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      N’achetez pas de crypto-monnaies ChatGPT, ce sont des arnaques

      news.movim.eu / Numerama · Wednesday, 1 March, 2023 - 10:05

    Un grand nombre de projets de crypto-monnaies portent le nom ChatGPT ou BingChatGPT. Il ne faut pas se laisser avoir : il s'agit d'arnaques, surfant sur la popularité du chatbot et ayant pour seul but de vous voler votre argent. [Lire la suite]

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      Le look du « geek mal sapé » est un privilège masculin

      news.movim.eu / Numerama · Saturday, 25 February, 2023 - 13:14

    Sam Bankman-Fried, le fondateur de la plateforme FTX, cultivait volontairement une esthétique de geek qui ne prend pas soin de son apparence pour séduire les investisseurs. Une stratégie qui en dit long sur les privilèges masculins dans le monde de la tech, ainsi que sur le poids des mythes que charrie la Silicon Valley. C'est ce qu'on aborde cette semaine dans l'émission le Meilleur des mondes de France Culture. [Lire la suite]

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      La cryptomonnaie décryptée (2) : les smart contracts

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 23 February, 2023 - 04:00 · 7 minutes

    Par Yannick Chatelain et Antoine Roche 1

    Si vous vous intéressez à la blockchain et à ses applications, vous avez probablement entendu parler des smart contracts . Sinon rien de bien grave. Bien qu’il s’agisse d’un terme relativement nouveau, l’idée des smart contracts est attribuée à Nick Szabo (informaticien, juriste et cryptographe) qui a inventé le concept de « contrats intelligents » et a commencé à le rendre public dans un premier écrit en 1994 . La finalité du concept : apporter ce qu’il appelle des pratiques « hautement évoluées » du droit des contrats, de la conception jusqu’à l’application des protocoles de commerce électronique entre parfaits inconnus sur Internet. Les smart contracts sont des programmes informatiques stockés sur une blockchain et conçus pour automatiser l’exécution de contrats et de transactions.

    Les « contrats intelligents », que l’on peut qualifier d’autonomes, sont une caractéristique majeure des cryptomonnaies ! Ainsi, il aura fallu attendre 2009 et Bitcoin pour voir leur première implémentation dans un système viable. Ces contrats autonomes sont aujourd’hui largement mis en application sur la plateforme spécialisée Ethereum , lancée en 2015 à cet effet.

    Ni intelligent, ni contrat au sens propre…. Cependant…

    Smart = intelligent, Contract = Contrat. Le qualificatif de « contrat intelligent » est un raccourci mais il est incorrect comme le rappelle Finance Mag : ce n’est pas un contrat et il n’est pas intelligent, par contre en matière de smart contract , « code is law » (le code est la loi) !

    « Les smart contracts sont des programmes informatiques irrévocables, déployés sur une blockchain, et qui exécutent des instructions prédéfinies. Ils intègrent des fonctions « si/alors » (si telle condition est remplie, alors la conséquence est exécutée) à l’image d’un automate : si je mets une pièce dans la machine, alors elle me servira un café. En théorie, il n’y a donc plus besoin de serveur, de bar et de caisse enregistreuse. »

    Blockchain et smart contract

    Les smart contract ont de nombreuses utilisations potentielles dans le domaine de la blockchain et c’est un euphémisme.

    Leur usage présent et à venir est protéiforme, ils peuvent et pourront être utilisés pour automatiser des transactions financières, des contrats de location, des contrats de travail, des contrats d’assurance. Ils peuvent et pourront demain bien plus encore. Les smart contracts , ne nécessitant pas d’intermédiaires, réduisent les coûts de transaction, accélèrent les processus et améliorent la transparence.

    Ces atouts indéniables expliquent leur succès et les raisons pour lesquelles ils sont devenus les éléments constitutifs de tout un écosystème d’applications décentralisées (d’Apps) et représentent un point majeur du développement de la blockchain en général.

    Exemple concret

    Prenons le fait d’acheter une maison.

    Les étapes typiques impliquent la recherche d’une propriété, l’engagement d’un avocat et d’un notaire pour gérer la transaction, la négociation du prix, la vérification de la propriété, l’obtention d’un prêt, la rédaction et la signature d’un contrat d’achat, le transfert des fonds et la remise des clés.

    En revanche, avec un smart contract , certaines de ces étapes peuvent être automatisées et effectuées de manière plus efficace. Par exemple, un smart contract peut être programmé pour vérifier automatiquement la validité de la propriété, la qualité de l’acte de propriété et l’historique des titres de propriété. Il peut également être utilisé pour gérer le transfert des fonds de manière instantanée et sécurisée une fois que toutes les conditions ont été remplies, comme la vérification de la propriété et la validation de l’accord d’achat.

    Cela permet de réduire considérablement les délais et les coûts associés à la transaction immobilière ainsi que les risques d’erreurs humaines ou de fraudes. De plus, l’utilisation d’un smart contract offre une plus grande transparence et une meilleure traçabilité des transactions, car toutes les informations sont stockées de manière immuable et vérifiable sur une blockchain.

    Les smart contracts sont-ils risqués ? Comment s’assurer de leur sécurité ?

    Si les smart contracts présentent de nombreux avantages, ils ne sont pas exempts de risques.

    Comme ils sont écrits en code informatique, ils ne sont pas exempts d’erreurs de codage et exposés de fait à des vulnérabilités de sécurité et à différents types d’attaques détaillées par le site cryptoweek .  Une erreur de code dans un smart contract peut entraîner des pertes financières importantes. L’un des risques majeurs est dû au code open source , c’est-à-dire visible publiquement par tous. En termes de transparence, rien à redire, mais dès lors que quiconque peut le lire…  le risque augmente, il peut être modifié par l’ajout de fonctionnalités malveillantes ou de suppression des mesures de sécurité existantes. Le risque augmente d’autant plus que ces smarts contacts open source sont une denrée d’exception pour les Black hat hackers qui peuvent facilement les repérer, les détourner et les exploiter pour voler des fonds ou causer des perturbations importantes. Dans certains cas , les contrats intelligents ont été piratés et des millions de dollars ont été perdus en quelques minutes.

    Avant d’effectuer une transaction ou d’interagir avec ces smart contracts , il est donc crucial de s’assurer que le code a été audité par des sociétés externes au projet et expertes en sécurité.

    Malgré les risques potentiels, dès lors que vous êtes vigilants, les smart contracts ont de nombreux avantages. Ils peuvent aider à réduire les coûts de transaction, à améliorer la transparence, à accélérer les processus et à créer des systèmes qui ne nécessitent pas de tiers de confiance.

    Au début, il y avait… Ethereum

    Ethereum est la première blockchain qui a fourni une plateforme pour les smart contracts.

    Contrairement aux blockchains traditionnelles qui ne permettent que des transactions de cryptomonnaies, Ethereum a introduit la possibilité d’exécuter des smart contracts directement sur la blockchain. Elle a été créée en 2015 par Vitalik Buterin, un développeur canadien alors âgé de seulement 21 ans. Buterin avait déjà travaillé sur Bitcoin mais il voulait créer une blockchain davantage polyvalente, capable de prendre en charge des applications plus complexes. Avec Ethereum, il a introduit le smart contract conceptualisé par Nick Szabo , permettant aux développeurs de créer des applications qui s’exécutent automatiquement lorsque certaines conditions sont remplies.

    Cette « fonctionnalité » a considérablement élargi les possibilités de la blockchain, permettant aux développeurs de construire des applications dites décentralisées dans des domaines tels que la finance, la gouvernance, la logistique ou encore le gaming.

    Attention au prix du… gaz !

    Les smart contracts fonctionnent en utilisant des transactions pour déclencher des actions sur la blockchain.

    Les transactions sont des messages envoyés à la blockchain, contenant des informations telles que : le destinataire, la quantité de cryptomonnaie à envoyer, ainsi que des données supplémentaires. Les transactions doivent être validées avant d’être ajoutées à la blockchain. Pour cela elles doivent être accompagnées de frais, appelés Gas ou Gaz qui correspond à ce que les utilisateurs doivent payer pour effectuer une action sur la blockchain. Ce frais est calculé en fonction de la complexité de la transaction, c’est-à-dire la quantité d’actions effectuées par le smart contract . Le Gas est utilisé pour rémunérer les validateurs de la blockchain qui effectuent le travail nécessaire pour valider la transaction.

    Estimer le prix du gaz : mode d’emploi

    Il est important de faire attention au prix du Gas lorsque l’on interagit avec un smart contract , ou plus généralement lorsque l’on effectue une transaction sur la blockchain car :

    • un prix trop bas pourrait entraîner une validation retardée ou même une non-validation de la transaction.
    • un prix trop élevé pourrait entraîner des frais excessifs pour l’utilisateur.

    Les utilisateurs doivent donc faire preuve de prudence et de vigilance lorsqu’ils exécutent des transactions. Il est fortement recommandé de consulter des sites web spécialisés dans l’estimation des prix du Gas, tel que Etherscan pour la blockchain Ethereum, pour avoir une idée de son prix en temps réel et ajuster en conséquence le prix du Gas pour leurs transactions. De cette manière, les utilisateurs peuvent effectuer des transactions en toute sécurité et efficacité et avec des frais maîtrisés et raisonnables.

    Suivez-nous jusqu’à la fin de cette suite d’articles.

    Après la révolution de la BlockChain (1), les Smarts Contracts …. Rendez-vous prochainement pour évoquer ensemble les différents types de cryptomonnaies et continuer de découvrir une utilisation réelle étape par étape pour interagir avec une application décentralisée.

    « Le fait qu’un algorithme dans le monde du Bitcoin remplace le gouvernement est plutôt cool. » Al Gore –  homme politique américain et 45e vice-président des États-Unis

    1. Antoine Roche , ingénieur, chef de produit chez SingularityDAO
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      La cryptomonnaie décryptée (1) : oui, la blockchain est une révolution !

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 17 February, 2023 - 04:30 · 7 minutes

    En plusieurs étapes nous vous proposons de rendre la cryptomonnaie à la portée de toutes et tous.

    La blockchain

    Décrire et expliquer la technologie blockchain n’est pas une sinécure pour la rendre compréhensible à tout un chacun… avant d’en venir au bitcoin et à la cryptomonnaie revenons si vous le voulez bien sur son histoire. Pour faire très simple, la blockchain est une base de données avec pour principales particularités : Décentralisation, immutabilité, consensus.

    Décentralisation

    La prise de décision pour valider une transaction quelle qu’elle soit est collective… Et les valideurs doivent avoir prouvé leur expertise !

    Immutabilité

    Il est impossible de modifier une transaction qui a été inscrite sur la blockchain.

    Consensus

    Un système blockchain établit des règles concernant le consentement des participants pour l’enregistrement des transactions. Nul ne peut enregistrer de nouvelles transactions si l’ensemble des participants du réseau n’a pas donné son accord.

    La blockchain est-elle totalement secure ?

    Dans le monde du hacking , qu’il soit éthique ou dévoyé, il est une règle intangible : tout ce qui est fait par l’homme peut être défait par l’homme !

    Au demeurant, s’il existe, le risque de piratage d’une blockchain est infime !

    Seule une attaque des 51 % connue sous le nom d’ attaque Goldfinger peut fonctionner. Sachez par ailleurs que les attaques des 51 % sont des problèmes pour les petits réseaux blockchain qui fonctionnent en « Proof Of Work » ; le peu de mineurs y opérant peuvent facilement être débordés par un attaquant. Nous reviendrons dans un prochain article sur la notion de « Proof Of Work » et « Proof Of Stake » et de mineurs. Retenez que le piratage d’une blockchain peut se faire seulement s’il y a une combinaison de hackers expérimentés et capables de fournir la puissance équivalente à 51 % de la puissance de calcul total des mineurs de la blockchain. Bref, notez juste que c’est un risque extrêmement rare.

    Quelle que soit la finalité de la blockchain qui, adaptée, peut se mettre au service de nombreux secteurs bien au-delà de la cryptomonnaie, banque, assurance, agroalimentaire, etc . elle est une technologie de stockage et de transmission d’informations de manière sécurisée et décentralisée. Cela signifie qu’au lieu de stocker des données sur un seul serveur centralisé, la blockchain répartit les informations sur un réseau de participants, appelés nœuds . Chaque nœud possède une copie de la blockchain et valide les transactions qui y sont ajoutées.

    La blockchain est souvent associée aux cryptomonnaies telles que le bitcoin mais elle a de nombreuses autres utilisations potentielles. Par exemple, elle peut être utilisée pour stocker des contrats, des données de vote, des informations médicales, des certificats d’authenticité et bien plus encore. La sécurité de la blockchain repose sur des algorithmes cryptographiques qui garantissent l’intégrité des données et la confidentialité des utilisateurs.

    Blockchain et cryptomonnaie

    Vous le savez certainement si vous êtes un expert, la blockchain n’est pas née de la dernière pluie de bitcoin tombée – ou pas –  dans votre escarcelle, tant s’en faut !

    La personne (ou le groupe anonyme) connue sous le nom de Satoshi Nakamoto est considéré comme le créateur de la première cryptomonnaie moderne : le bitcoin. Celui ou ceux qui se cachent derrière ce pseudonyme sont présenté(s) comme les artisans de l’architecture blockchain rendant le bitcoin et les autres cryptomonnaies possibles…

    Mais les choses sont légèrement plus complexes, n’en déplaise à leur génie, ils n’en sont pas les inventeurs, si vos serviteurs peuvent vous éclairer deux remarques :

    D’une part, ils ont pour ainsi dire hacké au sens constructif du terme la blockchain originelle disponible en open source. Nakamoto a ainsi et dans un premier temps, téléchargé en 2008 le code open source (donc modifiable) de la blockchain sur SourceForge afin que les développeurs de logiciels du monde entier puissent contribuer au projet, l’élaboration d’une blockchain adaptée à la cryptomonnaie…  Bitcoin voit ainsi le jour en 2009.

    D’autre part, dans sa thèse intitulée « Systèmes informatiques établis, maintenus et approuvés par des groupes mutuellement méfiants » ( Computer Systems Established, Maintained and Trusted by Mutually Suspicious Groups David L. Chaum — Published April 1982) David Chaum a décrit une base de données blockchain.

    C’était en 1982 et c’est d’une part la première proposition connue d’un protocole blockchain… soit 27 ans avant Bitcoin. Et pour rendre réellement à Caesar ce qui appartient à Caesar, Chaum est également connu pour avoir développé ecash, une application de monnaie électronique visant à préserver l’anonymat d’un utilisateur, un système qui a été mis en application dans les années 1990 par l’entreprise DigiCash. Ce cypherpunk né en 1955 est ainsi le pionnier, tant sur ses recherches sur les communications anonymes que pour avoir été le premier à conceptualiser l’argent liquide numérique. Oui, forcément cela calme les génies bitcoinien ! Nous en sommes désolés Satoshi Nakamoto !

    Le bitcoin dans la lignée des cypherpunk

    Le bitcoin n’est ainsi pas né ex nihilo ! Il a émergé en force en s’appuyant sur des expérimentations préexistantes, dans la dynamique et la poursuite d’une idéologie cypherpunk, des individus qui prônent l’utilisation proactive de la cryptographie dans le but d’assurer la confidentialité et la liberté des individus sur Internet.

    En définitive, le bitcoin, les cryptomonnaies n’ont fait que populariser le buzzword blockchain ! Il est dans toutes les bouches qui s’en gargarisent à l’envi et n’y comprennent pas forcément grand-chose, mais cela pose son homme et sa femme dans une soirée high tech.

    Un registre ouvert kesako ?

    Pour ce qui concerne la cryptomonnaie, c’est le registre public de toutes les transactions bitcoin par ordre chronologique !

    Cela permet d’assurer la traçabilité des transactions bitcoin. Le but est simplement d’empêcher qu’un petit malin, autrement appelé un escroc, puisse dépenser ses bitcoins auprès de plusieurs usagers différents au même moment.

    Clé publique et clé privée. Quel rôle dans la blockchain ?

    Avant d’aller plus avant dans l’univers des cryptomonnaies, il vous faut comprendre la différence entre une clé publique et une clé privée et comment elles s’insèrent dans la blockchain des cryptomonnaies.

    Facile une fois encore, cela relève de la cryptographie asymétrique inventée dans les années 1970. Comme vous pouvez le deviner la clé privée doit être conservée précieusement par son utilisateur et ne doit être divulguée sous aucun prétexte, tandis que la clé publique doit être partagée avec le réseau.

    Suivez-nous bien… concentrez-vous : une clé publique est générée à partir d’une clé privée à l’aide d’une méthode de multiplication par courbe elliptique. Cette méthode n’est pas réversible (il est impossible de retrouver une clé privée grâce à la clé publique). Dans le domaine des blockchain, une clé privée permet de signer une transaction et donc d’envoyer des cryptomonnaies… Si un utilisateur décide d’envoyer des bitcoins à un autre usager de façon cryptée (clé privée), le réseau pourra valider ou non la transaction (clé publique).

    Vos clefs, vos cryptos !

    Le dicton « vos clefs, vos cryptos » est un avertissement important pour les détenteurs de cryptomonnaies.

    En effet, contrairement aux comptes bancaires traditionnels, les transactions de cryptomonnaies ne sont pas complètement régulées par des tiers de confiance, ce qui signifie que la sécurité de vos fonds dépend entièrement de la manière dont vous les protégez. La clé privée est la clé secrète qui permet d’accéder à votre portefeuille de cryptomonnaies. Elle doit être gardée en sécurité et jamais partagée avec quiconque. La clé publique, quant à elle, est l’adresse publique de votre portefeuille de cryptomonnaies. C’est cette adresse que vous pouvez partager pour recevoir des paiements.

    Les échanges centralisés permettent d’acheter facilement des cryptomonnaies mais ils représentent également un risque important pour la sécurité de vos fonds (nous vous invitons à vous renseigner sur la récente affaire FTX si vous souhaitez en savoir davantage). Les échanges centralisés conservent généralement vos clés privées, ce qui signifie que si l’échange est piraté ou fait faillite, vos fonds peuvent être perdus. En outre, les échanges centralisés peuvent être la cible d’attaques de hackers , ce qui peut également compromettre la sécurité de vos fonds. Par conséquent, il est important de transférer vos fonds vers votre propre portefeuille de cryptomonnaies, où vous contrôlez vos clés privées et donc la sécurité de vos fonds. Ne vous inquiétez pas, nous vous expliquerons tout dans cette suite d’articles.

    « Quand l’innovation transforme l’électronique en mine d’or, on sait qu’une blockchain est passée par là. » Khaled Haddad

    À suivre : les mystères mystérieux du Smart Contract

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      Une campagne d’escroquerie aux cryptos sur YouTube fait 900 victimes

      news.movim.eu / Numerama · Tuesday, 14 February, 2023 - 07:59

    Des milliers de vidéos YouTube ont fait la promotion de fausses applis d'investissement dans les cryptomonnaies. Les pirates ont dérobé près de 100 000 euros aux personnes piégées. [Lire la suite]

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      Les crypto-monnaies, mais qu’est-ce que c’est ?

      news.movim.eu / Numerama · Sunday, 29 January, 2023 - 17:45

    Les crypto-monnaies sont des devises numériques utilisables partout dans le monde, de plus en plus populaires. Elles fonctionnent de manière décentralisée grâce à la technologique de la blockchain et à des mécanismes particuliers, qui peuvent paraître complexes de prime abord. [Lire la suite]

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      Non, la crypto ne protège pas les criminels, c’est même tout le contraire

      news.movim.eu / Numerama · Saturday, 28 January, 2023 - 13:40

    incognito caché masqué

    Contrairement aux idées reçues, l'utilisation de crypto-monnaies par des criminels, loin de brouiller les pistes, est une mine d'or pour les enquêteurs. [Lire la suite]

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      Le fondateur de FTX, Sam Bankman-Fried vient d’être arrêté aux Bahamas

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 13 December, 2022 - 12:00

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    Une première arrestation aux Bahamas, lieu de résidence de l'ancien milliardaire, qui risque d'être suivie par une extradition aux États-Unis.

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      Les banques centrales vont-elles populariser les crypto ?

      Simone Wapler · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Sunday, 4 December, 2022 - 04:30 · 9 minutes

    Avec l’effondrement de la plateforme FTX, beaucoup d’observateurs des cryptomonnaies sonnent le tocsin. Les banques centrales en profitent pour avancer leurs pions sur l’échiquier des monnaies numériques centralisées et de la réglementation. Mais forcer les citoyens à aller vers ces monnaies numériques contrôlées par la force publique n’est-ce pas faire indirectement la promotion des monnaies numériques privées ?

    On reparle beaucoup des cryptomonnaies depuis la faillite du courtier FTX. Certains se réjouissent que des spéculateurs crédules soient ruinés et donc punis. Selon eux, la faillite de FTX prouverait que la monnaie est une chose trop sérieuse pour être confiée à des personnes privées et ne peut être administrée que par des fonctionnaires irréprochables, soucieux du bien public et de l’intérêt général.

    Pourtant, la déclaration de naissance de bitcoin ne pouvait que plaire aux adeptes du libéralisme classique. Mon livre reprend la genèse de cette histoire et le contexte de l’arrivée de bitcoin.

    Naissance de Bitcoin : révolte contre la politique monétaire et le flicage des données privées

    Depuis 1971, la monnaie n’est plus ancrée à rien de concret. Elle est redevenue du crédit pur. Les registres de dettes sont tenus par les banques et les banquiers centraux. Mais les grands sorciers financiers modernes ont négligé ce que les Anciens avaient appris : pour prévenir les risques de surendettement, il faut adosser les prêts à une garantie concrète et prévoir des jubilés ou des remises de dettes périodiques. Faute de cette sécurité, les crises financières se multiplient.

    Simultanément, avec le développement des réseaux de télécommunication, la monnaie papier commence à tomber en désuétude dans les pays développés au profit de compte bancaires, de cartes de débit ou crédit et d’enregistrements électroniques.

    Notre monnaie est non seulement une convention sociale abstraite mais elle est aussi largement dématérialisée.

    En 2008 au lieu de laisser les faillites se produire, les banquiers centraux multiplient le crédit en abaissant les taux.

    Non seulement les taux sont abaissés à zéro mais les banquiers centraux trafiquent sans retenue les registres de dette en se livrant à des opérations de rachat de titres de créance. Ce sont les opérations de quantitative easing ou QE, nouvelle expression chic pour noyer le poisson de la création monétaire.

    En janvier 2009, Satoshi Nakamoto (un pseudonyme) crée une nouvelle «  monnaie ».

    Le réseau Bitcoin est un moyen d’échange ; «  bitcoin » est une unité de compte électronique, décentralisée et privée.

    C’est pour la monnaie fiduciaire une révolution similaire à celle de l’Internet pour l’information. Nakamato – dont le mystère de l’identité reste entier – entend apporter une réponse à ceux qui s’inquiètent des dérives de la finance et des devises fiduciaires inféodées aux banquiers centraux.

    Il est probable que Satoshi Nakamato (ou le groupe d’informaticiens se cachant derrière ce pseudonyme) a été aussi sensible aux dénonciations d’Edward Snowden relatives à l’espionnage par le gouvernement américain des données privées. Les révélations publiques de Snowden – ancien de la CIA et de la NSA- datent de 2013 mais le programme de surveillance généralisé avait débuté en 2007. Certains spécialistes du bitcoin relèvent que le cœur du code repose sur un algorithme de cryptage appelé SHA 256 développé par la National Security Agency, employeur d’Edward Snowden.

    Voici ce qu’en pensent ceux qui se penchent alors sur le bébé bitcoin  :

    « Les racines théoriques de Bitcoin peuvent être trouvées dans l’École autrichienne d’économie et ses critiques du système actuel de monnaie fiduciaire et des interventions menées par les gouvernements et d’autres organismes, qui, à leur avis, provoquent des cycles économiques exacerbés et une inflation massive ». BCE, octobre 2012.

    « La concurrence monétaire telle qu’envisagée par Hayek est devenue possible même en l’absence d’auto-limitation par les gouvernements […] la BCE soupçonne (à juste titre) que le travail théorique de Hayek était le spiritus rector des cryptomonnaies d’aujourd’hui » Stoeferle & Valek

    « Bitcoin est le début de quelque chose de formidable : une monnaie sans gouvernement, quelque chose de nécessaire et d’impératif ». Nassim Nicholas Taleb

    Une « monnaie » pour les geeks et les spéculateurs mais pas les gens ordinaires

    Âgé de maintenant 13 ans, le bitcoin a désormais passé l’âge de raison. Hélas, cet enfant un peu autiste n’intéresse surtout que les geeks bienveillants et les spéculateurs.

    Voici le constat cruel qui en était récemment fait :

    « Descendez dans la rue avec des bitcoins, vous n’achèterez ni pain, ni viande, ni maison. Les cryptos n’ont jamais rempli l’office le plus élémentaire d’une monnaie. Premier mirage.

    Si les cryptos étaient un refuge contre l’inflation, elles auraient dû gagner en valeur quand l’inflation est arrivée. C’est le contraire qui s’est produit : l’ensemble du système crypto s’est affaissé à mesure que progressait l’inflation. Dans des proportions du reste nettement plus graves — de l’ordre de moins 70 % — que la plupart des autres catégories d’actifs.

    Enfin, le dollar ne s’est jamais aussi bien porté tandis que les cryptos mordent la poussière. Aucune des promesses cryptos initiales n’a été tenue. Aucune.

    Pire : c’est tout un écosystème financier crypto qui est venu se greffer aux cryptomonnaies, avec banques cryptos et places financières cryptos. »

    Le bulletin de note de l’ado bitcoin est déplaisant, mais ce sont des faits, pas des appréciations subjectives. Ils actent que jusqu’à présent, bitcoin n’a pas conquis le grand public qui ne s’est pas approprié cette monnaie. Peu importe la valeur de la technologie ou l’utilité du concept de monnaie démocratique, c’est-à-dire contrôlée par personne.

    La tare de naissance du bitcoin ?

    En fait, le bitcoin est né avec la même tare génétique que les monnaies qu’il entend concurrencer : il n’a aucun ancrage dans la réalité. C’est une monnaie immatérielle. Certes elle ne repose plus sur la confiance en un État comme les grandes monnaies fiduciaires mais elle repose sur la confiance dans un algorithme.

    Pour le commun des mortels un algorithme est une notion ésotérique et immatérielle. Le commun des mortels utilise sa carte de débit ou un système de paiement par smartphone, exécute de plus en plus de virements depuis une interface bancaire mais le commun des mortels ne se sert pas de bitcoin. Bref, en treize années d’existence, la plus célèbre des cryptomonnaies n’est pas devenue une monnaie d’usage. Elle ne s’est pas démocratisée.

    Les monnaies numériques de banques centrales au secours du bitcoin ?

    Pourtant plus le temps passe, plus les conséquences des erreurs de politiques monétaires se font visibles. L’ inflation monétaire a finalement donné naissance à une hausse des prix de la vie courante et non plus une augmentation des seuls prix des actifs financiers et de l’immobilier. C’est désormais devenu un sujet sensible.

    Si les banquiers centraux prétendent lutter contre la hausse des prix en relevant les taux, n’est-ce pas avouer qu’ils la stimulaient en baissant les taux ? Cette évidence commence à pénétrer dans l’esprit des cobayes de leurs expériences monétaires. Le capital confiance des monnaies fiduciaires s’érode quelque peu.

    Compte tenu du niveau d’endettement insoutenable, la hausse des taux va faire long feu et la création monétaire va bientôt reprendre.

    Entretemps, la Banque centrale européenne aura probablement pris des dispositions pour faire avancer son euro numérique car il faudra bien emprisonner les gens pour empêcher une fuite devant une monnaie lorsque la majorité aura compris qu’elle est créée à volonté par une élite pour servir sa seule volonté. Dans ce contexte, Bitcoin devient un concurrent à éliminer.

    Gérard Dréan estime les monnaies numériques de banques centrales inutiles pour les usagers :

    « Le développement de monnaies numériques de banque centrale, que ce soit l’euro ou d’autres, est un phénomène tout à fait secondaire, inutile pour les usagers, et qui ne contribuera que très marginalement aux objectifs des organisations étatiques. Elles ne pourraient prendre une part significative dans les paiements que si l’utilisation des cryptomonnaies était sévèrement entravée par des mesures réglementaires ou juridiques qui en détourneraient les utilisateurs.

    Il a raison sur ce point. En revanche, ces monnaies de banques centrales me semblent très utiles « aux objectifs des organisations étatiques » et pas du tout de façon marginale. Car les objectifs sont d’accaparer le plus de pouvoirs possibles. De telles monnaies permettent :

    • le contrôle total de toute transaction privée,
    • l’orientation des transactions privés vers les secteurs jugés utiles par les omniscients.

    Mais en voulant contraindre chacun à adopter une monnaie numérique et à marginaliser la possibilité de paiement en espèces, les banquiers centraux s’avancent aussi sur une pente savonneuse.

    Les devises étatiques ne sont plus que des unités de compte de trafic d’influence

    Le grand public pourrait enfin prendre conscience que la monnaie actuelle n’est rien d’autre que des unités de compte de trafic d’influences, qu’elle est utilisée à des fins politiques et à rebours de leurs intérêts.

    Il pourrait découvrir que finalement la demande de monnaie étatique est artificielle, elle n’est suscitée que par l’impôt et la taxe. Car si les banquiers centraux créent de la monnaie à volonté sans problème pourquoi ne pas couvrir les dépenses publiques avec cette même monnaie au lieu de recourir à la taxe ?

    Il pourrait alors constater qu’une technologie concurrente est disponible, exempte des vices de la monnaie centralisée qu’on le contraint à utiliser

    Il pourrait être tenté d’y venir, donnant ainsi le dernier mot à Taleb : « une monnaie sans gouvernement, quelque chose de nécessaire et d’impératif. »

    Donc les banques centrales feront tout pour éviter la fuite hors de leur monopole monétaire. Elles en ont les moyens : la fiscalité, la réglementation, la restriction. Elles ne rencontrent que peu d’opposition puisque les cryptomonnaies n’ont pas de valeur d’usage. Et la faillite de FTX leur ouvre l’opportunité de tuer la concurrence dans l’œuf.

    « L’histoire du contrôle gouvernemental exercé sur la monnaie est, à l’exception de quelques périodes heureuses, une histoire de tromperie et de fraude incessante » Friedrich von Hayek, Pour une vraie concurrence de la monnaie

    Pendant des millénaires, la « monnaie sans gouvernement » a existé : c’était l’or et l’argent. Comme je l’explique dans mon livre , les politiques monétaires ne servent jamais le peuple. En ayant boudé l’usage des cryptomonnaies, se pourrait-il que le peuple ait raté une opportunité de s’affranchir ? Qui vivra verra mais une crise monétaire majeure couve.