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      Pour Darmanin, Mélenchon est un "complotiste comme un autre"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 16 June, 2022 - 18:29 · 2 minutes

    Gérald Darmanin, le 28 avril 2022 Gérald Darmanin, le 28 avril 2022

    LÉGISLATIVES - À quelques jours du deuxième tour des législatives (19 juin), la tension ne retombe pas entre la majorité et Jean-Luc Mélenchon . Dans un entretien accordé au Parisien ce jeudi 16 juin, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin estime que le leader de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) est “un funeste agitateur”.

    Tout en assurant au Parisien qu’Emmanuel Macron aura bien une majorité absolue à l’Assemblée nationale à l’issue du deuxième tour des législatives ( ce qui n’est pas certain ), Gérald Darmanin ne retient pas ses coups contre Jean-Luc Mélenchon et la Nupes avec qui Ensemble était au coude à coude le soir du premier tour.

    “Une immense majorité des électeurs de droite a voté pour nous dès le premier tour [...]. Idem pour une grande partie de l’électorat de gauche, qui ne s’est pas reconnu dans un Mélenchon anti-police et anti-Europe”,  affirme le ministre de l’Intérieur.

    “Mélenchon voudrait instiller le doute”

    Ciblant les accusations de manipulation des résultats émises par la Nupes, Gérald Darmanin affirme que “la majorité est arrivée en tête, même si M. Mélenchon voudrait instiller le doute”, qualifiant le troisième homme de la présidentielle de “complotiste comme un autre”.

    Pour le ministre, qui est également candidat dans la 10e circonscription du Nord, l’enjeu du second tour est un choix entre le projet de Jean-Luc Mélenchon et celui d’Emmanuel Macron, “un homme d’État”.

    Il estime d’ailleurs que l’Insoumis “et ses camarades portent le projet de la ruine des classes moyennes [...], des épargnants [...], des retraités [...], des travailleurs [...], des jeunes[...] mais aussi de l’ordre républicain”.

    Ces attaques contre Jean-Luc Mélenchon interviennent deux jours après un entretien du Jean-Luc Mélenchon dans le même journal , où il a estimé que “le chaos” c’était Emmanuel Macron. “Il ne comprend pas la société française, avait-il déclaré. Il ne se rend pas compte combien les gens sont pris à la gorge par les prix.”

    À voir également sur Le HuffPost : Face à la NUPES, le péril rouge agité par la Macronie vire à l’écarlate

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      Gabriel Attal juge "inappropriée" l'action des gendarmes auprès de la lycéenne qui a interpellé Macron

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 08:14 · 2 minutes

    Gabriel Attal, le 23 mai 2022 à l'Élysée Gabriel Attal, le 23 mai 2022 à l'Élysée

    POLITIQUE - “C’était inapproprié.” Interrogé sur l’histoire de Laura, une lycéenne qui avait interpellé Emmanuel Macron sur les violences sexuelles avant de recevoir une visite des gendarmes , le ministre délégué des Comptes publics Gabriel Attal a exprimé, ce lundi 13 juin, son incompréhension face à l’enchaînement des événements.

    “Vous mettez à la tête de l’État des hommes qui sont accusés de viol et de violences pour les femmes, pourquoi?”, avait demandé le 9 juin la lycéenne au chef de l’État lors d’un déplacement de ce dernier dans le Tarn. Elle faisait  référence aux accusations de viol visant le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le ministre des Solidarités Damien Abad . Les deux ministres nient les accusations.

    Le lendemain, la jeune femme a reçu la visite des gendarmes au sein de son établissement scolaire et a été interrogée durant “dix minutes” par des gendarmes, ce qui a choqué de nombreux internautes qui ont repris la question de Laura sur les réseaux sociaux: “Emmanuel Macron vous mettez à la tête de l’État des hommes accusés de viols et de violences sur les femmes. Pourquoi?”

    Gabriel Attal “très surpris”

    Dans C à vous , Gabriel Attal, invité à réagir à ces événements ce lundi, a estimé que la visite des gendarmes était “inappropriée” et qu’il avait été “très surpris”. “J’avoue que je n’ai pas compris du tout qu’on se retrouve avec des gendarmes qui viennent sortir une lycéenne de classe, a-t-il déclaré. J’ai vu l’explication qui a été donnée par la gendarmerie [...] mais c’est vrai que c’était inapproprié.”

    La gendarmerie a finalement présenté ses excuses à Laura et a tenté d’expliquer son geste, indiquant que leur démarche visait “simplement à prendre en compte cette personne, qui s’était présentée comme victime, pour lui proposer de recueillir une éventuelle plainte, ou à défaut pour lui proposer une aide, un accompagnement ou un relais pour rencontrer les associations locales pour lui porter assistance”.

    “La gendarme m’a dit: ‘C’était pas à faire’, a assuré de son côté la lycéenne auprès du Parisien . Son collègue a ajouté que si j’avais voulu interpeller le président de la République, alors j’aurais dû passer par des voies hiérarchiques, en écrivant à l’Élysée.”

    Pour l’ancien porte-parole du gouvernement, cette affaire n’est toutefois qu’un incident et ne signifie pas qu’Emmanuel Macron ne peut plus être interpellé par les citoyens. “On a vu tout au long de ce quinquennat et encore ces derniers mois qu’on a un président de la République qui va au-devant du débat, du dialogue et parfois de la confrontation”, a-t-il fait valoir, ajoutant que le chef de l’État avait répondu à Laura.

    À voir également sur Le HuffPost: Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      La lycéenne qui a interpellé Macron interrogée par les gendarmes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 10 June, 2022 - 22:25 · 4 minutes

    La lycéenne qui a interpellé Macron interrogée par les gendarmes. La lycéenne qui a interpellé Macron interrogée par les gendarmes.

    POLITIQUE - Emmanuel Macron avait été vivement interpellé , lors d’un déplacement à Gaillac dans le Tarn ce jeudi 9 juin par une jeune femme au sujet de deux ministres accusés de viols .

    “Vous mettez à la tête de l’État des hommes qui sont accusés de viol et de violences pour les femmes, pourquoi ?”, avait lancé celle-ci, lors d’un bain de foule du président.

    Le chef de l’État avait fait arrêter le cortège et était descendu de voiture pour aller à la rencontre de plusieurs dizaines d’habitants postés derrière une barrière. La libération de la parole, “je l’ai accompagnée et je continuerai de l’accompagner, de la protéger. En même temps, pour fonctionner en société vous devez avoir de la présomption d’innocence”, a-t-il répondu.

    Une visite “ambiguë” selon Laura

    Le lendemain matin, ce vendredi, Laura, âgée 18 ans, a eu la surprise de recevoir la visite des gendarmes dans son lycée. “Ils m’ont interrogée pendant 10 minutes. J’ai tenu la main du Président jusqu’à ce qu’il me réponde. On ne va pas en faire une histoire. Ce n’était peut-être pas l’endroit pour mon intervention, mais c’était l’occasion”, raconte-t-elle au site de La Dépêche .

    “Moi, je suis féministe. Je n’ai rien contre Macron. Je pense qu’il a fait de bonnes choses dans une situation pas facile avec la crise sanitaire. Mais pour l’Éducation Nationale, sur les violences faites aux femmes, je trouve qu’il n’a pas été bon”, explique-t-elle encore. “Si c’était à refaire, je le referais”.

    Laura a par la suite détaillé le contenu de ses échanges avec les gendarmes au Parisien : “Ils m’ont demandé si je voulais porter plainte, mais ça a été très bref”.

    “On est rapidement venu à l’échange avec Emmanuel Macron. Ils m’ont demandé ce que j’avais voulu faire, alors je leur ai dit que je voulais poser telle question, etc. Puis la gendarme m’a dit: C’était pas à faire. Son collègue a ajouté que si j’avais voulu interpeller le président de la République, alors j’aurais dû passer par des voies hiérarchiques, en écrivant à l’Élysée”.

    Une visite surprise au lycée que l’étudiante juge “intimidante” et “ambiguë”. Elle s’étonne également que cet échange ne se soit pas fait à son domicile. “Je me suis évidemment demandé si j’avais fait quelque chose de mal,. Évidemment que c’est intimidant de voir les gendarmes débarquer au lycée. Ils auraient pu trouver mon adresse finalement plutôt que d’aller au lycée”.

    Jean-Luc Mélenchon, lors de la diffusion de l’information, s’est empressé de condamner l’envoi des gendarmes dans l’établissement scolaire. “Macron a envoyé la gendarmerie au lycée pour sermonner la jeune femme qui l’a interpellé. Ça promet pour son grand bla-bla. Tu dis oui ou les gendarmes arrivent”, a-t-il commenté sur Twitter.

    Des excuses de la gendarmerie

    Sur sa page Facebook, la gendarmerie du Tarn a voulu se justifier et s’excuser dans la nuit. “L’action de la gendarmerie du Tarn est critiquée dans sa démarche initiée ce matin d’aller vers la jeune fille qui avait appelé l’attention du Président de la République sur les violences faites aux femmes. Notre action visait simplement à prendre en compte cette personne, qui s’était présentée comme victime, pour lui proposer de recueillir une éventuelle plainte, ou à défaut pour lui proposer une aide, un accompagnement ou un relais pour rencontrer les associations locale pour lui porter assistance”, écrit-elle.

    “Nous tenons à nous excuser auprès d’elle si notre démarche d’aller à sa rencontre au lycée pour échanger a été mal perçue et qu’elle considère que nous avons été maladroits. Nous restons évidemment à son écoute et à sa disposition”, termine la gendarmerie.

    Au Parisien , la commandante de la gendarmerie de Gaillac Laura Barbuto précise qu’il n’y a “aucune infraction” dans l’interpellation d’Emmanuel Macron par la lycéenne et ajoute: “On s’inquiétait qu’elle puisse avoir été victime ( d’agression sexuelle ) et qu’elle n’ait pas pu porter plainte”.

    Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, avait été visé par une plainte pour viol, d’abord classée sans suite, puis relancée et pour laquelle le parquet a requis un non-lieu début 2022.

    Fraîchement nommé ministre des Solidarités, Damien Abad est quant à lui accusé de violences sexuelles, à la suite d’un courrier émanant de l’Observervatoire des violences sexistes et sexuelles, une association créée en février, dans le sillage du mouvement MeToo.

    À voir également sur Le HuffPost: Ces soignants en ont marre du bla-bla face à la crise de l’hôpital

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      Pour démêler le fiasco du Stade de France, d'autres preuves existent

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 10 June, 2022 - 10:56 · 4 minutes

    Des policiers gardent l'entrée du Stade de France côté supporters de Liverpool avant la finale de la Ligue des champions, à Saint-Denis, samedi 28 mai 2022. Des policiers gardent l'entrée du Stade de France côté supporters de Liverpool avant la finale de la Ligue des champions, à Saint-Denis, samedi 28 mai 2022.

    FIASCO DU STADE DE FRANCE - Les images de vidéosurveillance du Stade de France n’existent plus. Après l’annonce de la suppression de ces preuves, qui a provoqué une vague d’indignation , que reste-t-il aux enquêteurs pour élucider le mystère de la pagaille à Saint-Denis le soir du match Liverpool-Real Madrid ?

    Si l’incompréhension demeure ce vendredi 10 juin autour des circonstances qui ont conduit à la destruction de l’intégralité des images du Stade de France le soir de la finale de Ligue des champions, il existe encore un grand nombre d’éléments permettant la constitution d’un dossier solide.

    Comme le souligne Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée, “on a suffisamment d’éléments qui permettent [...] une enquête”. “Les images, vous les avez, elles existent. Et on a énormément de témoignages et d’images qui devraient permettre quand même d’éclairer” les enquêteurs, a-t-elle estimé sur RMC.

    Beaucoup d’autres images à disposition

    Amputées des images des 220 caméras de l’enceinte dionysienne, pour lesquelles la justice vient d’adresser une réquisition dans l’éventualité où une copie pourrait être récupérée , les différentes enquêtes diligentées vont tout de même pouvoir s’appuyer sur de nombreuses sources. Qu’il s’agisse des vidéos de supporters de Liverpool choqués par la gestion à l’entrée du stade ou des images tournées par les médias français et étrangers, les preuves vidéos ne vont pas manquer. D’autant plus qu’une grande majorité d’entre elles se sont retrouvées sur les réseaux sociaux dès le soir de la rencontre et les jours suivants.

    À cela, s’ajoutent d’autres bandes de vidéosurveillance. Celles de la Préfecture de police, qui a d’ailleurs rappelé ce jeudi dans un tweet qu’elles “sont évidemment toujours à la disposition de la justice, dans le cadre de réquisitions dressées dans une enquête pénale”.

    Des images, qui, selon franceinfo permettent déjà de constater “des bagarres entre des supporters et des stadiers, à l’entrée immédiate du Stade de France, aux tourniquets et aux consignes”.

    Enfin, les images appartenant à la SNCF et la RATP pourront aussi être étudiées, concernant les lignes empruntées par les supporters se rendant à Saint-Denis (RER B, D et ligne 13 du métro) pour assister à cette finale de coupe d’Europe. Selon Public Sénat , la Haute Assemblée est actuellement en train de programmer des auditions de responsables de ces deux entreprises publiques. Des auditions qui pourraient avoir lieu dès le 14 juin.

    MAJ: Plus tard ce vendredi, la SNCF et la RATP ont révélé au Parisien-Aujourd’hui en France que les enregistrements de vidéosurveillance de la journée et de la soirée du 28 mai ont été supprimées 72 heures après selon un délai “légal” et en l’absence d’une demande de réquisition judiciaire.

    Les témoignages, l’autre élément-clé

    Si les preuves vidéos ne suffisent pas, la très grande présence de supporters étrangers pour ce match va permettre l’accumulation d’une quantité non-négligeable de récits des différents témoins des incidents.

    À ce titre, le club de football de Liverpool a déjà fait savoir qu’il avait accumulé des milliers de témoignages des événements. En tout, plus de 6.500 témoignages ont été enregistrés par le club anglais, alors que dans le même temps, des policiers français ont été envoyés à Liverpool depuis le dimanche 5 juin pour recueillir les plaintes des supporters des Reds.

    Et même si des ratés ont déjà été observés sur la mise en place de ce dispositif de la police française en Angleterre pour recueillir les plaintes, il devrait lui aussi permettre d’accumuler des preuves et des faits en toute transparence.

    Par ailleurs, les auditions du ministre de l’Intérieur, de la ministre des Sports et du préfet de Paris devant le Sénat auront également un rôle à jouer. Durant son audition, le 1er juin , Gérald Darmanin n’a eu de cesse de répéter qu’un grand nombre de preuves concernant les faux billets ont été transmises aux sénateurs. Il avait aussi évoqué des preuves matérielles de “ gestes inappropriés et disproportionnés de la part de policiers ou de gendarmes mobiles”.

    D’ailleurs, le Sénat compte déjà reconduire des auditions avec Gérald Darmanin et Didier Lallement, comme il l’a fait savoir à Public Sénat: “Chaque jour qui passe révèle une nouvelle négligence autour d’un événement majeur qui a été regardé par 400 millions de téléspectateurs dans le monde.” Les deux hommes devraient être entendus ensemble, pour confronter leurs déclarations parfois contradictoires.

    À voir également sur Le HuffPost: Ligue des champions: le préfet Lallement reconnaît un ”échec” qu’il assume (en partie)

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      Dans le Tarn, Macron interpellé sur les ministres "accusés de viol"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 14:53 · 3 minutes

    Dans le Tarn, Macron a été interpellé par une lycéenne sur les ministres Dans le Tarn, Macron a été interpellé par une lycéenne sur les ministres "accusés de viol", le 9 juin 2022 à Gaillac.

    POLITIQUE - “Vous mettez à la tête de l’État des hommes qui sont accusés de viol et de violences pour les femmes, pourquoi?” Emmanuel Macron a été vivement interpellé dans le Tarn, ce jeudi 9 juin lors d’un déplacement sur le thème de la sécurité en zone rurale, par une jeune femme au sujet de deux ministres accusés de viols .

    Lors de cette visite à Gaillac, le président a fait arrêter le cortège et est descendu de voiture pour aller à la rencontre de plusieurs dizaines d’habitants postés derrière une barrière. Laura, lycéenne de 18 ans, en a profité pour s’adresser au président qui a de nouveau fait de l’égalité entre les femmes et les hommes une grande cause de son mandat.

    La libération de la parole, “je l’ai accompagnée et je continuerai de l’accompagner, de la protéger. En même temps, pour fonctionner en société vous devez avoir de la présomption d’innocence”, a-t-il répondu à la jeune femme.

    Macron avance la présomption d’innocence

    Les cris de “menteur” et un “vous êtes abominable” ont alors retenti.  Imperturbable, le chef de l’Etat a continué à serrer des mains. “Comment ça va?”, “Vous allez bien?”, s’est-il enquis auprès des habitants.

    La réponse d’Emmanuel Macron n’a pas convaincu Laura. “Je ne comprends pas comment on peut parler de présomption d’innocence quand des milliers de femmes se font violer chaque année et qu’on les laisse être gouvernées par des hommes qui sont accusés de ce genre de choses”, s’est-elle indignée au micro de BFMTV .

    “Il n’arrête pas de répéter que la grande cause du quinquennat c’est la lutte contre les violences faites aux femmes mais il nomme des hommes qui en sont accusés”, dénonce-t-elle.

    L’étudiante a expliqué à BFMTV qu’elle était victime de violence sexiste et sexuelle mais n’a pas porté plainte . ”Ça n’aboutit jamais mais aussi car il y a des hommes comme ça à la tête de l’État”, a-t-elle insisté.

    Des accusations contre Gérald Darmanin et Damien Abad

    Gérald Darmanin , ministre de l’Intérieur, avait été visé par une plainte pour viol, d’abord classée sans suite, puis relancée et pour laquelle le parquet a requis un non-lieu début 2022.

    Fraîchement nommé ministre des Solidarités, Damien Abad est quant à lui accusé de violences sexuelles, à la suite d’un courrier émanant de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles, une association créée en février, dans le sillage du mouvement MeToo. Dans ce dossier, le parquet de Paris n’a pas ouvert d’enquête préliminaire “en l’état”, faute “d’éléments permettant d’identifier la victime des faits dénoncés”.

    Les accusations contre Damien Abad, survenues juste après sa nomination, ont ravivé la colère des associations féministes, déjà très remontées après les accusations à l’encontre de Gérald Darmanin.

    Cette affaire a plombé les premiers jours du nouveau quinquennat d’Emmanuel Macron, alors que le chef de l’État a pour la seconde fois fait de l’égalité entre les hommes et les femmes une priorité de son quinquennat.

    Des appels à la démission du ministre des Solidarités avaient aussitôt émané des rangs de l’opposition et des associations féministes. Ces dernières avaient notamment manifesté à Paris, à l’appel de l’Observatoire pour dénoncer “un gouvernement de la honte”.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Sans le nommer, Macron répond à Mélenchon sur “la police tue”

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      Leur maison en Essonne est squattée, Darmanin et Montchalin promettent à ce couple d'intervenir

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 14:12 · 3 minutes

    Les gendarmes n'ont pas pu expulser immédiatement les squatteurs, car ils étaient installés dans la maison d'Elodie et Laurent à Ollainville, dans l'Essonne, depuis plus de 48 heures. Les gendarmes n'ont pas pu expulser immédiatement les squatteurs, car ils étaient installés dans la maison d'Elodie et Laurent à Ollainville, dans l'Essonne, depuis plus de 48 heures.

    LOGEMENT - “Je vais finir par prendre une tente... et camper devant chez moi.” Laurent est dépassé et vit dans un “cauchemar”. Au Parisien , il raconte avoir acheté une maison dans l’ Essonne , à Ollainville, avec sa femme Élodie. Mais après avoir rédigé la promesse de vente et signé le 19 mai dernier chez le notaire , c’est la douche froide: des squatteurs occupent leur maison.

    L’histoire était belle. Après une visite du logement au mois de septembre, le couple qui vit actuellement dans un deux-pièces à Gentilly, dans le Val-de-Marne, est conquis par cette maison de 70 mètres carrés. Son terrain de 1800 mètres carrés y est pour beaucoup, alors qu’Élodie et Laurent sont plutôt habitués au béton. Ils achètent la maison pour 140.000 euros et comptent faire des travaux pour environ 50.000 euros.

    “On était super contents. Le soir, on avait prévu de ramener des potes à la maison pour faire un barbecue et fêter ça. On arrive à 10 ou 15, et là, je vois des rideaux aux fenêtres, et une voiture garée devant, avec un pitbull derrière le portail”, raconte Laurent. Le logement est occupé par une famille, un couple et ses quatre enfants.

    Si Laurent assure que le bien était vide quand il l’a visité avec Elodie en septembre, il se souvient bien qu’un matelas traînait dans une des pièces. Selon le Parisien , l’acte notarié fait référence à une occupation sans droit ni titre de la maison. Mais jamais Laurent n’a pensé “qu’une famille s’était installée”.

    Témoignage viral

    L’histoire du couple a largement circulé sur les réseaux sociaux, entraînant des messages de soutien mais aussi de nombreux commentaires à l’extrême droite de la part de Marine Le Pen ou Eric Zemmour. Le tweet du Parisien a été repartagé des milliers de fois et plusieurs ministres se sont même également emparés de cette actualité.

    Ce jeudi 9 juin, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin ont annoncé sur Twitter avoir demandé au préfet du département “d’engager immédiatement une procédure d’évacuation DALO”.

    L’article 38 de la loi DALO (droit au logement opposable) prévoit qu’“en cas d’introduction et de maintien dans le domicile d’autrui (...) la personne dont le domicile est ainsi occupé ou toute personne agissant dans l’intérêt et pour le compte de celle-ci peut demander au préfet de mettre en demeure l’occupant de quitter les lieux, après avoir déposé plainte”.

    Laurent et Élodie doivent fournir la preuve que la maison leur appartient et faire constater l’occupation par un officier de police judiciaire. Après la mise en demeure, les squatteurs sont contraints de quitter les lieux dans les 24 heures. Si les squatteurs restent dans les lieux, le préfet devra les évacuer de force.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Élisabeth Borne face au défi d’une “planification écologique” encore floue

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      Nouvelles auditions cruciales au Sénat après le fiasco de la Ligue des champions

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 05:35 · 4 minutes

    Des supporters grimpent sur la clôture devant le Stade de France avant le match de football de la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, à Saint-Denis près de Paris, le samedi 28 mai 2022. Des supporters grimpent sur la clôture devant le Stade de France avant le match de football de la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid, à Saint-Denis près de Paris, le samedi 28 mai 2022.

    LIGUE DES CHAMPIONS - Après Gérald Darmanin, c’est au tour du préfet de police de Paris Didier Lallement et des responsables de la FFF d’être auditionnés ce jeudi 9 juin au Sénat sur l’organisation calamiteuse de la finale de la Ligue des Champions . Le ministre de l’Intérieur avait esquissé le 1er juin un début de mea culpa.

    Le préfet de police sera auditionné devant la commission de la Culture et des Lois du Sénat à 10h00, puis suivront, à partir de 14h30, plusieurs responsables de la Fédération Française de Football (FFF): Philippe Diallo, vice-président, Florence Hardouin, directrice générale, Erwan Le Prévost, directeur des relations institutionnelles, et Didier Pinteaux, responsable sécurité.

    Le maire de Liverpool , Steve Rotheram, sera également auditionné à 16h00. Il était lui-même présent au Stade de France et a été victime de pickpockets. Ils seront questionnés sur les scènes de chaos et les incidents ayant éclaté en marge de cette rencontre remportée par le Real Madrid contre Liverpool (1-0).

    “Plusieurs billets ont été dupliqués des centaines de fois”

    Spectateurs sans billets qui escaladent les grilles, supporters et familles aspergés de gaz lacrymogènes, d’autres victimes de vols ou d’agressions: le dispositif de maintien de l’ordre lors du match le plus important de la saison en Europe fait depuis l’objet d’une vive polémique en France et en Angleterre.

    L’audition du préfet et des responsables intervient après celle, le 1er juin, des ministres des Sports Amélie Oudéa-Castéra et de l’Intérieur Gérald Darmanin . Ce dernier qui incrimine depuis le début de la controverse les supporters britanniques, estimant qu’ils sont en grande partie responsables des incidents, avait, devant les sénateurs, présenté ses excuses aux supporters de Liverpool pour “les grands dégâts, notamment sur des enfants” causés par les gaz lacrymogènes.

    Mais il avait dans le même temps maintenu sa version, très critiquée, sur le nombre de faux billets, en réaffirmant que “35.000” supporters munis de billets falsifiés ou sans billet s’étaient présentés au Stade de France. “Plusieurs billets ont été dupliqués des centaines de fois”, avait-il aussi déclaré. Selon les derniers chiffres communiqués, la FFF et l’UEFA ont pour l’heure évalué à “2800″ le nombre “de faux billets scannés”.

    Interrogé par Franceinfo, le sénateur LR Michel Savin attend des explications sur les chiffres avancés par le ministre de l’Intérieur. “J’espère que [Didier Lallemant] donnera [...] des réponses de vérité”, a-t-il déclaré, avançant que “l’objectif étant d’éviter que ce genre de chaos se reproduise lors d’événements sportifs en France”.

    Gérald Darmanin avait assuré avoir “demandé des sanctions” au préfet de police pour deux membres des forces de l’ordre, coupables selon lui d’une utilisation du gaz lacrymogène “contraire aux règles d’emploi”.

    Les deux enquêtes administratives qui permettront de décider de ces sanctions sont “en cours”, a indiqué mercredi à l’AFP l’entourage du ministre. Deux signalements avaient été adressés à l’IGPN, la “police des polices” française, avait également indiqué le ministre, sans plus de précisions.

    Le Real Madrid attend des “réponses” sur le fiasco

    Les supporters britanniques victimes d’infractions peuvent de leur côté déposer plainte auprès de la justice française via un formulaire dédié disponible depuis lundi sur le site de l’ambassade de France au Royaume-Uni. Ce formulaire doit ensuite être envoyé par voie postale au procureur de la République de Bobigny, dont dépend le Stade de France.

    Les autorités françaises n’ont pour l’instant pas communiqué de chiffres sur le nombre de signalements reçus via ce formulaire.

    Le club de Liverpool avait demandé à ses supporters présents sur place de partager leur expérience de la rencontre, recueillant très rapidement des milliers de réponses sur sa plateforme de collecte des témoignages.

    Le Real Madrid a de son côté demandé le 3 juin des “réponses” sur le traitement infligé à ses supporters durant la finale et appelé à “déterminer qui sont les responsables” des scènes chaotiques du Stade de France.

    À voir également sur le HuffPost : Ces supporters de Liverpool dégoûtés par le “désastre” au Stade de France

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      Le Conseil d'État somme l'Intérieur de comptabiliser la Nupes dans ses nuances politiques

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 7 June, 2022 - 15:33 · 2 minutes

    Jean-Luc Melenchon photographié le soir du 10 avril, premier tour de l'élection présidentielle (illustration) Jean-Luc Melenchon photographié le soir du 10 avril, premier tour de l'élection présidentielle (illustration)

    POLITIQUE - La Nupes crie victoire. Ce mardi 7 juin, le Conseil d’État demande au ministère de l’Intérieur de considérer la Nupes comme “une nuance politique” à part entière, au lieu de trier les candidats par appartenance partisane (LFI, EELV, PS, etc.) comme cela était initialement prévu, au grand dam des intéressés qui accusaient le gouvernement de vouloir “effacer” la coalition des résultats.

    “Face à la décision du ministre de ne pas regrouper, sous une nuance unique, les partis politiques ayant créé la coalition de La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), ces derniers ont saisi le juge des référés du Conseil d’État”, peut-on lire dans le compte-rendu cette décision de justice .

    Le juge des référés du Conseil d’État estime “que l’absence de comptabilisation sous une nuance unique, des suffrages portés sur les candidats de la Nupes est susceptible de porter atteinte à la sincérité de la présentation des résultats électoraux”, raison pour laquelle il “enjoint au ministre de l’Intérieur d’inscrire avant le 10 juin 2022 la Nupes dans la grille des nuances pour les candidats aux élections législatives, afin d’assurer une présentation sincère des résultats des scrutins des 12 et 19 juin prochains”.

    Un désaveu pour le gouvernement qui fait le bonheur de Jean-Luc Mélenchon. “Darmanin et Macron doivent cesser leurs bidouilles et manigances”, a immédiatement réagi le chef de file de la France insoumise après cette décision.

    “Il faut dire que la manœuvre était grossière et profondément malhonnête.
    Honte à ce gouvernement qui utilise tout les stratagèmes pour museler le débat politique”, a renchéri la députée de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain. Selon une circulaire publiée lundi 16 mai par le ministère de l’Intérieur, la Nupes  “réunit des candidats investis de manière indépendante par les partis associés à cet accord”, ce qui “tend à démontrer la volonté pour ces candidats de rester attachés à leur parti d’origine”.

    “Ces partis se présentent de manière indépendante, comme en attestent notamment les associations déclarées au titre de l’aide publique et de la campagne audiovisuelle”, ajoutait-elle. Une justification qui n’a pas convaincu le Conseil d’État, et qui oblige aujourd’hui la Place Beauvau à revoir sa copie. “Le ministère de l’Intérieur prend acte de la décision du Conseil d’État sur le nuançage des candidats aux élections législatives. Il procédera à la modification de la grille des nuances afin de créer la nuance Nupes”, a sobrement réagi le ministère dirigé par Gérald Darmanin.

    À voir également sur Le HuffPost:  Mélenchon fustige le nouveau gouvernement mais épargne Ndiaye

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      "Un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes"? D'où vient ce chiffre largement exagéré

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 6 June, 2022 - 14:47 · 4 minutes

    Selon les syndicats policiers, il y aurait en France Selon les syndicats policiers, il y aurait en France "un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes dans le pays". Un chiffre assez largement exagéré (photo d'illustration prise au cours d'un contrôle d'attestation durant le premier confinement, en avril 2020, aux environs de Nîmes).

    POLICE - C’est une rengaine qui revient à chaque affaire du genre. Après les tirs mortels sur le Pont-Neuf fin avril, après la mort d’un automobiliste à Marseille en août 2021 ou celle d’un routier à Montauban l’année d’avant, et bien sûr depuis les tirs contre une voiture à Barbès en ce début juin, lesquels ont coûté la vie à une passagère, le chiffre est répété sans arrêt: il y aurait “un refus d’obtempérer en France toutes les 15 à 20 minutes”.

    Ce lundi 6 juin, les syndicats le martèlent d’ailleurs à l’envi. Le SCSI (Syndicat des cadres de la sécurité intérieure) réclame un “grand plan d’action” contre un “fléau” qui toucherait davantage la France que ses voisins, le secrétaire général d’Unité-SGP demande une présomption d’innocence pour les policiers qui en sont victimes, et son homologue chez les commissaires du SICP exige que “les voyous qui veulent envoyer nos collègues dans des cercueils” soient condamnés sévèrement.

    Depuis qu’il est ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a aussi évoqué un chiffre similaire. À l’automne 2020 après la mort d’un policier tué par un chauffard au Mans , il parlait d’un refus toutes les 30 minutes. Fin 2021, il le répétait pour défendre l’action du gouvernement, comme vous pouvez le voir ci-dessous . Au même moment, le Premier ministre d’alors, Jean Castex, citait lui un “refus d’obtempérer toutes les 30 minutes” pour justifier un durcissement des peines face à ce type de délit.

    Mais d’où vient ce chiffre? Il a fait son apparition en 2019 après la publication du rapport annuel de l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière, comme le rapportent nos confrères de BFMTV dans ce reportage .

    Des refus d’obtempérer, mais pas seulement...

    Dans le rapport , on peut effectivement lire que 29.485 infractions “faisant obstacle au contrôle des forces de l’ordre” ont été dénombrées en 2019, et quelques dizaines de plus l’année précédente, avec une augmentation remarquable par rapport à l’année de référence précédente, 2014. Si l’on rapporte ce chiffre au nombre de minutes dans une année, on en arrive ainsi à 17,8, soit ce “refus d’obtempérer toutes les 15 à 20 minutes” en France.

    Sauf qu’il y a un hic. Si parmi ces infractions faisant obstacle au contrôle des forces de l’ordre, l’Observatoire comptabilise effectivement les refus d’obtempérer, il n’y a pas que cela dans la catégorie statistique. On y retrouve aussi “les délits de fuite, les refus de vérification de l’état alcoolique ou l’utilisation d’appareils perturbateurs d’instruments de police”.

    Or, et c’est là ce qui est intéressant, ces infractions sont bien plus larges et courantes qu’un refus d’obtempérer. Selon le Code de la route, ce dernier est défini comme suit : “Le fait, pour tout conducteur, d’omettre d’obtempérer à une sommation de s’arrêter émanant d’un fonctionnaire ou d’un agent chargé de constater les infractions et muni des insignes extérieurs et apparents de sa qualité.”

    Mais le délit de fuite , lui, peut consister en un simple accrochage avec un rétroviseur dans un parking sans s’arrêter par exemple, puisqu’il suffit, pour l’occupant de n’importe quel véhicule, “sachant qu’il vient de causer ou d’occasionner un accident, de ne pas s’arrêter et de tenter ainsi d’échapper à la responsabilité pénale ou civile qu’il peut avoir encourue”. De quoi nuancer assez largement la récurrence des “refus d’obtempérer” répétée par les représentants des policiers comme les responsables politiques.

    Quoi qu’il en soit, le gouvernement précédent (avec déjà Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur) a déjà pris des mesures visant à sanctionner plus sévèrement les refus d’obtempérer. En mai 2021, sur le plateau de France 2 , le Premier ministre Jean Castex avait ainsi annoncé “doubler la peine d’emprisonnement (d’un à deux ans, NDLR ) et suspendre automatiquement le permis de conduire” des auteurs de ces refus, ou saisir le véhicule pour les personnes qui conduiraient sans permis ou avec un permis déjà suspendu. Des évolutions visiblement insuffisantes aux yeux des syndicats policiers.

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