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      Paul Biya ironise sur sa longévité au pouvoir mais ça n'a pas fait rire ces ministres français

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 27 July, 2022 - 15:11 · 2 minutes

    POLITIQUE - Ils ont sorti leur meilleur “poker face”. En pleine conférence de presse aux côtés d’ Emmanuel Macron en visite à Yaoundé , mardi 26 juillet, le président de la République du Cameroun, Paul Biya, n’a pas échappé à une question sur sa succession, après 40 années à la tête du pays.

    Répondant à une journaliste de Radio France International (RFI), le chef d’État âgé de 89 ans a tenté laborieusement de transformer l’événement en cours de mathématiques, non sans laisser une impression de malaise parmi la délégation de ministres français, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    “Le mandat que je mène a une durée de sept ans. Alors, essayez de faire la soustraction. Sept... moins quatre ou trois. Et vous saurez combien de temps il me reste à diriger le pays”, a déclaré Paul Biya avec le sourire, avant de se laisser toutes les portes ouvertes pour la suite: “Quand ce mandat arrivera à expiration, vous serez informé si je reste ou si je m’en vais au village.”

    Au premier rang de l’assistance, les ministres Chrysoula Zacharopoulou (Francophonie), Sébastien Lecornu (Armées) et Catherine Colonna (Affaires étrangères) sont restés de marbre devant cette réponse au ton ironique, tranchant avec les quelques rires et applaudissements entendus dans la salle.

    Le président camerounais a aussi justifié sa présence par la constitution, qu’il a par ailleurs révisée en 2008 pour faire tomber la limite de deux mandats présidentiels successifs et s’octroyer une immunité judiciaire.

    “La France n’a pas à s’ingérer, à adouber qui que ce soit, à donner des leçons”, avait souligné l’Elysée avant l’entretien entre Emmanuel Macron et Paul Biya. Relevant que la France avait jusqu’à présent trop misé “sur le politique et le militaire”, Emmanuel Macron parie désormais sur la société civile et la jeunesse, avec lesquelles il entend parler culture, numérique, sports, environnement...

    L’ambition est aussi de régler les “non-dits” et les “incompréhensions” liés à la colonisation qui “nourrissent la défiance” avec la France. Il a annoncé qu’une commission d’historiens allait faire la lumière sur l’action de la France au Cameroun pendant la colonisation et après l’indépendance de ce pays en 1960.

    Sur cette séquence, on peut également voir rire Claude Leroy. L’ancien entraîneur de l’équipe nationale de football camerounaise est venu parmi la délégation présidentielle. ​“La France a un rôle énorme à jouer au Cameroun, mais sans en jouer aucun”, avait résumé à l’AFP celui qui est devenu très populaire dans ce pays d’Afrique.

    À voir également sur Le HuffPost : Avant Cameroun-Comores, plusieurs morts à Yaoundé dans une bousculade

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      Les vacances des députés vont durer plus longtemps que d'habitude

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 15:39 · 2 minutes

    L'Assemblée nationale durant les questions au gouvernement, le 19 juillet 2022. (Photo by Christophe ARCHAMBAULT / AFP) L'Assemblée nationale durant les questions au gouvernement, le 19 juillet 2022. (Photo by Christophe ARCHAMBAULT / AFP)

    POLITIQUE - Les travaux dans les hémicycles de l’Assemblée nationale et du Sénat ne reprendront que le 3 octobre, un calendrier “qui s’inscrit dans la nouvelle méthode de compromis et de dialogue voulu par le président de la République et la Première ministre”, a annoncé le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester, ce mardi 26 juillet.

    Ainsi, il n’y aura pas de session extraordinaire en septembre, “ce qui est inédit depuis vingt ans”, a précisé le ministre au cours de la Conférence des présidents, selon les informations de BFMTV et l’AFP. Cela correspond aussi à la volonté de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (LREM) , qui veut pouvoir travailler les textes de loi en amont afin de trouver des consensus avec les oppositions.

    La session en cours actuellement est la première depuis les législatives, à l’issue desquelles le gouvernement a été privé de majorité absolue , ce qui ralentit voire perturbe les débats, qui s’avèrent particulièrement houleux . Plusieurs amendements aux textes sur le pouvoir d’achat ont ainsi été adoptés contre la volonté du gouvernement .

    Pour les ministres, des vacances pas trop loin

    La session extraordinaire de cet été devrait donc se terminer le 7 août. Des séances de questions au gouvernement doivent notamment se tenir jusqu’à la fin des travaux estivaux. D’ici là, les ministres sont priés de “participer aux travaux” jusqu’à la fin de la session parlementaire, a recommandé Elisabeth Borne dans une circulaire au gouvernement datée de vendredi.

    La même circulaire indique, en outre, que le dernier Conseil des ministres avant la pause estivale aura lieu vendredi 29 juillet, et le premier de la rentrée se tiendra le 24 août.

    Entre la fin de la session et le 24 août, les ministres “qui souhaitent s’absenter devront choisir une destination compatible avec l’exercice de leurs responsabilités”, souligne la circulaire établie par le Secrétariat général du gouvernement (SGG), qui dépend de Matignon.

    Pendant leur absence, les ministres devront communiquer leurs dates, leur adresse et leurs coordonnées téléphoniques et électroniques “qui permettent de les joindre en cas de nécessité”, ainsi que les noms, qualités et coordonnées des personnes chargées de la permanence au ministère.

    Le premier projet de loi au menu de la rentrée portera sur la prolongation des règles de l’assurance chômage , qui expirent le 31 octobre.

    À voir également sur Le HuffPost : L’Assemblée est-elle vraiment si indisciplinée? Ces archives permettent d’en douter

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      Yaël Braun-Pivet défend sa méthode de gestion de l'Assemblée, malgré les critiques

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 24 July, 2022 - 10:44 · 3 minutes

    Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, lors du discours de politique générale de la Première ministre française Elisabeth Borne. Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, lors du discours de politique générale de la Première ministre française Elisabeth Borne.

    POLITIQUE - Première femme au perchoir de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet souhaite instaurer une nouvelle méthode de travail dans l’hémicycle, comme elle le dévoile ce dimanche 24 juillet, dans les colonnes du Parisien .

    La nouvelle présidente de l’Assemblée nationale a forte à faire depuis son arrivée fin juin au perchoir. Face à des députés souvent turbulents, l’élue des Yvelines a récemment écrit à la Première ministre pour instaurer un “changement de méthode dans les relations entre l’ Assemblée nationale et le gouvernement”.

    Selon elle, “il ne faut pas concevoir l’Assemblée comme un lieu où le moindre comportement un peu turbulent ou un peu sonore doit être immédiatement sanctionné” et décrit sa manière de fonctionner: “La méthode Braun-Pivet, c’est écouter, dialoguer et décider ensemble”, assure-t-elle.

    Elle ajoute qu’elle “ne veut pas d’une Assemblée qui soit trop lisse”.” Telle qu’issue du scrutin de juin dernier, elle est plus représentative des équilibres politiques du pays, mais aussi des tensions qui le traversent”, ajoute l’élue. Pour autant, “il faut que chacun respecte les règles du jeu, la dignité de sa fonction et les citoyens qu’il représente. Je n’hésiterai pas à sanctionner lorsque des propos vont trop loin ou lorsqu’il y a du chahut”, avertit-elle.

    Une présidente pas toujours impartiale?

    Depuis son arrivée et malgré une volonté de changement au sein de l’hémicycle, Yaël Braun-Pivet a ciblé par des critiques concernant des recadrages vis-à-vis de certains partis, notamment sur la part de rappel à l’ordre infligé à la France Insoumise et plus largement à la Nupes, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous .

    Ce qui ne l’empêche pas non plus de prendre la défense des députés de gauches, qualifiés de “sales” par Renaud Muselier. “Je ne me permettrais jamais de parler des députés en utilisant ce vocabulaire”, dit-elle au Parisien .

    Et sur le sujet de l’impartialité, l’ancienne avocate se défend. “Ma fonction m’impose d’être la plus équitable et la plus juste possible. C’est pour moi la seule boussole”, avance-t-elle, citant par exemple son rappel à l’ordre à Marine Le Pen , lors de la discussion générale, pour avoir largement dépassé son temps de parole.

    Samedi, sur les bancs de l’Assemblée, la présidente a cependant une nouvelle fois fait tiquer une députée NUPES. Interrompue par le ministre délégué chargé des Comptes publics Gabriel Attal , la députée EELV Sandra Regol a stoppé sa prise de parole pour faire remarquer le manque de discipline du ministre. Mais Yaël Braun-Pivet a finalement mis un terme à l’intervention de la députée qui avait dépassé ses 2 minutes.

    Un deux poids, deux mesures pour la députée écologiste, qui sur Twitter,  a repartagé des extraits de cette séquence.

    À voir également sur Le HuffPost: “Qui a déjà touché 800 euros par mois ici?” L’intervention de cette députée n’a pas plus à tout le monde

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      Plan de sobriété: Clim, wifi, électricité... Ces "petits gestes" demandés aux Français

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 12:40 · 2 minutes

    ÉNERGIE - Mercredi 20 juillet, le gouvernement a appelé les Français à multiplier “les petits gestes du quotidien”, mais sans contrainte, afin d’économiser de l’énergie dans la perspective d’une coupure de l’approvisionnement en gaz russe à l’automne.

    “Nous demandons un effort aux citoyens, aux Françaises et aux Français”, a affirmé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran à l’issue du Conseil des ministres, estimant qu’il “n’y a pas de petit geste” en matière d’économie d’énergie.

    “Chaque énergie que nous sommes capables collectivement d’économiser aujourd’hui, c’est de l’énergie dont nous serons sûrs de pouvoir disposer l’automne et l’hiver prochains”, a-t-il expliqué, avant de citer quelques exemples qui permettraient de réduire la consommation.

    Pas de mesures contraignantes

    “Quand on part en week-end ou en vacances, on débranche un maximum de prises électriques parce qu’elles continuent sinon de consommer de l’énergie”, a souligné Olivier Véran, appelant également à couper le wifi, à “ baisser un peu la clim , maintenant que les températures sont appelées à diminuer” et à éteindre la lumières dans les pièces qui ne sont pas utilisées.

    “Ces gestes du quotidien ont un très fort impact sur notre consommation énergétique. C’est bon pour nos réserves et évidemment pour la planète”, a insisté le porte-parole, après avoir rappelé que l’État va également prendre des mesures pour économiser l’énergie et que les entreprises sont aussi appelées à le faire.

    Olivier Véran a toutefois écarté toute contrainte pour obliger les Français à économiser de l’énergie: “Ce n’est pas notre philosophie”, a-t-il assuré.

    L’Europe se prépare aussi

    Les Européens redoutent un hiver difficile et craignent que la Russie coupe le gaz à l’automne, en pleines tensions diplomatiques liées à la guerre en Ukraine . La Commission européenne a d’ailleurs présenté mercredi un arsenal de mesures qui permettront aux Vingt-Sept d’affronter une éventuelle interruption des approvisionnements russes – qui constituaient jusqu’à l’an dernier 40% de leurs importations.

    Ce plan prévoit de réduire de 15% la demande européenne de gaz pour surmonter la chute des livraisons russes, en limitant notamment le chauffage de certains bâtiments ou en incitant les entreprises à réduire leurs besoins.

    Le gazoduc Nord Stream, par lequel transite un tiers des livraisons de gaz russe à l’UE, est fermé depuis le 11 juillet pour une maintenance de routine qui doit s’achever ce jeudi. Mais les Européens redoutent que Moscou ne rouvre pas le robinet. Les semaines précédentes, la Russie avait déjà sabré de 60% ses acheminements via Nord Stream.

    À voir également sur Le HuffPost : Crise de l’énergie : en 1973, les (gros) efforts des Français pour éviter la pénurie

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      La redevance TV remplacée par une partie de la TVA? L'option fait son chemin au gouvernement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 07:54 · 3 minutes

    Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal lors d'une conférence de presse à Paris, le 7 juillet 2022. (Photo by Ludovic MARIN / AFP) Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal lors d'une conférence de presse à Paris, le 7 juillet 2022. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)

    MÉDIAS - Mardi 19 juillet, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal s’est dit “prêt” à regarder la piste d’une “affectation de taxe” pour financer l’audiovisuel public en remplacement de la redevance, dont la suppression suscite des inquiétudes sur la garantie d’indépendance des médias concernés .

    La suppression de la redevance de 138 euros figure dans le projet de loi de finances rectificative en cours d’examen au Parlement et plusieurs amendements déposés par la majorité proposent ainsi d’affecter “une fraction” de la TVA, pour un montant d’environ 3,7 milliards d’euros, au financement de l’audiovisuel public.

    “Je suis prêt à regarder cette piste-là et probablement à lui donner un avis favorable lors de l’examen du texte si ça peut permettre de renforcer les garanties pour l’audiovisuel public sur les moyens et sur la visibilité”, a déclaré Gabriel Attal sur Franceinfo.

    Mercredi, le ministre chargé des Relations avec le Parlement Franck Riester a tenu à rassurer le contribuable. “On va puiser dans les ressources de l’État, peut-être en l’affectant spécifiquement de l’État, dont par exemple la TVA. C’est le Parlement qui le décidera. Mais, que les choses soient très claires, on ne crée pas une nouvelle taxe pour compenser la suppression de la redevance”, a expliqué l’ex-ministre de la Culture sur CNews.

    Le Conseil constitutionnel émet des réserves

    Par ce fléchage, le gouvernement veut ainsi “rassurer” le Conseil constitutionnel qui pourrait retoquer le texte, répondant à un rapport administratif exigeant des “garanties accrues pour l’indépendance de l’audiovisuel public”.

    Vendredi 15 juillet, l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Inspection générale des affaires culturelles (Igac) signalaient des craintes notamment sur une perte d’indépendance de ces médias si le budget de l’audiovisuel doit être voté chaque année par le Parlement.

    La subvention aux sociétés de l’audiovisuel public “sera versée en une fois dès le début de l’année”, a réagi Gabriel Attal. Il a également garanti une “visibilité” sur le budget des années à venir, “pour qu’elles sachent quelle va être la trajectoire de leur budget et pour qu’elles puissent faire des choix”, a-t-il dit.

    Pour Emmanuel Macron, la redevance - qui finance France Télévisions, Radio France, l’INA, TV5Monde et France Médias Monde - ne garantit pas l’indépendance de ces médias puisque leurs budgets sont complétés par l’État à hauteur de “plusieurs centaines de millions d’euros par an” depuis dix ans. Il a proposé durant la campagne électorale de mettre en place un budget pluriannuel pour financer l’audiovisuel public, afin d’en garantir l’indépendance .

    Payée par les foyers qui possèdent un téléviseur, la redevance doit rapporter cette année 3,2 milliards d’euros.

    Sa suppression fait l’objet d’âpres débats à l’Assemblée nationale, la Nupes ayant déposé des dizaines d’amendements, privilégiant l’affectation d’une taxe progressive en fonction du niveau de revenu des citoyens. Des élus PS ont aussi annoncé avoir déposé une proposition de loi pour “une contribution audiovisuelle, universelle et progressive” pour financer l’audiovisuel public plutôt que la suppression de la redevance promise par Emmanuel Macron.

    À voir également sur Le HuffPost :  À quoi servent les 138€ de redevance télé qu’on paie tous les ans?

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      Pour renationaliser EDF, l'État lance une OPA à 9 milliards d'euros

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 06:56

    Pour l'acquisition des 15,9% qui lui manque pour nationaliser l’énergéticien, l'État français estime que l'opération totale coûtera 9,7 milliards d’euros. Pour l'acquisition des 15,9% qui lui manque pour nationaliser l’énergéticien, l'État français estime que l'opération totale coûtera 9,7 milliards d’euros.

    ÉCONOMIE - L’État a annoncé ce mardi 19 juillet  son intention de lancer une offre publique d’achat pour 100% d’ EDF , une opération qui coûterait 9,7 milliards d’euros, a indiqué le ministère de l’Économie .

    L’OPA sur les 15,9% du capital lui restant à acquérir , qui ne se fera que si une loi de finances rectificative est adoptée au Parlement avec les crédits nécessaires, se fera sur la base d’une offre de 12 euros l’action, et de 15,64 euros par OCEANE (obligation convertible), précise-t-il.

    Plus d’informations à suivre...

    À voir également sur Le HuffPost: EDF nationalisée? Bruno Le Maire n’écarte “aucune option”

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      Renationalisation d'EDF: Les actionnaires salariés attaquent l'État en justice

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 12:57 · 2 minutes

    Actuellement, l'État français détient 84% des parts d'EDF, mais souhaite à nouveau détenir 100%, suite au fort endettement du producteur et fournisseur d’électricité français. Actuellement, l'État français détient 84% des parts d'EDF, mais souhaite à nouveau détenir 100%, suite au fort endettement du producteur et fournisseur d’électricité français.

    JUSTICE - Les actionnaires salariés et anciens salariés d’ EDF ont annoncé leur intention ce lundi 18 juillet de porter plainte contre l’État français pour ses décisions concernant l’énergéticien et leurs conséquences “spoliatrices” pour les actionnaires, à la veille de l’annonce du plan du gouvernement pour renationaliser le groupe à 100%.

    “L’association Energie en actions (...) annonce introduire une plainte pénale avec constitution de partie civile contre l’État en tant qu’actionnaire majoritaire d’EDF pour mise en difficulté de l’entreprise au mépris de l’intérêt social de celle-ci et des intérêts de ses actionnaires minoritaires, du fait de décisions inconsidérées et spoliatrices”, indique cette association dans un communiqué dont l’AFP a pris connaissance lundi.

    “La gravité des dommages infligés à l’entreprise s’illustre dans la chute vertigineuse de la valeur de l’action dont le cours est passé de 32 euros lors de l’ouverture du capital au public fin 2005 à 7,4 euros au moment de la déclaration le 6 juillet 2022 par la Première ministre que le gouvernement souhaitait détenir 100% du capital d’EDF” (contre 84% actuellement), fait valoir l’association, qui pointe également “l’augmentation non moins vertigineuse de l’endettement”.

    Mise à l’arrêt de Fessenheim et prix de vente dérisoire

    Principal grief de l’association, “ la vente, à prix inférieur aux coûts de production , aux concurrents d’au moins un quart de la production d’électricité nucléaire (100 TWh) d’EDF, selon le mécanisme dit de l’Arenh” (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), mis en place en 2010 pour éviter des poursuites de la Commission européenne, dans le cadre de la loi Nome, réformant le marché de l’électricité en France.

    Ce mécanisme permet la vente par EDF d’un quart de la production d’électricité de ses centrales nucléaires à ses concurrents, l’idée étant de faire profiter les nouveaux fournisseurs d’énergie des bas coûts de production du parc nucléaire français.

    L’association pointe également la mise à l’arrêt “pour des raisons purement politiques” des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim en Alsace.

    “Aujourd’hui l’État doit rendre des comptes sur la gestion exercée en tant qu’actionnaire ultra-majoritaire de l’entreprise, gestion qui a pour conséquence de spolier gravement de très nombreux épargnants”, conclut l’association, qui juge que l’État “traite EDF comme un simple outil de ses politiques jusqu’au point de la mettre en grande difficulté, en flagrante illégalité”.

    Le titre d’EDF a été suspendu mercredi dernier à la Bourse de Paris, le temps de permettre à l’État de préciser, au plus tard mardi avant l’ouverture de la Bourse de Paris, les modalités de la renationalisation de l’énergéticien annoncée début juillet.

    À voir également sur Le HuffPost: EDF nationalisée? Bruno Le Maire n’écarte “aucune option”

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      Mais au fait, à quoi sert un numéro vert pour la canicule ?

      news.movim.eu / Numerama · Monday, 18 July, 2022 - 10:55

    Un numéro vert pour la canicule, le 0800 06 66 66, a été réactivé le 13 juillet 2022. La France connaît une vague de chaleur intense. Mais à quoi sert ce numéro ? On a essayé de l'appeler pour avoir des réponses. [Lire la suite]

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      Après la polémique et la tribune, le gouvernement au secours de Caroline Cayeux

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 08:42 · 3 minutes

    La ministre Caroline Cayeux, le 4 juillet 2022, à la sortie d'un Conseil des ministres. (Photo by Ludovic MARIN / AFP) La ministre Caroline Cayeux, le 4 juillet 2022, à la sortie d'un Conseil des ministres. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)

    POLITIQUE - Près d’une semaine après les propos homophobes tenus par Caroline Cayeux , ses collègues de la majorité et du gouvernement ont fait front commun, lundi 18 juillet, pour tenter d’éteindre la polémique et justifier le maintien de la ministre des Collectivités territoriales à son poste.

    “Madame Cayeux s’est excusée. On passe à autre chose”, a affirmé en matinée le porte-parole du gouvernement Olivier Véran sur France 2, avouant que “personne dans la majorité n’est confortable avec les propos tenus”.

    Le 12 juillet sur Public Sénat, la ministre avait maintenu d’anciennes déclarations datant de 2013 “sur le mariage pour tous et l’adoption pour les couples de même sexe , qualifiées de réforme de caprice et de dessein qui va contre la nature”. La ministre avait d’abord dit maintenir ”évidemment [ses] propos”, avant d’ajouter: “j’ai beaucoup d’amis parmi ces gens-là. Franchement, c’est un mauvais procès qu’on me fait et ça m’a beaucoup contrariée.”

    Sur Twitter et dans une interview au Parisien , Caroline Cayeux avait ensuite “regretté” ses propos “stupides et maladroits” .

    Pas d’exclusion du gouvernement

    Selon la majorité, les excuses “très claires” de Caroline Cayeux lui permettent de poursuivre ses responsabilités ministérielles. “Tous les membres du gouvernement sont engagés dans la lutte contre l’homophobie, Caroline Cayeux compris”, a assuré Aurore Bergé, présidente du groupe de La République en marche à l’Assemblée, sur BFMTV. “Nous sommes le groupe politique qui avons voté la PMA pour toutes les femmes et d’ailleurs Caroline Cayeux soutenait cette proposition”, a-t-elle ajouté.

    Au micro de RTL, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a botté en touche au sujet d’une exclusion du gouvernement. “Ce n’est pas à moi de décider qui peut ou ne peut pas rester au gouvernement. Ces propos ont profondément blessé. Je pense que Caroline Cayeux a compris. Elle les a retirés”, a-t-il soutenu.

    Vendredi, Caroline Cayeux avait aussi reçu le soutien de la Première ministre , pour qui “les choses sont désormais claires”. “Caroline Cayeux, comme le reste du gouvernement, est au travail et concentrée sur sa mission”, a conclu Élisabeth Borne.

    Mais cette déclaration de la Première ministre n’avait pas totalement apaisé les choses, l’opposition et les associations LGBT refusent de passer l’éponge. La ministre est toujours visée par une plainte pour “injure publique”, sans compter la publication d’une nouvelle tribune dénonçant vigoureusement ses propos. Dans le Journal du dimanche , dimanche 17 juillet, une centaine de personnalités, dont certaines issues de la majorité comme l’ancien ministre Joël Giraud, ont dénoncé des propos qui “meurtrissent personnellement beaucoup d’entre nous” et qui “mettent à mal nos efforts quotidiens pour faire respecter les principes républicains dans nos territoires”.

    À voir également sur Le HuffPost : Caroline Cayeux, de sénatrice anti-mariage pour tous à ministre sur la sellette