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      Assaut du Capitole: cinq militants d'extrême droite inculpés pour "sédition"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 07:27 · 2 minutes

    Le 6 janvier 2020, le bâtiment du Capitole à Washington avait été le théâtre de violences de la part de manifestants pro-Trump, au moment même où les élus du Congrès validaient la victoire de Joe Biden. Le 6 janvier 2020, le bâtiment du Capitole à Washington avait été le théâtre de violences de la part de manifestants pro-Trump, au moment même où les élus du Congrès validaient la victoire de Joe Biden.

    ÉTATS-UNIS - Une figure clé de l’extrême droite américaine, Henry Tarrio, et quatre autres membres de la milice des “ Proud Boys ” ont été inculpés ce lundi 6 juin de “sédition” pour leur rôle dans l’assaut sur le Capitole le 6 janvier 2021 , a annoncé le ministère de la Justice américain.

    Les cinq hommes, âgés de 31 à 45 ans et détenus depuis plusieurs mois, faisaient jusque-là l’objet de poursuites pour “association de malfaiteurs” en vue de gêner une procédure officielle ou pour violences.

    L’accusation de “sédition”, très rarement utilisée et passible de 20 ans de prison, va plus loin. Elle implique d’avoir comploté contre le gouvernement ou une de ses lois.

    Depuis l’attaque par des partisans de Donald Trump contre le siège du Congrès, au moment où les élus certifiaient la victoire de son rival Joe Biden à la présidentielle de 2020, plus de 810 personnes ont été arrêtées et inculpées, le plus souvent pour intrusion dans un bâtiment fédéral. Seule une poignée, tous membres d’une autre milice radicale baptisée les “Oath Keepers”, font également l’objet de poursuites pour “sédition”.

    Henry Tarrio dans le viseur de la justice américaine

    En parallèle, une commission d’enquête parlementaire tente de faire la lumière sur le rôle joué par l’ex-président républicain et ses proches dans ce coup de force. Elle doit présenter jeudi ses premières conclusions, lors d’une audition très attendue outre-Atlantique.

    En attendant, l’acte d’inculpation adopté ce lundi par un grand jury accuse Henry Tarrio et quatre de ses lieutenants d’avoir coordonné l’intrusion d’une centaines de membres de cette milice, créée en 2016, dans le Capitole.

    Lui-même n’était pas sur place: deux jours plus tôt, il avait été interpellé pour la destruction d’une banderole “Black Lives Matter” et alors qu’il se trouvait en possession de chargeurs d’arme interdits dans la capitale fédérale. Il avait été remis en liberté le 5 janvier 2021 avec ordre de rester hors de Washington.

    Selon l’acte d’accusation, il n’avait pas immédiatement obtempéré et avait même rencontré Stewart Rhodes, son homologue chez les “Oath Keepers” , avant de quitter la capitale fédérale.

    À voir également sur Le HuffPost: Un an après l’assaut du Capitole, Biden accuse Trump

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      Mike Pence tente de sortir de l'ombre de Trump en vue de 2024

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 29 May, 2022 - 11:59 · 4 minutes

    L'ex vice-président Mike Pence, ici le 26 mai 2022, rompt avec Donald Trump en vue des élections de 2024. L'ex vice-président Mike Pence, ici le 26 mai 2022, rompt avec Donald Trump en vue des élections de 2024.

    ÉTATS-UNIS - Qui d’autre que Donald Trump pour être le candidat républicain en 2024? Le nom de son ancien vice-président Mike Pence est évoqué avec de plus en plus d’insistance, tant le sexagénaire prend publiquement ses distances avec le milliardaire.

    “Pendez Mike Pence”: le 6 janvier 2021, c’est le nom de cet ancien animateur radio reconverti dans la politique qui est hurlé par des partisans de Donald Trump en train de prendre le Congrès américain d’assaut .

    Les manifestants sont furieux que le vice-président, trumpiste de la première heure, n’ait pas accepté de bloquer la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle. Seize mois plus tard, l’homme politique a décidé de tourner la page.

    Mike Pence rompt avec Donald Trump

    Avortement, diplomatie... après des années de loyauté indéfectible à Donald Trump, Mike Pence multiplie depuis des semaines les appels du pied auprès de la droite conservatrice, en se démarquant de celui dont il fut le bras droit sur une série de dossiers.

    C’est lundi 23 mai que Mike Pence a acté le plus frontalement sa rupture avec l’ancien président, en venant faire campagne pour un candidat que Donald Trump avait publiquement répudié lors d’importantes élections primaires en Géorgie.

    S’exprimant dans un petit aéroport de la banlieue d’Atlanta, il lance: “En un peu plus d’un an -pensez-y- l’administration Biden-Harris a déclenché un raz-de-marée de mesures de gauche”, donnant l’impression d’un homme déjà tourné vers les élections suivantes, la présidentielle de 2024.

    Mais afin de créer une vraie dynamique autour d’une éventuelle candidature, le plus dur reste à faire. Mike Pence doit s’adonner à un délicat jeu d’équilibriste, qui consiste à prendre ses distances de Donald Trump tout en parvenant à séduire sa base de fidèles, y compris les millions d’Américains toujours convaincus que la présidentielle de 2020 a été “volée” à l’ancien président.

    Fervent chrétien

    “Il ne s’est pas tenu aux côtés de Trump quand il le fallait”, dénonçait à l’AFP Helen Allen, quinquagénaire dans l’État américain de Géorgie. Pour cette raison, elle s’oppose vivement à l’idée que Mike Pence puisse un jour se voir confier les clés de la Maison Blanche. Pence président? “Bon courage”, raillait aussi Jan Sheffield, un autre trumpiste de 66 ans. “C’est un traître, il aurait dû arrêter le cours de l’élection”, jugeait-il.

    Mike Pence paraît encore à mille lieues de se déclarer formellement candidat à la présidentielle de 2024. Mais il a plus d’une fois refusé d’exclure de se présenter -que Donald Trump soit dans la course ou non. A la presse, ce fervent chrétien assure que lui et sa femme Karen prient sur la question et “iront là où nous serons appelés”.

    Et il multiplie d’ici là les prises de paroles sur des campus universitaires où dans ces Etats américains qui font et défont les élections. Devant les foules qui viennent l’écouter, il répète une de ses formules fétiches, aux allures de slogan de campagne: “Je suis chrétien, conservateur et républicain ― et dans cet ordre-là.”

    Donald Trump en tête des intentions de vote des Républicains

    Donald Trump n’a lui non plus pas encore indiqué s’il comptait tenter à nouveau de briguer un second mandat, bien qu’il paraisse tous les jours de plus en plus candidat. L’ancien locataire de la Maison Blanche était très largement en tête des intentions de vote pour les candidats républicains en 2024 selon un sondage YouGov paru début mai, avec plus de 55% de soutien.

    En seconde position, le gouverneur républicain de Floride Ron De Santis à 26%. Mike Pence lui n’est pour l’instant qu’à 7%. Un scénario qui peut d’ores et déjà être écarté: le retour du ticket “Trump-Pence” de 2016, ce que l’ancien président a déjà exclu.

    “Je ne pense pas que les gens pourraient accepter ça”, a déclaré Donald Trump à un quotidien américain en mars, assurant que les deux hommes avaient pris leurs distances depuis le refus de Mike Pence de s’opposer à la certification de la victoire de Joe Biden à l’élection. Et d’ajouter: “Je ne lui ai pas parlé depuis très longtemps.”

    À voir également aussi sur le Huffpost: Devant la NRA, Donald Trump appelle à armer enseignants et citoyens après la tuerie au Texas

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      Après la tuerie d'Uvalde, Trump veut armer enseignants et citoyens

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 28 May, 2022 - 02:15 · 2 minutes

    À la convention pro-armes, Trump somme d'armer enseignants et citoyens contre les fusillades (photo du 26 avril 2019 lors de la convention de la NRA) À la convention pro-armes, Trump somme d'armer enseignants et citoyens contre les fusillades (photo du 26 avril 2019 lors de la convention de la NRA)

    ÉTATS-UNIS - L’ancien président Donald Trump a appelé vendredi à “ armer les citoyens ” pour combattre le “mal dans notre société”, à l’origine selon lui de l’effroyable tuerie dans une école primaire au Texas.

    Le milliardaire républicain s’exprimait devant la NRA, premier lobby américain des armes, qui hasard du calendrier, tenait sa convention annuelle à quelques centaines de kilomètres de la ville texane où a eu lieu la fusillade qui a coûté la vie à 19 enfants et deux enseignantes .

    “L’existence du mal dans notre société n’est pas une raison pour désarmer des citoyens respectueux de la loi”, a déclaré l’ancien président. “L’existence du mal est la raison pour laquelle il faut armer les citoyens respectueux de la loi”, a-t-il assuré, appelant aussi à armer les enseignants (vidéo ci-dessous).

    Donald Trump a accusé son successeur Joe Biden et le parti démocrate d’exploiter politiquement “les larmes des familles” endeuillées en essayant de faire adopter des lois sur les armes à feu.

    Aux appels à limiter le nombre d’armes à feu, les conservateurs opposent l’argument de mieux traiter les problèmes de santé mentale aux États-Unis, un point sur lequel Donald Trump a particulièrement insisté vendredi.

    Le tireur était un “lunatique hors de contrôle” a ainsi estimé l’ancien locataire de la Maison Blanche. “Il brûlera en enfer”, a-t-il promis. L’ancien magnat de l’immobilier a aussi appelé à renforcer la sécurité dans les écoles américaines, suggérant d’installer des “clôtures robustes” et des détecteurs de métaux devant les établissements et d’armer les instituteurs.

    Quelques minutes plus tôt, lors de la même convention de la National Rifle Association (NRA), le sénateur du Texas Ted Cruz avait jugé qu’une confiscation ou une interdiction des armes aux États-Unis mènerait à une hausse de la criminalité. “Beaucoup plus de mères célibataires seraient agressées, violées ou assassinées dans le métro”, a-t-il martelé.

    “Au final, nous savons que ce qui arrête un criminel armé, c’est un bon citoyen armé”, a assuré Ted Cruz qui est l’un des trois sénateurs ayant reçu le plus de dons d’associations défendant le port d’arme, près de 750.000 dollars au cours de sa carrière d’après le site Open Secrets.

    À voir également sur Le HuffPost: Après la tuerie d’Uvalde au Texas, le sénateur Ted Cruz fuit les questions sur les armes à feu

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      Malgré la tuerie au Texas, Trump parlera au congrès du lobby pro-armes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 26 May, 2022 - 05:29 · 1 minute

    Donald Trump, ici en mai 2022, va participer au congrès du lobby pro-armes NRA malgré la tuerie dans l'école d'Uvalde au Texas qui a fait 21 morts dont 19 enfants. Donald Trump, ici en mai 2022, va participer au congrès du lobby pro-armes NRA malgré la tuerie dans l'école d'Uvalde au Texas qui a fait 21 morts dont 19 enfants.

    ÉTATS-UNIS - L’ancien président Donald Trump a assuré mercredi 25 mai qu’il parlerait bien vendredi devant l’assemblée annuelle du puissant lobby pro-armes NRA au Texas , et ce malgré l’effroyable fusillade dans une école primaire de cet État américain.

    “L’Amérique a besoin de vraies solutions et de vrai leadership en cette période, pas de politiciens et de considérations partisanes”, a jugé le milliardaire républicain sur son réseau social, Truth Social .

    “Et c’est pourquoi je respecterai mon engagement de longue date de m’exprimer à la convention de la NRA au Texas”, a-t-il fait savoir, promettant “un discours important au peuple américain”.

    La NRA se dédouane après la fusillade à Ulvade

    L’ancien président s’affiche ainsi en opposition nette et délibérée à son successeur Joe Biden qui, ”écœuré et fatigué” par ces fusillades à répétition, a lancé mardi soir: “Quand, pour l’amour de Dieu, allons-nous affronter le lobby des armes?”

    Aux États-Unis, les fusillades sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs ont jusqu’à présent été impuissants à endiguer, incapables d’adopter la moindre loi nationale ambitieuse sur la question, notamment en raison du pouvoir de ces lobbys pro-armes.

    Dénonçant l’acte “d’un criminel isolé et dérangé”, la NRA s’est dédouanée mercredi de toute responsabilité dans la tuerie et a confirmé la tenue de sa grand-messe à Houston.

    Outre Donald Trump, le gouverneur du Texas Greg Abbott, ainsi que le sénateur de l’État Ted Cruz sont aussi invités à l’événement. Ils n’ont pas encore indiqué s’ils maintenaient leur présence. Selon CNBC , Le sénateur du Texas John Cornyn a annulé sa venue, tout comme le Représentant Dan Crenshaw.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Après la tuerie au Texas, Joe Biden partage sa peine et son expérience de père endeuillé

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      "Armaggedon Time" de James Gray raconte tout ce que Trump déteste

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 10:59 · 4 minutes

    Les jeunes acteurs Jaylin Webb et Michael Banks dans Les jeunes acteurs Jaylin Webb et Michael Banks dans "Armaggedon Time" de James Gray

    FESTIVAL DE CANNES - “Le temps de l’Armaggedon” qu’évoque James Gray, en hommage à une reprise des Clash sortie en 1979, n’est pas celui de l’apocalypse nucléaire. Plutôt celui de l’apocalypse familiale de son jeune héros, Paul Graff, au début des années 1980 dans lequel le réalisateur américain a transposé tous ses souvenirs d’enfance. Le film, avec Anne Hathaway et Anthony Hopkins notamment, est en compétition pour la Palme d’or au Festival de Cannes .

    Après avoir exploré la jungle dans The Lost City of Z et l’espace dans Ad Astra , James Gray revient dans le quartier du Queens de New York où il a grandi, pour raconter le passage à l’âge adulte d’un adolescent, petit-fils d’immigrés juifs ukrainiens à qui il avait déjà consacré The Immigrant . À la rentrée de septembre 1980 dans une classe publique, le jeune Paul Graff (interprété par Banks Repeta, 14 ans) se lie d’amitié avec Johnny Davis (Jaylin Webb, 16 ans), garçon noir qui vit seul avec sa grand-mère. Ensemble, le duo enchaîne les 400 coups... Jusqu’à ce que les parents de Paul décident de le changer d’école.

    “J’ai compris très tôt ce qu’étaient les privilèges”

    Il intègre alors le lycée privé de Kew-Forest School dans les beaux quartiers de Forest Hill où le magnat de l’immobilier Fred Trump, le père de Donald, siège au conseil d’administration tandis que Maryanne Trump, la sœur de Donald, vient y tenir des conférences sur son parcours de “ self made woman ”, dit-elle.

    Un pan de l’histoire bien réel, ainsi que James Gray l’a confirmé au micro de Pierre Lescure dans “C à Vous”. “Ils étaient plus ou moins ceux qui dirigeaient mon école. La sœur de Donald Trump, interprétée par Jessica Chastain, n’arrêtait pas de nous dire à quel point elle avait travaillé dur pour réussir. Je me souviens que même enfant, je lui demandais: ‘Qu’est-ce que tu racontes? Ta famille est richissime’. J’ai compris très tôt ce qu’étaient les privilèges”, assure le cinéaste.

    Anthony Hopkins incarne Aaron Rabinowitz, le grand-père du jeune héros dans Anthony Hopkins incarne Aaron Rabinowitz, le grand-père du jeune héros dans "Armaggedon Time"

    Pour les parents de Paul, tous les deux fils d’immigrés juifs arrivés aux Etats-Unis une génération plus tôt, qui ont “américanisé” leur nom de famille, entrer dans cette école marque “l’aube d’une nouvelle vie” pour leur petit dernier. Le début du fameux rêve américain auquel ils croient très fort.

    Sauf qu’à l’école Trump, le jeune Paul est entouré d’enfants issus de milieux très privilégiés avec lesquels il ne partage pas grand-chose, surtout pas ses passions pour Mohammed Ali et le Sugarhill Gang. Des camarades de classe qui traitent par ailleurs sans complexe de “nègre” son meilleur ami Johnny à qui la société n’offre aucune seconde chance.

    Anthony Hopkins en sage grand-père

    Le film -que James Gray a écrit au milieu de la présidence Trump- démarre à la veille de l’élection de Donald Reagan, dont l’arrivée au pouvoir marque le début d’une décennie de révolution conservatrice. Un “tournant de l’histoire des Etats-Unis, marqueur profond d’inégalités”, insiste le cinéaste lors de la conférence de presse d’ Armaggedon Time ce vendredi 20 mai. “Le film raconte ces fissures qui commencent à devenir évidentes, et se propagent jusqu’à devenir des divisions sociales, politiques et raciales.”

    Et c’est grâce à son grand-père, le toujours impeccable et émouvant Anthony Hopkins, que Paul apprend la responsabilité morale de ne pas se taire. “N’essaie pas d’être parfait. Fais de ton mieux, mais n’accepte jamais l’intolérance et le racisme et fais-toi entendre”, lui transmet le sage grandpa Aaron Rabinowitz, qui porte dans le film un chapeau mou ayant appartenu au vrai grand-père de James Gray, la personne qu’il “aimait le plus au monde et en qui [il] avait le plus confiance”.

    James Gray n’a pas retenu ses larmes à l’issue de la projection à Cannes de son film tendre, drôle, parfois aussi dur et amer qui, à travers le quotidien d’une famille de trois générations, décrit les inégalités sociales et le mythe illusoire du “rêve américain”. “Quand vous ne savez pas comment résoudre ces problèmes, vous ne faites que les décrire, les éclairer en espérant que les spectateurs trouveront des solutions. C’est en tout cas ma philosophie”, conclut le cinéaste.

    À voir également sur Le HuffPost: Pour ou contre Netflix à Cannes? Les festivaliers sont encore divisés

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      Elon Musk veut lever le bannissement de Trump sur Twitter

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 10 May, 2022 - 18:49 · 2 minutes

    Elon Musk veut lever le bannissement de Trump sur Twitter (Elon Musk en novembre 2019. Par AP Photo/Ringo H.W. Chiu, File) Elon Musk veut lever le bannissement de Trump sur Twitter (Elon Musk en novembre 2019. Par AP Photo/Ringo H.W. Chiu, File)

    TWITTER - Elon Musk a indiqué ce mardi 10 mai que s’il prenait le contrôle de Twitter , il lèverait la suspension définitive du compte de Donald Trump décidée après l’attaque du Capitole, estimant qu’il s’agissait d’une décision “moralement mauvaise” et “insensée” .

    “Je pense que c’était une erreur car cela a aliéné une grande partie du pays et n’a finalement pas empêché Donald Trump de se faire entendre” puisqu’il est maintenant sur son propre réseau social, a souligné l’entrepreneur lors d’une conférence organisée par le Financial Times .

    Le multimilliardaire a récemment passé un accord pour racheter le réseau social pour 44 milliards de dollars .

    “Saper” la confiance en Twitter?

    L’ancien président américain a été banni de Twitter le 8 janvier 2021 en raison du risque d’incitation à la violence après l’attaque violente du Capitole. Donald Trump a lui-même exclu de revenir sur le réseau social.

    “Ce que je veux essayer de dire (...) est que bannir Trump de Twitter ne l’empêche pas de parler”, a ajouté Elon Musk en estimant que cela allait même “amplifier (sa parole) à droite”. Les interdictions définitives devraient être “extrêmement rares” et réservées par exemple aux faux comptes, a estimé l’entrepreneur.

    “Cela ne veut pas dire que n’importe qui peut dire ce qu’il veut, s’ils disent quelque chose d’illégal ou de destructeur pour le monde”, a ajouté Elon Musk. Mais il faut alors envisager des suspensions temporaires ou des tweets “qui soient rendus invisibles” ou “avec une portée très limitée”.

    “Mais je pense que les bannissements permanents sapent fondamentalement la confiance dans Twitter en tant que place publique où tout le monde peut exprimer son opinion ”, a-t-il relevé.

    Un bastion de la liberté d’expression

    L’homme le plus riche au monde a décidé de racheter Twitter pour en faire une entreprise privée, non cotée en Bourse, et veut en faire un bastion de la liberté d’expression, qu’il juge bafouée par une modération des contenus trop stricte.

    Lundi, après une visite du commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, au Texas, l’homme d’affaires a toutefois assuré qu’il était entièrement d’accord avec les nouvelles règles européennes sur la régulation des réseaux sociaux, qui va contraindre les grandes plateformes à mieux lutter contre les contenus illégaux.

    À voir également sur Le HuffPost: Guerre en Ukraine: Trump salue l’“intelligence” de Poutine et charge Biden

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      Donald Trump accuse Twitter de censure, la justice le déboute

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 7 May, 2022 - 06:52 · 1 minute

    Donald Trump, ici lors d'un meeting dans le Nebraska le 1er mai 2022, a été débouté par un tribunal californien. Donald Trump, ici lors d'un meeting dans le Nebraska le 1er mai 2022, a été débouté par un tribunal californien.

    ÉTATS-UNIS - C’est un nouveau revers judiciaire pour l’ancien président américain. Donald Trump qui accuse Twitter de censure après la suspension de son compte voulait faire condamner en justice l’entreprise désormais propriété d’Elon Musk . Mais un tribunal de Californie a estimé vendredi 6 mai que sa plainte n’est pas recevable.

    La raison? “Twitter est une entreprise privée, et ‘le Premier amendement ne s’applique qu’aux restrictions à la parole imposées par le gouvernement’ (...)”, a déclaré le juge californien James Donato.

    Donald Trump affirme de son côté que son interdiction d’écrire sur le réseau social où il était suivi par 89 millions d’abonnés est une violation du droit à la liberté d’expression garanti par la Constitution. Or, dans son règlement, Twitter se laisse la possibilité “d’agir comme il le souhaite pour n’importe quel compte ou contenu, quelle que soit la raison, et même sans raison”. Et c’est cette possibilité qui a été reconnue par la justice.

    Et si Elon Musk réinvitait Donald Trump sur Twitter?

    L’ex-Président a été banni de Twitter, mais aussi de Facebook et de YouTube en 2021 après l’assaut de ses partisans contre le Capitole le 6 janvier . Il est accusé par ces plateformes d’avoir encouragé la violence; la suspension de ses comptes a été justifiée par le risque de nouvelles incitations à la violence.

    Depuis quelques semaines, Donald Trump a annoncé son propre réseau social, mais “Truth Social” est loin de rencontrer le succès qu’il espère . Il n’envisage pas, en revanche, de revenir sur Twitter même si Elon Musk l’y invitait. L’homme le plus riche du monde qui a récemment racheté le réseau social veut en faire un bastion de la liberté d’expression , avec une modération moins importante qu’actuellement.

    À voir également sur Le HuffPost: Trump salue l’“intelligence” de Poutine et charge Biden sur la guerre en Ukraine

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      Trump a pensé à bombarder les labos de drogues au Mexique, selon l'ex-chef du Pentagone

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 6 May, 2022 - 10:33 · 1 minute

    Trump a pensé à bombarder des labos de drogues au Mexique, selon l'ex-chef du Pentagone (Donald Trump le 1er mai 2022 par Kenneth Ferriera/Lincoln Journal Star vía AP, archivo) Trump a pensé à bombarder des labos de drogues au Mexique, selon l'ex-chef du Pentagone (Donald Trump le 1er mai 2022 par Kenneth Ferriera/Lincoln Journal Star vía AP, archivo)

    ÉTATS-UNIS - Donald Trump et les idées brillantes. L’ancien président américain s’est enquis en 2020 de la possibilité de bombarder les laboratoires de narcotrafiquants au Mexique auprès de son ministre de la Défense, rapporte ce dernier, Mark Esper, dans un livre qui paraîtra le 10 mai.

    Selon des extraits de l’ouvrage cités par le New York Times , le président américain estimait à l’époque que les États-Unis pourraient prétendre ne pas être à l’origine d’une telle frappe de missiles sur le sol mexicain , affirme Mark Esper, qui fut ministre de la Défense de Donald Trump entre juillet 2019 et novembre 2020.

    L’ex-locataire de la Maison Blanche aurait demandé à deux reprises si les forces armées pouvaient “tirer des missiles sur le Mexique pour détruire les labos de drogue ”, écrit Mark Esper dans ses mémoires intitulées “A Sacred Oath” (Un serment sacré), affirmant que les déclarations de Donald Trump l’avaient laissé sans voix.

    “Tirez-leur dans les jambes ou quelque chose”

    Donald Trump avait décidé de limoger Mark Esper en novembre 2020, quelques jours après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle américaine.

    Les relations entre le bouillant président septuagénaire et son ministre étaient tendues depuis que le chef du Pentagone s’était opposé publiquement quelques mois plus tôt au déploiement de l’armée pour réprimer les manifestations antiracistes dans le pays.

    Dans d’autres extraits de ses mémoires, Mark Esper écrit ainsi qu’en marge de ces manifestations en juin 2020, le président, très irrité, aurait lancé dans le Bureau ovale: “Vous ne pouvez pas simplement leur tirer dessus ? Tirez-leur dans les jambes ou quelque chose.”

    À voir également sur Le HuffPost: Guerre en Ukraine: Trump salue l’“intelligence” de Poutine et charge Biden