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      Elon Musk suspend la procédure de rachat de Twitter

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 13 May, 2022 - 10:29 · 2 minutes

    Elon Musk, à Washington le 9 mars 2020 (photo d'archives). Elon Musk, à Washington le 9 mars 2020 (photo d'archives).

    RÉSEAUX SOCIAUX - Signaux contradictoires. Le patron de Tesla et homme le plus riche de la planète, Elon Musk , a indiqué ce vendredi 13 mai suspendre le rachat de Twitter dans l’attente de détails sur la proportion de faux comptes sur le réseau social. Il a cependant ajouté 2 heures plus tard qu’il était “toujours engagé dans l’acquisition” du groupe.

    Après avoir perdu jusqu’à près de 25% à la mi-journée, l’action du réseau social remontait largement dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street.

    Sur son compte Twitter, le magnat avait indiqué que l’accord était suspendu “dans l’attente de détails soutenant le calcul selon lequel les spams/faux comptes représentent effectivement moins de 5% des utilisateurs”. Contacté par l’AFP, Twitter n’a pas réagi dans l’immédiat.

    Le conseil d’administration du réseau social aux gazouillis a accepté fin avril une offre de rachat de 44 milliards de dollars formulée par le fantasque dirigeant d’origine sud-africaine. Elon Musk avait alors promis de débarrasser Twitter des spams, d’authentifier les utilisateurs et de renforcer la transparence sans préciser comment il comptait mettre en œuvre ce projet.

    L’entreprise a indiqué début mai, lors de la présentation de ses résultats trimestriels, compter en moyenne 229 millions d’utilisateurs quotidiens dit monétisables, c’est-à-dire exposés à de la publicité. Elle avait estimé à cette occasion que moins de 5% d’entre eux étaient des spams ou de faux comptes.

    Elon Musk a également affirmé vouloir faire de la plateforme un bastion de la liberté d’expression et s’est dit prêt à réintégrer l’ancien président américain Donald Trump, dont le compte a été suspendu définitivement après l’attaque du Capitole en janvier 2021.

    Depuis l’offre d’acquisition du patron de Tesla et SpaceX, la valeur boursière de Twitter a fondu de plusieurs milliards de dollars. Le titre s’échangeait vendredi à un peu plus de 36 dollars, bien en-dessous du prix d’achat de 54,20 dollars par action proposé par le milliardaire.

    À voir également sur Le HuffPost: En 20 ans, SpaceX n’a pas toujours été l’entreprise à succès que l’on connaît

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      Elon Musk veut lever le bannissement de Trump sur Twitter

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 10 May, 2022 - 18:49 · 2 minutes

    Elon Musk veut lever le bannissement de Trump sur Twitter (Elon Musk en novembre 2019. Par AP Photo/Ringo H.W. Chiu, File) Elon Musk veut lever le bannissement de Trump sur Twitter (Elon Musk en novembre 2019. Par AP Photo/Ringo H.W. Chiu, File)

    TWITTER - Elon Musk a indiqué ce mardi 10 mai que s’il prenait le contrôle de Twitter , il lèverait la suspension définitive du compte de Donald Trump décidée après l’attaque du Capitole, estimant qu’il s’agissait d’une décision “moralement mauvaise” et “insensée” .

    “Je pense que c’était une erreur car cela a aliéné une grande partie du pays et n’a finalement pas empêché Donald Trump de se faire entendre” puisqu’il est maintenant sur son propre réseau social, a souligné l’entrepreneur lors d’une conférence organisée par le Financial Times .

    Le multimilliardaire a récemment passé un accord pour racheter le réseau social pour 44 milliards de dollars .

    “Saper” la confiance en Twitter?

    L’ancien président américain a été banni de Twitter le 8 janvier 2021 en raison du risque d’incitation à la violence après l’attaque violente du Capitole. Donald Trump a lui-même exclu de revenir sur le réseau social.

    “Ce que je veux essayer de dire (...) est que bannir Trump de Twitter ne l’empêche pas de parler”, a ajouté Elon Musk en estimant que cela allait même “amplifier (sa parole) à droite”. Les interdictions définitives devraient être “extrêmement rares” et réservées par exemple aux faux comptes, a estimé l’entrepreneur.

    “Cela ne veut pas dire que n’importe qui peut dire ce qu’il veut, s’ils disent quelque chose d’illégal ou de destructeur pour le monde”, a ajouté Elon Musk. Mais il faut alors envisager des suspensions temporaires ou des tweets “qui soient rendus invisibles” ou “avec une portée très limitée”.

    “Mais je pense que les bannissements permanents sapent fondamentalement la confiance dans Twitter en tant que place publique où tout le monde peut exprimer son opinion ”, a-t-il relevé.

    Un bastion de la liberté d’expression

    L’homme le plus riche au monde a décidé de racheter Twitter pour en faire une entreprise privée, non cotée en Bourse, et veut en faire un bastion de la liberté d’expression, qu’il juge bafouée par une modération des contenus trop stricte.

    Lundi, après une visite du commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, au Texas, l’homme d’affaires a toutefois assuré qu’il était entièrement d’accord avec les nouvelles règles européennes sur la régulation des réseaux sociaux, qui va contraindre les grandes plateformes à mieux lutter contre les contenus illégaux.

    À voir également sur Le HuffPost: Guerre en Ukraine: Trump salue l’“intelligence” de Poutine et charge Biden

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      Elon Musk affirme que sa puce cérébrale va "guérir" les acouphènes mais...

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 14:28 · 4 minutes

    Elon Musk veut guérir les acouphènes en implantant des puces dans le cerveau humain d'ici 2027.  Elon Musk veut guérir les acouphènes en implantant des puces dans le cerveau humain d'ici 2027.

    SCIENCES - Après Tesla, SpaceX et Twitter , Elon Musk investit aussi le domaine de la santé. Le milliardaire enfile la blouse blanche et affirme dans un tweet le 24 avril que les prothèses cérébrales de son entreprise Neuralink vont guérir les acouphènes d’ici cinq ans. Les scientifiques tempèrent c et énième projet visionnaire de Musk alors qu’il n’existe aujourd’hui aucun traitement miracle contre ce trouble .

    Si les neuroscientifiques ont fait des progrès substantiels, des zones d’ombre persistent pour bien comprendre les acouphènes. La science a plusieurs hypothèses qui combinent une baisse de l’audition et un problème neurologique. La première: une perte d’audition provoquerait une réaction du cerveau qui “monte le son” pour compenser la surdité. Une autre l’explique par une déstabilisation du cortex auditif, soit la région du cerveau qui analyse les sons.

    Pour “guérir” les acouphènes, il faudrait trouver quel neurone est à l’origine de ce dysfonctionnement dans le cerveau. Or, il y en a 85 milliards et il existe 100.000 milliards de connexions entre eux. “ Pour mettre ce chiffre astronomique en perspective, il y a plus de 400 milliards d’étoiles dans la galaxie de la Voie lactée”, écrit David Tuffley, maître de conférences en éthique appliquée et cybersécurité, à l’Université Griffith dans le média scientifique The Conversation .

    Des puces “guérisseuses”

    Les chercheurs tentent d’éclaircir la carte cérébrale mais les chemins neurologiques sont bien trop nombreux. Selon Elon Musk, la puce connectée, “Link”, développée par Neuralink, guidera la science pour faire disparaître ce trouble. “Link”, pas plus grande qu’une pièce de monnaie, est implantée dans le crâne par un robot chirurgical pour se connecter au cortex lié aux sons. Un millier de fils microscopiques sont rattachés à la puce et s’accrochent aux neurones. Pour communiquer avec eux, les scientifiques connectent ensuite Link à un ordinateur externe par Bluetooth.

    Le projet semble futuriste mais il est sérieux. Depuis sa création en 2016, Neuralink a recruté de nombreux neuroscientifiques issus des milieux universitaires. Selon eux, cette technologie pourrait aider les personnes souffrant de troubles neurologiques comme l’épilepsie, la maladie de Parkinson ou encore la paraplégie.

    Par ailleurs, les implants neuraux sont développés depuis les années 1960, le premier a été placé à cette date chez une personne malentendante. Il n’est donc, sur le papier, pas absurde qu’un tel appareil puisse guérir les acouphènes.

    Des premiers tests des puces Neuralink ont même déjà été effectués sur des animaux. Dans une vidéo, assez impressionnante, publiée par Neuralink en avril 2021, on voit un singe macaque, Pager, s’amuser sur un jeu vidéo grâce à une puce implantée dans son cerveau et connectée à un ordinateur exécutant le jeu. La prouesse a été facilitée par une carotte: dès que Pager faisait un mouvement correct, il recevait une gorgée de smoothie à la banane.

    L’essai a été une réussite: une fois le dispositif débranché, Pager a été capable de jouer tout seul. Cette expérience a aussi permis aux scientifiques d’associer un neurone à un mouvement de Pager pour mieux comprendre son activité cérébrale.

    Une fusion homme-machine risquée

    Pour l’instant, Neuralink peut jouer sur les neurones des singes et leur apprendre de nouveaux comportements, mais l’entreprise est loin de guérir des maladies humaines. Aucun essai sur l’homme, même pour des expériences simples comme celle effectuée sur Pager, n’a été réalisé. Et ce n’est sans doute pas près de se produire, des singes sont morts pendant des tests de Neuralink.

    Outre les effets secondaires, les scientifiques mettent en garde sur les retombées commerciales d’un tel dispositif. “Je m’inquiète d’un mariage inconfortable entre une entreprise à but lucratif... et ces interventions médicales qui sont, espérons-le, là pour aider les gens”, s’inquiète Karola Keritmair, professeur adjoint en histoire médicale et bioéthique à l’Université du Wisconsin, sur le site d’actualités scientifiques Futura .

    Cette puce pose aussi des questions éthiques: que vont devenir les données récoltées dans le cerveau humain? Quels sont les risques de piratages ou d’espionnage par des individus malintentionnés?

    Les risques de cette technologie sont si énormes qu’ils pèsent pour l’instant bien plus que ses avantages incertains. La police américaine de la santé, la FDA, ne s’est pas encore prononcée sur la poursuite des essais Neuralink sur l’homme. Mais le scientifique David Tuffley rappelle dans The Conversation que l’administration classe déjà la puce Link dans la catégorie des “dispositifs médicaux de classe III, la catégorie la plus risquée”. Avec cette technologie, il faut donc être patient et prudent, deux qualités dont Musk est dépourvu.

    À voir aussi sur Le HuffPost : Avec Neuralink, Elon Musk veut lire vos pensées dès 2020

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      En 20 ans, SpaceX n'a pas toujours été l'entreprise à succès que l'on connaît

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 6 May, 2022 - 04:00 · 3 minutes

    ESPACE - Partenariat avec la Nasa, développement du tourisme spatial et peut-être un jour Mars … Cela fait désormais 20 ans que SpaceX existe et plus rien ne semble arrêter l’entreprise d’ Elon Musk . Pourtant son histoire n’est pas faite que de succès. Au contraire, elle est jalonnée de problèmes financiers, d’échecs et surtout de beaucoup, beaucoup d’explosions comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article.

    C’est le 6 mai 2002 qu’Elon Musk, alors devenu multimillionnaire après avoir vendu PayPal, fonde SpaceX. Son objectif: concevoir des lanceurs capables de diminuer le coût de mise en orbite et développer le tourisme spatial. SpaceX développe sa première fusée “Falcon 1” et tente un premier col le 24 mars 2006. Mais une minute après le décollage, la fusée explose. Le deuxième et le troisième vol sont également un échec. Nous sommes en août 2008 et la société est au bord de la faillite. Quelques semaines plus tard, SpaceX retente le coup avec un quatrième essai qui est finalement un succès.

    Partenariat avec la NASA

    À partir de ce moment-là, tout s’enchaine. Trois mois plus tard, l’entreprise décroche un contrat avec la Nasa pour envoyer du matériel à la Station spatiale internationale (ISS). Un contrat qui s’élève à plus d’1,5 million d’euros pour 12 vols. Et ce n’est que le début. Le 21 juin 2011, la Nasa envoie pour la dernière fois une navette spatiale américaine dans l’espace. Quelques années plus tôt, l’administration George W. Bush a décidé de mettre fin au programme spatial, celui-ci n’étant pas assez rentable. SpaceX se lance alors dans la course pour devenir le prochain fournisseur d’engins spatiaux habités de la Nasa. C’est chose faite en septembre 2014, lorsque l’agence spatiale sélectionne l’entreprise d’Elon Musk ainsi que Boeing.

    En parallèle, SpaceX cherche à réutiliser ses lanceurs pour réduire les coûts de production. Ce qui a demandé de nombreux essais pendant deux ans qui se sont, pour beaucoup, conclus par des explosions. Problèmes techniques, atterrissages ratés, manques de carburants… Nombreuses sont les raisons de ces échecs. Mais en décembre 2015, l’entreprise réussit finalement l’exploit et le booster atterrit pile sur sa cible sans aucun dégât.

    Il faudra cependant attendre mai 2020 pour avoir un premier vol habité. Deux astronautes américains, Douglas Hurley et Robert Behnken s’envolent à bord de la capsule Crew Dragon pour rejoindre l’ISS. C’est la première fois qu’une entreprise privée envoie des astronautes vers la Station. Après le succès de cette mission, sept autres sont programmées jusqu’en 2023. Parmi elles, Crew-2 dont a fait partie l’astronaute français Thomas Pesquet . Lui et son équipe sont restés six mois dans l’ISS.

    Starlink, le projet controversé

    Après les lanceurs, Elon Musk veut désormais créer une gigantesque constellation de satellites. Dénommé Starlink , le projet a pour objectif de fournir internet même dans les coins les plus reculés. Mais pour cela SpaceX prévoit de déployer au moins 12.000 satellites en orbite, ce qui pose la question de la pollution spatiale que ce projet pourrait entrainer. D’autant plus qu’Elon Musk n’est pas le seul. Jeff Bezos, fondateur d’Amazon prévoit également un projet similaire, mais à une plus petite échelle. Du nom de “Kuiper”, le projet prévoit d’envoyer plus de 3000 satellites. Amazon a d’ailleurs signé récemment des contrats sans précédent avec trois sociétés de lancements spatiaux, dont l’européenne Arianespace , pour la mise en orbite de sa constellation de satellites.

    À voir également sur Le HuffPost: Ce vol SpaceX marque le début de la privatisation de l’ISS