normal, dans des rues qui n’avaient pas de rails.”

    Ce n’est pas tout puisque les équipes du film avaient aussi à disposition un plateau extérieur dans une autre partie de la ville, avec une autre réplique du tramway, statique cette fois, qui pouvait tout de même bouger et vaciller.

    “Processus de longue haleine”, la séquence, bien que très impressionnante visuellement, n’avait pourtant pas seulement pour but d’en mettre plein les yeux. “Cela fait partie intégrante du Gray Man. Il est condamné à être solitaire. Une partie du voyage qu’il entreprend dans le film consiste bien entendu à créer des liens avec les autres et à s’accrocher à ces liens”, livre Anthony Russo.

    “Cela nous semblait être une scène importante pour cette raison. Car, encore une fois, l’action nous permet d’explorer un aspect du personnage dans tel ou tel contexte, puis de voir comment la situation évolue (...) Une scène comme celle-ci, on l’envisage comme un film dans le film”, poursuit-il. Et Joe Russo de conclure: ” À l’heure qu’il est, les habitants de Prague sont divisés entre ceux qui nous aiment et ceux qui nous détestent.”

    À voir également sur Le HuffPost: Pour ou contre Netflix à Cannes? Les festivaliers sont encore divisés

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      Mort de Shonka Dukureh, vue dans "Elvis", à 44 ans

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 10:48 · 2 minutes

    Shonka Dukureh dans la peau de Big Mama Thornton sur le tournage d' Shonka Dukureh dans la peau de Big Mama Thornton sur le tournage d'"Elvis".

    DÉCÈS - Tragédie pour l’équipe du film Elvis . Shonka Dukureh, qui jouait le rôle de Big Mama Thornton dans le biopic de la star planétaire incarnée par Austin Butler, est décédée à l’âge de 44 ans, a-t-on appris ce jeudi 21 juillet de la part de plusieurs médias américains.

    L’actrice et chanteuse a été retrouvée inconsciente par l’un de ses deux enfants dans son appartement à Nashville dans le Tennessee. La cause du décès n’est pas connue à ce stade. La piste criminelle est en revanche pour l’instant exclue par la police de la ville.

    Shonka Dukureh avait décroché son tout premier rôle (et pas n’importe lequel) au cinéma dans Elvis , réalisé par Baz Lurhmann. En effet, Big Mama Thornton est l’interprète originelle du célèbre titre Hound Dog , sorti en 1953 et repris par le King trois ans plus tard.

    Baz Lurhmann a le “coeur brisé”

    “J’étais consciente de cela et je voulais m’assurer que je la respectais elle, mais aussi son héritage, son esprit et tout ce qu’elle avait apporté à la musique”, livrait récemment Shonka Dukureh dans les colonnes de The Tennessean . Vous pouvez retrouver son interprétation ci-dessous.

    Bouleversé par l’annonce de son décès Baz Lurhmann lui a rendu un vibrant hommage sur son compte Instagram. “Une lumière s’est éteinte aujourd’hui et toute la famille du film Elvis a le cœur brisé par la perte de Shonka Dukureh”, a-t-il écrit dans un premier temps, avant de saluer sa joie de vivre et ses talents de chanteuse, citant notamment sa performance aux côtés de Doja Cat il y a quelques mois à Coachella.

    “L’un des mots préférés de Shonka, qu’elle utilisait tous les jours, était ‘bénédictions’, et moi, ainsi que l’ensemble de la distribution, de l’équipe et des collaborateurs musicaux d’ Elvis , nous nous sentons vraiment bénis d’avoir pu passer du temps avec elle. Nous envoyons tout notre amour et notre soutien aux enfants et à la famille de Shonka”, a-t-il conclu.

    Fauchée en pleine gloire, Shonka Dukureh, qui était aussi enseignante, devait sortir son premier album cet été. “Le projet est un hommage à la musique blues et à ces artistes et musiciens pionniers méconnus qui ont ouvert la voie à la révolution du rock’n’roll”, expliquait-elle sur son site internet .

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      www.huffingtonpost.fr /entry/mort-de-shonka-dukureh-vue-dans-elvis-a-44-ans_fr_62da7197e4b06e213fbdc9e3

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      "Donjons & Dragons: L’honneur des voleurs " a sa bande-annonce

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 09:27 · 1 minute

    CINEMA - Alors que le Comic Con de San Diego bat son plein, les fans d’Heroic fantasy vont être servis. La première bande-annonce de l’adaptation en live-action du jeu de rôle Donjons & Dragons , que vous pouvez visionner en tête d’article , a été dévoilée ce jeudi 21 juillet. Intitulé L’honneur des voleurs et réalisé par Jonathan Goldstein et John Francis Daley ( Game Night ), le film est attendu le 1er mars 2023 au cinéma. Dans cette adaptation, une bande de voleurs se retrouve confrontée à une série de péripéties lors du vol d’une relique.

    Ces images inédites sont l’occasion de découvrir le casting cinq étoiles du long-métrage, composé de Chris Pine ( Star Trek) , Regé-Jean Page ( Les Bridgerton ), Michelle Rodriguez ( Fast and Furious ), Justice Smith, Sophia Lillis, mais aussi de Hugh Grant, grand méchant de l’intrigue.

    Ce n’est pas la première fois que le célèbre jeu aux 40 millions de fans à travers le monde, créé au milieu des années 70, est adapté sur grand écran. Une trilogie avait en effet vu le jour, avec trois films très critiqués sortis en 2000, 2005 et 2012.

    “C’est comme Game of Thrones mélangé avec Princess Bride , avec un zeste de Sacré Graal des Monty Pythons. C’est très amusant. Il y a beaucoup de sensations fortes. Il y a aussi un peu de Goonies là-dedans”, a livré Chris Pine dans les colonnes de Collider en mars dernier.

    À voir également sur Le HuffPost: “House of the Dragon”, le spin-off de “Game of Thrones” se dévoile dans une longue bande-annonce

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      Le Quidditch change de nom pour s'appeler Quadball

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 13:47 · 2 minutes

    Deux équipes de Quadball s'affrontent à Hanovre en Allemagne le 11 juin 2022. Deux équipes de Quadball s'affrontent à Hanovre en Allemagne le 11 juin 2022.

    SPORT - Ne dites plus Quidditch mais Quadball. Les ligues U.S. Quidditch et Major League Quidditch ont annoncé le 19 juillet qu’elles renonçaient au terme issu de l’univers Harry Potter .

    À la place, les deux entités ont opté pour le nom Quadball après une consultation des joueurs et des fans de ce sport lancé en 2005 dans le Vermont, en réponse aux exploits du plus célèbre apprenti sorcier, à la quête du vif d’or.

    Le nom Quadball fait directement référence aux quatre balles utilisées dans une partie: un souafle (ballon de volley-ball) et trois coignards (ballon de type dodgeball/ballon prisonnier).

    Prendre ses distances avec J.K. Rowling

    Le processus de changement de nom avait débuté en fin d’année 2021, alors que la romancière J.K. Rowling était déjà sous le feu des critiques pour ses sorties transphobes . Elle avait notamment comparé les traitements hormonaux suivis par les personnes trans aux thérapies de conversion dont ont été victimes de nombreux homosexuels.

    Le changement de nom doit permettre à la discipline de ne plus être associée aux propos controversés de la créatrice de la saga Harry Potter . Les règles du jeu, quant à elles, demeurent identiques.

    “Notre sport s’est créé la réputation d’être l’un des plus progressistes du monde sur l’égalité de genre et l’inclusivité”, expliquaient en décembre 2021 ces organisations mettant en avant le fait qu’il est notamment interdit pour une équipe, composée de sept joueurs, d’avoir plus de quatre membres du même genre.

    “Pour nos deux organisations, il semble impératif d’être à la hauteur de cette réputation à tous les niveaux et nous pensons que cela est un pas dans la bonne direction” alors que J.K. Rowling “a été de plus en plus pointée du doigt pour ses positions anti-trans ces dernières années”.

    La décision a également été motivée par des problèmes de droit d’auteur. L’appellation “Quidditch” appartenant à Warner Bros, à l’origine de l’adaptation au cinéma des œuvres de J.K. Rolling.

    “C’est une décision audacieuse, et pour moi personnellement, il y a certainement une certaine nostalgie du nom d’origine”, a déclaré Alex Benepe, qui a aidé à fonder le sport réel en 2005, dans un communiqué . “Mais dans une perspective de développement à long terme, je suis convaincu que c’est une décision intelligente pour l’avenir qui permettra au sport de se développer sans limites.”

    Un sport dans lequel la France excelle puisqu’elle a remporté en 2019 la Coupe d’Europe des Nations. Elle remettra d’ailleurs son titre en jeu les 23 et 24 juillet à Limerick en Irlande, où se déroule la première compétition européenne depuis la pandémie de Covid-19.

    À voir également sur Le HuffPost: “Harry Potter” a 20 ans: qu’est devenu le casting de la saga culte?

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      Dominique Boutonnat reconduit à la tête du CNC malgré sa mise en examen

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 15:59 · 4 minutes

    Le président du CNC Dominique Boutonnat lors du dîner des producteurs en amont de la cérémonie des César, le 24 février 2020 Le président du CNC Dominique Boutonnat lors du dîner des producteurs en amont de la cérémonie des César, le 24 février 2020

    CINÉMA - Dominique Boutonnat a été reconduit à la tête du Centre national du cinéma (CNC) à l’issue du Conseil des ministres ce mercredi 20 juillet, malgré un bilan critiqué par certains cinéastes et une mise en examen après des accusations d’agression sexuelle qu’il conteste.

    Le 25 avril, le parquet de Nanterre avait requis le renvoi devant le tribunal correctionnel de Dominique Boutonnat, 52 ans, pour agression sexuelle sur son filleul, avec qui il n’a pas de lien familial. Une plainte avait été déposée par ce jeune homme de 22 ans un an et demi plus tôt, pour des faits datant d’août 2020 lors de vacances en Grèce. La mise en examen est intervenue en février 2021.

    Interrogée sur ce point début juin, la ministre de la Culture , Rima Abdul Malak, avait estimé que “la présomption d’innocence prévaut” alors et salué le bilan de Dominique Boutonnat à la tête du CNC, notamment pendant la pandémie. Dans un entretien au Parisien peu après, elle l’avait décrit comme “le patron d’un CNC qui a fait face à la crise et qui, par ailleurs, a été pionnier sur la lutte contre les violences sexuelles et sexistes” en conditionnant les aides à une formation spécifique à ces thématiques là.

    Rima Abdul Malak interpellée

    “C’est quand même un peu baroque d’avoir un patron du CNC mis en examen pour agression sexuelle qui demande à la profession entière de suivre une telle formation”, ironise dans les colonnes du Monde un exploitant peu avant l’annonce la reconduction de Dominique Boutonnat.

    Dans une lettre directement adressée à Rima Abdul Malak et transmise au HuffPost , le collectif 50/50 qui promeut l’égalité, la parité et la diversité dans l’industrie cinématographique et audiovisuelle demandait à ce que la ministre propose un autre candidat pour prendre la tête du CNC. “En attendant que justice soit faite, nous savons que vous aurez bien sûr à cœur de préserver les institutions, de protéger les symboles républicains, et de soutenir les victimes qui, dans le monde entier, font entendre leur voix avec beaucoup de courage”, espérait le collectif.

    Aucune jurisprudence n’oblige la mise en retrait ou la démission d’un fonctionnaire mis en examen. Mais ces accusations pèsent sur ce producteur de cinéma connu, dans un contexte déjà tendu après la non-reconduction, dans le remaniement post-législatives, du ministre des Solidarités Damien Abad, visé par une enquête à la suite d’une plainte pour tentative de viol.

    Un bilan contesté

    Si la mise en examen de Dominique Boutonnat au milieu de son premier mandat l’a “contraint à minimiser ses apparitions publiques”, elle ne “l’a pas empêché de défendre les intérêts du cinéma français pendant la pandémie” souligne Le Monde . En pleine crise de Covid, il avait réussi à décrocher une aide de 310 millions d’euros (en plus des aides gouvernementales accordées à toutes les entreprises), dont 211 millions pour les exploitants de salles de cinéma, 38 millions pour les producteurs, et 54 millions à destination des distributeurs. “Aucun secteur de la culture en France ou dans un autre pays n’a reçu autant d’aides.”

    Néanmoins, son bilan ne fait pas l’unanimité. Plusieurs réalisateurs, dont Jacques Audiard et Pierre Salvadori, réunis au sein de la SRF (Société des réalisateurs de films), ont récemment critiqué la politique “ouvertement libérale et trop souvent court-termiste” du président du CNC.

    Dans un communiqué daté du mercredi 13 juillet, ils écrivaient: “Il serait incompréhensible que le mandat de Dominique Boutonnat soit renouvelé”. Et de dénoncer le “brouillage grandissant des frontières entre cinéma et audiovisuel, à la redistribution des aides en faveur de films déjà soutenus par le marché, à la multiplication, au sein des commissions, des critères de performance et de rentabilité” instauré par ce technocrate venu du monde des assurances.

    La nomination, il y a trois ans, de ce donateur de la campagne électorale d’Emmanuel Macron était déjà mal passée dans un milieu inquiet de voir s’imposer une logique fondée sur la rentabilité, mettant en danger le cinéma d’auteur. Alors que le voici reconduit pour trois nouvelles années, les professionnels préparent déjà, selon Libération , “la tenue d’états généraux à l’automne pour faire le point”.

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      Jafar Panahi, cinéaste iranien, placé en détention pour purger sa peine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 09:30 · 2 minutes

    Le réalisateur iranien Jafar Panahi, ici en photo à Téhéran le 30 août 2010 Le réalisateur iranien Jafar Panahi, ici en photo à Téhéran le 30 août 2010

    IRAN - Le cinéaste et opposant iranien Jafar Panahi, qui a été interpellé la semaine dernière à Téhéran , doit purger une peine de six ans selon un verdict émis en 2010, a annoncé ce mardi 19 juillet l’Autorité judiciaire.

    Âgé de 62 ans, Jafar Panahi , l’un des cinéastes iraniens les plus primés, “a été condamné en 2010 à six ans de prison (...) et a été emmené au centre de détention d’Evin pour y purger sa peine”, a indiqué le porte-parole de la Justice, Massoud Sétayechi, lors d’une conférence de presse.

    Le cinéaste a obtenu notamment un Lion d’or en 2000 à Venise pour Le cercle , et le Prix du scénario à Cannes en 2018 avec Trois Visages, trois ans après l’Ours d’Or à Berlin pour Taxi Téhéran .

    Artiste dissident, Jafar Panahi avait été arrêté puis condamné en 2010 à six ans de prison et 20 ans d’interdiction de réaliser ou d’écrire des films, de voyager ou même de s’exprimer dans les médias. Il continuait cependant à travailler et vivre en Iran.

    Il avait été condamné pour “propagande contre le régime”, après avoir soutenu le mouvement de protestation de 2009 contre la réélection de l’ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République islamique. Détenu pendant deux mois en 2010, il vivait sous un régime de liberté conditionnelle pouvant être révoqué à tout instant.

    Le 11 juillet, Jafar Panahi a été arrêté à son arrivée au parquet de Téhéran pour suivre le dossier d’un autre réalisateur également primé, Mohammad Rasoulof, détenu depuis le 8 juillet avec son collègue Mostafa Aleahmad.

    “La détérioration inquiétante de la situation des artistes en Iran”

    Les cinéastes avaient dénoncé, mi-mai, dans une lettre ouverte l’arrestation de plusieurs de leurs collègues par les autorités et la répression contre les manifestants en Iran.

    Ces derniers temps, les autorités iraniennes ont mené de nombreuses arrestations dont une figure du mouvement réformateur Mostafa Tajzadeh, interpellé le 8 juillet à Téhéran.

    Mostafa Tajzadeh “est actuellement en détention provisoire à Evin” et “a été accusé de rassemblement et de collusion contre la sécurité d’Etat et de propagande contre la République islamique”, a indiqué mardi le porte-parole de la Justice.

    Ancien vice-ministre sous le gouvernement du réformateur Mohammad Khatami (1997-2005) et âgé de 65 ans, Mostafa Tajzadeh s’était porté candidat à la présidentielle de 2021 comme un “citoyen, réformiste” et “prisonnier politique pendant sept ans”.

    Il a précédemment été arrêté en 2009 avant d’être relâché en 2016 et milite depuis plusieurs années pour des “changements structurels” et démocratiques au sein de la République islamique.

    Vendredi, la France a appelé à la “libération immédiate” des cinéastes iraniens et “d’autres personnalités iraniennes engagées pour la défense de la liberté d’expression dans leur pays”, faisant état d’un phénomène illustrant “la détérioration inquiétante de la situation des artistes en Iran”.

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