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      Pass sanitaire retoqué: Macron tape sur les députés LR et évoque un "coup de chaud nocturne"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 13:23 · 2 minutes

    Pass sanitaire retoqué: Macron tape sur les députés LR et évoque un Pass sanitaire retoqué: Macron tape sur les députés LR et évoque un "coup de chaud nocturne" ( Capture TF1)

    POLITIQUE - Un “attelage baroque” et un “coup de chaud nocturne”. Voici les mots utilisés par Emmanuel Macron pour qualifier le rejet par les députés de l’opposition d’un article clé du projet de loi sanitaire visant à lutter contre la pandémie de coronavirus . Cet article 2 du projet de loi sanitaire, retoqué dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 juillet, permettait le recours au pass sanitaire aux frontières de l’Hexagone et entre la métropole et les Outre-mer et la Corse.

    Un premier revers pour le gouvernement Borne privé de majorité absolue à l’Assemblée. Critiquant le vote commun aux députés LFI, RN et LR, il a raillé “un coup de chaud nocturne”, notamment de la part des députés LR.

    “Je crois à l’esprit de responsabilité de nos oppositions. Des députés LFI, RN, LR ont voté ensemble. Je ne crois pas que les députés LR se soient engagés devant leurs électeurs à voter avec LFI et RN pour empêcher l’instauration d’un pass aux frontières”, a-t-il critiqué, qualifiant cette union de circonstance “d’attelage baroque”. “Je crois dans la sagesse des parlementaires, des sénateurs pour les textes qui viennent”, a-t-il néanmoins conclu, alors que le texte doit désormais passer devant le Sénat avant de revenir à l’Assemblée en deuxième lecture.

    “La voix des Français dans leur diversité”

    Des expressions qui n’ont évidemment pas plus au président du groupe LR à l’Assemblée nationale, Olivier Marleix.

    “Non Emmanuel Macron, le vote de la représentation nationale n’est jamais un ‘coup de chaud nocturne’. C’est la voix des Français dans leur diversité. Apprenez à l’entendre, apprenez ce ‘respect de chacun’ auquel vous invitez. C’est la condition de la réussite pour la France”, a-t-il réagi sur Twitter.

    Il s’agit de la première grande intervention du président de la République depuis sa réélection et les élections législatives qui ont débouché sur une majorité relative de son camp.

    À voir également sur Le HuffPost: Après les “Uber files”, Macron assume tout et Le Maire le soutient

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      Interview du 14 - juillet: Macron veut aller plus loin sur la réforme de l'assurance chômage

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 12:36 · 2 minutes

    Macron veut aller plus loin sur la réforme de l'assurance chômage Macron veut aller plus loin sur la réforme de l'assurance chômage

    POLITIQUE - Le retour du “traverse la rue” pour trouver un emploi. Emmanuel Macron a confirmé, ce jeudi 14 juillet, vouloir “aller plus loin” sur la réforme de l’assurance chômage pour répondre à la pénurie de main d’oeuvre. Car, dit-il, “il n’y pas un endroit en France où des gens ne vous disent pas qu’ils cherchent des salariés”.

    “Il m’est arrivé de dire qu’il fallait traverser la rue, c’est encore plus vrai aujourd’hui”, a-t-il notamment lancé face à Anne-Claire Coudray et Caroline Roux, en appelant à la “remobilisation” générale pour aller vers le plein emploi, objectif revendiqué pour son second mandat. Le but, selon les mots du locataire de l’Élysée, serait “qu’il y ait un texte de loi” sur la “réforme du RSA”, la “réforme de France Travail”, mais aussi celle du lycée professionnel et la formation “tout au long de la vie” qui soit prêt “dès cet été”.

    Si Emmanuel Macron n’a pas donné davantage de détails sur les contours de son projet, il a profité de cet entretien pour en dessiner la philosophie. “Quand je me déplace, j’ai aujourd’hui des restaurateurs qui me disent je ne pourrai pas ouvrir ce week-end...”, a-t-il raconté, et cela “je ne peux pas l’accepter”.

    “Cette solidarité c’est ceux qui bossent qui la paie”

    Interrogé sur les raisons de la désaffection pour certains métiers, les bas salaires ou la dureté de la tâche, Emmanuel Macron a fait valoir la responsabilité de chacun. “S’ils peuvent trouver et aller vers un autre métier je le comprends très bien. Mais si derrière la réponse c’est ‘je vais bénéficier de la solidarité nationale pour réfléchir à ma vie’, j’ai du mal à l’entendre parce que cette solidarité c’est ceux qui bossent qui la paie”, a-t-il ainsi répondu.

    Plus concrètement, le chef de l’Etat a également confirmé vouloir conditionner le versement du RSA à certaines contreparties. “La collectivité doit de la formation pour aller vers des métiers dont on a besoin”, et “les gens qui touchent du RSA doivent s’engager, ce qui était le cœur du RMI”, a-t-il ainsi rappelé.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost: La grande interview de la nouvelle ministre de l’Égalité femmes-hommes

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      Macron appelle à la "mobilisation générale" face aux coupures de gaz russe

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 12:04 · 2 minutes

    Emmanuel Macron face à Anne-Claire Coudray (TF1) et Caroline Roux (France Télévisions) ce jeudi 14 juillet. Emmanuel Macron face à Anne-Claire Coudray (TF1) et Caroline Roux (France Télévisions) ce jeudi 14 juillet.

    14-JUILLET - “Il faut se préparer à se passer totalement du gaz russe”. En ce 14 juillet 2022, Emmanuel Macron renoue avec la traditionnelle interview qui suit le défilé militaire et répond aux questions de Caroline Roux (France 2) et d’Anne-Claire Coudray (TF1). À cette occasion, il a évoqué la guerre en Ukraine et les répercussions des sanctions des pays européens contre la Russie.

    “Cette guerre va durer, la France sera toujours en situation d’aider l’Ukraine, de stopper l’effort de guerre russe par les sanctions. Les prix de l’énergie ont monté du fait de cette guerre. Le vrai changement des derniers jours, c’est la décision russe de commencer à couper le gaz”, a déclaré le président.

    “La Russie utilise l’énergie, comme elle utilise l’alimentation, comme une arme de guerre”, a asséné le chef de l’État. “Nous devons aujourd’hui nous préparer à un scénario où il nous faut nous passer en totalité du gaz russe”, a-t-il ajouté, précisant que cela “représente moins de 20% de nos besoins en France, mais il faut se préparer à consommer moins”.

    Un “plan de sobriété” énergétique pour cet été

    Emmanuel Macron a souligné que la France est en train de diversifier son approvisionnement avec des pays comme la Norvège, le Qatar ou l’Algérie. Les stocks seront reconstitués pour l’hiver mais qu’il faut “rentrer dans une logique de sobriété”, a-t-il également rappelé. “Je vais demander à nos administrations publiques, à nos grands groupes de préparer un plan pour consommer moins cet été”, annonce-t-il tout en précisant que les premiers efforts se voient puisqu’“on consomme moins que l’année dernière”.

    Le chef de l’État a de nouveau insisté sur la sobriété et demandé aux administrations de réfléchir à moins de gaspillage, notamment sur l’éclairage public quand il est “inutile”.

    Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron ne s’est prêté qu’une seule fois à cet exercice initié par Valéry Giscard d’Estaing. C’était en 2020, quelques mois après le début de la pandémie de Covid-19. À la veille de la déclaration de politique générale de Jean Castex qui venait de remplacer Édouard Philippe, il avait alors été interrogé par Léa Salamé et Gilles Bouleau.

    Il s’agit de la première grande intervention du président de la République depuis sa réélection et les élections législatives qui ont débouché sur une majorité relative de son camp.

    À voir également sur Le HuffPost: Après les “Uber files”, Macron assume tout et Le Maire le soutient

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      L'échange très tendu entre ces deux sénateurs sur les "Uber files"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 09:15 · 2 minutes

    "Je comprends que tu sois aigri", l'échange très tendu entre deux sénateurs sur les Uberfiles (ici une photo de Patrick Kanner)

    POLITIQUE - Les deux ont beau se tutoyer, ils ne se ménagent pas. François Patriat, le chef de file des sénateurs marcheurs s’en est pris vertement a son collègue socialiste Patrick Kanner, mercredi 13 juillet, l’accusant d’être jaloux du destin d’Emmanuel Macron. Le parlementaire socialiste venait de fustiger le rôle du chef de l’État dans l’affaire dite des Uber Files .

    “Dans l’enquête, rien aujourd’hui ne montre qu’il y a eu compromission ou intérêt personnel pour le président”, a ainsi pesté l’élu de Côte-d’Or avant de diriger ses coups contre son interlocuteur, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

    “Quand j’entends parler de loyauté, de probité... Patrick, excuse-moi de te le dire comme tel, mais j’entends bien ta rancœur. Tu as été ministre avec Emmanuel Macron , lui est devenu président au premier coup à 39 ans, toi tu es redevenu sénateur, alors je comprends que l’on soit un peu aigri... Tu l’es aujourd’hui”, a-t-il ainsi lâché, provoquant un certain froid sur le plateau de Public Sénat, habitué aux échanges courtois.

    Une saillie un brin perfide, “lamentable”, selon les mots du principal visé. “Et bien supprimons le Parlement alors, vive Vulcain, vive Jupiter”, a ainsi répondu Patrick Kanner à François Patriat quand celui-ci s’indignait de voir les oppositions agiter le spectre d’une commission d’enquête sur le sujet.

    La Macronie minimise, Macron “assume”

    Dans le cadre des “Uber Files”, des investigations reposant sur des milliers de documents internes à Uber, Le Monde a conclu à l’existence d’un “deal” secret entre Uber et Emmanuel Macron quand il était à Bercy. Le quotidien montre aussi que l’ancien lobbyiste en Europe de l’entreprise, à l’époque “conseiller senior du conseil d’administration”, avait contribué en 2016 à lever des fonds pour la campagne du futur président.

    Un problème pour les oppositions dont certaines accusent le chef de l’État d’avoir défendu les intérêts d’Uber à l’époque où l’entreprise développait son implantation en France, alors que lui-même était ministre de l’Économie de François Hollande (2014-2016). La NUPES, l’alliance des partis de gauche à l’Assemblée nationale, veut mener l’enquête.

    Pas de quoi inquiéter ni Emmanuel Macron ni son entourage. Le chef de l’État, lui, s’est dit “hyper-fier”, mardi, pour sa seule réaction à ce dossier, et “assume à fond” avoir entretenu des liens privilégiés avec la firme américaine au nom de l’emploi: “Je le referai demain et après-demain.”

    À voir également sur Le HuffPost: La grande interview de la nouvelle ministre de l’Égalité femmes-hommes

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      Fête du 14-Juillet: Macron, premier président à voler avec la Patrouille de France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 07:00 · 3 minutes

    La Patrouille de France le 18 mai 2022 au-dessus de Cannes pour le retour de Tom Cruise pour le festival de Cannes pour La Patrouille de France le 18 mai 2022 au-dessus de Cannes pour le retour de Tom Cruise pour le festival de Cannes pour "Top Gun". Par Edward Berthelot/Getty Images

    FÊTE DU 14 JUILLET - Emmanuel Maverick Macron. Le président aurait-il été inspiré par la sortie de Top Gun cette année ? Selon BFMTV citant le porte-parole de l’armée de l’air, le chef d’État a volé avec la Patrouille de France le 8 juillet, en amont du défilé du 14 juillet ce jeudi . Une première pour un président français.

    Une information que tendent à confirmer un tweet de l’intéressé posté mercredi 13 juillet au soir et une série de photos prises par Soazig de La Moissonnière . “Je peux en témoigner: Nos militaires sont prêts pour demain et nous serons au rendez-vous pour leur dire notre fierté”, a tweeté Emmanuel Macron en partageant une vidéo prise de l’intérieur de l’un des avions de la Patrouille de France.

    Sur le compte Instagram de la photographe officielle de la présidence de la République, on entrevoit également les coulisses de la visite d’Emmanuel Macron auprès de la Patrouille de France, à l’aéroport militaire et présidentiel de Vélizy-Villacoublay.

    On peut y voir notamment Emmanuel Macron en tenue de la Patrouille de France, customisée d’un écusson personnalisé sur sa combinaison: “Président de la République - Emmanuel Macron - Patrouille de France”. On le découvre également à bord d’un Alpha jet, tête casquée et pouce fièrement levé, ou sur le tarmac en compagnie des pilotes. Une sortie présidentielle qui se serait déroulée le vendredi 8 juillet.

    Une place “assez exigeante”

    Selon Marie, une capitaine de frégate interrogée sur BFMTV, le président a pris place à bord d’un Alpha Jet de l’armée derrière le capitaine Romain, dit “Athos 5”, leader solo de la Patrouille de France.

    Une place “assez exigeante”, “pas la plus facile”, puisque le leader solo “doit pouvoir voir en permanence ce que font les autres et remplacer le leader”, explique-t-elle.

    Le compte Twitter de la Patrouille de France a également posté une photo d’Emmanuel Macron entouré des pilotes. “Quel honneur d’avoir reçu le soutien de Monsieur le Président de la République peu avant la fête nationale. Sa confiance nous portera dans l’accomplissement de cette mission du 14 Juillet”, est-il écrit.

    Le défilé militaire débutera ce jeudi à 10 heures, avec l’arrivée du président sur l’avenue de Friedland. La Patrouille de France ouvrira, comme chaque année, le défilé à Paris. Elle est ensuite attendue au-dessus de Marseille notamment.

    À voir également sur Le HuffPost: À Cannes, le spectacle de la patrouille de France pour le retour de Tom Cruise

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      Interview du 14- juillet: Macron se sait attendu sur ces sujets

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 05:30 · 6 minutes

    Les six dossiers chauds sur lesquels Macron est attendu pour son interview du 14 juillet (photo prise le 14 juillet 2020) Les six dossiers chauds sur lesquels Macron est attendu pour son interview du 14 juillet (photo prise le 14 juillet 2020)

    POLITIQUE - Sur le grill. Emmanuel Macron renoue avec la (presque) traditionnelle interview du 14 juillet après l’avoir boudée pendant son premier quinquennat, à l’exception de l’été 2020 . Le chef de l’État va répondre aux questions des journalistes Caroline Roux et Anne-Claire Coudray à partir de 13h10 ce jeudi sur TF1 et France 2.

    Un rendez-vous attendu, après le défilé militaire, puisqu’il s’agit du premier entretien du chef de l’État depuis sa réélection en avril. Et les dossiers chauds sont nombreux à l’heure où débute une nouvelle ère politique aussi incertaine qu’inédite.

    Outre ses difficultés actuelles, entre la perte de la majorité absolue à l’Assemblée nationale, les premiers pas difficiles de son gouvernement ou les révélations autour des Uberfiles , Emmanuel Macron devrait être interrogé sur les sujets qui préoccupent les Français, du pouvoir d’achat au rebond épidémique. Le HuffPost fait un tour d’horizon des questions auxquelles le président de la République va devoir répondre.

    • Le pouvoir d’achat des Français

    À ce sujet, Emmanuel Macron va devoir se livrer à une sorte de service après-vente des mesures récemment annoncées par son gouvernement pour protéger le pouvoir d’achat des Français.

    Après déjà plus de 25 milliards d’euros mis sur la table depuis l’automne 2021, pour atténuer en particulier la hausse des prix de l’énergie, l’exécutif a présenté dans deux textes (un projet de budget rectificatif et une loi pouvoir d’achat) une nouvelle salve d’aides, chiffrée à “une vingtaine de milliards d’euros” selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. De nouvelles enveloppes - un chèque alimentaire de 100 euros ou les revalorisations anticipées de 4% des pensions de retraite et des prestations sociales - censées contrer les effets de l’inflation sur les ménages.

    Le locataire de l’Élysée va ainsi s’attacher à défendre les contours de ce texte phare dont l’examen a déjà commencé en commission. Une opération pédagogie bienvenue avant les débats dans l’hémicycle le 18 juillet, tant l’issue apparaît incertaine, surtout après le camouflet subi par la majorité sur sa loi sanitaire. Peut-être en profitera-t-il aussi pour glisser de nouvelles annonces?

    • Le rebond épidémique

    Le premier texte de la mandature porte effectivement sur la crise du Covid-19, à l’heure où la France connaît sa septième vague épidémique . “Il semblerait que nous atteignions très probablement le pic” des contaminations, a expliqué le ministre de la Santé François Braun mercredi sur RTL. La veille, la Direction générale de la Santé recensait 182.006 nouveaux cas par jours, contre 206.554 une semaine plus tôt.

    Emmanuel Macron fera sans doute le point lui aussi sur la situation, même si le retour des restrictions, comme le port du masque dans les transports, n’est pas sur la table. Il devrait également être interrogé sur le projet de loi de son gouvernement dit de “sécurité sanitaire”, adopté mercredi à l’Assemblée nationale, mais amputé d’un article clé sur un possible retour du pass sanitaire aux frontières, auquel se sont opposés le RN, LFI et LR.

    • La vague de chaleur

    Alors que la France est plongée dans une deuxième vague de chaleur en à peine un mois, avec son corollaire, des feux de forêt dans le sud du pays, Emmanuel Macron ne manquera pas de s’attarder sur l’une de ses priorités affichées: la lutte contre le dérèglement climatique.

    “L’été sera chaud. Qu’avez-vous prévu?”, a lancé l’écologiste Sandrine Rousseau au nouveau ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, mardi lors des premières questions au gouvernement. De quoi donner le ton, mettre la pression sur l’exécutif. Et inspirer le chef de l’État ou les journalistes qui vont l’interroger?

    • Le blocage à l’Assemblée nationale

    D’autres questions vont se poser à Emmanuel Macron. Par exemple: Comment compte-t-il gouverner et faire voter ses textes avec une majorité relative à l’Assemblée nationale?

    Le président de la République aura, pour la première fois, l’occasion d’expliciter la stratégie du compromis esquissée par Élisabeth Borne lors de son discours de politique générale. Avec Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, ils plaident, depuis le remaniement pour des majorités de projet au cas par cas en comptant sur la bonne volonté des forces politiques de “l’arc républicain”.

    Reste que les premières heures dans l’hémicycle montrent toute l’étendue de la difficulté pour les marcheurs et leurs alliés à manœuvrer au Palais Bourbon face à une opposition coalisée. Le locataire de l’Élysée, qui parlait, fin juin, d’une situation “affreusement banale” pour qualifier le nouveau rapport de force à l’Assemblée, est attendu sur la question et sa capacité à agir.

    • Les Uberfiles

    On peut imaginer qu’Emmanuel Macron sera interrogé sur la polémique du début de semaine: les “Uber FIles”, une enquête reposant sur des milliers de documents internes à l’entreprise Uber. Le Monde , qui participe aux investigations, a conclu à l’existence d’un “deal” secret entre Uber et l’actuel président de la République quand il était ministre de l’Économie sous François Hollande. Le quotidien montre aussi que l’ancien lobbyiste en Europe de l’entreprise, à l’époque “conseiller senior du conseil d’administration”, avait contribué en 2016 à lever des fonds pour sa future campagne.

    Aux dernières nouvelles, il “assume à fond” et est “hyper-fier”. Emmanuel Macron a vertement répliqué mardi aux critiques de l’opposition sur ses échanges privilégiés avec la firme américaine, insistant sur “les milliers d’emplois” créés.

    Il aura l’occasion de s’épancher sur la question ce jeudi, près avoir expliqué aux journalistes que la polémique ne l’atteint pas en invoquant une phrase attribuée à Jacques Chirac: “Cela m’en touche une sans faire bouger l’autre.” Il lui reste encore le mot “abracadabrantesque” s’il souhaite continuer à puiser dans le registre de son prédécesseur.

    • La guerre en Ukraine et ses conséquences

    Le traditionnel défilé militaire à Paris va mettre à l’honneur les pays d’Europe de l’Est et les troupes françaises qui y sont déployées dans le cadre de l’Otan. Le chef de l’État sera, lui, immanquablement interrogé sur le contexte international éruptif, la guerre en Ukraine et ses conséquences.

    Compte tenu de l’offensive russe, mais aussi de l’inflation, Emmanuel Macron a déjà annoncé une “réévaluation” de la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 pour “ajuster les moyens aux menaces”. Il aura sans doute l’occasion d’en dire davantage sur sa vision des enjeux alors que le budget des Armées va encore croître en 2022 avant de franchir une marche de 3 milliards en 2023, pour atteindre 44 milliards d’euros.

    Cinq mois après le début du conflit en Ukraine, le locataire de l’Élysée va également redire son plein soutien à son homologue Volodymir Zelensky, lequel ne cesse de demander aux Européens et aux États-Unis l’envoi d’armement. Question conséquences, le chef de l’État est également attendu sur les perspectives moroses de l’économie française et européenne, avec, entre autres, le spectre d’un arrêt des approvisionnements de gaz russe.

    À voir également sur Le HuffPost: La grande interview de la nouvelle ministre de l’Égalité femmes-hommes

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      Macron souhaite une présence militaire française plus discrète en Afrique

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 21:04 · 4 minutes

    Emmanuel Macron, ici prononçant un discours devant des responsables militaires et des invités au ministère des Armées à Paris, le 13 juillet 2022. Emmanuel Macron, ici prononçant un discours devant des responsables militaires et des invités au ministère des Armées à Paris, le 13 juillet 2022.

    ARMÉE - Emmanuel Macron a ouvert la porte ce mercredi 13 juillet à une transformation de l’offre militaire française en Afrique, vers un dispositif plus discret, et annoncé une réévaluation du budget des Armées pour 2024-2030 à l’aune du retour de la guerre en Europe.

    Dans sa traditionnelle allocution au ministère des Armées à la veille du 14 juillet, le chef de l’État a jugé que l’adoption de “dispositifs moins posés et moins exposés” en Afrique relevait d’une “nécessité stratégique”, alors que l’armée française est en passe de quitter le Mali à la fin de l’été et qu’elle a des milliers de militaires impliqués dans la lutte anti-jihadiste au Sahel.

    Emmanuel Macron a affirmé sa volonté de “réussir à bâtir dans la durée une intimité plus forte avec les armées africaines, reconstruire une capacité à former, ici et là bas”, tout en restant en deuxième ligne, et alors que Paris veut préparer ses armées aux conflits de haute intensité comme celui d’ Ukraine .

    La France, ancienne puissance coloniale d’une partie des pays du continent, y maintient une forte présence militaire. Outre son engagement au Sahel, en pleine restructuration, elle a des éléments déployés au Sénégal, au Gabon et à Djibouti.

    Le président Macron a par ailleurs évoqué la nécessité d’un “continuum entre notre offre diplomatique, nos actions rénovées pour le partenariat africain, nos actions de développement” en Afrique. “C’est un changement de paradigme profond”, a-t-il martelé.

    Nouveau budget militaire

    Hier partenaire-clé de Bamako, la France, ancienne puissance coloniale, est désormais persona non grata et s’apprête à quitter le Mali d’ici quelques semaines. La junte au pouvoir depuis 2020 a poussé dehors l’armée française et a fait appel aux Russes, via la sulfureuse société paramilitaire Wagner, même si Bamako s’en défend.

    Une fois désengagée du Mali, la France aura divisé par deux sa présence au Sahel en ne maintenant que 2500 militaires environ dans la région. Mais Paris affirme depuis des mois ne pas renoncer à la lutte antiterroriste et discuter avec les pays du Sahel et du Golfe de Guinée pour préparer de nouvelles formes d’intervention.

    Au Niger, les Français maintiendront plus d’un millier d’hommes et des capacités aériennes pour fournir un appui feu et du renseignement dans le cadre d’un “partenariat de combat” avec les forces armées nigériennes (FAN), déployées avec 250 soldats français à proximité de la frontière avec le Mali face aux jihadistes liés à Al-Qaïda ou au groupe État islamique.

    Les ministres des Armées Sébastien Lecornu et des Affaires étrangères Catherine Colonna sont attendus le 15 juillet au Niger. Sébastien Lecornu se rendra le lendemain en Côte d’Ivoire.

    Le chef de l’État a par ailleurs annoncé une réévaluation des besoins budgétaires en matière de défense, via une nouvelle Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 plus adaptée ”à la perspective du retour possible d’un affrontement de haute intensité”. Ces travaux d’élaboration “devront être achevés à la fin de cette année” puis “discutés avec le Parlement” début 2023, a souhaité le chef de l’État français.

    Développer le Service national universel

    Le président avait amorcé en 2017 une nette remontée en puissance des crédits défense après des années de disette. Le budget des armées va encore croître en 2022 avant de franchir une marche de trois milliards en 2023, pour atteindre 44 milliards d’euros.

    Il a enfin demandé aux armées de “faire davantage” pour développer le Service national universel (SNU) visant les jeunes, afin de mobiliser “toute la société française” dans les défis qui leur sont proposés.

    “Il ne s’agit pas de militariser la jeunesse, encore moins la société, mais au moment où la nation a besoin de retrouver le sel de son histoire, son sens profond (...), la République a besoin que vous fassiez davantage”, a-t-il déclaré.

    Le SNU, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, a été lancé en 2019. Après une première expérimentation auprès de 2000 jeunes volontaires de 15 à 17 ans, puis une session annulée en 2020 en raison de la crise sanitaire, 15.000 jeunes avaient participé l’été dernier à des stages de cohésion dans toute la France.

    Cette année, le Service national universel (SNU) a pour objectif de toucher 50.000 jeunes au total. Mais ce projet est loin de faire l’unanimité parmi les syndicats lycéens et dans les armées, déjà très employées sur de multiples fronts.

    À voir également sur Le HuffPost : En patrouille avec les militaires de Barkhane au Mali

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      La ministre Caroline Cayeux visée par une plainte après ses propos homophobes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 13 July, 2022 - 13:51 · 2 minutes

    Caroline Cayeux, nouvelle ministre déléguée aux Collectivités territoriales (illustration) Caroline Cayeux, nouvelle ministre déléguée aux Collectivités territoriales (illustration)

    POLITIQUE - La polémique ne désenfle pas. Plusieurs associations de lutte contre l’homophobie ont annoncé ce mercredi 13 juillet avoir déposé plainte à Paris contre la ministre déléguée en charge des collectivités territoriales Caroline Cayeux , qui a “maintenu” ses propos passés sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, un “dessein contre la nature”.

    Cette plainte, envoyée mercredi au parquet de Paris et dont l’AFP a eu connaissance, est déposée par les associations Mousse, STOP homophobie, Sports LGBT, Education LGBT, Familles LGBT et ADHEOS.

    L’infraction visée est l’injure publique envers un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle par une personne dépositaire de l’autorité publique.

    Public Sénat a demandé mardi à Caroline Cayeux si elle maintenait d’anciennes “déclarations sur le mariage pour tous et l’adoption pour les couples de même sexe, qualifiées de réforme de caprice et de dessein qui va contre la nature”.

    “J’ai beaucoup d’amis parmi ces gens-là”

    La ministre a d’abord dit : “Je ne pense pas avoir parlé de caprice (...). Je maintiens évidemment mes propos. Mais j’ai toujours dit que la loi, si elle était votée, je l’appliquerais”, a-t-elle ajouté. “Je dois vous dire quand même j’ai beaucoup d’amis parmi ces gens-là. Franchement, c’est un mauvais procès qu’on me fait et ça m’a beaucoup contrarié”, s’est elle encore justifiée, précisant qu’elle n’avait “jamais fait partie de La Manif pour tous”.

    Au Sénat en avril 2013, pendant les débats ayant abouti à l’adoption de cette loi, Caroline Cayeux avait indiqué que “l’exigence du mariage homosexuel, et l’adoption des enfants qui va avec, n’est pas simplement un dessein qui va contre la nature”.

    Très critiquée sur les réseaux sociaux, Caroline Cayeux a ensuite tweeté : “Mes propos ont blessé nombre d’entre vous. Je les regrette profondément, ils étaient naturellement inappropriés. L’égalité des droits doit toujours être une priorité de notre action.”

    Dix ans après le vote du mariage pour tous, “ces propos sont outrageants pour les personnes homosexuelles” estime Etienne Deshoulières, avocat des associations. “On ne peut pas avoir un gouvernement qui prétend lutter contre les discriminations que nous subissons et une ministre qui s’autorise à dire ça. Je demande sa démission” a ajouté Terrence Khatchadourian, secrétaire général de Stop Homophobie, à l’AFP.

    À voir également sur Le HuffPost: Yaël Braun-Pivet préfère gronder Danielle Simonnet que Marine Le Pen

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      Après les "Uber Files", Macron a fait sienne une formule attribuée à Chirac

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 14:16 · 3 minutes

    "Ça m'en touche une..." Macron a fait sienne une formule attribuée à Chirac pour répondre aux UberFiles

    POLITIQUE - Qu’en pense Gérard Majax ? Emmanuel Macron a ressorti une vieille expression, un brin grivoise, attribuée à Jacques Chirac , pour montrer à que le scandale autour des “Uber Files” ne l’atteint pas. Il est question d’en toucher l’une, sans faire bouger l’autre.

    “Moi je suis extrêmement fier”, a-t-il dit au sujet de ses échanges avec les représentants de l’entreprise américaine de VTC lorsqu’il était ministre de l’Économie. “Il est très difficile de créer des emplois sans entreprises ni entrepreneurs”, a ironisé le chef de l’Etat en marge d’un déplacement dans l’Isère ce mardi 12 juillet, disant “assume(r) à fond” son action . “Je le referais demain et après-demain.”

    Et qu’importe si les révélations de la presse font hurler l’opposition de gauche. “Je conçois tout à fait qu’ils veuillent s’attaquer à ma pomme, ça fait cinq ans et demi je suis habitué”, a-t-il ainsi argué face à un journaliste de la chaîne franceinfo, comme vous pouvez le voir ci-dessous. Et d’ajouter: “rès sincèrement, comme disait l’un de mes prédécesseurs, ça m’en touche une sans bouger l’autre.”

    Une expression très appréciée par Jacques Chirac, et son sens de la formule, en son temps, selon les nombreux récits de son vieux compagnon de route Jean-Louis Debré. Un ton badin, repris par Emmanuel Macron, qui ne cache pas son agacement face aux attaques de la NUPES .

    Vers une commission d’enquête?

    “Ils ont perdu leur boussole (...). Quand on croit à l’égalité des chances il faut se battre pour que des jeunes qui viennent des milieux difficiles aient des emplois. Ça n’a jamais été leur combat, moi ça a été le mien. Des jeunes qui votent pour eux aujourd’hui ont eu leur emploi grâce à ça”, a encore avancé le locataire de l’Elysée ce samedi à propos de ses anciennes tractactions (polémiques) avec Uber.

    Dans le cadre des “Uber Files”, une enquête reposant sur des milliers de documents internes, Le Monde s’est intéressé aux liens entretenus par la firme américaine avec Emmanuel Macron quand il était à Bercy entre 2014-2016 et a conclu à l’existence d’un “deal” secret entre les deux parties.

    Le quotidien fait état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers.

    Un scandale d’Etat, pour nombre d’élus de la NUPES. L’alliance des gauches à l’Assemblée réclame une commission d’enquête pour faire la lumière sur le dossier. La droite reste discrète... mais pourrait finalement se joindre à la partie, selon les dires d’Aurélien Pradié, le secrétaire général des LR. “Y a-t-il eu des contreparties?”, se demande-t-il sur Cnews en appelant, lui aussi, à une enquête parlementaire... et judiciaire.

    Si cela arrivait, Emmanuel Macron pourrait à nouveau puiser dans le répertoire chiraquien. “Les emmerdes, ça volent toujours en escadrille”, par exemple.

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