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      L'union de la gauche (Nupes) opte pour un V comme logo, voici pourquoi

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 7 May, 2022 - 13:50 · 2 minutes

    POLITIQUE - La gauche unie veut y croire. Depuis vingt-quatre heures, en amont de la première convention de la Nupes (Nouvelle union populaire écologiste et sociale) qui a lieu ce samedi 7 mai à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), des photos de candidats aux législatives , responsables politiques ou militants se multiplient sur les réseaux sociaux .

    Comme un signe de ralliement, chacun y va de son selfie avec le signe V de la victoire avec les doigts, comme Jacques Chirac l’avait à l’époque popularisé... à droite.

    Sur la scène de la convention, les deux animatrices Manon Aubry, députée européenne insoumise et l’élue locale écologiste Marine Tondelier, candidate face à Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais ont donné quelques autres pistes d’explications.

    “C’est le V de la victoire parce qu’on va gagner”, a acté Marine Tondelier, mais c’est aussi la lettre “Nv”, en grec qui se prononce “nu” et qui ressemble au “v” dans son écriture grecque. Une sonorité qui fait penser à la “Nupes” du nom de cette nouvelle union populaire qui a rassemblé insoumis, socialistes, communistes et écologiste. Ou tout simplement à “nouvelle union”, son acception plus courte.

    “On a mis à nu nos convergences et nos divergences”

    “On a mis à nu nos divergences et nos convergences”, a plaisanté Manon Aubry, avant de dévoiler le nouveau logo qui accompagnera affiches et tracts de la Nupes aux législatives, ce V multicolore symbole de l’union de ces formations.

    À la tribune se sont succédé Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, Mathilde Panot, présidente du groupe insoumis à l’Assemblée nationale et Julien Bayou, secrétaire national d’EELV. Le public, largement rempli par les candidats investis aux législatives a plusieurs fois scandé “on va gagner”, en attendant le discours de Jean-Luc Mélenchon prévu à 16h30.

    À voir également sur Le HuffPost : “Un certain malaise démocratique”: les mots de Fabius à Emmanuel Macron

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      Au Parti socialiste qui a ratifié l'accord avec Mélenchon, des débats houleux jusqu'au bout

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 6 May, 2022 - 11:16 · 1 minute

    LÉGISLATIVES - Il a accouché dans la douleur, mais il est bien là. Après des jours de négociations , le Conseil national du Parti socialiste a validé l’accord conclu avec la France insoumise dans le cadre de la Nouvelle union populaire ( NUPES ) en vue des législatives de juin prochain. Loin d’être apaisées, les discussions ont été chahutées jusqu’au dernier moment, jeudi 5 mai, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article .

    Les débats ont duré quatre heures et ont fait alterner partisans et opposants de l’alliance LFI, EELV et PCF pour les législatives des 12 et 19 juin . Au cours d’un discours de trente minutes prononcé avant le vote, Olivier Faure a été interrompu à plusieurs reprises par des cris de colère et d’exaspération de certaines voix opposées à l’accord. “Tu nous insultes, tu n’as pas le droit !”, a-t-on pu entendre lorsqu’Olivier Faure a suggéré aux dissidents de rejoindre Emmanuel Macron.

    L’accord a finalement été adopté par 167 voix pour, 101 contre, et 24 absentions. Mais les voix dissidentes n’ont pas prévu de se taire. “Moi, je suis socialiste et ce n’est pas cette direction qui s’est soumise à l’insoumission qui va me retirer mon brevet de socialisme,” s’est indigné François Kalfon, membre du Bureau national du PS. “Nous n’avons pas l’intention d’abandonner le Parti socialiste, nous y restons pour le faire changer,”  a quant à lui promis Patrick Mennucci. D’autres membres pourraient cependant décider de claquer la porte du parti, comme l’a déjà annoncé l’ ancien ministre Bernard Cazeneuve .

    À voir également sur le HuffPost : Rattrapé par une vidéo de 2017, Aymeric Caron dément défendre “un permis de voter”

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      L'accord du PS avec LFI fait fuir le NPA de la NUPES

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 6 May, 2022 - 06:43 · 2 minutes

    Philippe Poutou le 10 février 2022 par REUTERS/Gonzalo Fuentes Philippe Poutou le 10 février 2022 par REUTERS/Gonzalo Fuentes

    POLITIQUE - La France Insoumise et le Nouveau parti anticapitaliste n’ont pas trouvé de terrain d’entente. Jeudi 5 mai au soir, Philippe Poutou a annoncé dans un communiqué que son parti ne comptait pas rejoindre la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) .

    “Nous aurions pu nous mettre d’accord avec l’Union populaire, le PCF, et même EELV , mais nous ne pouvons valider un tel accord incluant le Parti socialiste et sur la base des propositions qui nous ont été faites”, explique le parti.

    Pour le NPA, la Nupes “n’assume pas la continuité politique de l’Union populaire qui a conduit, dans le cadre de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon à représenter un espoir de transformation radicale de la situation, ou alors de façon bien ambiguë et contradictoire”, peut-on lire dans le communiqué qui poursuit: “Le NPA ne signera donc pas l’accord de la Nupes ”.

    Le NPA compte faire des distinctions selon les candidats de la Nupes

    Le parti rappelle qu’aucune circonscription n’a été proposée à Philippe Poutoulors de la dernière élection présidentielle, or “nous savons que de nombreuses et nombreux militantEs de gauche espéraient ‘voir Philippe Poutou à l’Assemblée’, mais ils et elles doivent savoir qu’à aucun moment une circonscription n’a été proposée par l’Union populaire permettant son élection, ni même sa candidature en Gironde”. Le NPA tance aussi en creux les 70 circonscriptions octroyées au PS -dont 30 facilement gagnables selon le texte-, ainsi que les autres obtenues par EELV. Et le communiqué d’évoquer finalement un “point de bascule”.

    En ce qui concerne la conduite à tenir face à la Nupes aux législatives, le NPA explique qu’il fera des distinctions. “Nous appellerons à voter et soutiendrons, y compris de façon militante, les candidats de gauche de rupture de la Nupes, face auxquels nous ne présenterons pas de candidates”, assure le parti.

    Mais dans d’autres circonscriptions, où le NPA jugera que les candidats de l’alliance incarnent “une continuité avec le social-libéralisme”, il entend bien en revanche présenter une alternative.

    À voir également sur Le HuffPost: “La République En Marche” change de nom et devient “Renaissance”

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      François Hollande "récuse" l'accord entre le PS et LFI pour la Nupes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 4 May, 2022 - 16:54 · 2 minutes

    Hollande Hollande "récuse" l'accord entre le PS et LFI

    POLITIQUE - Pour François Hollande, c’est “Nope”. L’ancien président de la République “récuse”, ce mercredi 4 mai en fin d’après-midi, l’accord scellé entre le Parti socialiste et la France insoumise pour les élections législatives quelques heures plus tôt.

    “Je récuse l’accord sur le fond et même sur les circonscriptions”, a-t-il expliqué au quotidien local La Montagne , dans le sillage de plusieurs de ses anciens ministres, Bernard Cazeneuve en tête . Et d’ajouter: “Mais c’est une question qui doit être tranchée par le conseil national du PS”. Lequel doit se réunir demain, jeudi 5 mai, pour décider d’approuver ou non cet accord.

    “Je pense que cet accord ne sera pas accepté”, expliquait l’ancien chef de l’Etat sur franceinfo dès la semaine dernière, en dénonçant une “remise en cause de l’histoire même du socialisme”. Pour lui, l’accord était inacceptable tant sur le plan de la répartition des circonscriptions que sur les sujets de fond. Il n’a donc pas changé d’avis en découvrant les termes de l’alliance .

    Hollande, privé de circo?

    D’autant qu’elle pourrait venir contrarier ses plans. Selon la presse, François Hollande se verrait bien briguer la députation dans son fief de Corrèze pour participer à la “refondation” de la gauche. Or, selon, RMC, la répartition actée ce mercredi ne promet pas d’investiture pour le Parti socialiste dans ce département.

    Très concrètement, si l’ancien chef de l’Etat décidait finalement de se présenter, il ferait face à un candidat de la NUPES , la nouvelle union populaire écologique et sociale.

    Un match pour le moins alléchant, tant François Hollande ne rate pas une occasion de dire tout le mal qu’il pense de ces tractations. Il viendrait ainsi garnir les rangs des candidats dissidents, que son ancien ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, lui aussi farouchement opposé aux discussions avec LFI, propose de mener. François Hollande fait savoir à La Montagne qu’il prendra la parole plus longuement en début de semaine prochaine.

    En attendant, la fronde continue chez les figures historiques du parti à la rose et au poing. L’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault qualifie de “rafistolage” l’accord conclu et se dit “profondément déçu” par la tournure des événements. Dans le même temps, Bernard Cazeneuve, lui aussi ancien locataire de Matignon, franchit le rubicon et annonce ce mercredi soir quitter le PS, dans une interview à La Manche Libre .

    À voir également sur Le HuffPost: De RN à LREM, une passion soudaine pour les débats internes de la gauche

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      De LREM au RN, une passion soudaine pour les débats internes de la gauche

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 3 May, 2022 - 16:05 · 2 minutes

    LÉGISLATIVES - C’est le feuilleton du moment. Et le public est éclectique. À quelques jours du lancement des investitures de la France insoumise pour les législatives, la gauche tente de sceller un accord qualifié par certains “d’historique” . Si la gauche arrivait à s’unir, elle partirait en bien meilleure posture qu’en 2017, de quoi inquiéter les autres formations politiques? Ils suivent en tout cas ces rebondissements de bien plus près qu’à l’accoutumée.

    Au Rassemblement national, là où l’alliance avec Reconquête est en mauvaise posture, on critique le ralliement des gauches caricaturé en un bloc “islamo-gauchiste” autour de Jean-Luc Mélenchon. Pour Julien Odoul, porte-parole du RN, “ce n’est pas la gauche”. “Une victoire de cette mouvance islamo-gauchiste ce serait des burkinis dans toutes les piscines, ce serait des black blocs dans toutes les rues,” lance-t-il, par exemple, au micro d’Europe 1 le 2 mai.

    “Ils s’asseyent sur leur histoire”

    Au sein du parti présidentiel, certains ne se privent pas non plus de quelques commentaires acerbes. Sur Twitter, la Macronie fustige de toute part la coalition autour de Mélenchon. “Les écologistes ont accepté de vendre du vent aux électeurs, celui de LFI, mais c’est un vent mauvais, celui d’un populisme qui dresse de l’Europe une caricature malhonnête et la jette en pâture, attaque la députée européenne Nathalie Loiseau sue Twitter. Pour une poignée de circonscriptions. Triste.”

    Même son de cloche du côté de Renaud Muselier, président du conseil régional Sud-Paca et soutien d’Emmanuel Macron. “Toutes les forces de gauche se soumettent aux Insoumis. C’est leur survie, ils ont fait ce choix, il s’asseyent sur leur histoire,” déplore-t-il au micro de France Info ce 3 mai. Plus dramatique encore, François Bayrou, président du Modem décrit, le même jour, sur France Inter, un ”évènement extrêmement triste pour les Français.”

    La droite attaque lorsque la gauche s’unit

    Ce n’est pas la première fois que le reste du paysage politique s’emballe lorsque la gauche se rassemble. Lors des municipales de 2020, la droite avait durci le ton face aux listes d’union de la gauche qualifiées de “péril rouge”. À droite, la candidate à la mairie de Marseille Martine Vassal n’avait pas lésiné sur les moyens pour effrayer les Marseillais sur la possible élection du printemps marseillais, la coalition PS-FI-EELV-PCF. Ses équipes avaient distribué des tracts promettant sans ambiguïté la violence et le chaos avec la gauche à la tête de la ville.

    Après avoir accusé EELV de se renier sur l’Europe, et alors que le PCF a à son tour trouvé un compromis avec les Insoumis, il ne reste que le potentiel ralliement du PS pour finir d’agacer le reste de la classe politique.

    À voir également sur le HuffPost : Accusé par la Macronie de se renier sur l’Europe, EELV répond

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      Aymeric Caron candidat aux législatives à Paris pour la Nupes de Jean-Luc Mélenchon

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 3 May, 2022 - 15:11 · 2 minutes

    Aymeric Caron sera canddiat sous la bannière NUPES aux législatives, dans la 18e circonscritpion de Paris.  Aymeric Caron sera canddiat sous la bannière NUPES aux législatives, dans la 18e circonscritpion de Paris.

    POLITIQUE - Après avoir soutenu Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, l’ancien journaliste Aymeric Caron s’engage à ses côtés pour les législatives . Ce mardi 3 mai, il  annonce dans Le Parisien être candidat sous la bannière de la Nouvelle union populaire écologiste et sociale (Nupes) dans la 18e circonscription de Paris.

    “Honnêtement, jusque très récemment, je ne pensais pas être candidat”, affirme Aymeric Caron. Mais c’est un prolongement assez logique de mon parcours où je suis passé du journalisme au journalisme engagé, puis à l’écriture de livres où j’aborde des projets de société que je veux porter aujourd’hui sur le plan législatif.”

    Dès le mois de janvier, Aymeric Caron avait annoncé un accord avec l’Union populaire de Jean-Luc Mélenchon en vue des législatives. “Il y aura d’autres candidats REV (Révolution Écologique pour le Vivant, son micro-parti, NDLR ) en France”, assure-t-il désormais. Le militant écologiste, très engagé pour la cause animale, reconnait “des différences” entre ses convictions et celles des insoumis sur certains points. “Par exemple, je défends l’idée qu’un jour, nous devrons instaurer une société où les animaux ne devront plus être tués pour être mangés. L’Union populaire ne réclame pas la fin de la viande mais, au sein de la REV, je vais continuer à le faire”, assure-t-il.

    Une circo gagnée par la droite en 2017 désormais macroniste

    Il sera en charge de gagner la 18e circonscription de Paris, qui englobe dans le nord de la capitale le 18e arrondissement et une partie du 9e. Dans cette circonscription, Jean-Luc Mélenchon a réuni 36% des voix au premier tour contre 33,4% pour Emmanuel Macron.

    Une victoire facile en perspective? Pas forcément. Aymeric Caron devrait avoir face à lui un adversaire bien implanté localement: le sortant Pierre-Yves Bournazel, élu en 2017 sous les couleurs LR et désormais membre de la majorité à travers le parti Horizons d’Édouard Philippe.

    S’il se représente, Pierre-Yves Bournazel sera à sa troisième candidature dans cette circonscription. En 2012, représentant de l’UMP, il avait été largement battu par le candidat socialiste Christophe Caresche. Avant de prendre sa revanche 5 ans plus tard. Face à une gauche éparpillée entre écologistes, (Caroline de Haas), socialistes (Myriam El-Khomri) et insoumis (Paul Vannier), Pierre-Yves Bournazel s’était imposé avec 53,6% au second tour face à l’ancienne ministre du Travail (46,4%), mal en point dans l’opinion après le vote de la loi qui porte son nom.

    À voir également sur Le HuffPost: Accusé par la Macronie de se renier sur l’Europe, EELV répond

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      Comment le PS et LFI justifient la longueur de leurs négociations

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 3 May, 2022 - 08:09 · 3 minutes

    "Il faut que ça s'accélère": Comment le PS justifie la longueur des négociations avec LFI (photo d'illustration prise devant le QG LFI où se tiennent les discussions)

    POLITIQUE - La nuit n’aura pas suffi. Ce mardi 3 mai, le Parti socialiste et la France Insoumise n’ont toujours pas acté un accord. D’un côté comme de l’autre, les négociateurs gardent espoir mais la pression monte: “Il faut que ça s’accélère”, exhorte ce mardi Adrien Quatennens , numéro 2 des insoumis.

    “J’espère qu’aujourd’hui, puisque nous sommes le 3 mai, anniversaire du Front populaire, nous réussirons, à l’issue de cette journée, à avoir un grand accord”, a déclaré la députée LFI de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain sur Public Sénat. “Nous sommes à quelques pas d’un accord historique, il reste certains réglages”, a dit de son côté le négociateur et porte-parole du PS Pierre Jouvet sur Europe 1.

    Au-delà du symbole, à cinq semaines des législatives - et à 15 jours du dépôt des candidatures - il est temps de passer la seconde. “Il faut que ça aille vite, on n’a plus tout le temps. Vite c’est aujourd’hui, demain grand maximum”, estime Adrien Quatennens sur LCI .

    Europe, retraites et circos, les sujets qui fâchent

    Lundi dans la journée, Olivier Faure en personne est venu au QG Insoumis, rebaptisé “Matignon”. Mais la présence du chef des socialistes n’a pas permis de conclure les négociations, qui ont repris ce mardi matin. En arrivant, le député LFI Éric Coquerel a assuré à une confrère de LCI qu’“il n’y a rien qui bloque avec le parti socialiste”. Vraiment? “On ne va pas régler tous les points en l’espace de quelques heures alors que depuis dix ans on ne se parlait plus”, avançait la veille le socialiste Pierre Jouvet.

    Selon Pierre Jouvet, les négociations portent actuellement sur “le contenu programmatique, les enjeux stratégiques, la répartition des circonscriptions”.

    La question des circonscriptions est cruciale. D’emblée, LFI a assuré que tout serait fait pour permettre au moins l’élection de 15 socialistes, afin de constituer a minima un groupe parlementaire. Mais le PS -qui a 29 sortants- voit plus grand.

    Sur le programme, deux points en particulier crispent le PS: l’Europe et les retraites. Une partie du PS estime la proposition insoumise de départ à 60 ans infaisable financièrement. Mais sur LCI, Adrien Quatennens a exclu toute concession sur ce sujet, fort des 22% de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle. Il a cependant salué une certaine ouverture au sein du PS sur cette question.

    Quant à la question européenne, elle a provoqué la suspension des discussions vendredi, après un tollé interne au PS à la suite de propositions socialistes jugées trop proches de celles de LFI. La France Insoumise veut inclure dans l’accord la notion de “désobéissance” vis-à-vis des traités européens. Pour les socialistes opposés à l’alliance, c’est le premier pas vers une remise en question la construction européenne.

    À voir également sur Le HuffPost: Accusé par la Macronie de se renier sur l’Europe, EELV répond

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      Législatives 2022: Après le deal avec EELV, bientôt un accord LFI-PS?

      Paul Guyonnet / avec AFP · news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 2 May, 2022 - 06:28 · 4 minutes

    Après la signature d Après la signature d'un accord entre les Insoumis et EELV pour les prochaines législatives, les négociations se poursuivent avec le Parti socialiste et Olivier Faure (photo d'archive prise en avril 2020 à l'Assemblée nationale).

    POLITIQUE - L’union de la gauche va-t-elle vraiment se faire en vue des législatives du mois de juin? Dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 mai, un premier accord d’ampleur a été scellé entre la France insoumise du troisième de la dernière présidentielle, Jean-Luc Mélenchon , et les écologistes d’Europe-Écologie-Les Verts. Mais qu’en est-il des autres formations, le Parti socialiste et le Parti communiste?

    Dimanche, à l’occasion de la manifestation parisienne organisée pour la Fête du Travail, celui qui se rêve Premier ministre au terme du scrutin de juin assurait que les discussions devraient se terminer dans la nuit suivante, sans quoi elles n’aboutiraient jamais. Mais depuis, une nouvelle date butoir semble s’imposer dans les discours insoumis: celle du mardi 3 mai, anniversaire du Front populaire, grand exemple de gauche unie.

    Pour autant, et malgré la poignée de main entre Jean-Luc Mélenchon et Olivier Faure , le premier secrétaire du PS ce dimanche, il existe un fossé profond à combler entre LFI et les socialistes. En particulier depuis le départ du premier de Solférino, en 2008. Ce qui n’empêche pas les négociations de se poursuivre, comme l’a confirmé Olivier Faure dès dimanche, balayant au passage la deadline fixée par son homologue.

    De fortes dissensions au PS

    “Cette nuit, moi, je dors”, a-t-il ainsi répondu à Jean-Luc Mélenchon. “Il n’y a pas de ‘deadline’, il faut réussir. On voit bien qu’on n’est plus si loin que ça d’un accord. On continuera de parler ce soir.” Les discussions doivent d’ailleurs reprendre ce lundi matin au QG de la France insoumise. “Y’a pas mal de choses à regarder encore, c’est normal, on est en train de faire un truc historique”, a justifié de son côté Laurent Baumel, l’un des négociateurs socialistes. “Si on se mettait d’accord en quelques minutes ou en quelques heures, tout le monde trouverait ça suspect, c’est normal qu’on prenne le temps d’élucider les sujets”.

    Délai tenu ou pas, sur BFMTV en fin de journée, le député insoumis Alexis Corbière s’est montré optimiste : “Il y a une union politique qui est en train de se faire, c’est joyeux, c’est positif, c’est majoritaire.” Reste toutefois que le socialiste Olivier Faure doit, lui, négocier sous la pression d’une opposition interne de plus en plus véhémente .

    Son prédécesseur à la tête du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a publié dimanche une lettre ouverte évoquant notamment les velléités de LFI de “sortir des traités européens”, ramener la retraite à 60 ans et lancer des “dépenses vertigineuses impraticables”, des points qu’ Anne Hidalgo, candidate socialiste à la présidentielle , avait vivement critiqués pendant la campagne. À l’époque, le PS avait aussi reproché à Jean-Luc Mélenchon ses critiques envers un soutien à l’Ukraine au moment de l’invasion russe , et son rejet de l’Otan.

    Contempteur régulier d’Olivier Faure, Stéphane Le Foll -par ailleurs proche de François Hollande- a de la même manière lâché ses coups dimanche dans une interview au Point : “L’urgence pour Olivier Faure est de se sauver lui-même. Il est prêt à brader toute l’histoire socialiste pour un accord sur 20 circonscriptions, c’est inacceptable”. À voir donc si le premier secrétaire saura faire taire les critiques internes pour signer un accord suffisamment signifiant.

    Avec les communistes, la question nucléaire

    D’autant qu’à l’inverse d’EELV, le PS et le PC disposent tous deux d’un ancrage local important qui les pousse à demander un nombre de circonscriptions élevé. Plus en tout cas que ce que leur récent score à la présidentielle (1,75% pour Anne Hidalgo, 2,28% pour Fabien Roussel) ne semble indiquer de leur soutien populaire récent.

    Et cela sans même évoquer les divergences programmatiques. Car si EELV et LFI sont parvenus à acter leurs différences de point de vue en ce qui concerne l’Europe et à accepter de passer outre pour signer un accord, avec le Parti communiste par exemple, un désaccord profond demeure sur la question du nucléaire. Alors que Jean-Luc Mélenchon a mis au cœur de son programme une sortie complète d’ici 2050, les communistes, eux, prônent le développement du nucléaire dans le cadre d’un mix énergétique avec des sources renouvelables. “Je suis prêt à mettre de côté cette question du nucléaire”, a tout de même concédé le patron des communistes Fabien Roussel.

    “Nous sommes en route vers un accord de toute la gauche. Les communistes feront partie de cet accord, les conditions vont en être réunies”, veut ainsi croire Pierre Laurent, sénateur communiste et prédécesseur de Fabien Roussel. Au siège du parti, on espère “un accord possible dans la journée”. Les discussions reprennent ce lundi après-midi.

    À voir également sur le HuffPost : En 2017, déjà, Jean-Luc Mélenchon se voyait gagner les législatives après son score à la présidentielle

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      Mathias Poujol-Rost ✅ · Saturday, 26 March, 2022 - 16:53

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    Pourquoi la notion de gauche et droite, ainsi que celle de fascisme veut dire quelque chose