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      législatives 2022: Les Républicains clarifient (un peu) leur position

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 10:08 · 1 minute

    Le siège des Républicains, rue de Vaugirard à Paris, photographié fin avril (illustration) Le siège des Républicains, rue de Vaugirard à Paris, photographié fin avril (illustration)

    POLITIQUE - Pas de consigne de vote, mais un tout petit peu quand même. Lors d’une conférence de presse donnée ce mardi 7 juin, le président des Républicains, Christian Jacob , a été interrogé sur la position du parti dans le cas où ses candidats ne se qualifieraient pas au deuxième tour des élections législatives.

    “On a toujours eu une position très claire, c’est le refus des extrêmes”, a répondu le patron du parti de droite, citant notamment la Nupes de Jean-Luc Mélenchon, avant d’insister: “pas une voix pour les extrêmes”. Un discours un brin plus clair que celui tenu plus tôt dans la matinée par le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau.

    “Beaucoup de nos électeurs voteront sans doute Macron face à la Nupes mais nous ne donnerons pas de consigne de vote car les consignes de vote ça ne fonctionne plus, ça énerve même les gens. Les gens sont autonomes”, a déclaré sur France 2 l’élu vendéen, expliquant que ce principe valait également pour les duels LREM/RN: “pas de consigne de vote”.

    Un flou qui révèle les fractures internes au sujet de la position à adopter dans ce genre de cas. Pour le deuxième tour de l’élection présidentielle, Valérie Pécresse avait appelé pour Emmanuel Macron , à l’inverse d’autres responsables LR, comme Éric Ciotti où le président de la branche jeune du parti (aujourd’hui candidat aux élections législatives) Guilhem Carayon .

    À voir également sur Le HuffPost: Dans le Var, la candidature d’Éric Zemmour divise l’extrême droite face à LREM

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      Législatives: les Français de l'étranger et la Polynésie aux urnes pour le premier tour

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 4 June, 2022 - 10:32 · 2 minutes

    Des bulletins lors de l'élection présidentielle le 24 avril 2022, à Schiltigheim, (AP Photo/Jean-Francois Badias) Des bulletins lors de l'élection présidentielle le 24 avril 2022, à  Schiltigheim, (AP Photo/Jean-Francois Badias)

    ELECTIONS - La Polynésie et les Français résidant à l’étranger, dont certains ont déjà pu voter en ligne, sont attendus aux urnes ce week-end pour le premier tour des législatives , samedi pour le continent américain et les Caraïbes, et dimanche pour le reste du monde.

    En France métropolitaine, les premier et second tours auront lieu les 12 et 19 juin. Les résultats des 11 circonscriptions des Français de l’étranger devraient être connus dans la nuit de dimanche à lundi, avec une attention particulière pour la 5e circonscription (Espagne, Portugal, Andorre et Monaco) où l’ancien Premier ministre Manuel Valls se présente sous les couleurs de la majorité présidentielle.

    Les résidents de l’étranger qui le souhaitaient avaient déjà la possibilité de voter par internet, du 27 mai au 1er juin, avec une série de couacs techniques et de critiques, ou par correspondance.

    Dans les bureaux installés dans les consulats et les ambassades, le deuxième tour aura lieu le samedi 18 et le dimanche 19 juin, jour du second tour en métropole.

    En 2017, les macronistes et leurs alliés avaient remporté dix circonscriptions, s’inclinant dans celle de l’UDI Meyer Habib, comprenant notamment l’Italie, la Grèce, la Turquie et Israël.

    Au second tour de la présidentielle 2022, Emmanuel Macron s’est largement imposé dans ces circonscriptions.

    On vote en Polynésie

    Côté outre-mer, seule la Polynésie française vote aussi dès ce samedi pour le premier tour des législatives, avant un second tour le 18 juin.

    Les près de 206.500 électeurs de Polynésie française commenceront à voter samedi à 8H00 (20H00 à Paris), afin de permettre d’acheminer, entre les deux tours, le matériel électoral dans les cinq archipels polynésiens, disséminés sur une surface aussi grande que l’Europe dans le sud de l’océan Pacifique.

    “L’acheminement du matériel électoral ne peut pas se faire si le délai entre les deux tours est inférieur à quinze jours, en raison des contraintes géographiques de la Polynésie française”, a déclaré à l’AFP Cédric Bouet, directeur de cabinet du Haut-commissaire de la République pour expliquer cette particularité.

    Les atolls et les îles ne disposent pas tous d’une piste d’atterrissage. C’est le cas, par exemple, de l’une des îles les plus isolées au monde, Rapa, dans l’archipel des Australes. Ou des atolls Tematangi et Hereheretue, aux Tuamotu. Le matériel électoral y est largué en mer par un avion Gardian de la Marine Nationale, puis récupéré par les services municipaux.

    Vingt-sept candidats se présentent dans les trois circonscriptions de Polynésie française.

    A voir également sur Le HuffPost: Législatives: quand Bruno Le Maire ne soutenait pas (du tout) Manuel Valls

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      Avant les législatives, ce sondage place Borne devant Mélenchon pour Matignon

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 3 June, 2022 - 13:28 · 4 minutes

    Dès la fin de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a demandé aux Français de Dès la fin de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a demandé aux Français de "l'élire à Matignon". (photo montage)

    LÉGISLATIVES 2022 - Élisabeth Borne sans ”état de grâce”, Jean-Luc Mélenchon jugé “trop clivant”. Les dimanches 12 et 19 juin prochains, les Français sont appelés à voter pour élire les députés de la future Assemblée nationale. Et à neuf jours du premier tour, ce sondage BVA publié ce vendredi 3 juin pour Orange et RTL , montre que le leader de la nouvelle alliance à gauche est loin d’avoir gagné son pari politique de la “premierministralisation” du scrutin.

    Car si ces élections législatives étaient le choix d’une femme ou d’un homme pour entrer à Matignon, Jean-Luc Mélenchon ne gagnerait pas son duel à distance avec la nouvelle Première ministre, selon cette étude réalisée du 31 mai au 2 juin.

    Seuls 31% des sondés souhaitent ainsi que le candidat de la France Insoumise battu à l’élection présidentielle entre à Matignon, contre 10 points de plus pour l’actuelle Première ministre. Par ailleurs, 49% “ne le souhaitent pas du tout”, contre 31% pour la candidate dans le Calvados .

    Un résultat plutôt critique sur la personne donc puisque les instituts de sondage donnent les deux camps au coude à coude au premier tour et que les personnes sondées par BVA s’opposent, en même temps à 64%, à ce qu’Emmanuel Macron dispose d’une majorité à l’Assemblée pour débuter son second quinquennat.

    Les électorats EELV et PS “ne font pas bloc” derrière Mélenchon

    Jean-Luc Mélenchon “pâtit de son caractère clivant”, écrit l’institut, précisant qu’il apparaît ainsi rejeté par près de la moitié des Français. “Si 64% des sympathisants de gauche souhaitent que la nouvelle alliance obtienne la majorité dans la future Assemblée, seuls 48% des sympathisants EELV et 31% du Parti socialise souhaitent que cette victoire débouche sur la nomination de Jean-Luc Mélenchon à Matignon”, ajoute-t-il.

    Un peu plus de 50% des sympathisants EELV et PS déclarent d’ailleurs souhaiter qu’Élisabeth Borne reste en poste, “signe que l’ensemble de l’électorat de gauche ne se rallie pas d’un seul bloc derrière Jean-Luc Mélenchon”. Un autre sondage, réalisé à la mi-mai par l’ Institut Ipsos , montrait également une déperdition de l’électorat réunifié de la Nupes vers les candidats de la majorité présidentielle ou des dissidents à gauche .

    “Si l’exécutif est loin de susciter l’enthousiasme et est critiqué par une majorité de Français, Jean-Luc Mélenchon ne tire pas réellement profit de la situation, même s’il est parvenu à replacer la gauche au centre des débats et de l’actualité”, conclut l’étude BVA du jour, précisant au passage que “si les Français sont aussi partagés, c’est qu’aucun opposant n’émerge naturellement”.

    Météorologie de la politique

    Lors d’un meeting organisé le mercredi 1er juin à Paris, Jean-Luc Mélenchon a estimé que les chances de victoire de la Nupes étaient “assez élevées”. “C’est la première fois qu’on donne l’opposition en tête alors que l’élection présidentielle a eu lieu il y a à peine un mois”, a-t-il souligné faisant valoir que les points hauts de l’alliance dans les sondages étaient “supérieurs à leurs points bas”.

    Un optimisme moqué par la nouvelle porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire dans Le Parisien mardi: “Les législatives, c’est 577 scrutins à deux tours, sur 577 circonscriptions. Anticiper les résultats, à partir des sondages nationaux des différents partis, c’est comme annoncer la météo du jour en France, en faisant la moyenne des températures de Lille à Marseille”.

    La majorité absolue correspond à la barre des 289 députés sur les 577 futurs élus qui siégeront sur les bancs du Palais bourbon. Réponse du résultat du choix des Français le dimanche 12 juin à 20h.

    Ce sondage a été réalisé selon la méthode des quotas du 31 mai au 2 juin, auprès d’un échantillon de 1.002 Français interrogés par internet et représentatifs de la population française, âgée de 18 ans et plus. La marge d’erreur se situe entre 1,4 et 3,1%.

    À voir également sur Le HuffPost: Ces candidats qui pourraient battre Elisabeth Borne

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      Il y aura des ministres des transports et du logement après les législatives

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 23 May, 2022 - 12:47 · 1 minute

    La porte-parole du gouvernement Olivia Gregoire par Ludovic MARIN / AFP La porte-parole du gouvernement Olivia Gregoire par Ludovic MARIN / AFP

    POLITIQUE - Le gouvernement sera complété après les législatives avec l’attribution de portefeuilles dédiés au logement et aux transports , deux thématiques dans le périmètre de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, a précisé ce lundi 23 mai la porte-parole Olivia Grégoire .

    “Il y aura très certainement de nouvelles personnalités au sein du gouvernement spécifiquement dédiées par exemple aux transports, au logement, sous la supervision de la ministre Amélie de Montchalin (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ndlr) directement placée sous la Première ministre”, a déclaré Olivia Grégoire face à la presse à l’issue du premier Conseil des ministres du gouvernement d’Elisabeth Borne .

    “Le gouvernement sera complété après les élections législatives” des 12 et 19 juin, avait-elle préalablement précisé.

    Quelques ministres encore manquants

    L’absence de portefeuilles dédiés spécifiquement aux dossiers du logement ou des transports lors de l’annonce du nouveau gouvernement vendredi avait suscité émotion et étonnement chez les acteurs de ces deux secteurs inquiets d’une hypothétique disparition de ministère ou secrétariat d’Etat consacrés à ces enjeux.

    “La ministre Amélie de Montchalin a dans son portefeuille, dans son périmètre, les enjeux de transport, les enjeux de logement, vous savez qu’il y a de grandes administrations au service de ces enjeux, ils ont aujourd’hui une ministre”, a voulu rassurer Mme Grégoire.

    “Ce gouvernement est déjà opérationnel sur les enjeux de transport et de logement, il nous manque peut-être quelques ministres et (...) le président de la République et la Première ministre auront loisir de compléter l’équipe gouvernementale”, a-t-elle encore expliqué.

    Amélie de Montchalin est l’une des deux ministres avec Agnès Pannier-Runacher à épauler Elisabeth Borne pour mener la transition écologique et énergétique dans le nouveau gouvernement.

    À voir également sur Le HuffPost: Affaire Damien Abad: Le gouvernement assure une “tolérance zéro”

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      Le PS renonce à investir Jérôme Lambert, critiqué pour ses votes contre le mariage pour tous et la PMA pour toutes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 22:52 · 2 minutes

    Jérôme Lambert, ici à l'Assemblée nationale à Paris, le 28 novembre 2017. Jérôme Lambert, ici à l'Assemblée nationale à Paris, le 28 novembre 2017.

    LÉGISLATIVES - Les investitures continuent en vue des élections législatives de juin, les polémiques aussi. Chez LREM comme chez la NUPES .

    Après le cas Taha Bouhafs , et alors que d’autres candidats investis par LFI commencent à faire polémique , comme Louis Boyard (Val-de-Marne) qui a reconnu sur C8 il y a quelques mois avoir “dealé” pour payer ses études, c’est au tour de Jérôme Lambert d’être sur le devant de la scène.

    Le député socialiste sortant de Charente ne verra lui même pas la couleur de ces législatives puisqu’il ne sera finalement pas investi, a indiqué le PS à l’AFP ce mercredi 11 mai, confirmant une information de Têtu .

    “Je vous confirme que Jérôme Lambert ne sera pas investi par le PS”, avait indiqué au magazine le premier secrétaire du parti, Olivier Faure, alors qu’il était annoncé sur une des listes de la NUPES la semaine dernière.

    Jérôme Lambert était critiqué par EELV et LFI notamment pour son vote contre le mariage pour tous en 2013 et contre la PMA pour toutes.

    Interrogé par Têtu la semaine dernière , celui-ci avait notamment déclaré: “La filiation, c’est un élément mâle et un élément femelle. On aurait très bien pu demander à l’autre parent d’adopter l’enfant.”

    Des élus de gauche s’étaient insurgés que son nom figure sur une liste de la NUPES, tandis que 600 personnes (élus, militants, citoyens) avaient signé une pétition pour faire revoir son investiture.

    À voir également sur Le HuffPost : Législatives: Les candidats LREM visés par la justice peu inquiétés dans leur parti

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      Législatives: LFI et le PS dévoilent leurs 324 et 56 premiers investis

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 04:30 · 3 minutes

    Jean-Luc Mélenchon, ici prononçant un discours lors de la convention d'investiture des membres de la Nupes à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, le 7 mai 2022. Jean-Luc Mélenchon, ici prononçant un discours lors de la convention d'investiture des membres de la Nupes à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, le 7 mai 2022.

    LÉGISLATIVES - La France insoumise a publié ce mardi 10 mai dans la soirée une liste de 324 premiers candidats investis pour les législatives au sein de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), laissant le suspense sur la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, celle de Jean-Luc Mélenchon , qui doit prochainement dire s’il se représente.

    Jean-Luc Mélenchon, qui a souligné dimanche qu’il se préparait “plutôt à l’idée d’être Premier ministre qu’à l’idée d’être de nouveau député”, sera présent jeudi soir à un “apéro” de l’Union populaire à Marseille.

    Au total, au sein de la Nupes, la nouvelle alliance à gauche regroupant LFI, EELV, PS et PCF pour les législatives de juin, LFI aura 360 circonscriptions. Le reste des noms devrait être dévoilé dans les prochains jours.

    Parmi ceux dévoilés ce mardi soir, se trouvent notamment la quasi totalité des députés sortants: la patronne des députés LFI Mathilde Panot (1er circonscription du Val-de-Marne), Clémentine Autain (11e de Seine-Saint-Denis), Alexis Corbière (7e de Seine-Saint-Denis), Bastien Lachaud (6e de Seine-Saint-Denis), Eric Coquerel (1ere de Seine-Saint-Denis), François Ruffin (1ere de la Somme), Danièle Obono (17eme de Paris), Adrien Quatennens (1ere du Nord) Ugo Bernalicis (2eme du Nord), Caroline Fiat (6e de Meurthe-et-Moselle), Bénédicte Taurine (1ere de l’Ariège), Michel Larive (2e de l’Ariège), ou encore Loïc Prud’homme (3e de Gironde).

    Parmi les nouveaux venus, de nombreuses figures de LFI, comme la secrétaire générale du mouvement Clémence Guétté (2e du Val-de-Marne), le coordinateur des élections Paul Vannier (5e du Val-d’Oise), l’avocate  Raquel Garido (5e de Seine-Saint-Denis), la conseillère de Paris Danielle Simonnet (15e de Paris), la conseillère régionale d’Île-de-France Sophia Chikirou (6e de Paris), la secrétaire nationale du Parti de gauche Sarah Legrain (16e de Paris), ou le responsable numérique de Jean-Luc Mélenchon Antoine Leaument (10e de l’Essonne).

    La liste compte aussi l’ex-porte-parole de l’ONG Attac Aurélie Trouvé (9e de Seine-Saint-Denis), qui avait pris la présidence du Parlement de l’union populaire pendant la campagne présidentielle, l’écologiste Claire Lejeune (7e de l’Essonne), l’ex-porte-parole de Sandrine Rousseau à la primaire des écologistes Thomas Portes (3e de Seine-Saint-Denis), mais aussi la porte-parole des femmes de chambres qui avaient fait 22 mois de grève pour de meilleures conditions de travail à l’hôtel Ibis des Batignolles Rachel Kéké  (7e du Val-de-Marne), le journaliste et fondateur de la Révolution Écologique pour le Vivant (REV) Aymeric Caron (18e de Paris), l’avocate Caroline Mecary (7e de Paris), ou l’humoriste Gérald Dahan (3e de Charente-Maritime).

    Olivier Faure investi dans la 11e circonscription de Seine-et-Marne

    De son côté, le Parti socialiste a lui dévoilé dans le même temps une première vague de 56 candidats investis dans le cadre de la Nupes, dont son premier secrétaire Olivier Faure . Au total, le PS aura 70 candidats investis.

    Dans la première vague de noms dévoilée ce mardi soir, se trouve notamment le Premier secrétaire du PS Olivier Faure dans la 11e circonscription de Seine-et-Marne, et la patronne des députés Valérie Rabault dans la 1ere circonscription du Tarn-et-Garonne.

    On compte aussi une quinzaine de députés sortants, dont Boris Vallaud (3e circonscription des Landes), Guillaume Garot (1ere de la Mayenne) ou encore Dominique Potier (5e de Meurthe-et-Moselle), qui a pourtant déclaré qu’il ne voulait pas être investi au nom de la Nupes.

    Parmi les nouveaux investis, se trouvent notamment le négociateur de l’accord avec LFI Pierre Jouvet (4e de la Drôme), Laurent Baumel (4e d’Indre-et-Loire), l’ancien député Jérôme Guedj (6e de l’Essonne), ou encore l’adjointe à la maire de Paris Olga Polski (11e de Paris).

    À voir également sur Le HuffPost : Comment prononcer NUPES? Ces militants ne sont pas (encore) d’accord

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      Pour Marine Le Pen, la cohabitation prônée par Jean-Luc Mélenchon est "une fable"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 10 May, 2022 - 20:03 · 3 minutes

    Marine Le Pen, ici lors d'une visite dans un marché aux puces à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), le 8 mai. 2022. Marine Le Pen, ici lors d'une visite dans un marché aux puces à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), le 8 mai. 2022.

    LÉGISLATIVES - Invitée sur le plateau du 20-Heures de TF1 ce mardi 10 mai, Marine Le Pen a ciblé la NUPES et Jean-Luc Mélenchon en vue des législatives , tout en prédisant que le président Emmanuel Macron ait une majorité.

    Désireuse que les candidats de son parti, le Rassemblement national, entrent “en nombre” à l’Assemblée nationale, elle a estimé que “la logique des institutions veut que le président de la République ait une majorité. Tous ceux qui racontent autre chose racontent des fables”.

    “La vraie question c’est quelle opposition pour pouvoir combattre la politique d’Emmanuel Macron”, a poursuivi Marine Le Pen pour qui les Français “ont déjà un peu choisi” leur opposition “en (la) mettant au second tour de l’élection présidentielle” avec 41,5% des voix.

    Selon elle, “les Français ne veulent pas de cette opposition” réunie dans la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) conduite par l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon. C’est pour elle “l’extrême gauche alliée à la gauche”, qui “va défendre le burkini à la piscine”, “ouvrir les prisons”, “régulariser les clandestins”, “augmenter les impôts” et “désarmer la police”.

    Marine Le Pen souhaite ”éviter” qu’Emmanuel Macron puisse “faire ce qu’il veut” avec une majorité aux législatives, “car ce qu’il veut va beaucoup nuire aux Français”.

    Elle se présente comme “la candidate de la vérité”

    Lors de sa première interview depuis le second tour de la présidentielle, elle a aussi dénoncé les “mensonges” du président, qui a “défendu une croissance française qui était en hausse alors que nous sommes à 0% de croissance” et qui “a caché des réalités aux Français”. Elle s’est présentée comme “la candidate de la vérité”, qui veut “s’opposer à tout ce qui contribue à aggraver la situation de l’immigration, la situation de l’insécurité, le laxisme judiciaire mais également, encore une fois, tout ce qui touche au pouvoir d’achat”.

    Déjà vendredi, le président par intérim du RN, Jordan Bardella , ne doutait pas qu’Emmanuel Macron ait sa majorité lors des législatives et fixait pour objectif de son parti pour ce scrutin de ne pas lui “laisser les pleins pouvoirs pendant cinq ans”.

    “Emmanuel Macron, va avoir sa majorité, si Marine Le Pen avait été élu présidente, elle aurait eu sa majorité, à sept semaines d’intervalle (entre les deux scrutins), le président, il a sa majorité”, avait affirmé sur Franceinfo l’eurodéputé, pour qui la vraie question, c’est “quelle opposition va avoir Emmanuel Macron pendant cinq ans”.

    Pour lui Jean-Luc Mélenchon Premier ministre, “c’est une fable”, car “les Français le savent, vous êtes élu président de la République, vous avez la majorité derrière” et il a mis en garde contre “les délires toujours plus communautaristes d’une partie importante de la gauche qui s’est aujourd’hui mise ensemble”.

    À voir également sur Le HuffPost : La réponse de Le Pen à Mélenchon qui l’accuse de ne servir à rien

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      Législatives: La majorité investit 52 nouveaux candidats dont la LR Constance Le Grip

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 8 May, 2022 - 22:25 · 1 minute

    Constance Le Grip, ici à l'Assemblée nationale, à Paris, en juin 2017. Constance Le Grip, ici à l'Assemblée nationale, à Paris, en juin 2017.

    LÉGISLATIVES - La majorité présidentielle a dévoilé ce dimanche 8 mai les noms de 52 nouveaux candidats investis pour les législatives de juin, dont Constance Le Grip, une sarkozyste issue des rangs de LR.

    Après Robin Reda samedi, c’est une nouvelle prise pour la Macronie puisée dans les rangs des Républicains . Constance Le Grip, 61 ans, est investie dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine, un fief acquis à la droite où avait été élue en 2017.

    Au surlendemain de la victoire d’ Emmanuel Macron , l’ex-députée européenne avait assuré qu’elle comptait ”être, de manière constructive et utile, au service de l’intérêt général du pays” et pas “dans une opposition frontale”.

    Autre transfuge de LR sur cette troisième liste d’investitures: Emmanuelle Haziza dans la 6e circonscription du Rhône.

    502 candidats de la majorité sur la ligne de départ

    Toujours dans le Rhône, à noter l’investiture dans la 9e circonscription d’Ambroise Mejean, 26 ans, président national des Jeunes avec Macron.

    Dans les sortants non réinvestis figurent Anne Blance, Jacques Maire et Aïna Kuric.

    Avec cette nouvelle vague, 502 candidats de la majorité, dont de nombreux ministres sortants, sont désormais sur la ligne de départ. Une nouvelle liste doit être dévoilée en début de semaine.

    Après des négociations tendues, La République en marche (LREM) qui est rebaptisée Renaissance , le MoDem de François Bayrou et le nouveau parti Horizons d’Édouard Philippe abordent les législatives des 12 et 19 juin sous la bannière d’“Ensemble!”, le nom choisi pour leur campagne commune.

    À voir également sur Le HuffPost : À la première convention de la gauche, la NUPES célèbre son unité dans sa différence

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      Bernard Cazeneuve quittera le PS en cas d'accord avec LFI

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 3 May, 2022 - 15:23 · 2 minutes

    Bernard Cazeneuve photographié lors de la Convention d'investiture d'Anne Hidalgo en octobre 2021 à Lille (illustration) Bernard Cazeneuve photographié lors de la Convention d'investiture d'Anne Hidalgo en octobre 2021 à Lille (illustration)

    POLITIQUE - Les jours se suivent et se ressemblent pour les anciens ténors socialistes. Alors que le PS négocie un accord avec la France insoumise en vue des élections législatives , l’ancien ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve , a publié un long texte sur Facebook ce mardi 3 mai pour dénoncer l’initiative prise par Olivier Faure .

    “En politique, savoir qui l’on est et ce que l’on veut, c’est aussi avoir une idée claire de ce que l’on n’est pas et de ce que l’on n’acceptera jamais de devenir”, écrit Bernard Cazeneuve, avant de fustiger plusieurs positions de la formation de Jean-Luc Mélenchon avec lesquelles les socialistes auront à composer.

    “L’indépendance de la Nation n’a jamais signifié la rupture de ses alliances militaires ni l’accommodement avec des régimes autoritaires ou des dictatures, sur notre continent ou sur d’autres”, tacle Bernard Cazeneuve, en référence au tropisme russe souvent reproché au leader de la France insoumise.

    “Refonder n’est pas se renier”

    “La République laïque ne peut frayer avec le communautarisme. Le pacte républicain ne peut vivre dans la haine entretenue de l’Etat, de la police qui protège et de ceux qui servent la Nation au nom de l’intérêt général. La réorientation des politiques de l’Union ne saurait se traduire par la destruction du projet européen qui permettrait à d’autres de décider, à notre place, de notre destin”, insiste Bernard Cazeneuve, estimant que “la gauche qui gagne est une gauche de gouvernement qui se confronte au réel”.

    Raison pour laquelle l’ex-locataire de Matignon affirme qu’il n’aura plus sa place dans un parti qui accepte de travailler avec Jean-Luc Mélenchon. “Parce que je suis fidèle au socialisme républicain et que je le resterai, je ne pourrai, en conscience et en responsabilité, demeurer dans le parti dont les dirigeants auront oublié ce qui le fonde et perdu leur boussole”, explique Bernard Cazeneuve, appelant les socialistes de sa sensibilité à “tout reconstruire et tout réinventer” pour l’avenir.

    “Il faut donner un débouché politique, comme François Mitterrand a toujours su le faire, aux aspirations populaires. Il faut conjuguer, selon les mots de Jaurès, l’idéal et le réel. Refonder n’est pas se renier”, écrit encore Bernard Cazeneuve, dans un alignement complet avec les discours de François Hollande, Stéphane Le Foll ou encore Jean-Christophe Cambadélis à ce sujet.

    Un texte qui n’a que peu de chances de faire dévier Oliver Faure de sa trajectoire. Et pour cause, le premier secrétaire du PS a invité ceux qui refusent l’accord à quitter le parti.

    À voir également sur Le HuffPost: De RN à LREM, une passion soudaine pour les débats internes de la gauche