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      La sous-traitance, face noire de la livraison de colis

      news.movim.eu / Mediapart · Sunday, 17 July, 2022 - 14:42


    Se faire livrer le plus vite possible, sans payer plus. Pour répondre aux besoins créés par l’e-commerce, le secteur de la livraison de colis repose largement sur la sous-traitance. Au prix de toujours plus de pression et d’heures supplémentaires parfois non payées pour les chauffeurs livreurs.
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      L'échange très tendu entre ces deux sénateurs sur les "Uber files"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 09:15 · 2 minutes

    "Je comprends que tu sois aigri", l'échange très tendu entre deux sénateurs sur les Uberfiles (ici une photo de Patrick Kanner)

    POLITIQUE - Les deux ont beau se tutoyer, ils ne se ménagent pas. François Patriat, le chef de file des sénateurs marcheurs s’en est pris vertement a son collègue socialiste Patrick Kanner, mercredi 13 juillet, l’accusant d’être jaloux du destin d’Emmanuel Macron. Le parlementaire socialiste venait de fustiger le rôle du chef de l’État dans l’affaire dite des Uber Files .

    “Dans l’enquête, rien aujourd’hui ne montre qu’il y a eu compromission ou intérêt personnel pour le président”, a ainsi pesté l’élu de Côte-d’Or avant de diriger ses coups contre son interlocuteur, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

    “Quand j’entends parler de loyauté, de probité... Patrick, excuse-moi de te le dire comme tel, mais j’entends bien ta rancœur. Tu as été ministre avec Emmanuel Macron , lui est devenu président au premier coup à 39 ans, toi tu es redevenu sénateur, alors je comprends que l’on soit un peu aigri... Tu l’es aujourd’hui”, a-t-il ainsi lâché, provoquant un certain froid sur le plateau de Public Sénat, habitué aux échanges courtois.

    Une saillie un brin perfide, “lamentable”, selon les mots du principal visé. “Et bien supprimons le Parlement alors, vive Vulcain, vive Jupiter”, a ainsi répondu Patrick Kanner à François Patriat quand celui-ci s’indignait de voir les oppositions agiter le spectre d’une commission d’enquête sur le sujet.

    La Macronie minimise, Macron “assume”

    Dans le cadre des “Uber Files”, des investigations reposant sur des milliers de documents internes à Uber, Le Monde a conclu à l’existence d’un “deal” secret entre Uber et Emmanuel Macron quand il était à Bercy. Le quotidien montre aussi que l’ancien lobbyiste en Europe de l’entreprise, à l’époque “conseiller senior du conseil d’administration”, avait contribué en 2016 à lever des fonds pour la campagne du futur président.

    Un problème pour les oppositions dont certaines accusent le chef de l’État d’avoir défendu les intérêts d’Uber à l’époque où l’entreprise développait son implantation en France, alors que lui-même était ministre de l’Économie de François Hollande (2014-2016). La NUPES, l’alliance des partis de gauche à l’Assemblée nationale, veut mener l’enquête.

    Pas de quoi inquiéter ni Emmanuel Macron ni son entourage. Le chef de l’État, lui, s’est dit “hyper-fier”, mardi, pour sa seule réaction à ce dossier, et “assume à fond” avoir entretenu des liens privilégiés avec la firme américaine au nom de l’emploi: “Je le referai demain et après-demain.”

    À voir également sur Le HuffPost: La grande interview de la nouvelle ministre de l’Égalité femmes-hommes

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      Après les "Uber Files", Macron a fait sienne une formule attribuée à Chirac

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 12 July, 2022 - 14:16 · 3 minutes

    "Ça m'en touche une..." Macron a fait sienne une formule attribuée à Chirac pour répondre aux UberFiles

    POLITIQUE - Qu’en pense Gérard Majax ? Emmanuel Macron a ressorti une vieille expression, un brin grivoise, attribuée à Jacques Chirac , pour montrer à que le scandale autour des “Uber Files” ne l’atteint pas. Il est question d’en toucher l’une, sans faire bouger l’autre.

    “Moi je suis extrêmement fier”, a-t-il dit au sujet de ses échanges avec les représentants de l’entreprise américaine de VTC lorsqu’il était ministre de l’Économie. “Il est très difficile de créer des emplois sans entreprises ni entrepreneurs”, a ironisé le chef de l’Etat en marge d’un déplacement dans l’Isère ce mardi 12 juillet, disant “assume(r) à fond” son action . “Je le referais demain et après-demain.”

    Et qu’importe si les révélations de la presse font hurler l’opposition de gauche. “Je conçois tout à fait qu’ils veuillent s’attaquer à ma pomme, ça fait cinq ans et demi je suis habitué”, a-t-il ainsi argué face à un journaliste de la chaîne franceinfo, comme vous pouvez le voir ci-dessous. Et d’ajouter: “rès sincèrement, comme disait l’un de mes prédécesseurs, ça m’en touche une sans bouger l’autre.”

    Une expression très appréciée par Jacques Chirac, et son sens de la formule, en son temps, selon les nombreux récits de son vieux compagnon de route Jean-Louis Debré. Un ton badin, repris par Emmanuel Macron, qui ne cache pas son agacement face aux attaques de la NUPES .

    Vers une commission d’enquête?

    “Ils ont perdu leur boussole (...). Quand on croit à l’égalité des chances il faut se battre pour que des jeunes qui viennent des milieux difficiles aient des emplois. Ça n’a jamais été leur combat, moi ça a été le mien. Des jeunes qui votent pour eux aujourd’hui ont eu leur emploi grâce à ça”, a encore avancé le locataire de l’Elysée ce samedi à propos de ses anciennes tractactions (polémiques) avec Uber.

    Dans le cadre des “Uber Files”, une enquête reposant sur des milliers de documents internes, Le Monde s’est intéressé aux liens entretenus par la firme américaine avec Emmanuel Macron quand il était à Bercy entre 2014-2016 et a conclu à l’existence d’un “deal” secret entre les deux parties.

    Le quotidien fait état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers.

    Un scandale d’Etat, pour nombre d’élus de la NUPES. L’alliance des gauches à l’Assemblée réclame une commission d’enquête pour faire la lumière sur le dossier. La droite reste discrète... mais pourrait finalement se joindre à la partie, selon les dires d’Aurélien Pradié, le secrétaire général des LR. “Y a-t-il eu des contreparties?”, se demande-t-il sur Cnews en appelant, lui aussi, à une enquête parlementaire... et judiciaire.

    Si cela arrivait, Emmanuel Macron pourrait à nouveau puiser dans le répertoire chiraquien. “Les emmerdes, ça volent toujours en escadrille”, par exemple.

    À voir également sur Le HuffPost: Quand le nouveau ministre Christophe Béchu s’opposait au mariage pour tous

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      "Choose France": Où les 6,7 milliards vont-ils être investis?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 11 July, 2022 - 05:33 · 4 minutes

    Ce lundi 11 juillet se tient à Versailles la 5e édition du sommet Ce lundi 11 juillet se tient à Versailles la 5e édition du sommet "Choose France", qui vise à attirer dans le pays des investissements étrangers (photo prise à l'Élysée en 2021).

    ÉCONOMIE - Un record de 6,7 milliards d’euros, 4.000 emplois pérennes et une énorme usine de semi-conducteurs à venir. La cinquième édition du sommet “Choose France” , qui se tient ce lundi 11 juillet au château de Versailles en présence d’Emmanuel Macron, va apporter son nouveau lot d’investissements étrangers en France, dans la santé, les services ou les nouvelles technologies.

    Ces annonces -14 projets au total à travers le territoire- “confirment l’attractivité de notre pays dans les nouvelles technologies” et contribuent à sa “réindustrialisation”, s’est félicité la présidence française dans un communiqué.

    Une usine de quatre milliards d’euros

    Le plus gros projet, une usine de semi-conducteurs pour un “investissement voisin de quatre milliards d’euros”, a notamment été conjointement annoncé par STMicroelectronics, fabricant franco-italien de semi-conducteurs, et Global Foundries, fabricant américain de puces. Une information annoncée en premier par Le Figaro et confirmée par les entreprises ce lundi matin.

    Emmanuel Macron doit effectuer un déplacement mardi à Grenoble, en Isère, lié à cette annonce, poursuit le quotidien.

    Fedex va de son côté créer 1.200 emplois permanents à Roissy, dans le Val-d’Oise; l’Espagnol Amadeus (gestion de réservations touristiques) 800 emplois, notamment à Sophia Antipolis, dans les Alpes-Maritimes; le cabinet de conseil Accenture 500 en Bretagne et le vietnamien Vinfast (automobile) 350 à 400 dans des showrooms et ateliers, a par ailleurs détaillé l’Élysée.

    Par ailleurs, le groupe italien Iveco va développer son site de bus électriques de Rorthais, dans les Deux-Sèvres, ainsi que ses sites d’Annonay (en Ardèche) et Vénissieux (dans le Rhône), a ajouté la présidence française.

    Thermomix, médicaments et intérim

    Le géant britannique du médicament GlaxoSmithKline (GSK) va quant à lui investir dans des essais cliniques, l’Américain Collins Aerospace (avionique, systèmes d’information, qui appartient au groupe Raytheon Technologies) dans la recherche-développement et l’allemand Vorwerk, fabricant du Thermomix, se doter d’un deuxième site de production en Eure-et-Loir, à Donnemain-Saint-Mamès.

    Le groupe néerlandais de travail temporaire Randstad va recruter par ailleurs 7.000 collaborateurs en CDI intérimaire d’ici la fin 2022.

    Le sommet, destiné à vanter l’attractivité de la France, réunira 180 PDG de grands groupes étrangers autour du chef de l’État et des ministres de l’Économie Bruno Le Maire, de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher ou de l’Industrie Roland Lescure.

    Cette participation record (ils étaient 120 à 150 lors des précédentes éditions ) montre un “très fort intérêt des patrons étrangers, suite à la réélection du président”, souligne l’Élysée, toujours dans la son communiqué. Les dirigeants de Coca Cola, Disney, Siemens, Merck Allemagne, des banques américaines Citi, JP Morgan, Morgan Stanley, du conglomérat chinois Fosun ou du groupe australien de services financiers Macquarie se retrouveront sous les ors de Versailles.

    Un agenda économique pour les cinq prochaines années va être détaillé

    Emmanuel Macron rencontrera aussi les “grands fonds souverains”, a précisé l’Élysée. Seront notamment présents ceux des Émirats arabes unis, d’Arabie saoudite, du Koweït, du Qatar et de Corée, ainsi que des fonds canadiens sont cités.

    Comme chaque année, il s’agit de “mouiller le maillot pour défendre la France auprès de ces acteurs étrangers”, relève la présidence. Emmanuel Macron va dérouler son “agenda économique pour les cinq années à venir, notamment sur tout le caractère pro-business et pro-innovation de la France”, ajoute-t-elle.

    La France s’enorgueillit d’être le pays le plus attractif en Europe pour les investisseurs étrangers par le nombre de projets (1.222 en 2021), leur taille étant en revanche généralement plus petite, selon le baromètre du cabinet EY. Le pays bénéficie du “prolongement d’un effet Macron” de libéralisation du marché du travail et de baisse de la fiscalité des entreprises, quand le Royaume-Uni reste pénalisé par un “effet Brexit” et l’Allemagne par un “effet plein emploi” qui complique les recrutements, notait EY en mai.

    Près de 80 projets d’investissements, représentant 12 milliards d’euros et 21.000 emplois, ont été annoncés dans le cadre des sommets “Choose France” depuis 2018. Sur ce total, 25 ont été complètement réalisés, 50 sont en cours de réalisation (dont une usine de batteries dans le Nord) et cinq ont été abandonnés ou reportés. Selon les projets, la part d’aides publiques s’élève de 5 à 10%.

    À voir également sur le HuffPost : Voitures électriques, hydrogène vert, industrie décarbonée... les promesses écologiques de Macron pour 2030

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      Des dirigeants d'entreprises appellent à la sobriété énergétique

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 3 July, 2022 - 06:46 · 2 minutes

    84 dirigeants d'entreprise appellent à la sobriété énergétique 84 dirigeants d'entreprise appellent à la sobriété énergétique

    ÉCONOMIE - “Passer d’une sobriété d’urgence à une sobriété organisée”: 84 dirigeants d’entreprise, appartenant pour beaucoup à l’ économie sociale et solidaire ou au milieu associatif veulent “parfois faire moins, pour toujours faire mieux”, selon une tribune parue dans le Journal du Dimanche ce 3 juillet.

    Parmi les signataires figurent aussi quelques dirigeants de grosses structures comme Jean-Bernard Lévy d’ EDF , Hélène Bernicot du Crédit Mutuel Arkéa et Pascal Demurger de l’assureur MAIF. “Une sobriété durable passera obligatoirement par un partage de la valeur équitable et par une intégration du temps long au sein de l’entreprise, et donc par des évolutions de gouvernance”, affirme le texte.

    Dimanche dernier, les patrons des trois énergéticiens français TotalEnergies, EDF et Engie avaient appelé les Français à réduire immédiatement leur consommation de carburant, de pétrole, d’électricité et de gaz face au risque de pénurie menaçant “la cohésion sociale” l’hiver prochain. Cet appel s’adressait aux particuliers comme aux entreprises, mais restait limité à la consommation d’énergie.

    “Faire évoluer notre modèle global de compétitivité”

    L’appel des 84 dirigeants va plus loin en voulant intégrer au cœur de la stratégie des entreprises les “démarches d’économie circulaire, d’économie d’usage, de relocalisation, de régénération de la biodiversité, ou encore d’alignement des réductions carbone de l’entreprise avec l’accord de Paris” sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    Selon les auteurs de la tribune, “la sobriété économique organisée est un moyen de ne pas faire peser le poids de la transition sur les plus démunis”. Ils espèrent “faire évoluer notre modèle global de compétitivité” afin de “sortir enfin les entreprises d’une perpétuelle injonction contradictoire” entre objectifs financiers d’un côté, climatique et sociaux de l’autre.

    Le terme de sobriété a longtemps été un “repoussoir”, reconnaissent-ils. Mais ils sont convaincu que ce “n’est pas synonyme de pénurie, de repli ou de déclin, mais qu’elle est la réponse à l’équation la plus cruciale de notre temps qui devrait aujourd’hui être au cœur de toute réflexion politique: comment répondre aux besoins de chacun dans un monde aux limites planétaires dépassées et au consumérisme débridé?”

    Ils affirment enfin qu’ils proposeront ce “choix collectif” le 30 août lors “des Universités d’été de l’économie de demain” à Paris. Ce forum se tiendra séparément, mais concomitamment, de l’université d’été de la première organisation patronale française, le Medef, rebaptisée Rencontre des entrepreneurs de France (REF).

    À voir également aussi sur le Huffpost: Les économies d’énergies demandées aux Français n’ont rien à voir avec celles de 1973

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      Orange reconnaît des «fraudes» dans un rapport confidentiel

      news.movim.eu / Mediapart · Monday, 6 June, 2022 - 12:28


    Dans une enquête interne, l’opérateur téléphonique historique décrit des pratiques anticoncurrentielles ayant eu lieu sur un plateau téléphonique de Metz. Plusieurs témoins ont dénoncé l’inertie de la direction. Le salarié à l’origine de l’enquête, licencié pour inaptitude, dit avoir été menacé.
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      Les juteuses commissions des intermédiaires d’Orpea

      news.movim.eu / Mediapart · Wednesday, 1 June, 2022 - 06:00


    Mediapart et Investigate Europe révèlent les manœuvres d’Orpea pour dissimuler des paiements à des intermédiaires dans des paradis fiscaux. Lors d’un rachat d’Ehpad qui intéresse la justice, l’ancien directeur du développement du groupe a touché 500 000 euros en Suisse.
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      Les aides à l'apprentissage prolongées "au moins" jusqu'à fin 2022

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 06:45 · 1 minute

    Les aides à l'apprentissage prolongées Les aides à l'apprentissage prolongées "au moins" jusqu'à fin 2022 (Le nouveau ministre du Travail Olivier Dussopt le 28 avril 2022 par REUTERS/Gonzalo Fuentes)

    EMPLOIS - Les aides à l’apprentissage seront prolongées “au moins jusqu’à la fin de l’année”, a annoncé ce mardi 24 mai le nouveau ministre du Travail Olivier Dussopt sur RTL.

    La prime prévue dans le cadre du plan “un jeune, une solution” - de 5000 euros pour un mineur, 8000 pour un majeur -, ce qui rend le coût de la première année quasi nul, a déjà été reconduite à plusieurs reprises . Elle court jusqu’au 30 juin 2022.

    L’objectif d’un million de contrats signés

    Ces aides seront prolongées “au moins jusqu’à la fin de l’année. Ensuite cela dépendra de la loi de finances pour 2023 puisque l’ancien ministre du Budget que je suis peut rappeler que les aides sont votées année par année dans les budgets”, a précisé Olivier Dussopt .

    Grâce notamment à ces primes, l’apprentissage a connu un essor, avec 718.000 contrats signés en 2021, soit une hausse de 37% après déjà 42% en 2020.

    Le gouvernement s’est fixé l’objectif de porter ce chiffre à un million de contrats signés. “Pour atteindre un million, il faut prolonger les aides à l’apprentissage”, a insisté le ministre .

    À voir également sur Le HuffPost: Salaires, retraites, urgence écologique, contre Macron...: voici pourquoi ils manifestent ce 1er-mai

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      Rachetée, la papeterie de la Chapelle Darblay va reprendre le recyclage

      news.movim.eu / Mediapart · Wednesday, 11 May, 2022 - 06:55


    Fermée en 2020, l’usine, devenue un symbole de la désindustrialisation française, a été préemptée ce mardi 10 mai par la métropole de Rouen, et immédiatement revendue à un groupement Veolia-Fibre excellence. Les nouveaux propriétaires assurent que le recyclage de papier va reprendre, sans donner aucune date.