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      Au Festival de Cannes, Måneskin a ébloui le tapis rouge d'Elvis

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 17:16 · 1 minute

    Maneskin, ici à Cannes, jeudi 25 mai. Maneskin, ici à Cannes, jeudi 25 mai.

    CINÉMA - De l’Eurovision au Festival de Cannes , il n’y a qu’un pas. Et ça, Måneskin le sait bien. Le groupe de rock italien, qui a remporté le concours de chant européen en 2021, a ébloui le tapis rouge de la Croisette par sa présence, ce jeudi 25 mai.

    Les interprètes de Zitti E Buoni se sont rendus à la projection du nouveau long-métrage du réalisateur australien Baz Luhrmann, un biopic flamboyant sur Elvis Presley sobrement intitulé Elvis . Leur présence n’est pas anodine. Ils ont contribué à la bande-originale du film.

    Et pour l’occasion, Damiano David, Victoria De Angelis, Thomas Raggi et Ethan Torchio n’ont pas manqué de style. Ils ont défilé devant l’objectif des photographes dans des looks teintés de reflets et certains recouverts de minutieux détails scintillants.

    C’était notamment le cas de son chanteur, lequel avait, comme à son habitude, le contour des yeux maquillé de noir.

    Des costumes à la hauteur de ceux du film de Baz Luhrmann, mais surtout de son héros aux tenues moulantes. De son enfance à Memphis à ses premiers tubes, en passant par sa résidence à Las Vegas, sa dépendance aux médicaments et l’effondrement de son mariage.... Le film ne laisse rien au hasard de la vie d’Elvis Presley, surtout pas l’une de ses célèbres facettes: son déhanché suggestif. Il sort en salles, chez nous, le 22 juin.

    À voir également sur Le HuffPost : Pendant que Cannes fête le cinéma, la fréquentation des salles ne remonte pas

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      Sofia Essaïdi au Festival de Cannes, une reconversion réussie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 18:00 · 4 minutes

    Sofia Essaïdi, ici à Lille en mars 2022 au festival Séries Mania où elle était membre du jury du Panorama International. Sofia Essaïdi, ici à Lille en mars 2022 au festival Séries Mania où elle était membre du jury du Panorama International.

    CINÉMA - Du plateau de la Star Academy à celui d’un tournage de cinéma, il n’y a qu’un pas. Et ça, Sofia Essaïdi le sait bien. Ce mardi 24 mai, l’ancienne demi-finaliste du télé-crochet de TF1 sera sur le tapis rouge du Festival de Cannes pour la projection du nouveau long-métrage de Mario Martone, Nostalgia , dans lequel elle tient l’un des rôles-titres.

    Dernier des douze films du réalisateur de L’odeur du sang , qui concourt pour la première fois en compétition, Nostalgia est l’adaptation du roman éponyme de l’écrivain et journaliste italien Ermanno Rea, mort en septembre 2016.

    Son histoire, c’est celle d’un certain Felice qui, après quarante ans d’absence, se décide à revenir dans sa cité natale, Naples. La ville a changé. Ses souvenirs du passé, eux, sont intacts. Derrière cette fiction se cache un texte sensible sur le rapport d’amour et de haine qu’entretenait l’écrivain avec la ville du sud de l’Italie.

    Ce mardi, c’est la première fois que Sofia Essaïdi va monter les marches. C’est aussi son premier grand rôle au cinéma. À la télé, non. La comédienne franco-marocaine de 37 ans, dont beaucoup se souviennent pour son duo avec Beyoncé en 2003 sur Crazy In Love , a amorcé sa reconversion en tant qu’actrice il y a de ça plusieurs années sur le petit écran.

    Un téléfilm clé

    Outre des apparitions de second plan dans les films Iznogoud et Mea Culpa , l’ex-chanteuse a été aperçue dans plusieurs séries, comme dans la première saison de La promesse sur TF1 où elle campait le personnage de Sarah Castaing, la femme d’un capitaine de police en charge d’une enquête sur la disparition d’une enfant de 11 ans dans les Landes.

    C’était en 2020. Avant ça, il y a eu notamment Aïcha , une série de téléfilms signée Yamina Benguigui, mais aussi une vague de programmes policiers, à l’image de Meurtres en Auvergne , Kepler(s), Insoupçonnable et Les héritiers .

    Un film, diffusé sur France 2 en février dernier, l’a éloigné du genre. Il s’intitule Qu’est-ce qu’elle a ma famille? et raconte le parcours d’une femme et de son mari dans leur décision de se tourner vers une GPA. Adapté du livre éponyme de Marc-Olivier Fogiel, il a marqué l’actrice. “J’ai été bouleversée en lisant le scénario. On a beaucoup pleuré pendant le tournage, devant et derrière la caméra. Pour moi, il y aura un avant et un après”, confie-t-elle au Figaro .

    Comme bon nombre des candidats emblématiques de la Star Academy , Sofia Essaïdi a répondu à l’appel des 20 ans du programme en 2021. Cependant, sa carrière de chanteuse semble maintenant loin derrière elle. Les comédies musicales Cléopâtre et Chicago , dans lesquelles elle a joué en 2010 et 2018, aussi.

    L’heure de la “remise à plat”

    Ce qu’elle rêvait, c’était pourtant d’un deuxième album solo. Mais voilà, les choses ne se sont pas passées comme prévues. Dans les colonnes de Télé-Loisirs en 2018, elle dit avoir eu le sentiment d’avoir été prise “pour un produit”. On ne lui aurait jamais laissé la possibilité de s’exprimer, musicalement parlant. Cette expérience a été douloureuse et c’est pour ça qu’elle a décidé d’y mettre fin, dans l’idée “d’opérer un changement et une remise à plat”.

    C’est une décision téméraire, mais qui commence à porter ses fruits. Ses projets futurs peuvent en témoigner. Sofia Essaïdi est au casting, en 2022, des Combattantes aux côtés d’Audrey Fleurot, Julie de Bona et Camille Lou. La série française, dans laquelle elle tient le rôle d’une femme dont le mari propriétaire d’une usine est parti au front en 1914, est très attendue.

    Côté ciné, on doit la voir dans le nouveau film à gros budget d’Olivier Marchal ( 36 Quai des Orfèvres ) pour Amazon Prime. Le film n’a pas encore de date de mise en ligne sur la plateforme, mais laisse entendre qu’il ne sera pas le dernier de Sofia Essaïdi. Elle rangé le micro, mais n’abandonne pas les caméras.

    À voir également sur Le HuffPost : Khaby Lame, star du Festival de Cannes mais inconnu des festivaliers

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      Cannes fête le cinéma, mais la fréquentation des salles ne remonte pas

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 15:04 · 3 minutes

    CINÉMA - À Cannes, il n’y a pas que le célèbre Palais et son fameux Grand théâtre Lumière qui vit au rythme du festival à la mi-mai. Des “petits cinémas” sont occupés par le marché du film, où les professionnels du monde entier viennent visionner des œuvres avant d’en acquérir les droits.

    Parmi eux, “Les Arcades” et “L’Olympia”. Deux cinémas situés à quelques centaines de mètres seulement du Palais des Festivals et qui accueillent pendant 12 jours des centaines de séances. “On a jamais eu autant de monde même avant le Covid”, se réjouit Cédric Pérez, 26 ans, et gérant par intérim de l’Olympia depuis décembre 2021. Son cinéma, qui compte neuf salles, accueille au total plus de 350 séances. Un rythme frénétique, bien loin de la fréquentation habituelle, comme il l’explique dans notre vidéo en tête d’article.

    Le coup d’arrêt avec la pandémie

    À Cannes, comme dans les autres salles en France, on peine à retrouver des niveaux de fréquentation d’avant pandémie. Près d’un Français sur deux (48%) confie être retourné moins souvent au cinéma depuis la réouverture des salles, selon une étude du CNC dévoilée ce lundi 23 mai.

    Parmi les causes évoquées par cette étude, la perte d’habitude des Français après de longs mois de fermeture, notamment pour un public plus âgé. Le prix des billets est aussi évoqué par le public, à l’heure ou une place de cinéma coûte bien souvent l’équivalent d’un mois d’abonnement à une plateforme comme Netflix ou Disney+. D’ailleurs, la “préférence à regarder un film sur un autre support”, est l’une des autres raisons majeures qui pousse les spectateurs à bouder les salles obscures.

    Laetitia Mazeran est bien consciente de cette “chance” de bénéficier du public du Festival. Celle qui gère le cinéma “Les Arcades” depuis 12 ans confie elle aussi qu’en-dehors de ces deux semaines, la fréquentation est en baisse dans son établissement. “On trouve des solutions et nous arrivons à équilibrer avec une forte augmentation du public scolaire”, assure-t-elle, précisant que 2000 à 3000 élèves supplémentaires venaient chaque mois désormais dans ses trois salles.

    Une dépendance aux blockbusters

    Les prochaines semaines s’annoncent positives pour les exploitants qui vont accueillir dès ce mercredi dans les salles du très attendu Top Gun: Maverick avec Tom Cruise. Un film qui devrait cartonner au box-office, avant un autre trou d’air cet été pour les salles en France?

    “Ce n’est pas avec huit blockbusters dans l’année, les Spider-Man , Doctor Strange ou Top Gun , que la fréquentation va durablement repartir. On va profiter de la sortie du dernier Tom Cruise pendant trois semaines puis, à nouveau, ce sera le trou d’air” a fustigé ce mardi Arnaud Vialle, exploitant de salles à Sarlat (Dordogne) dans les colonnes de Télérama . L’an passé, 45% des entrées annuelles avaient été captées par seulement 20 films, dont beaucoup de blockbusters. Du jamais-vu depuis 20 ans en France.

    Aider les cinémas à redevenir attractifs face aux plateformes de streamings: un chantier épineux qui devrait très vite occuper Rima Abdul Malak, la nouvelle ministre de la Culture. Cette dernière est d’ailleurs en visite à Cannes ce mardi 24 mai pour célébrer le 75e anniversaire du Festival.

    À voir également sur Le HuffPost:“Novembre” à Cannes: les avis divergent sur le timing de ce film sur les attentats du 13-Novembre

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      Au Festival de Cannes, le dernier Cronenberg a réuni le gratin d'Hollywood

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 09:25 · 2 minutes

    Emily Ratajkowski, ce lundi 23 mai, à Cannes. Emily Ratajkowski, ce lundi 23 mai, à Cannes.

    CINÉMA - Naomi Campbell n’est pas la seule à avoir électrisé le tapis rouge de ce lundi 23 mai. Quelques heures après la montée des marches de la star des podiums , c’est une bonne partie du gratin hollywoodien qui s’est rendu à la projection d’un des films les plus attendus de la Croisette: Les Crimes du futur de David Cronenberg.

    Sharon Stone , Emily Ratajkowski , Maggie Gyllenhaal... Elles ont répondu présentes à l’appel du sixième film en compétition de celui qu’on considère comme le “pape du gore”. Ce dernier long-métrage, qui se déroule dans un futur indéterminé “post-catastrophe”, promet de coller à la ligne éditoriale du réalisateur, il parle de chirurgie, de sexe, de “néo-organes” et d’évolution de l’humanité.

    Son histoire, c’est celle d’une certaine Caprice, jouée par Léa Seydoux, qui en compagnie de son acolyte, un artiste performeur interprété par Viggo Mortensen, met en scène la métamorphose de ses organes dans des spectacles avant-gardistes.

    “Dans ce film, j’ai essayé de regarder ce qu’il y avait à l’intérieur du corps, résume David Cronenberg à l’AFP. Mon intérêt n’est pas de choquer et mon but n’est pas que les gens quittent la salle, mais ça peut arriver.” Et c’est arrivé, comme l’a tweeté la journaliste du New York Times Kyle Buchanan.

    “David Cronenberg avait prédit qu’il y aurait des ‘walkouts’ [expression anglophone pour parler de l’acte de quitter un lieu comme un acte de protestation, NDLR]. J’ai dénombré une quinzaine de personnes qui sont sorties pendant la première projection du film. Peut-être que les ‘walkouts’ sont la nouvelle standing ovation?”

    S’agissait-il de Vincent Cassel et Tina Kunakey? Comme l’intégralité du casting, le couple de Français était là, lui aussi, pour la montée des marches des Crimes du futur . Et il n’étaient pas les seuls. Découvrez ci-dessous le parterre de célébrités présentes, ce lundi 23 mai.

    À voir également sur Le HuffPost : Khaby Lame, star du Festival de Cannes mais inconnu des festivaliers

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      Au Festival de Cannes, Naomi Campbell était bien seule sur le tapis rouge

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 23 May, 2022 - 17:19 · 1 minute

    Naomi Campbell, ici le 23 mai à Cannes. Naomi Campbell, ici le 23 mai à Cannes.

    PEOPLE - La star des podiums et la ponctualité, ça fait deux. Ce lundi 23 mai, Naomi Campbell était bien présente sur le tapis rouge du Festival de Cannes , mais elle s’est retrouvée on ne peut plus seule devant l’objectif des photographes.

    La raison? Tous les invités étaient déjà rentrés et assis confortablement dans leur fauteuil de cinéma au moment où la mannequin britannique est arrivée aux pieds des marches du palais des festivals. Elle est même arrivée après l’équipe dont le film en compétition était projeté, comme on peut l’entendre à la fin de la vidéo ci-dessous, le micro de la journaliste de France Télévisions n’ayant pas encore été coupé.

    Or, comme le veut la tradition, cela devait être à cette même équipe de clôturer la montée des marches du jour. Cela n’a pas empêché Naomi Campbell de prendre la pose quelques instants.

    Ce lundi, c’est le nouveau film du réalisateur sud-coréen Park Chan-Wook ( Old Boy ) qui était projeté. C’est la quatrième fois qu’il concourt pour la Palme d’or. Ce film, lui, s’intitule Decision To Leave et raconte l’enquête d’un détective du nom de Hae-Joon sur la mort suspect d’un homme survenue au sommet d’une montagne. La suspecte? L’épouse du défunt, une femme dont il va éprouver une certaine attirance. Ils sort dans nos salles françaises le 22 juin.

    À voir également sur Le HuffPost : Les avis divergent sur le timing de ce film projeté à Cannes sur les attentats du 13-Novembre

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      "Riposte féministe": À Cannes, les victimes de féminicides honorées

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 16:13 · 2 minutes

    Au festival de Cannes, en marge de la projection de Au festival de Cannes, en marge de la projection de "Riposte féministe", un documentaire sur les "colleuses" qui dénoncent les violences faites aux femmes, un happening a eu lieu, honorant la mémoire des femmes tuées par leur compagnon ou ex-compagnon depuis le dernier festival.

    VIOLENCES FAITES AUX FEMMES - 129 noms et une mise en scène impressionnante. Une immense banderole avec le nom de victimes de féminicides en France a été déployée ce dimanche 22 mai sur le tapis rouge du festival de Cannes par des membres d’un collectif féministe, “ les colleuses ”, à l’honneur d’un documentaire présenté dans l’après-midi sur la Croisette.

    Angélique, Evelyne, Sofya, Nadia, une femme... Les noms ou identités des 129 victimes de féminicides en France, “depuis le dernier Festival de Cannes” en juillet 2021, se sont affichés sur les marches du festival. Vêtues de noir, les militantes ont ensuite pris la pose, le poing levé, avant d’utiliser des fumigènes, nimbant le tapis rouge de fumée noire.

    La scène a été immortalisée par le photographe Raymond Depardon , dont le fils Simon a réalisé, avec Marie Perennès, le documentaire “Riposte féministe”, qui suit ces militantes collant, souvent de nuit, des messages sur les murs des villes pour dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et apporter des messages de soutien aux victimes d’agressions sexuelles.

    Avant la projection du film, présenté dimanche en séance spéciale, les colleuses ont une nouvelle fois levé le poing quand la réalisatrice a égrené leur prénom.

    Une autre action coup de poing féministe a marqué le 75e Festival de Cannes: une militante dénonçant les viols commis par des Russes en Ukraine avait fait irruption, torse nu et culotte tachée de sang, vendredi sur le tapis rouge, avant d’être stoppée par les services de sécurité. L’action avait ensuite été revendiquée sur Twitter par le mouvement Scum, qui se définit comme féministe “radical”.

    À voir également sur le HuffPost : À Cannes, une activiste dénonce les viols russes en Ukraine sur le tapis rouge

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      L'acteur algérien Ahmed Benaissa décède à Cannes pendant le festival

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 18:28 · 3 minutes

    L'acteur algérien Ahmed Benaissa, ici photographié en 2015 lors du festival de théâtre d'Avignon, est décédé à Cannes, où le film L'acteur algérien Ahmed Benaissa, ici photographié en 2015 lors du festival de théâtre d'Avignon, est décédé à Cannes, où le film "Goutte d'Or" où il figure au casting était projeté cette semaine dans le cadre du festival.

    CINÉMA - C’est la disparition d’un “monument”. L’acteur et metteur en scène Ahmed Benaissa, considéré comme une grande figure du théâtre et du cinéma algérien, et qui était à l’affiche du film “Goutte d’Or” présenté au festival de Cannes cette semaine, est décédé à l’âge de 78 ans, a annoncé le ministère algérien de la Culture vendredi 20 mai.

    Au cours d’une carrière de 50 ans, entamée en 1971, il avait joué dans plus de 120 films dont des productions algériennes remarquées à l’international comme “Papicha”, “Le sang des loups”, “De Hollywood à Tamanrasset” ou “Hors la loi”.

    Hommages unanimes

    Dans un message à la famille du défunt publié vendredi sur Facebook , la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a regretté la perte d’un “monument” de la culture algérienne qui laissera “une empreinte indélébile dans le monde du cinéma et du théâtre algérien”.

    Ahmed Benaissa est décédé ce vendredi à Cannes, avant la projection du film “Goutte d’or” de Clément Cogitore, dans le cadre de la semaine de la critique.  “Foudroyé par un malaise”, il sera rapatrié et inhumé en Algérie, selon son fils, a indiqué l’agence officielle algérienne APS.

    “Belle âme”, “grand acteur”, “père de cinéma”

    À Cannes, le comédien français Karim Leklou, qui partageait avec Ahmed Benaissa l’affiche de “Goutte d’Or” a eu un mot ému pour le disparu lors de la projection du film, saluant son “père de cinéma”.

    Le célèbre écrivain algérien Kamel Daoud lui a rendu un hommage appuyé sur Twitter: “Une belle âme, un grand acteur, un homme sans haine et au talent immense”, en soulignant qu’Ahmed Benaissa participait au “tournage du film ‘Meursault contre-enquête’ (inspiré du roman éponyme de Kamel Daoud, ndlr ) pour l’un des deux rôles principaux”.

    Né en 1944 à Alger, Ahmed Benaïssa a eu une des carrières les plus riches du théâtre et du cinéma algériens, collaborant avec de nombreux réalisateurs comme Merzak Allouache ou encore Rachid Bouchareb.

    Comédien reconnu pour son talent exceptionnel, il avait mené de nombreux projets sur les planches du théâtre à Alger et à Oran, dans l’ouest du pays.

    Ahmed Benaissa avait également dirigé en 1995 le théâtre régional de Sidi Bel Abbes, non loin d’Oran, pendant la très difficile période de la décennie noire, la guerre civile qu’a subi le pays entre 1992 et 2002. L’acteur apparaissait très régulièrement également dans des productions pour les télévisions algériennes et françaises.

    À voir également sur le HuffPost : À Cannes, une activiste dénonce les viols russes en Ukraine sur le tapis rouge

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      Au festival de Cannes, Gaspard Ulliel une dernière fois à l'honneur avec "Plus que jamais"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 15:55 · 3 minutes

    Au festival de Cannes, l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et la réalisatrice Emily Atef ont présenté Au festival de Cannes, l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et la réalisatrice Emily Atef ont présenté "Plus que jamais", le dernier film dans lequel apparaît Gaspard Ulliel, mort au mois de janvier dernier.

    CINÉMA - Une longue ovation et des larmes... La projection ce samedi 21 mai à Cannes de “ Plus que jamais ”, le dernier film tourné avec Gaspard Ulliel , décédé brutalement en janvier après un accident de ski , a bouleversé le festival , déjà éprouvé par un film sur les attentats du 13 novembre 2015 .

    La projection du film, retenu dans la sélection “Un Certain regard” comme le “ Tirailleurs ” dans lequel joue Omar Sy , a été saluée par de longues minutes d’applaudissements et l’émotion visible de l’équipe du film, dont l’actrice Vicky Krieps et la réalisatrice Emily Atef.

    Pudique à l’image de son film, la réalisatrice franco-allemande s’est dite à plusieurs reprises “heureuse” de pouvoir enfin le montrer. “Il y a un an, on était encore en Norvège pour le tourner”, a-t-elle dit, sans revenir sur la mort brutale de l’acteur, mort en janvier à La Rosière , en Savoie.

    “Plus que jamais” se penche sur un couple soudé mis à l’épreuve par la maladie: condamnée par un grave problème pulmonaire, Hélène (Vicky Krieps, compagne à la ville de Gaspard Ulliel au moment de la mort de celui-ci) hésite à se soigner avant de refuser la greffe qui pourrait être sa voie de salut. Sur un coup de tête, elle part seule en Norvège, près d’un fjord, après avoir échangé avec un inconnu tenant un blog sur lequel il évoque sa maladie, un cancer.

    La force du rapport à la nature

    Une décision incompréhensible pour Matthieu, incarné par Gaspard Ulliel, le mari d’Hélène, qui ne parvient pas à se faire à cette idée de son départ, et encore moins à l’idée de sa mort.

    Peut-on choisir sa mort? Doit-on quelque chose à ceux qui restent? En refusant de se soigner, Hélène choisit-elle son destin ou renonce-t-elle à la vie? Le film pose ces questions difficiles avec une grande pudeur, privilégiant la beauté des paysages, une lumière superbe et la sensualité émanant de ses interprètes.

    Dans ce coin retiré de Norvège, où se déroule la moitié du film, Hélène se reconnecte avec la nature et apprend à accepter la suite des événements.

    “Mon espoir c’est que ce que les gens prennent le plus du film, c’est ce sentiment de la nature, sentir que dans la nature c’est l’endroit où on retrouve tout et on se sent le plus connectés avec tout, que tout fait un”, déclarait vendredi à l’AFP Vicky Krieps.

    L’actrice luxembourgeoise, révélée dans “Phantom Thread” aux côtés de Daniel Day-Lewis, est à Cannes pour défendre également “Corsage”, présenté hors compétition, où elle se glisse dans la peau de l’impératrice Sissi.

    À voir également sur le HuffPost : Sept rôles cultes de la carrière de Gaspard Ulliel, disparu tragiquement au mois de janvier

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      Gaspard Ulliel dans "Plus que jamais", la réalisatrice Emily Atef se confie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 06:00 · 3 minutes

    Gaspard Ulliel et Vicky Krieps dans Gaspard Ulliel et Vicky Krieps dans "Plus que jamais".

    CINÉMA - La Croisette n’a pas oublié Gaspard Ulliel . Alors même que Plus que jamais , dernier film dans lequel il a tourné avant de mourir , est présenté ce samedi au Festival de Cannes dans la sélection Un certain regard, sa réalisatrice, Emily Atef, a tenu à partager quelques mots tendres en souvenir de l’acteur décédé au mois de janvier.

    Dans une interview accordée au Parisien , ce vendredi 20 mai, la cinéaste franco-allemande ce souvient du jour où il a disparu. Ce jour-là, “je lui ai laissé un message, en lui disant qu’il y avait de tellement belles réactions sur son personnage”, se rappelle-t-elle.

    “Il doutait tellement de lui, de son rôle, du film. Je voulais le rassurer. Et il a entendu mon message, il a su que j’étais super heureuse du film parce qu’il a essayé de m’appeler en vidéo et il ne faisait jamais ça, je pense que c’était pour me montrer les montagnes, la nature, en écho à ces moments qu’on avait vécu en Norvège.”

    Dans Plus que jamais , Gaspard Ulliel campe le rôle d’un homme dont l’épouse (Vicky Krieps) est atteinte d’une grave maladie et qui risque de mourir. Celui-ci va alors décider de soutenir sa femme, laquelle a choisi de ne pas suivre de traitement lourd. Elle veut vivre ses derniers moments en étant libre et l’entraîne sur un coup de tête au fin fond de la Norvège.

    Sur Instagram, Vicky Krieps a, ce mardi 17 mai, partagé une photo du film qu’elle a depuis supprimée. On la voyait enlacée par Gaspard Ulliel. En légende, elle avait écrit: “Il n’y a qu’une manière de vivre, c’est de vivre.”

    “On était comme une famille”

    Comme le souligne le quotidien , le tournage s’est déroulé en 2021. Au moment où Gaspard Ulliel est mort, la réalisatrice était dans le rush final. Sa collaboration avec lui l’a marquée. “Gaspard est resté fidèle au projet, malgré ces problèmes, alors qu’il recevait sans cesse d’autres propositions”, explique-t-elle. “Le personnage le touchait. Il m’a impressionné par son sérieux. Trois ans avant que le film ne se fasse, il est venu me voir avec des notes, il a trouvé le prénom de son personnage, m’a proposé plein de choses.”

    Le tournage en Norvège avec lui a été un véritable bonheur. “J’ai seulement pu prendre sept personnes de mon équipe, se remémore-t-elle à cause du Covid. On a fait une quarantaine dans un lieu magique au milieu de nulle part. On n’avait pas le droit de se voir sauf d’être dehors. On faisait des balades en montagne, du kayak, des fêtes en pleine nature, on n’a jamais été aussi heureux, avec Gaspard que je n’avais jamais vu comme ça. On était comme une famille.”

    Finir de monter Plus que jamais a été une expérience douloureuse. Emily Atef explique qu’elle était obligée de continuer à travailler, obligée de continuer à regarder toutes ces images de son acteur. “C’était affreux de finir le film comme ça et c’est encore affreux parce qu’on n’y croit pas. On devait faire trois semaines plus tard la synchronisation avec Gaspard et là je lui aurais montré des scènes”, conclut-elle.

    Les spectateurs français, eux, devront patienter encore quelques mois avant de retrouver Gaspard Ulliel sur grand écran. Plus que jamais ne sort, au cinéma, que le 9 novembre.

    À voir également sur Le HuffPost : Sept rôles cultes de la carrière de Gaspard Ulliel