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      Marion Maréchal n'est pas candidate aux élections législatives 2022

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 10 May, 2022 - 16:41 · 1 minute

    Marion Marechal photographié lors d'un meeting d'Éric Zemmour le 7 avril (illustration) Marion Marechal photographié lors d'un meeting d'Éric Zemmour le 7 avril (illustration)

    POLITIQUE - Ce n’était pas (du tout) un secret, mais c’est désormais officiel. Dans un communiqué publié ce mardi 10 mai sur Facebook, Marion Maréchal , désormais vice-présidente de Reconquête! , explique pourquoi elle ne sera pas candidate aux élections législatives .

    “Je ne pourrai pas mener une campagne active, de terrain, à huit mois de grossesse, avec un accouchement prévu le jour du deuxième tour de l’élection”, justifie l’ancienne députée du Vaucluse, précisant avoir pris cette décision “après mure réflexion”.

    Lundi sur France Bleu Vaucluse, Bertrand de la Chesnais, coordinateur du parti et ancien candidat soutenu par le RN à Carpentras lors des élections municipales, avait vendu la mèche. L’ex-directeur de campagne d’Éric Zemmour avait d’ailleurs confirmé que le jeune président de la Génération Z, Stanislas Rigault, allait tenter sa chance dans ce département, où le vote d’extrême droite est bien implanté ( comme nous l’écrivions récemment ).

    “Pleinement engagée dans mes nouvelles fonctions de vice-présidente de Reconquête!, je soutiendrai nos 550 courageux candidats. Vous pourrez compter sur eux, et sur la direction du mouvement, pour réussir cette nouvelle étape dans la construction de notre tout jeune mouvement”, poursuit la nièce de Marine Le Pen, alors que les chances d’envoyer en nombre des élus au Palais Boubon sont (très) minces pour le parti d’Éric Zemmour.

    Ce dernier doit d’ailleurs prendre une décision dans la semaine, alors que deux circonscriptions pourraient lui échoir, la 4e de Paris et la 4e du Var. Deux zones où il a enregistré de très bons scores à la présidentielle et qui pourraient lui offrir sa première victoire électorale. À condition d’aller au combat. Ce qui, pour l’heure, n’est pas acquis.

    À voir également sur Le HuffPost: Éric Zemmour n’a pas épargné Marine Le Pen pendant la campagne et elle le lui rend bien

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      Aux législatives, Zemmour réactive le clivage entre le RN du Nord et le RN du Sud

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 6 May, 2022 - 05:30 · 4 minutes

    Affiche photographiée durant la campagne présidentielle (illustration).  Affiche photographiée durant la campagne présidentielle (illustration).

    POLITIQUE - L’élément de langage est rodé dans les rangs de Reconquête!. Sans alliance, le Rassemblement national accusera de lourdes défaites, en particulier dans le Sud-Est de la France aux élections législatives des 12 et 19 juin. S’obstiner dans cette voie reviendrait donc à “sacrifier” plusieurs gains potentiels sur l’autel de la “rente” du parti lepéniste, peu enclin à partager son gâteau électoral.

    L’élu RN de Nice, Philippe Vardon , peut en témoigner. Bien implanté dans le secteur, ce conseiller régional et président du groupe RN dans la ville de Christian Estrosi devra faire face à un candidat RN dans la circonscription qu’il brigue. La direction du parti d’extrême droite a décidé de lui retirer l’investiture et de lui mettre un adversaire de son propre camp dans les pattes.

    La raison évidente? Sa main tendue à Reconquête! en vue des élections législatives, à rebours de la ligne officielle du parti. La raison officielle? Le RN affirme que Philippe Vardon a commis des violences à l’encontre d’un collaborateur, sur fond de tensions internes liées justement à la position à adopter face à Éric Zemmour. “Évidemment, tout est bidon”, grince auprès du HuffPost un ex-RN proche de Philippe Vardon.

    La raison moins avouable? La proximité de cet ancien identitaire (toujours assistant parlementaire de Nicolas Bay) avec les troupes d’Éric Zemmour, bien qu’il soit (a minima) resté loyal à Marine Le Pen tout au long de la campagne présidentielle. Quoi qu’il en soit, Philippe Vardon compte bien maintenir sa candidature. Ce qui l’expose automatiquement à une exclusion du parti et à se présenter “sans étiquette”.

    “Beaucoup d’incompréhension”

    “Il y a chez moi beaucoup d’incompréhension face à cette décision, dont je n’ai pas été informé officiellement”, a-t-il déclaré à l’AFP mercredi 3 mai. Quelques jours plus tôt dans Le Figaro , il rejouait le match (ancien) entre le FN du Nord et le FN du Sud: “Vu d’ici, on regarde forcément les choses un peu différemment que depuis le Pas-de-Calais”.

    Une petite pique à l’entourage proche de Marine Le Pen, surtout implanté dans les Hauts-de-France et accusé de longue date par ses détracteurs de se focaliser uniquement sur les anciennes terres communistes au détriment du sud et de ses spécificités électorales, plus portées sur les questions identitaires et sécuritaires que sur le pouvoir d’achat et la retraite à 60 ans.

    Ce que les cadres du RN récusent, faisant valoir que le parti à la flamme tricolore n’a pas eu besoin de parler “union des droites” pour s’implanter (et confirmer) dans le secteur . Mais ce clivage (qui a souvent expliqué des luttes internes au FN) est-il renforcé par Reconquête!?

    Mauvaise manière

    Comme le montre la carte ci-dessous, Éric Zemmour a enregistré ses meilleurs scores dans le Sud-Est. Dans certains secteurs du Var ou des Alpes-Maritimes, l’ancien journaliste dépasse même les 20%. Ce qui permet aujourd’hui à Reconquête! de brandir la menace d’une division des voix d’extrême droite dans ces zones aux élections législatives.

    “Ce qui est certain c’est qu’il y a une spécificité de la bourgeoisie au Sud pour ce vote, bien moins rétive qu’au Nord. Donc sur le plan électoral, je pense que Vardon a raison”, observe pour Le HuffPost l’historien Nicolas Lebourg.

    “L’intransigeance du RN sur Reconquête! peut un peu être vue comme une mauvaise manière du Nord faite au Sud, le premier pouvant se contenter des classes populaires”, poursuit le spécialiste, avant de mettre en garde sur le caractère potentiellement réducteur de cette “bipartition”, puisque le RN est bien implanté dans le Gard Rhodanien, sans avoir à faire de compromis sur la ligne.

    “Bipartition”

    Il n’empêche qu’en Provence, c’est bien cette lecture qui prédomine chez les soutiens de Reconquête!, où l’on ne cesse d’accuser le RN de préférer perdre seul que de gagner avec Éric Zemmour. Faute d’accord, zemmouristes et lepénistes s’affronteront donc dans de nombreuses circonscriptions.

    “Dans les Bouches-du-Rhône ça va être un carnage, d’autant que beaucoup de cadres nous ont rejoint. Le RN a du mal à trouver des candidats, ça n’annonce rien de bon”, observe un cadre local de Reconquête! passé par le RN. “Même sans Éric Zemmour, c’était déjà compliqué. En 2017, tout le monde s’est fait défoncer dans le coin. Alors avec nous au milieu...”, poursuit-il.

    Quoi qu’il en soit, le parti d’Éric Zemmour compte bien s’investir dans cette zone, en y envoyant ses recrues les plus identifiées, comme Damien Rieu et Dénis Cieslik (porte-parole de Reconquête!), tous les deux candidats dans les Alpes-Maritimes. En interne, plusieurs s’attendent à voir Stanislas Rigault atterrir dans le Vaucluse. Tous se présentent dans des circonscriptions jugées “jouables”. À défaut d’être “gagnables”.

    À voir également sur Le HuffPost: Zemmour appelle à la mobilisation contre les blocs “macroniste” et “islamo-gauchiste”

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      Eric Zemmour hésite à se présenter aux législatives, le RN croit savoir pourquoi

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 3 May, 2022 - 12:52 · 3 minutes

    Eric Zemmour, ici après les résultats du premier tour de la présidentielle, envisage d'être candidat aux législatives. Eric Zemmour, ici après les résultats du premier tour de la présidentielle, envisage d'être candidat aux législatives.

    EXTRÊME DROITE - Le président par intérim du RN, Jordan Bardella, s’est étonné mardi 3 mai des “hésitations” d’Éric Zemmour à être candidat aux législatives. “C’est surprenant de la part d’Éric Zemmour parce qu’on a un parti qui s’appelle ‘Reconquête!’ et où tous les ténors, tous les cadres du parti, ne veulent pas s’engager dans la bataille législative . Même le chef de la famille, Zemmour, hésite !”, a ironisé sur France 2 l’eurodéputé RN, qui ne sera pas candidat aux législatives, contrairement à Marine Le Pen .

    “Comment on peut hésiter quand on regarde la situation du pays? S’il hésite, c’est parce qu’il sait que lui-même ne pourra ni se qualifier au second tour, ni espérer être député à l’Assemblée nationale ” après avoir obtenu 7% à la présidentielle, a-t-il ajouté.

    Jordan Bardella a de nouveau lancé “un appel aux électeurs d’Éric Zemmour, comme (...) aux électeurs déçus de LR”. “Je leur dis: ‘Venez avec nous, construisons ensemble l’opposition à Emmanuel Macron, ne gaspillez pas votre vote, alors même que, avec 7% à l’élection présidentielle , vous ne passerez le second tour dans aucune circonscription’”, a-t-il insisté.

    Eric Zemmour “très tenté”

    Le fondateur du parti Reconquête! a dit hésiter lundi, mais être “très tenté” par une candidature aux élections législatives des 12 et 19 juin. Sur BFMTV, Éric Zemmour a indiqué qu’il prendrait sa décision dans “quelques jours”. Pour ces élections, auxquelles il compte bien présenter “577 candidats”, il a regretté qu’aucune négociation ne soit en cours avec Marine Le Pen .

    “Je pense que la stratégie qu’a mise en œuvre Éric Zemmour, qui consiste à se placer à la droite du Rassemblement national, dans l’outrance, dans l’excès, est une impasse et donc on a vocation à travailler avec des gens qui, peut-être chez lui, se rendent compte de cette erreur”, a critiqué Jordan Bardella. “Il peut y avoir des gens qui viennent du parti d’Éric Zemmour et il y en aura”, qui seront soutenus par le RN, a assuré l’eurodéputé, à condition qu’ils s’engagent “sur la base du projet que nous portons et notamment sur la retraite” entre 60 et 62 ans, alors qu’Eric Zemmour prône une retraite à 64 ans.

    Tractations avec Stanislas Rigault

    De son côté, Stanislas Rigault, chef de file du mouvement des jeunes avec Éric Zemmour, a confirmé sur CNews avoir “discuté” avec Jordan Bardella, tout en refusant de se présenter sous les couleurs du RN. “J’ai un devoir de fidélité à Eric Zemmour qui est évident”, a-t-il affirmé, ajoutant que l’objectif de son parti “n’est pas de faire des aventures personnelles dans son coin pour le simple plaisir d’être élu député”.

    Le président de Génération Z a confié son “envie” de se présenter aux élections législatives sous la bannière Reconquête! et de “structurer” le parti fondé par l’ancien polémiste. “L’idée est de construire une force politique puissante pour les législatives, pour faire front face aux deux grandes menaces: le bloc macroniste et le bloc mélenchoniste”, a-t-il estimé.

    À voir également sur Le HuffPost: Eric Zemmour appelle à la mobilisation contre les blocs “macroniste” et “islamo-gauchiste”