phone

    • Co chevron_right

      Le crypto-euro amène le communiste 2.0

      François Jolain · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 4 March, 2022 - 03:50 · 4 minutes

    Plutôt que d’ouvrir une nouvelle ère d’innovation le crypto-euro promet de nous plonger dans un communiste 2.0 . L’État pourra contraindre ses citoyens et son économie sans effort juste par la monnaie.

    Qu’est-ce qu’une MNBC ?

    Dans le dernier article , nous avons soulevé le voile derrière les très paradoxales monnaies numériques de banque centrale (MNBC) également appelées cryptomonnaies de banque centrale. Paradoxales, car une cryptomonnaie est par nature décentralisée et anarchique. Rien à voir donc avec une banque centrale.

    Les MNBC sont donc plus une innovation linguistique qu’une innovation monétaire. Mais derrière le cosmétique, se cache un danger. Avec elles, l’État obtiendra un contrôle absolu sur sa monnaie. Il conservera bien sûr son monopole sur la régulation de la création monétaire mais il obtiendra également le rôle de gestion de compte client, auparavant entre les mains des banques, ainsi que le rôle de vérification des transactions, auparavant tenu par SWIFT, Visa ou Mastercard.

    Dans le précédent article, nous avons vu comment l’État pourrait forcer le passage vers son crypto-euro en la faveur d’une crise d’hyperinflation. Aussi, nous allons voir dans cet article, comment les MNBC pourraient donner lieu à un communiste 2.0.

    Communiste 1.0 : contrôler par les moyens de production

    Le communiste 1.0 a parfaitement montré qu’on pouvait contrôler l’intégralité d’un pays et la vie de tous ses citoyens en contrôlant l’information et son économie.

    Cependant le communiste 1.0 a voulu planifier et contrôler les moyens de production pour asseoir son pouvoir sur l’économie. Il faut lui reconnaître quelques réussites dans le domaine du nucléaire, du spatial ou de l’industrie. Des avancées dissoutes dans l’incapacité de l’État à s’occuper de son peuple. Le communiste 1.0 est une succession de pénuries et famines sous Staline comme sous Mao .

    Le rêve d’une bureaucratie capable de tout produire est bien mort. Toutefois, le désir de contrôler totalement l’économie reste présent pour de nombreux dirigeants.

    Et si grâce aux MNBC, les États pouvaient de nouveau contraindre l’économie juste en contrôlant la monnaie ?

    Communiste 2.0 : contrôler par la monnaie

    L’État laissera donc les chefs d’entreprises et leurs salariés produire ce qu’ils veulent.

    Il se contenterait d’imposer son crypto-euro à tous. Plus aucune personne ne peut payer ou être payée dans une autre monnaie. Or on le rappelle, avec une MNBC, le gouvernement contrôle les dépôts, les comptes et les transactions.

    Le gouvernement a donc un aperçu instantané de la vie privée de ses citoyens, que ce soit l’achat d’une maison ou d’une baguette de pain.

    Il peut exclure n’importe quel citoyen, entreprise ou association du système monétaire, asphyxiant monétairement ses victimes jusqu’à la mort.

    L’État peut aussi imposer très facilement des quotas arbitraires à l’ensemble de la population. On ne pourra dépenser que 50 euros d’essence par semaine, 500 euros de chauffage par an ou un repas au restaurant par mois. Dans cette optique, les mesures écologiques se marieront à merveille avec le communiste 2.0 pour nous retirer des libertés.

    Enfin, l’État pourra aussi prendre ce qu’il veut quand il veut sur l’ensemble des comptes des citoyens.

    Tous ces cas d’usage sont impossibles avec l’or, le cash ou le bitcoin, compliqués avec la finance actuelle, mais très facile en imposant une MNBC.

    Le contrôle de l’économie se retrouve donc renforcé avec les MNBC sans avoir besoin de gérer les moyens de production, c’est la naissance d’un communiste 2.0.

    Une vision déjà en marche

    Une telle perspective est déjà en marche en Chine. Le pays a bien renoncé au communiste 1.0, il regorge d’entrepreneurs, startup ou entreprises privées qui innovent et produisent à la place de l’état.

    Bien évidemment tout le monde est contrôlé par la surveillance de masse, le crédit social et la peur d’être arrêté. Comme ce fut le cas avec les disparitions de Jack Ma fondateur Alibaba ou la tennis women Peng Shuai .

    Le contrôle de la monnaie, si central pour le communiste 2.0, faisait longtemps défaut au Parti, notamment à cause de l’utilisation massive du cash.

    En quelques années, grâce à la fulgurante ascension des paiements mobile, le Parti a pu disposer d’un meilleur contrôle de sa monnaie. En enfonçant le clou avec le cryptoyuan, Xi Jinping prend directement la place de WeChat (WePay) et Alibaba (AliPay). Il récupère tous les rôles et un contrôle total sur sa monnaie. La Chine est une vitrine du communiste 2.0.

    Bonus canadien

    Cet article devait s’arrêter là, mais Trudeau a décidé de devenir le premier dirigeant occidental à utiliser le communiste 2.0. En effet, pour casser le Convoi de la Liberté , le Premier ministre canadien a décidé de geler les comptes en banque des manifestants. Il a aussi mis sur liste noire les adresses de cryptomonnaies liées aux manifestations . Les détenteurs de ses bitcoins gardent toujours leurs actifs, ils ne pourront plus les déposer sur un crypto-échange.

    Le contrôle total de la monnaie est bien dans le viseur des dirigeants occidentaux. Leur MNBC n’aura comme seul but d’amener vers une communiste 2.0 où la liberté et la vie privée seront inexistantes.

    • chevron_right

      Mathias Poujol-Rost ✅ · Monday, 14 February, 2022 - 16:18

      Contact publication

    Euro numérique : quels enjeux pour la vie privée et la protection des données personnelles ? | CNIL
    • chevron_right

      L’attentat en direct, appelez une ambulance pour Clara Agger

      eyome · Tuesday, 1 February, 2022 - 21:00

    En général dans ces cas là, en face, soit ça ne comprend même pas le problème et ça raconte de la merde.

    Soit ça le comprend, et c’est TRES emmerdé et ça raconte aussi de la merde.

    #France, #Politique, #fr, #UE, #Euro, #Frexit

    • chevron_right

      « Des moyens de contrôle effrayants sont mis en place par le gouvernement », estime Philippe Murer

      eyome · Sunday, 7 November, 2021 - 15:02

    Une bonne synthèse du merdier actuel.

    #France, #Politique, #fr, #UE, #euro, #Covid, #Vaccin, #PassSanitaire.

    • « Des moyens de contrôle effrayants sont mis en place par le gouvernement », estime Philippe Murer

      Philippe Murer est économiste, spécialiste des questions liées à la souveraineté économique, à l’environnement et à l’énergie. Il est l’auteur de Comment réaliser la transition écologique : un défi passionnant (Éditions Jean-Cyrille Godefroy, 2020) et de La Transition énergétique : une énergie moins chère, un million d’emplois créés (Éditions Fayard, 2014). Il a également coécrit avec l’économiste Jacques Sapir une étude consacrée aux scenarii de dissolution de la zone euro pour la Fondation Res Publica en 2013. Nous avons rencontré Philippe Murer pour évoquer différents sujets en lien avec l’actualité et l’économie. La mise en place du passe sanitaire est-elle un premier pas vers un système de crédit social à la chinoise ? Constitue-t-il un préalable à la normalisation du port d’une identité numérique et au développement d’un « capitalisme de surveillance » ? Les mesures de soutien de l’économie prises par le gouvernement pendant la crise ont-elles été efficaces et proportionnées ? Les prévisions de croissance de Bercy sont-elles réalistes ? Comment rembourser la dette Covid ? Quelles sont les causes des différentes pénuries constatées ces derniers mois ? Faut-il s’en inquiéter ? Quel est le rôle joué par les banques centrales dans l’inflation ? Retrouvez les réponses de Philippe Murer à ces questions dans la vidéo. Crédit musique : Heroic Feat by RomanSenykMusic. https://youtu.be/hvv8VLOKnsI ____________________________________________________ 💎 Soutenez notre travail et contribuez au journalisme indépendant : https://fr.theepochtimes.com/donation 👉 Inscrivez-vous à notre newsletter pour ne rien rater de l’actualité : https://fr.theepochtimes.com/newsletter 🎥 Suivez-nous sur YouMaker, une plateforme vidéo libre à 100 % : https://www.youmaker.com/c/EpochTimesFrance 👉 Retrouvez tous nos articles et vidéos sur notre site Web : https://fr.theepochtimes.com/ ____________________________________________ Retrouvez-nous aussi sur : Twitter : https://twitter.com/EpochTimesFR Facebook : https://www.facebook.com/EpochTimesParis Telegram : https://t.me/Epochtimesfrance YouMaker : https://www.youmaker.com/c/EpochTimesFrance

    • chevron_right

      Front Populaire - Bundesbank: le premier billion

      eyome · Tuesday, 18 August, 2020 - 19:36 edit

    • chevron_right

      "Plan de relance de l’UE : ce que contient l’accord "

      eyome · Tuesday, 21 July, 2020 - 15:39 edit · 6 minutes

    Chers compatriotes sodomites bonjour ! Vous allez adorer ce jour historique !

    Looooooooooooooong post !

    Donc il est là, il est tout chaud, le fameux plan de 750 Milliards d’euros pour soutenir la crise du covid en U.E. Vous allez voir, c’est magiquement européen, tout le monde bénéficiera de fonds et aucun état ne paiera plus qu’il ne recevra. Magie ! Enfin… Presque.

    Quelques petits commentaires :

    Pour soutenir l’économie européenne, en lutte avec une récession historique, le plan des Vingt-Sept prévoit un fonds de 750 milliards d’euros, qui pourront être empruntés par la Commission sur les marchés. Ce fonds sera financé par un emprunt réalisé par la Commission européenne au nom du bloc, un dispositif inédit. Ce pouvoir accordé à l’exécutif européen est «limité en taille et en durée». Le remboursement devra se faire d’ici 2058 au plus tard. Le plan de relance est adossé au budget à long terme de l’UE (2021-2027), qui prévoit une dotation de 1 074 milliards d’euros, soit environ 154 milliards d’euros par an.

    C’est donc la Commission qui emprunte sur les marchés “au nom du bloc”. Ce qui est intéressant c’est de savoir pourquoi les sommes ne sont pas empruntées par les Etats eux-mêmes. Pourquoi la France n’emprunte pas elle-même sur ces marchés puisque ses taux d’emprunts sont particulièrement bas ? (On doit être passé au dessus des 1% maintenant. Largement en dessous de ce que ça va nous coûter à terme cet accord.) D’autant que les conditions d’obtentions des prêts seraient bien plus simples auprès des marchés qu’auprès de l’U.E. comme nous le verront par la suite. Le remboursement devra se faire d’ici 2058… 38 ans. Si vous pensez que l’UE sera encore intègre d’ici 2038 je ne peux rien pour vous, vous pouvez passer au post de quelqu’un d’autre. Que va-t’il se passer vis à vis de cet emprunt si un ou plusieurs membres quittent l’UE ? Indice : “la Commission qui emprunte sur les marchés au nom du bloc.”… … Et oui, vous avez raison, ce sera aux restants du bloc de payer (et de payer une part de plus en plus importante d’ailleurs :joie:)

    Les programmes nationaux de relance seront évalués par la Commission, puis validés à la majorité qualifiée des Vingt-Sept (55% des pays et 65% de la population). Un «frein d’urgence» a toutefois été introduit. Ce dispositif permet à un ou plusieurs Etats membres qui considèrent que les objectifs fixés dans ces programmes de réformes ne sont pas atteints de demander que le dossier soit étudié lors d’un sommet européen.

    Celle-là, elle est savoureuse aussi. Donc les programmes “nationaux”, après être passés par la case “Commission”, pour vérifier si les programmes sont conformes aux GOPE (mais chut, ce ne sont que des “recommandations”…), seront validés par les autres pays. Tout cela est tout à fait narmol. Je ne vois pas trop en quoi ce seront des programmes nationaux alors. Évidemment, vous aurez compris qu’en 2022, tous les politiques affirmant pouvoir appliquer leur programme, sans tenir compte de la Commission et de l’avis des autres pays membres et sans sortir de l’U.E., se foutront plus que jamais de votre gueule ! N’est-ce pas ?

    Pour vaincre les réticences des «frugaux», le président du Conseil européen, Charles Michel, a dû revoir sa proposition initiale et leur fournir des gages. Notamment en révisant à la baisse les 500 milliards de subventions prévues au départ et défendus par Berlin et Paris. Mais aussi en augmentant de façon substantielle les rabais accordés à ces pays, qui jugent leurs contributions net au budget de l’UE disproportionnées. Parmi les pays bénéficiant de ces corrections : les quatre «frugaux», qui ont été les plus intransigeants sur la création du fonds de relance. Le rabais sur leur contribution totale au prochain budget de l’UE (2021-2027) se monte à 377 millions (prix constants 2020) pour le Danemark, soit une hausse de 91% par rapport à ce qui était prévu avant le sommet ; 1,92 milliard pour les Pays-Bas (+22%) ; 565 millions pour l’Autriche (+138%) et 1,07 milliard pour la Suède (+34%). Le rabais accordé à l’Allemagne, de 3,67 milliards, n’a pas évolué avec la négociation.”

    :clown: Je suis fan de l’expression “augmentations des rabais” :D. Dans le genre foutage de gueule c’est du lourd. “On va augmenter les baisses !” :p

    Donc, ce qu’il veut dire l’auteur (je parie sur l’inénarrable Quatremer) c’est que le Danemark, les Pays-Bas, l’Autriche, la Suède et l’Allemagne vont baisser leur contribution à l’U.E. Et ça, et bè apparemment, c’est une bonne nouvelle ! :joie: ! Ainsi :

    • Des pays comme la France (surtout elle d’ailleurs, toujours rien compris à l’U.E. et toujours la première candidate au suicide) veut une augmentation du budget européen.
    • L’Allemagne, 1ière contributrice net au budget, a obtenu un rabais de sa contribution. Pas mal à la gueule ceux là.
    • Le Royaume-Uni ne va plus contribuer à la construction européenne (2ième contributeur net, -12 milliards d’euros par an en moins environ).
    • Les 4 “frugaux”, Danemark, les Pays-Bas, l’Autriche, la Suède, ont obtenu une baisse de leur contribution au budget.

    Question : "Qui qui va avoir sa contribution nette augmentée d’autant ?" La France ! Cela va tellement de soi ! Parce que nous, on est solidaire :youpie: et puis on a les moyens apparemment ! Alors ça tombe bien ! Et vu qu’en plus, on est toujours près à se sacrifier pour les autres, c’est encore plus logique !

    Je vous passe le passage où on parle de relance verte et autres “neutralité climatique de 2050”. C’est juste pour dire que les conditions d’obtentions des prêts seront tellement drastiques que les pays ne pourront pas les obtenir. Mais ça fait bien, Jadot doit bander dur.

    Une petite dernière pour les agriculteurs européistes :

    La politique de cohésion est dotée de 330,2 milliards d’euros et la PAC de 336,4 milliards (258,6 milliards pour les paiements directs et 77,8 milliards pour le développement rural). Les deux sont complétées par des allocations au sein du plan de relance. La France s’est félicitée d’avoir «sécurisé» le budget de la PAC.”

    Le budget de la PAC va baisser de 20%. Pour Libération, une baisse de budget de 20%, c’est un “budget sécurisé” :hu hu:. La PAC bénéficiant surtout aux agriculteurs français (les plus gros bénéficiaires), Macron vous a bien vendus les gars ! Il va y avoir des tracteurs de sortis…

    En résumé : La négociation et cet accord historique ont été réalisé par Macron pour défendre non pas les intérêts de la France et des Français, mais pour défendre le projet européen. Macron ne veut pas de la France et il n’aime pas les Français. Dans cet anti-France, Macron est finalement un gauchiste qui ne se sent heureux que quand il crache à la gueule des Français et les fait morfler.

    #France, #politique, #fr, #UE, #AccordHistorique, #Euro, #CEstLaFete.