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      Au Festival de Cannes, Naomi Campbell était bien seule sur le tapis rouge

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 23 May, 2022 - 17:19 · 1 minute

    Naomi Campbell, ici le 23 mai à Cannes. Naomi Campbell, ici le 23 mai à Cannes.

    PEOPLE - La star des podiums et la ponctualité, ça fait deux. Ce lundi 23 mai, Naomi Campbell était bien présente sur le tapis rouge du Festival de Cannes , mais elle s’est retrouvée on ne peut plus seule devant l’objectif des photographes.

    La raison? Tous les invités étaient déjà rentrés et assis confortablement dans leur fauteuil de cinéma au moment où la mannequin britannique est arrivée aux pieds des marches du palais des festivals. Elle est même arrivée après l’équipe dont le film en compétition était projeté, comme on peut l’entendre à la fin de la vidéo ci-dessous, le micro de la journaliste de France Télévisions n’ayant pas encore été coupé.

    Or, comme le veut la tradition, cela devait être à cette même équipe de clôturer la montée des marches du jour. Cela n’a pas empêché Naomi Campbell de prendre la pose quelques instants.

    Ce lundi, c’est le nouveau film du réalisateur sud-coréen Park Chan-Wook ( Old Boy ) qui était projeté. C’est la quatrième fois qu’il concourt pour la Palme d’or. Ce film, lui, s’intitule Decision To Leave et raconte l’enquête d’un détective du nom de Hae-Joon sur la mort suspect d’un homme survenue au sommet d’une montagne. La suspecte? L’épouse du défunt, une femme dont il va éprouver une certaine attirance. Ils sort dans nos salles françaises le 22 juin.

    À voir également sur Le HuffPost : Les avis divergent sur le timing de ce film projeté à Cannes sur les attentats du 13-Novembre

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      "Novembre" à Cannes: les avis divergent sur le timing du film sur les attentats

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 23 May, 2022 - 17:11 · 1 minute

    FESTIVAL DE CANNES - Cédric Jimenez était de retour ce dimanche 22 mai sur la Croisette. Après Bac Nord l’an passé , le réalisateur est venu cette fois-ci présenter le très attendu Novembre , un long-métrage sur les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Le film doit sortir dans les salles le 5 octobre prochain.

    Novembre retrace l’enquête policière et la traque des terroristes en Belgique et à Saint-Denis par les enquêteurs, incarnés à l’écran par Jean Dujardin et Sandrine Kiberlain.

    Sept ans après les faits et alors que le procès se tient en ce moment même à la cour d’assises spéciale de Paris, jusqu’au mois de juin, est-ce le bon moment pour relater ces événements au cinéma? Le HuffPost a demandé son avis au public du Grand théâtre Lumière à la sortie de la projection à Cannes, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. Et les spectateurs semblent partagés.

    Certains estiment qu’il est encore trop tôt pour faire un film sur le sujet, alors que les familles des 130 victimes tentent de se reconstruire. D’autres en revanche pensent qu’une telle œuvre a une valeur pédagogique et contribue au devoir de mémoire.

    Hasard du calendrier, un second film sur les attentats du 13-Novembre était aussi présenté à Cannes cette année. Il s’agit de Revoir Paris d’Alice Winocour, en salles le 7 septembre prochain. Si les deux œuvres abordent le même sujet, elles n’ont toutefois rien à voir. Alice Winocour s’intéressant aux survivants, plutôt qu’à l’enquête policière, comme Cédric Jimenez.

    À voir également sur Le HuffPost: Khaby Lame, star du Festival de Cannes mais inconnu des festivaliers

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      "Novembre" et "Revoir Paris": Cannes raconte les attentats du 13-Novembre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 23 May, 2022 - 12:30 · 4 minutes

    Jean Dujardin en commandant de la sous-direction anti-terroriste dans Jean Dujardin en commandant de la sous-direction anti-terroriste dans "Novembre" de Cédric Jimenez

    FESTIVAL DE CANNES – “Il nous faudra du temps pour dépasser les traumatismes de ces dernières années. Et les cinéastes relatent ces réalités de la vie, ils nous aident à donner un sens au monde”, augurait Forest Whitaker lors de la cérémonie d’ouverture du Festival de Cannes . Si l’acteur évoquait la guerre en Ukraine et la pandémie de Covid, on ne peut s’empêcher d’y voir une autre résonance, alors que plusieurs films présentés ce week-end sur la Croisette racontent le même traumatisme: celui des attentats de 2015 .

    Revoir Paris , à la Quinzaine des réalisateurs, suit le parcours de deux rescapés de l’attaque terroriste d’une brasserie, qui se croisent dans un groupe de parole revenu sur les lieux quelques mois plus tard. Novembre (présenté hors compétition) est une plongée au cœur de l’anti-terrorisme les jours suivant les évènements, avec Jean Dujardin. Plus de six ans après les attentats qui ont fait 130 morts, dont 90 au Bataclan, le cinéma s’attache à raconter ce pan de notre histoire collective. De deux points de vue complètement différents.

    Revoir la vie

    Dans Revoir Paris , la cinéaste Alice Winocour filme le quotidien de Mia (Virginie Efira, d’une justesse incroyable), trois mois après avoir survécu à un attentat dans un bistro. Si ses cicatrices physiques se referment, elle n’a toujours pas réussi à reprendre le cours de sa vie et ne se rappelle de l’évènement que par bribes. Elle décide alors d’enquêter dans sa mémoire aux côtés, notamment, d’autres survivants dont Thomas (Benoît Magimel) qui lui aurait préféré oublier les moindres détails de cette nuit gravée dans sa tête.

    Si Alice Winocour a préféré mettre en scène un “attentat imaginaire” qui n’évite pas des images difficiles de corps qui s’effondrent, elle raconte s’être surtout “nourrie de [ses] rencontres avec des survivants” parmi lesquels son frère, qui était au Bataclan le soir du 13 novembre 2015. Le sujet est lourd, Revoir Paris est un film tendre, sur la reconstruction et le retour de la vie. “J’ai voulu raconter l’histoire de quelqu’un qui ne voulait pas seulement survivre, mais surtout vivre”, soufflait la cinéaste gagnée par l’émotion le soir de la projection du film à Cannes.

    Virginie Efira et Benoît Magimel en survivants d'un attentat dans Virginie Efira et Benoît Magimel en survivants d'un attentat dans "Revoir Paris" d'Alice Winocour

    Novembre vu par les flics

    C’est dans un tout autre registre que Cédric Jimenez déroule lui une histoire qui a le même point de départ. Un an après Bac Nord sur les flics de Marseille, le réalisateur s’immerge cette fois dans la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire pour raconter les premières heures intenses d’une enquête démarrée dans la nuit du 13 au 14 novembre.

    Cinq jours durant, les résultats espérés par la France entière se font attendre: les policiers (menés par Jean Dujardin, avec aussi Anaïs Demoustier et Sami Outalbali) luttent contre des accès de fatigue et de colère et accumulent les fausses pistes. Un témoignage d’une amie de la “logeuse” des islamistes (Lyna Khoudri incroyable) va finalement s’avérer décisif pour les conduire à l’appartement de Saint-Denis où se terraient les terroristes.

    Film policier au rythme effréné entre des scènes de filature haletantes et un assaut final assourdissant, Novembre est précis, froid, presque aseptisé. Une volonté du réalisateur de se placer uniquement du point de vue de l’enquête et de ne surtout pas “montrer les attentats”, assure-t-il. “Beaucoup de sobriété, aucune emphase. On essaie de rester à hauteur, avec sobriété. Que ce soit dans le jeu, dans la mise en scène, dans la musique, dans le montage. De la sobriété et de la droiture.”

    Projetés au Festival de Cannes alors que le procès des attentats du 13-Novembre se poursuit à Paris, Revoir Paris sortira au cinéma le 7 septembre, et Novembre le 4 octobre. D’ici là, on connaîtra le verdict réservé aux vingt accusés - parmi lesquels le seul membre en vie des commandos, Salah Abdeslam - impliqués dans ces attaques ayant fait 130 morts et des centaines de blessés le 13 novembre 2015. Et de tourner une nouvelle page de notre mémoire collective .

    À voir également sur Le HuffPost: À Cannes, une activiste dénonce les viols russes en Ukraine sur le tapis rouge

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      Festival de Cannes: Le yacht de "Sans filtre" de Ruben Östlund est mythique

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 15:54 · 3 minutes

    Ruben Östlund entouré de ses acteurs sur le tournage de Ruben Östlund entouré de ses acteurs sur le tournage de "Sans filtre", en compétition au Festival de Cannes 2022

    FESTIVAL DE CANNES - Culte de l’apparence, matérialisme débridé et patriarcat: dans Sans filtre , le Suédois Ruben Östlund , de nouveau en lice pour la Palme d’or après The Square en 2017, fait voler en éclats les codes de la société moderne dans une satire jouissive. Avec pour décor, notamment, un yacht particulièrement mythique.

    Dans le long métrage, Yaya, top model et influenceuse, obsédée par son image et sa carrière, se voit offrir une croisière de luxe avec son petit ami, Carl, lui aussi mannequin. A bord du bateau, ils côtoient une galerie de personnages richissimes – oligarques russes alcooliques, charmant couple de retraités britanniques ayant fait fortune dans la vente de mines antipersonnel et autres odieux passagers – qui harcèlent la cheffe de l’équipage de tous leurs caprices, tandis que cette dernière martyrise à son tour le petit personnel.

    Mais une grosse tempête – dont ne se soucie guère le capitaine du bateau, un marxiste totalement ivre au moment crucial – va faire tanguer le navire et faire chavirer cet équilibre. Dans une sorte de Titanic inversé où, cette fois, les plus faibles ne sont pas forcément les perdants, Ruben Östlund décortique les ressorts de classe de fond en comble: les riches contre les pauvres, mais aussi les hommes contre les femmes, et les Blancs contre les Noirs.

    “Ce yacht est un symbole très fort”

    Un tiers du film – découpé en trois parties pour chaque grande séquence de l’histoire – se déroule donc sur un yacht clinquant, décor d’une scène dantesque lors d’un dîner en pleine tempête où les passagers se mettent à vomir en même temps que l’écran tangue au rythme du bateau. Et ce navire est tout sauf un décor de cinéma.

    “Nous avons tourné les extérieurs sur le Christina O, l’ancien yacht des Onassis”, révèle le cinéaste dans les notes de production. “Ce qui s’avère assez amusant quand on y pense, puisqu’on le fait sauter [dans le film]. Ce yacht est un symbole très fort de l’élite des années 60 et 70 et de la ribambelle d’hommes célèbres et puissants comme Churchill qui ont passé beaucoup de temps à son bord.”

    Le bateau est en fait une ancienne frégate de la marine canadienne, utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale dans la lutte anti-sous-marins. Mais en 1954, le milliardaire grec Aristote Onassis le rachète et investit plus de 4 millions de dollars pour le transformer en yacht luxueux et high tech de 99 mètres de long. Il le baptiste Christina O, en hommage à sa fille.

    Le magnat grec Aristote Onassis (1906-1975) devant le pont du Christina O, au milieu des années 1950 Le magnat grec Aristote Onassis (1906-1975) devant le pont du Christina O, au milieu des années 1950
    Le Christina O, au large de Capri en Italie, pendant le mariage d'Heidi Klum et Tom Kaulitz, le 3 août 2019 Le Christina O, au large de Capri en Italie, pendant le mariage d'Heidi Klum et Tom Kaulitz, le 3 août 2019

    Comme le décrit Ruben Östlund, il devient alors le lieu de rendez-vous de “l’élite des années 60 et 70”. “Fort de sa réputation, le navire abrite le mariage du prince Rainier III de Monaco et de Grace Kelly en 1956. D’autres jours, on y croise, un cocktail à la main en slip de bain, le Premier ministre du Royaume-Uni, Winston Churchill, mais aussi Frank Sinatra, Elizabeth Taylor, Marilyn Monroe, Marlene Dietrich, Ava Gardner et même, quelques années plus tard, les époux Kennedy”, rappelle Madame Figaro . C’est aussi sur ce yacht qu’Aristote Onassis épouse Jackie Kennedy en 1968.

    Après la mort de son père en 1975, Christina Onassis, qui avait hérité du yacht, le cède au gouvernement grec. Un temps navire présidentiel, le Christina O a depuis été revendu à plusieurs reprises à des propriétaires privés et restauré pour des nouvelles dizaines de millions de dollars. “Il faut compter 560 000 € en basse saison l’été et 700 000 € l’hiver pour une semaine de location”, indique le site Bateaux.com.

    Ruben Östlund et ses équipes y ont passé neuf jours pour mettre en boîte toutes les scènes extérieures du film qui se passent sur le yacht. De quoi ajouter à sa satire drôle et grinçante un autre symbole de l’explosion des rapports de classe.

    A voir également sur Le HuffPost: Ce yacht de luxe en construction va battre tous les records en 2024

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      Marion Cotillard et Cyril Dion veulent que le cinéma raconte le futur autrement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 09:10 · 2 minutes

    "Avatar", de James Cameron, est un rare exemple d'un film qui imagine un futur différent, estime Cyril Dion

    FESTIVAL DE CANNES - Sortir “des éternelles dystopies apocalyptiques ou des fantasmes ultra-technologiques” pour imaginer un futur qui donne envie. C’est l’idée que partagent le réalisateur Cyril Dion , l’actrice Marion Cotillard et la fondatrice du mouvement “On est prêt” Magali Payen. Depuis la chaleur écrasante du Festival de Cannes, ils ont annoncé ensemble, samedi 21 mai, la création d’une société de production ”à impact” baptisée Newtopia.

    “S i on veut engager un mouvement qui aide l’humanité, on a d’abord besoin de montrer à quoi ça peut ressembler. Et qui de mieux que les cinéastes pour faire cela et imaginer notre futur?”, interroge l’activiste Cyril Dion, à qui l’on doit déjà les documentaires Animal ou Demain avec Mélanie Laurent. Loin des scénarios catastrophes sur l’effondrement ou des images chocs qui “pétrifient les spectateurs sans leur donner des perspectives”, le cinéaste est convaincu du pouvoir de la fiction.

    Les cofondateurs, qui citent volontiers Avatar de James Cameron, Premier contact de Denis Villeneuve ou le plus récent Don’t Look Up d’Adam McKay parmi leurs inspirations, entendent produire des films et séries qui proposent “ des nouvelles représentations du monde ou des nouvelles visions de l’avenir”. Car pour “créer un nouveau monde, il faut d’abord l’imaginer”.

    “Je crois très fort au pouvoir de la pensée”, complète Marion Cotillard, devenue depuis peu productrice ( Bigger than us en 2021 ). “J’ai hâte de voir ce qui peut se passer lorsqu’on plante cette graine.”

    Magali Payen, Marion Cotillard et Cyril Dion au Festival de Cannes, lors de l'annonce du lancement de Newtopia le vendredi 20 mai Magali Payen, Marion Cotillard et Cyril Dion au Festival de Cannes, lors de l'annonce du lancement de Newtopia le vendredi 20 mai

    Parmi les projets déjà lancés, l’apnéiste et réalisatrice Julie Gautier s’apprête à tourner un court-métrage avec la nageuse Coralie Balmy sur la pollution plastique dans les océans. Dans un autre registre, une série “décapante” avec “un casting international”, promet-on, s’attachera à raconter la (vraie) vie de Françoise d’Eaubonne, autrice féministe et activiste, inventrice du concept d’écoféminisme, qui fomentait de faire sauter la centrale nucléaire de Fessenheim.

    Cyril Dion s’attèle de son côté à sa première fiction, avec l’adaptation du roman Le grand vertige de Pierre Ducrozet, une “histoire de famille et géopolitique écologique mondiale”. “C’est l’histoire d’un homme mis à la tête d’un énorme projet européen conçu pour arrêter le changement climatique qui va jouer le tout pour le tout, jusqu’à mettre en danger sa propre fille”, partie en mission en Birmanie à la recherche d’une plante capable de produire de l’énergie, décrit le réalisateur.

    A voir également sur Le HuffPost: Prendre la voiture pour faire 300 mètres, l’aberration écologique du tapis rouge de Cannes

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      Khaby Lame, star du Festival de Cannes mais inconnu des festivaliers

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 13:14 · 2 minutes

    FESTIVAL DE CANNES - “Tout le monde se l’arrache, médiatiquement c’est comme si c’était George Clooney qui venait à Cannes”, raconte en coulisses un attaché de presse qui doit gérer les nombreux refus d’interviews de Khaby Lame (dont le nôtre).

    Le 2e influenceur le plus suivi au monde sur TikTok (138 millions d’abonnés), connu pour ses vidéos de “life hack”, est l’attraction de ce Festival de Cannes , aussi bien sur le tapis rouge que dans les soirées mondaines. Et si sa présence sur la French riviera ne passe pas inaperçu sur les réseaux sociaux, dans les couloirs du Palais des Festivals, c’est tout le contraire.

    Les quelques cinéphiles que nous avons interrogés ne semblaient pas connaître l’influenceur, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article . Un constat qui résume parfaitement les raisons pour lesquelles TikTok et le Festival de Cannes se sont associés cette année.

    Derrière Khaby Lame à Cannes, la “TikTokisation” du Festival

    Ce partenariat a permis à une vingtaine de TikTokeurs du monde entier de monter les marches du tapis rouge, au même titre que les artistes. Derrière cette association, l’objectif est clair pour le Festival de Cannes: dépoussiérer son image de “Festival à papa”, qui perd au fil des ans son côté glamour auprès d’un public très jeune.

    Dans ce contexte, la venue de Khaby Lame semble être une vraie réussite. Comme l’avaient déjà été les venues de Nabilla ces dernières années sur le tapis rouge, la présence de ces influenceurs permet d’intéresser les plus jeunes à un Festival qu’ils n’auraient pour certains pas suivi autrement.

    L’influenceur italien de 22 ans a multiplié les apparitions, squattant les stories d’autres vedettes des réseaux sociaux, comme le franco-algérien Just Riadh au Palais Bulles, quand il n’était pas en soirée avec la star de l’UFC Conor McGregor.

    Khaby Lame a monté les marches à deux reprises au cours de cette première semaine. Il s’est notamment fait remarquer en portant une veste Hugo Boss équipée de quatre écrans, sur lesquels étaient diffusées ses meilleures vidéos. Comme s’il devait rappeler au public cannois plus âgé (et moins connecté) son identité. Là encore tout un symbole.

    La “TikTokisation” du Festival passe également par cette toute nouvelle “Palme TikTok”, cérémonie récompensant les plus belles créations courtes sur la plateforme. Une première édition entachée par une polémique autour de l’indépendance du jury, qui avait entraîné la démission de son président Rithy Panh ce jeudi, avant que ce dernier se ravise le lendemain. Un jury dans lequel figurait là encore un certain... Khaby Lame, décidément partout à Cannes cette année.

    À voir également sur Le HuffPost: Le Palais Bulles transformé en paradis des Instagrameurs pendant le Festival de Cannes

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      Festival de Cannes: "Trois mille ans à t'attendre" de George Miller n'a rien à voir avec "Mad Max", et c'est tant mieux

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 11:32 · 2 minutes

    FESTIVAL DE CANNES - C’était l’un de retours les plus attendus de cette 75e édition du festival du film . George Miller, réalisateur australien de 77 ans et papa de la saga Mad Max , présente hors compétition à Cannes son nouveau long-métrage. Attendu le 24 août prochain au cinéma, Trois mille ans à t’attendre est un conte philosophique et romantique dans un registre qu’on n’attendait pas.

    On y suit la rencontre entre Alithea Binnie ( Tilda Swinton ), professeure de littérature en voyage en Turquie où elle ouvre une fiole qui libère un génie (Idris Elba). Comme dans Aladdin , celui-ci lui propose d’exaucer trois vœux en échange de sa liberté. Sauf que l’Anglaise sait bien que dans les contes, les histoires de vœux se terminent mal. Alors pour la persuader, le génie immortel lui fait le récit de ses multiples vies, de ses déceptions amoureuses aussi, à travers plusieurs époques et plusieurs continents.

    Adapté de la nouvelle Le Djinn dans l’œil-de-rossignol d’A.S. Byatt, le long-métrage de George Miller est un conte fantastique, onirique et surtout romantique dans lequel on se laisse volontiers porter. En génie des Mille et une nuit , Idris Elba est bien plus convaincant qu’Eric Judor ou Will Smith. Tilda Swinton est toujours parfaite. Et les effets spéciaux sont parfois kitsch mais somptueux.

    Idris Elba, Tilda Swinton, le réalisaeur George Miller et le producteur Doug Mitchell sur le tapis rouge du Festival de Cannes le 20 mai 2022 Idris Elba, Tilda Swinton, le réalisaeur George Miller et le producteur Doug Mitchell sur le tapis rouge du Festival de Cannes le 20 mai 2022

    Une parenthèse enchantée

    A part quelques plans sublimes d’un désert d’Orient qui pourraient rapidement rappeler le paysage de Mad Max: Fury Road , qu’on se le dise, Trois mille ans à t’attendre n’a pas grand chose à voir avec les films vrombissants qui ont fait la popularité de George Miller.

    Le premier long métrage du réalisateur, sorti en 1979, a connu un triomphe planétaire, révélant au passage un certain Mel Gibson. Et de donner naissance à une saga aujourd’hui culte. Trois volets de Mad Max sont sortis entre 1979 et 1985, puis le cinéaste australien a réjoui les fans en relançant la saga en 2015 avec le blockbuster Mad Max: Fury Road , porté par Charlize Theron. Les deux prochains films de George Miller seront encore dans ce même univers, avec le spin-off Furiosa attendu en 2024, et Mad Max VI, en 2025.

    Alors Trois mille ans à t’attendre apparaît plutôt comme une parenthèse, inattendue et enchantée, qui rappelle que le cinéma a avant tout pour objectif de nous raconter des histoires. De ce conte malicieux de 1h50, on sort l’esprit léger avec une seule idée en tête: quels seraient nos trois vœux si, nous aussi, on rencontrait un génie?

    A voir également sur Le HuffPost: Le Palais Bulles transformé en paradis des Instagrameurs pendant le Festival de Cannes

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      Gaspard Ulliel dans "Plus que jamais", la réalisatrice Emily Atef se confie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 06:00 · 3 minutes

    Gaspard Ulliel et Vicky Krieps dans Gaspard Ulliel et Vicky Krieps dans "Plus que jamais".

    CINÉMA - La Croisette n’a pas oublié Gaspard Ulliel . Alors même que Plus que jamais , dernier film dans lequel il a tourné avant de mourir , est présenté ce samedi au Festival de Cannes dans la sélection Un certain regard, sa réalisatrice, Emily Atef, a tenu à partager quelques mots tendres en souvenir de l’acteur décédé au mois de janvier.

    Dans une interview accordée au Parisien , ce vendredi 20 mai, la cinéaste franco-allemande ce souvient du jour où il a disparu. Ce jour-là, “je lui ai laissé un message, en lui disant qu’il y avait de tellement belles réactions sur son personnage”, se rappelle-t-elle.

    “Il doutait tellement de lui, de son rôle, du film. Je voulais le rassurer. Et il a entendu mon message, il a su que j’étais super heureuse du film parce qu’il a essayé de m’appeler en vidéo et il ne faisait jamais ça, je pense que c’était pour me montrer les montagnes, la nature, en écho à ces moments qu’on avait vécu en Norvège.”

    Dans Plus que jamais , Gaspard Ulliel campe le rôle d’un homme dont l’épouse (Vicky Krieps) est atteinte d’une grave maladie et qui risque de mourir. Celui-ci va alors décider de soutenir sa femme, laquelle a choisi de ne pas suivre de traitement lourd. Elle veut vivre ses derniers moments en étant libre et l’entraîne sur un coup de tête au fin fond de la Norvège.

    Sur Instagram, Vicky Krieps a, ce mardi 17 mai, partagé une photo du film qu’elle a depuis supprimée. On la voyait enlacée par Gaspard Ulliel. En légende, elle avait écrit: “Il n’y a qu’une manière de vivre, c’est de vivre.”

    “On était comme une famille”

    Comme le souligne le quotidien , le tournage s’est déroulé en 2021. Au moment où Gaspard Ulliel est mort, la réalisatrice était dans le rush final. Sa collaboration avec lui l’a marquée. “Gaspard est resté fidèle au projet, malgré ces problèmes, alors qu’il recevait sans cesse d’autres propositions”, explique-t-elle. “Le personnage le touchait. Il m’a impressionné par son sérieux. Trois ans avant que le film ne se fasse, il est venu me voir avec des notes, il a trouvé le prénom de son personnage, m’a proposé plein de choses.”

    Le tournage en Norvège avec lui a été un véritable bonheur. “J’ai seulement pu prendre sept personnes de mon équipe, se remémore-t-elle à cause du Covid. On a fait une quarantaine dans un lieu magique au milieu de nulle part. On n’avait pas le droit de se voir sauf d’être dehors. On faisait des balades en montagne, du kayak, des fêtes en pleine nature, on n’a jamais été aussi heureux, avec Gaspard que je n’avais jamais vu comme ça. On était comme une famille.”

    Finir de monter Plus que jamais a été une expérience douloureuse. Emily Atef explique qu’elle était obligée de continuer à travailler, obligée de continuer à regarder toutes ces images de son acteur. “C’était affreux de finir le film comme ça et c’est encore affreux parce qu’on n’y croit pas. On devait faire trois semaines plus tard la synchronisation avec Gaspard et là je lui aurais montré des scènes”, conclut-elle.

    Les spectateurs français, eux, devront patienter encore quelques mois avant de retrouver Gaspard Ulliel sur grand écran. Plus que jamais ne sort, au cinéma, que le 9 novembre.

    À voir également sur Le HuffPost : Sept rôles cultes de la carrière de Gaspard Ulliel

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      Cannes et TikTok: Rithy Panh explique pourquoi il est revenu dans le jury

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 18:14 · 3 minutes

    CINÉMA - C’était la polémique des dernières 24 heures sur la Croisette. Rithy Panh, président de la compétition de films TikTok à Cannes, a fait marche arrière et est redevenu président du jury au lendemain de sa démission surprise.

    Le réalisateur franco-cambodgien a expliqué au HuffPost, dans la vidéo en tête d’article, les raisons pour lesquelles il a décidé de changer d’avis quelques heures avant l’annonce des résultats de cette toute première compétition de vidéos très courtes , qui se tient en marge du Festival de Cannes.

    Après avoir dénoncé des “pressions” du réseau social sur les choix des jurés, il assure avoir obtenu de la part de TikTok des garantis quant à la souveraineté du jury dans ce concours. La cérémonie s’est donc bien déroulée ce vendredi 20 mai en milieu d’après-midi avec un grand absent: Thierry Frémaux. Le délégué général du festival de Cannes devait remettre les prix initialement, un geste très symbolique, mais il a finalement annulé sa venue.

    “Un pas en arrière” de TikTok

    “Nous avions un grand désaccord sur ce qu’est l’indépendance du jury et sa souveraineté. Lorsque vous n’êtes pas entendu une fois, deux fois, trois fois, au bout d’un moment il faut faire quelque chose”, explique Rithy Panh au HuffPost , tout en rappelant qu’il avait alerté les organisateurs depuis plusieurs semaines sur ces problèmes d’indépendance, sans réaction de leur part, d’après lui. “J’ai fait un acte qui était nécessaire de faire à un moment (...) Je crois que TikTok a compris ce qu’était un jury et ils ont décidé de faire un pas en arrière et nous offrir notre indépendance.”

    Rithy Panh assure par ailleurs que son geste était soutenu par une partie du jury et que deux autres membres ont aussi présenté leur démission pour les mêmes raisons. Il s’agirait de la réalisatrice sénégalaise Angèle Diabang et de la réalisatrice française Camille Ducellier.

    Au cœur de la polémique, un film allemand qui faisait partie de la pré-sélection réalisée par les équipes de TikTok. Celui-ci dénonçait le machisme en inversant les rôles et en faisant vivre à un homme ce que pouvait subir une femme au quotidien. Selon Rithy Panh, le jury qui comptait dans ses rangs l’influenceur Khaby Lame , souhaitait récompenser cette création. Problème: elle avait déjà été publiée sur une autre plateforme, Youtube en l’occurrence. Face au non-respect des conditions du concours, TikTok aurait demandé aux jurés de modifier leurs choix.

    “Il ne faut pas leur en vouloir non plus, ils (TikTok) sont dans le monde du marketing et de l’industrie. C’est plutôt bien qu’ils s’intéressent au milieu créatif mais il faut apprendre à connaître comment les artistes travaillent, notamment dans le cadre d’un jury pour un festival”, a-t-il ajouté.

    Le réalisateur, dont le long-métrage Les Gens de la rizière est, en 1994, le premier film cambodgien présenté au Festival de Cannes reprochait aussi à l’organisation de ne pas avoir organisé de rencontres physiques entre les membres du jury avant les délibérations cette semaine à Cannes.

    Quatre prix plutôt que trois

    Les jurés sont finalement parvenus à un accord et ont pu donner des prix aux films qu’ils avaient choisis. Ils ont récompensé non pas trois films comme cela été initialement prévu, mais bien quatre. Le Japonais Mabuta Motoki et le Slovène Matej Rimanić ont remporté ex-æquo le Grand Prix. Le prix du meilleur montage a été attribué au Néo-Zélandais Tim Hamilton, tandis que le prix du meilleur script a été remis à la Française Claudia Cochet pour son court-métrage contre les violences faites aux femmes.

    Par sa présence, Rithy Panh souhaitait surtout “célébrer les créateurs”. Le cinéaste franco-cambodgien se dit “prêt à travailler avec TikTok” pour améliorer le processus de sélection l’an prochain, si l’expérience est renouvelée durant le Festival de Cannes 2023.

    À voir également sur Le HuffPost:Le Palais Bulles transformé en paradis des Instagrameurs pendant le Festival de Cannes