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      Kheira Hamraoui parle pour la première fois depuis son agression et réclame "la vérité"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 07:18 · 2 minutes

    Kheira Hamraoui veut que toute la lumière soit faite sur son agression, a-t-elle déclaré à Kheira Hamraoui veut que toute la lumière soit faite sur son agression, a-t-elle déclaré à "l'Equipe" le 14 juin 2022.

    FAITS DIVERS - Pour la première fois, Kheira Hamraoui s’exprime après son agression. La joueuse du PSG dit avoir “besoin que la vérité éclate” concernant l’attaque qu’elle a subie fin 2021 , par des hommes encagoulés l’ayant frappée à coups de barre de fer, dans une première prise de parole mardi 14 juin au soir dans L’Equipe .

    Si elle a gardé le silence afin de se “reconstruire”, elle se pose toujours “beaucoup de questions”. “Pourquoi moi? Pourquoi autant de violence envers ma personne? J’ai besoin que la vérité éclate pour m’apaiser”, déclare la milieu internationale (32 ans) dans un entretien diffusé sur le site du quotidien sportif.

    “J’ai vécu une agression d’une violence inouïe”, raconte-t-elle. “Deux inconnus encagoulés m’ont sortie de la voiture dans laquelle je me trouvais pour me tabasser à coups de barre de fer dans les jambes. Ce soir-là, j’ai bien cru que j’allais y rester... Je hurlais de douleur. J’ai essayé de me protéger au maximum. Cette scène, pour moi, a duré cinq minutes. C’était insoutenable. J’en garde un souvenir très douloureux, très lourd”.

    “J’ai vécu un vrai guet-apens. Ces individus m’attendaient derrière un camion. Ils étaient au bon endroit, au bon moment. Comment ont-ils pu être si bien renseignés ? C’est autant de questions sans réponse encore aujourd’hui”, avance-t-elle aussi.

    Aucun rapport avec Éric Abidal, assure Hamraoui

    Pour remonter la pente, elle explique s’être plongée dans son sport: ”Ça a été ma façon de soigner ma douleur et ma souffrance. J’avais besoin de cet équilibre pour ne pas sombrer.” La joueuse évoque aussi sa douleur d’avoir été prise à partie par certains supporters, sur les réseaux sociaux et dans les médias: “Beaucoup de choses fausses ont été dites. À un certain moment, j’avais l’impression que c’était le jeu de la surenchère la plus ridicule et absurde. Toujours dans l’idée de surfer sur le buzz.”

    Interrogée sur le fait d’avoir orienté les enquêteurs sur sa coéquipière Aminata Diallo , présente ce 4 novembre 2021 au moment de l’agression, elle a répondu: “Je ne prends pas la parole aujourd’hui pour parler de l’enquête judiciaire. Une chose est sûre, j’ai été victime d’une terrible agression. Je ne participerai pas à ce ‘tribunal médiatique’, cela n’a pas de sens pour moi”.

    “Des milliers de personnes, journalistes, blogueurs, youtubeurs se sont exprimés sur mon agression sans rien connaître. Beaucoup de choses fausses ont été dites”, a encore relevé Hamraoui qui, “sous contrat avec le PSG jusqu’en juin 2023″, se tient ”à la disposition du club pour la saison prochaine comme toutes les joueuses sous contrat”.

    Concernant sa relation avec l’ex-joueur Éric Abidal , lorsqu’il était directeur sportif du FC Barcelone et elle joueuse du club espagnol, elle a répondu: “Le sujet d’Éric Abidal n’en est pas un et n’a aucun rapport avec l’agression dont j’ai été victime”.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Liverpool-Real Madrid- Les supporters des “Reds” ont envahi Paris

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      Louane droguée au GHB dans un bar parisien? Une enquête ouverte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 11:29 · 1 minute

    Louane lors des NRJ Music Awards, à Cannes en 2021 (REUTERS/Eric Gaillard) Louane lors des NRJ Music Awards, à Cannes en 2021 (REUTERS/Eric Gaillard)

    FAIT DIVERS - Un verre, des vertiges et une interrogation: Louane a-t-elle été droguée dans un bar parisien ce lundi 13 juin? C’est en tout cas la question à laquelle la police parisienne devra répondre après la plainte déposée par la chanteuse, apprend Le HuffPost auprès du parquet de Paris, confirmant une information du Parisien . Une enquête de flagrance a été ouverte pour “administration de substances nuisibles”.

    Les faits se sont produits lundi dans le 18e arrondissement de la capitale, confirme le parquet de Paris. En début de soirée, Louane prend un verre avec la nounou de ses enfants , rapporte Le Parisien , et est rapidement prise de vertiges, de nausée et de vomissements. Des symptômes qui, pour le médecin qu’elle a appelé rapidement, font penser à une intoxication au GHB, souligne 20 Minutes .

    En plus du dépôt de plainte, l’artiste a fait une prise de sang pour tenter de déterminer si elle a été droguée.

    La question de l’administration de drogue dans les lieux festifs est particulièrement sensible depuis plusieurs semaines, notamment face à la vague inexpliquée de piqûres en boîte de nuit . Des dizaines de plaintes ont été déposées et des enquêtes sont en cours, sans résultat probant à ce stade. Quant à l’administration de GHB, dans les verres de jeunes femmes, le fléau ne semble pas marginal: après un appel lancé par une association en novembre 2021, quelque 60 femmes avaient, en deux semaines seulement, témoigné avoir été droguées à Paris .

    A voir également sur Le HuffPost : Face à la NUPES, le péril rouge agité par la Macronie vire à l’écarlate

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      Rennes: incendie dans une mosquée, la police judiciaire saisie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 13 June, 2022 - 12:28 · 2 minutes

    Incendie dans une mosquée de Rennes, la police judiciaire saisie (Photo d'illustration Olivier Rapin Photographie via Getty Images) Incendie dans une mosquée de Rennes, la police judiciaire saisie (Photo d'illustration Olivier Rapin Photographie via Getty Images)

    RENNES - Le parquet de Rennes a ouvert ce lundi 13 juin une enquête confiée à la police judiciaire après un incendie dimanche soir qui a ravagé en partie une mosquée de la ville et qui n’a pas fait de blessé.

    “Les causes de l’incendie ne sont pas pour le moment déterminées, des analyses et une expertise vont être diligentées. Au regard de la sensibilité du lieu concerné, l’enquête a été confiée par le parquet à la DTPJ (Direction territoriale de la police judiciaire) de Rennes ”, a indiqué le procureur de Rennes Philippe Astruc. L’enquête a été ouverte pour “destruction par incendie”, a-t-il précisé.

    Des scellés bloquaient l’entrée de la porte lundi matin et une odeur de brûlé se faisait toujours sentir dans l’arrière-cour du bâtiment, une maison donnant sur une artère importante de Rennes, à la lisière du quartier populaire de Maurepas, a constaté un journaliste de l’AFP. Des vitres de la maison ont également été soufflées.

    Tags hostiles et un centre culturel déjà dégradé en 2021

    “Est-ce criminel? On ne peut pas exactement savoir. Il y a eu des tags hostiles à l’islam, mais rien d’alarmant auparavant”, a déclaré l’imam de la mosquée Mouhammadou Dicko. Au moment de l’incendie, “il n’y avait personne dans la mosquée. C’est un endroit fréquenté, avec cinq prières par jour”, a-t-il ajouté.

    Selon une témoin interrogée par l’AFP, l’incendie a pris entre 20H00 et 21H00. “On a rapidement vu un épais nuage de fumée, les pompiers et les policiers sont vite arrivés”, a dit cette habitante, dont l’appartement est situé en face de la mosquée et qui préfère ne pas donner son nom. Plusieurs fidèles musulmans, venus prier, faisaient part de leur dépit lundi matin en constatant les dégâts causés par l’incendie.

    En avril 2021, dans un autre quartier de Rennes, un centre culturel musulman avait été recouvert de tags hostiles à l’islam et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’était rendu dans la capitale bretonne.

    À voir également sur Le HuffPost: Mila visite la Mosquée de Paris avec son recteur, Chems-eddine Hafiz

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      À la marche des fiertés de Bordeaux, un accident fait 8 blessés dont 2 graves

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 12 June, 2022 - 17:57 · 1 minute

    À la marche des fiertés de Bordeaux, un accident fait 5 blessés dont 2 graves (photo d'illustration) À la marche des fiertés de Bordeaux, un accident fait 5 blessés dont 2 graves (photo d'illustration)

    BORDEAUX - La marche des fiertés à Bordeaux a été interrompue ce dimanche 12 juin après “la chute de barrières métalliques d’un char” sur des participants vers 17 heures, a annoncé la municipalité.

    “Le bilan provisoire fait état de huit blessés, dont six évacués vers le CHU Pellegrin et l’hôpital Saint-André, et deux qui ont été vus par le Samu. Parmi eux, trois ont été blessés grièvement”, a précisé la préfecture de Gironde à 20 Minutes . Leur pronostic vital n’est pas engagé, précise le site d’information.

    “La structure métallique d’un des chars s’est prise dans les arbres et est tombée sur des personnes”, a expliqué la même source. Cette structure se trouvait en haut du char, sur une plateforme à l’arrière d’un camion, a constaté un journaliste de l’AFP. Le char est sponsorisé par deux discothèques Coco Loko et ultra Klub de la ville, précise France 3 .

    Le cortège qui comptait 4.800 participants selon la préfecture a été interrompu et un périmètre de sécurité a été mis en place sur le cours Victor-Hugo où s’est produit l’accident en fin d’après-midi. Les pompiers et le Samu sont intervenus sur place, où quelques personnes ont également fait des malaises.

    À voir également aussi sur le Huffpost: À la marche des fiertés de Budapest, des milliers de Hongrois ont contesté les lois d’Orban

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      Saône-et-Loire: Le petit ami de l'adolescente poignardée mis en examen pour meurtre et écroué

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 10 June, 2022 - 17:00 · 2 minutes

    Le collège de Clessé (Saône-et-Loire), à proximité duquel a été retrouvé de le corps de l'adolescente de 14 ans morte poignardée. Le collège de Clessé (Saône-et-Loire), à proximité duquel a été retrouvé de le corps de l'adolescente de 14 ans morte poignardée.

    FAIT DIVERS - Âgé de 14 ans, le petit ami de l’adolescente retrouvée morte poignardée jeudi matin près de Mâcon a été mis en examen pour et placé en détention provisoire, a annoncé le parquet ce vendredi 10 juin 2022.

    “Une information judiciaire pour homicide volontaire avec préméditation ou guet-apens (assassinat) a été ouverte ce jour et confiée à un juge d’instruction du pôle criminel du tribunal judiciaire de Chalon-sur-Saône”, précise le procureur de la République de Chalon-sur-Saône, Patrice Guigon. Le jeune garçon a été incarcéré dans un établissement disposant d’un quartier pour mineurs et d’une unité sanitaire psychiatrique, selon le magistrat.

    Un peu plus tôt, le procureur de la République de Mâcon, Éric Jallet, initialement saisi du dossier, avait annoncé que l’expertise psychiatrique du suspect avait conclu ”à une altération importante du discernement, sans abolition, le rendant accessible à ce stade à une sanction pénale”.

    “Paroles inquiétantes”

    Jeudi au petit matin à Clessé, le corps de l’adolescente âgée de 14 ans, présentant de nombreuses plaies et un couteau encore planté dans le cou, a été découvert sur la voie publique près de la mairie et de son ancienne école primaire de ce village viticole. Les soupçons des enquêteurs de la section de recherches de la gendarmerie de Dijon se sont rapidement orientés vers son petit ami, qui a été interpellé dans la matinée au collège de Lugny, où la victime était également scolarisée.

    Placé en garde à vue pour assassinat, le collégien a rapidement confirmé avoir commis les faits, avait indiqué jeudi lors d’une conférence de presse le procureur Éric Jallet.

    Les premiers témoignages recueillis par les enquêteurs ont indiqué que le suspect avait eu par le passé “des paroles inquiétantes”, évoquant sa volonté de “tuer quelqu’un et notamment sa petite copine”, avec laquelle il entretenait une relation émaillée de ruptures et de réconciliations.

    “Volonté de tuer”

    Vendredi, les nouvelles auditions de l’adolescent ont encore mis “en évidence une volonté du jeune homme de tuer”. “Il pensait que son acte pouvait être facilité par le fait que la victime l’aimait. Il disait s’être entraîné au maniement du couteau. Il décrivait les coups portés avec précision”, a ajouté Éric Jallet, qui s’est dessaisi au profit du tribunal judiciaire de Chalon-sur-Saône, compétent en matière criminelle.

    Contrairement à sa garde à vue, lors de son défèrement devant le juge d’instruction le jeune garçon “a souhaité garder le silence”, a indiqué Patrice Guigon. Dépourvu d’antécédents judiciaires, le suspect risque en tant que mineur une condamnation maximale de 20 ans de réclusion criminelle pour assassinat.

    Cette affaire a provoqué un vif émoi dans ce village de 850 habitants situé à une quinzaine de kilomètres au nord de Mâcon. “C’est un jour horrible”, avait déclaré à la presse le maire de Clessé, Jean-Pierre Chervier.

    A voir également sur Le HuffPost: Au procès du 13-Novembre, le réquisitoire étrille les “versions” et “mensonges” des accusés

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      Leur maison en Essonne est squattée, Darmanin et Montchalin promettent à ce couple d'intervenir

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 14:12 · 3 minutes

    Les gendarmes n'ont pas pu expulser immédiatement les squatteurs, car ils étaient installés dans la maison d'Elodie et Laurent à Ollainville, dans l'Essonne, depuis plus de 48 heures. Les gendarmes n'ont pas pu expulser immédiatement les squatteurs, car ils étaient installés dans la maison d'Elodie et Laurent à Ollainville, dans l'Essonne, depuis plus de 48 heures.

    LOGEMENT - “Je vais finir par prendre une tente... et camper devant chez moi.” Laurent est dépassé et vit dans un “cauchemar”. Au Parisien , il raconte avoir acheté une maison dans l’ Essonne , à Ollainville, avec sa femme Élodie. Mais après avoir rédigé la promesse de vente et signé le 19 mai dernier chez le notaire , c’est la douche froide: des squatteurs occupent leur maison.

    L’histoire était belle. Après une visite du logement au mois de septembre, le couple qui vit actuellement dans un deux-pièces à Gentilly, dans le Val-de-Marne, est conquis par cette maison de 70 mètres carrés. Son terrain de 1800 mètres carrés y est pour beaucoup, alors qu’Élodie et Laurent sont plutôt habitués au béton. Ils achètent la maison pour 140.000 euros et comptent faire des travaux pour environ 50.000 euros.

    “On était super contents. Le soir, on avait prévu de ramener des potes à la maison pour faire un barbecue et fêter ça. On arrive à 10 ou 15, et là, je vois des rideaux aux fenêtres, et une voiture garée devant, avec un pitbull derrière le portail”, raconte Laurent. Le logement est occupé par une famille, un couple et ses quatre enfants.

    Si Laurent assure que le bien était vide quand il l’a visité avec Elodie en septembre, il se souvient bien qu’un matelas traînait dans une des pièces. Selon le Parisien , l’acte notarié fait référence à une occupation sans droit ni titre de la maison. Mais jamais Laurent n’a pensé “qu’une famille s’était installée”.

    Témoignage viral

    L’histoire du couple a largement circulé sur les réseaux sociaux, entraînant des messages de soutien mais aussi de nombreux commentaires à l’extrême droite de la part de Marine Le Pen ou Eric Zemmour. Le tweet du Parisien a été repartagé des milliers de fois et plusieurs ministres se sont même également emparés de cette actualité.

    Ce jeudi 9 juin, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin ont annoncé sur Twitter avoir demandé au préfet du département “d’engager immédiatement une procédure d’évacuation DALO”.

    L’article 38 de la loi DALO (droit au logement opposable) prévoit qu’“en cas d’introduction et de maintien dans le domicile d’autrui (...) la personne dont le domicile est ainsi occupé ou toute personne agissant dans l’intérêt et pour le compte de celle-ci peut demander au préfet de mettre en demeure l’occupant de quitter les lieux, après avoir déposé plainte”.

    Laurent et Élodie doivent fournir la preuve que la maison leur appartient et faire constater l’occupation par un officier de police judiciaire. Après la mise en demeure, les squatteurs sont contraints de quitter les lieux dans les 24 heures. Si les squatteurs restent dans les lieux, le préfet devra les évacuer de force.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Élisabeth Borne face au défi d’une “planification écologique” encore floue

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      En Saône-et-Loire, une ado poignardée à mort, son petit ami de 14 ans en garde à vue

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 12:19 · 1 minute

    Après la mort d'une ado poignardée, son petit ami de 14 ans en garde à vue (photo d'illustration) Après la mort d'une ado poignardée, son petit ami de 14 ans en garde à vue (photo d'illustration)

    FAIT DIVERS - L’enquête s’accélère après la macabre découverte en Saône-et-Loire . Le petit ami d’une adolescente de 13 ans retrouvée morte poignardée , jeudi matin près de Mâcon , a été placé en garde à vue, a appris l’AFP auprès de la gendarmerie.

    Le corps de la collégienne a été retrouvé vers 6h40 dans la commune de Clessé, avec un couteau dans le cou. Elle présente également de nombreuses traces de violences sur le corps, a-t-on précisé de même source. Le suspect est âgé de 14 ans, selon les gendarmes.

    L’adolescente aurait disparu mercredi soir, selon la presse locale. Selon le recteur de l’Académie de Dijon, Pierre N’Gahanne, la jeune fille était en quatrième au collège de Lugny, ville proche de son village de Clessé, où elle avait effectué toute sa scolarité primaire.

    Une cellule d’écoute mise en place

    “Ce qui est arrivé est totalement incompréhensible”, a-t-il indiqué à BFMTV, ajoutant qu’“aucun signalement de harcèlement” n’avait été fait dans le collège de la victime. Il l’a décrit comme “une enfant sans problème qui travaillait bien”. Interrogé sur des informations selon lesquelles elle venait de vivre une rupture amoureuse douloureuse, le recteur a dit que c’était “possible”.

    La section de recherches de la gendarmerie de Dijon a déployé un important dispositif dans ce village viticole de 800 habitants, situé à une quinzaine de kilomètres au nord de Mâcon. Le procureur de la République de Mâcon, Éric Jallet, qui s’est déplacé sur les lieux dans la matinée, tiendra une conférence de presse à 18h00 à Mâcon.

    Après la découverte du corps de l’adolescente, une cellule d’écoute a été mise en place pour les élèves et les équipes éducatives du collège Victor Hugo de Lugny, où elle était scolarisée, rapporte France 3 Bourgogne Franche-Comté . L’établissement a été fermé ce jeudi.

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      Refus d'obtempérer à Paris: La famille de la passagère tuée porte plainte

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 08:59 · 4 minutes

    Une brigade de police à vélo, comme celle ayant tiré sur le véhicule dans lequel une jeune femme est décédée dimanche à Paris. Une brigade de police à vélo, comme celle ayant tiré sur le véhicule dans lequel une jeune femme est décédée dimanche à Paris.

    JUSTICE - Nouveau développement judiciaire dans l’affaire du refus d’obtempérer. Après le contrôle de police ayant entraîné la mort d’une jeune femme sous les tirs de la police, samedi à Paris, les proches de la passagère tuée a décidé de porter plainte ce mercredi 8 juin.

    La famille de Rayana, 21 ans, a décidé de porte plainte contre le conducteur du véhicule, soupçonné d’avoir refusé d’obtempérer et grièvement blessé par les tirs de la police. Une autre plainte contre X visant indirectement les policiers va aussi être déposée, a ajouté Sylvie Noachovitch, l’avocate de la famille, au micro de RTL .

    “La famille de Rayana va déposer plainte dès ce jour contre le conducteur du chef d’homicide involontaire, car en refusant d’obtempérer, alors que les passagers le suppliait de s’arrêter, il a commis une violation délibérée aux règles de prudence et de sécurité et a causé la mort de cette jeune fille”, détaille l’avocate dans la matinale d’Yves Calvi.

    Elle précise également les raisons de la seconde plainte déposée contre X et visant indirectement les trois policiers impliqués : “La famille va également déposer plainte contre X pour violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner et pour homicide involontaire également.” Elle ajoute que selon les témoins de la scène, “il n’y avait plus de danger au moment du tir et la légitime défense ne peut donc pas être invoquée par les policiers”.

    Le témoignage accablant de l’autre passagère

    En effet, après le premier témoignage de l’un des passagers du véhicule , Inès, 21 ans, présente dans la voiture visée par les policiers samedi, a à son tour mis en cause les policiers. Auprès de franceinfo , la jeune femme, amie de la victime décédée,  estime que le conducteur était effectivement “en tort”, mais regrette les coups de feu des policiers, qui n’ont pas “su garder la tête froide”.

    Après avoir détaillé sa version des faits depuis l’arrière de la voiture, elle se dit “en colère parce que les policiers auraient pu faire autre chose. La personne est en tort, mais ils n’étaient pas obligés de tirer directement”.

    Elle détaille également le refus d’obtempérer du conducteur, rencontré un peu plus tôt en soirée et qui avait accepté de les raccompagner chez elles à la sortie d’une soirée dans le quartier de Pigalle.

    “Trois policiers à vélo ont toqué à la vitre du conducteur parce qu’il ne portait pas sa ceinture de sécurité. Il n’a pas voulu baisser sa vitre. Il a accéléré et s’est arrêté 30, 40 mètres plus loin à cause de la circulation [...]. Quand on lui dit de s’arrêter, il nous répond qu’il n’a pas le permis. Il est un peu paniqué, un peu stressé et je vois deux policiers se mettre au niveau des vitres devant. Tout est allé très vite. Je n’ai même pas entendu ‘Sortez de la voiture‘ ou ‘Mains en l’air’. Ils ont cassé les vitres en tapant avec leurs armes. La scène était très violente”.

    Rayana “ne méritait pas tout ça”

    Elle raconte ensuite avoir demandé au conducteur de la laisser partir avec son amie. “On lui a dit ‘Abandonne la voiture, laisse-nous, c’est entre toi et eux, nous, on est des victimes’. On lui a dit ‘Il faut que vraiment tu nous laisses’”, relate encore la jeune femme qui découvrira quelques instants plus tard que son amie est inerte, touchée par les coups de feu.

    “Ils ont dû tirer une dizaine de coups de feu, ça a duré longtemps.”, détaille Inès. Selon elle, “ils n’ont juste pas su garder la tête froide. Ils ont perdu le contrôle. Quand on porte un insigne, on est censé garder la tête froide au maximum” avance-t-elle, estimant que les coups de feu auraient pu faire beaucoup plus de victimes: “Il était 10h30 en plein Paris. Il y avait d’autres gens dans la rue, des enfants notamment”.

    Ce mardi, après 48 heures de garde à vue, les trois policiers ont été relâchés mais une information judiciaire a cependant été ouverte à leur encontre. “Quand j’ai appris que les policiers ressortaient libres de leur garde à vue, j’étais assez nerveuse quand même. Maintenant, je peux comprendre que toute cette affaire se jouera plus tard. C’est une juge qui décidera [...]. On est là pour Rayana et c’est pour elle qu’on se bat. C’est une victime dans l’histoire. Elle ne méritait pas tout ça”, finit par conclure la jeune femme.

    Quant au conducteur, il a été placé mardi en garde à vue, dans le cadre de l’enquête ouverte pour “tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique”, a annoncé la procureure de Paris.

    À voir également sur le HuffPost : “On a évité des morts”, Gérald Darmanin félicite la gestion de Didier Lallement malgré le fiasco du stade de France

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      Refus d'obtempérer à Paris: Les trois policiers “sortent libres de toute charge” à ce stade

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 12:39 · 3 minutes

    L'enquête sur les trois policiers qui ont tiré sur une voiture, causant la mort d'une passagère et blessant gravement le conducteur, sont ressortis libres de leur garde à vue (photo d'illustration) L'enquête sur les trois policiers qui ont tiré sur une voiture, causant la mort d'une passagère et blessant gravement le conducteur, sont ressortis libres de leur garde à vue (photo d'illustration)

    ENQUÊTE - Après la passe d’armes politique entre Gérald Darmanin et Jean-Luc Mélenchon, l’enquête sur les tirs de policiers qui ont causé un blessé grave et entraîné la mort d’une passagère, samedi a Paris, a progressé ce mardi 7 juin. Les trois fonctionnaires sont ressortis libres des locaux de l’IGPN après leur garde à vue, a annoncé leur avocat à l’AFP, confirmant les informations de BFMTV et de CNews .

    Les policiers, une femme et deux hommes, “sortent libres de toute charge”, a déclaré Me Laurent-Franck Liénard. “L’enquête va se poursuivre sous une autre forme et ils donneront tous les éléments de réponse afin que la vérité se manifeste pleinement.” “Ils n’ont rien à cacher et démontreront leur respect des règles et la légitimité de leur action”, a-t-il ajouté.

    Les trois agents n’ont donc pas été déferrés devant un juge d’instruction à l’issue de leur garde à vue, ce qui signifie qu’ils ne sont pas mis en examen ni poursuivis à ce stade, a indiqué leur avocat, Laurent-Franck Liénard.

    La légitime défense en question

    Ils étaient entendus pour “violences ayant entraîné une ITT (interruption totale de travail) de plus de 8 jours avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique” et pour “violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique”. Samedi, en fin de matinée, ils avaient ouvert le feu sur les occupants d’une voiture soupçonnés d’avoir refusé de se soumettre à un contrôle.

    Les trois policiers “ont été dans une situation très dramatique, où leur vie était véritablement en danger, où ils ont dû faire usage de leur arme [dans le cadre de la légitime défense], ce qui est vraiment l’ultime recours policier”, avait relaté leur avocat lundi soir sur BFMTV . “On a des témoignages et il y a une vidéo”, avait-il ajouté. Une version très différente de celle livrée par l’un des passagers à nos confrères de RTL, qui rapporte des tirs alors que le véhicule était à l’arrêt.

    Borne monte au créneau

    Ce fait divers n’a pas manqué de faire réagir la classe politique après le décès de la passagère des suites de ses blessures, dimanche. Revenant sur ses deux tweets polémiques de samedi et dimanche, dont l’un affirmant que “la police tue”, Jean-Luc Mélenchon a enfoncé le clou ce mardi sur France Inter, expliquant avoir “monté le ton” pour dénoncer “l’évolution de l’usage de la force de la police telle qu’elle est aujourd’hui définie par le pouvoir politique qui commande”. “Je veux qu’on en parle”, a-t-il insisté, après la mort d’une passagère de voiture touchée par balle à la tête suite au refus supposé d’obtempérer du conducteur, lui-même grièvement blessé.

    Après l’indignation du ministre de l’Intérieur et de la majorité au cours du weekend de la Pentecôte, Élisabeth Borne a dénoncé ce mardi “très choquants” et “outranciers” les propos de Jean-Luc Mélenchon. “Je trouve très choquante la façon qu’a Jean-Luc Mélenchon de s’en prendre systématiquement à la police”, a déclaré la Première ministre sur France Bleu. “Les policiers exercent une mission difficile au service des Français”.

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