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      Guerre en Ukraine: l'accord sur le blé avec la Russie ne résout pas la crise alimentaire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 14:29 · 4 minutes

    L'accord entre l'Ukraine et la Russie permet de reprendre les exportations de céréales, mais reste à savoir si Moscou va le respecter. L'accord entre l'Ukraine et la Russie permet de reprendre les exportations de céréales, mais reste à savoir si Moscou va le respecter.

    GUERRE EN UKRAINE - Le blé ukrainien va pouvoir sortir de ses silos. L’ Ukraine et la Russie ont signé ce vendredi 22 juillet un accord pour reprendre les exportations de céréales ukrainiennes par la mer Noire , alors que les céréales sont devenues une véritable arme diplomatique dans le conflit qui oppose Kiev et Moscou.

    Plus précisément, deux accords séparés ont été signés avec la Turquie et les Nations unies. Kiev ayant refusé de signer directement le texte avec Moscou, qui s’est engagé sur un accord identique avec Ankara et le secrétaire général des Nations unies.

    Russie et Ukraine représentent 30% des exportations mondiales de blé. Or, plus de 20 millions de tonnes de grains (blé, maïs) sont bloquées dans les silos des ports de la mer Noire depuis le début de la guerre le 24 février, à la fois à cause des navires russes mais aussi des mines placées par les Ukrainiens pour se prémunir d’un assaut naval de Moscou.

    L’Ukraine et ses alliés européens ont déployé d’immenses efforts pour évacuer les céréales par la route ou le rail, sans parvenir toutefois à compenser la mise à l’arrêt des ports et notamment de celui d’Odessa, avec des exportations six fois moins importantes que par la mer. Résultat, l’inflation frappe tous les pays et la crise alimentaire menace certains pays d’Afrique, très dépendants des importations de céréales notamment ukrainiennes.

    Des couloirs sécurisés pour les navires

    C’est pourquoi, à la demande de l’ONU et de la Turquie, Ukraine et Russie ont décidé de négocier pour reprendre les exportations. L’accord signé à Istanbul , dont le contenu n’a pas été officiellement dévoilé, prévoit la mise en place de couloirs sécurisés afin de laisser les navires marchands naviguer. Les négociateurs ont renoncé à débarrasser la mer Noire des mines -principalement posées par les Ukrainiens pour protéger leurs côtes-, mais les chargements seront escortés par des bâtiments ukrainiens jusqu’à leur sortie des eaux territoriales.

    Un centre de contrôle et de coordination doit être établi à Istanbul avec des représentants de toutes les parties et des Nations unies, et des inspections des navires au départ et en direction des ports ukrainiens devraient avoir lieu dans l’un des ports d’Istanbul. La Russie a également obtenu la garantie que les sanctions occidentales ne s’appliqueraient pas, ni directement ni indirectement, à ses propres exportations de produits agricoles et d’engrais.

    L’accord est initialement validé pour quatre mois, le temps de sortir les quelque 25 millions de tonnes entassées dans les silos d’Ukraine, puis automatiquement reconduit.

    La Russie va-t-elle respecter l’accord?

    De quoi éviter une crise alimentaire dramatique dans les pays en développement? Rien n’est moins sûr. Si les États-Unis ont salué la conclusion de l’accord et exhorté Moscou à le mettre en oeuvre, ils ont prévenu qu’ils tiendraient “la Russie pour responsable de (sa) mise en oeuvre”. Même prudence pour le Conseil de sécurité des Nations unies: “Mettre fin au blocus russe dépendra bien sûr non seulement de la signature d’un accord par la Russie mais aussi de la façon dont la Russie le mettra en application.”

    À l’AFP, l’analyste financier Tim Ash, spécialiste de la région, exprimait son scepticisme avant même la signature: “Un accord pourrait bien être signé, mais il serait surprenant que Moscou le respecte: pourquoi le ferait-il?” Également interrogé par l’AFP, un fermier ukrainien a dit “espérer” une issue positive aux négociations mais “il ne croit pas” à un accord qui marchera.

    Un autre point sensible concerne la date de mise en place de cet accord. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a évoqué une implémentation “dans les prochains jours”, tandis que des officiels occidentaux se veulent plus prudents. Pour eux, la reprise opérationnelle du trafic maritime dans la mer Noire pourrait prendre jusqu’à plusieurs semaines.

    “Les opérateurs restent très circonspects sur la capacité réelle à reprendre un rythme d’exportation et à redéployer des moyens logistiques” en Ukraine, souligne Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel, interrogé par l’AFP. L’accord sera piloté par des délégués de toutes les parties impliquées, et trois à quatre semaines sont encore nécessaires, selon les experts impliqués dans la négociation, pour finaliser les détails et le rendre opérationnel. Il faudra donc attendre peut-être longtemps avant d’écarter totalement le risque de crise alimentaire.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Guerre en Ukraine : nouvelles frappes russes mortelles, Zelensky condamne “un acte terroriste”

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      L'idée d'une taxe sur les entreprises aux "super profits" divise la Macronie

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 11:11 · 4 minutes

    L'idée d'une taxe sur les entreprises aux L'idée d'une taxe sur les entreprises aux "super profits" divise la Macronie: Bruno Le Maire y est défavorable, mais des députés Renaissance ont déposé un amendement.

    POLITIQUE - Il y a deux sons de cloche dans le camp d’Emmanuel Macron sur la taxation des entreprises qui ont réalisé des “super profits” grâce aux conséquences de la guerre en Ukraine . Au gouvernement, le ton est plutôt défavorable tandis que chez les députés Renaissance, l’idée fait son chemin.

    Mercredi 20 juillet, deux interviews parues à quelques heures d’intervalles sont venues illustrer la fracture du parti présidentiel sur ce sujet. Dans Les Échos , Sacha Houlié, député Renaissance et président de la Commission des Lois a pris le contre-pied de la position tenue par Bercy. “Avec de nombreux députés de la majorité, nous sommes favorables à une contribution exceptionnelle sur les entreprises qui ont dégagé des profits liés à une situation de rente”, explique le député de la Vienne.

    Plus précisément, il souhaite cibler les entreprises des secteurs de l’énergie et des transports. À cause de la guerre en Ukraine, “les groupes pétroliers réalisent aujourd’hui des marges de raffinage de 150 euros la tonne, alors qu’elles s’élèvent en temps normal à 30-50 euros! Idem pour le fret maritime, qui profite d’une situation anormalement avantageuse. Ces deux secteurs émettent, en outre, énormément de carbone. Il y a donc une vraie logique à leur imposer cette contribution”, défend le président de la commission des lois.

    Une question de principe

    Cette logique, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire ne la partage pas. S’il reconnaît que “quelques entreprises” de ces deux secteurs “ont fait des bénéfices importants”, le patron de Bercy appelle dans un entretien au Monde à “ne pas céder aux sirènes de l’opposition”. “En France, à chaque difficulté, on répond par une nouvelle taxe. Ce réflexe pavlovien n’améliore en rien le pouvoir d’achat des Français”, défend le ministre.

    Sur franceinfo ce jeudi 21 juillet, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran,  a lui expliqué la philosophie du gouvernement: “Si on met une taxe, c’est l’État qui la récolte et qui ensuite, quelques mois, quelques années plus tard, va la répartir aux Français selon des mécanismes. Ce que nous souhaitons, c’est que ces contributions se fassent directement, de l’entreprise vers les Français”, explique Olivier Véran.

    Pour Sacha Houlié cependant, cette contribution n’est pas tant liée au pouvoir d’achat qu’à deux autres principes: “la justice sociale” et la “transition écologique”. “On ne peut prospérer sur des activités polluantes et/ou sur la crise”, martèle l’élu Renaissance.

    Un amendement Renaissance déposé

    À ce stade, le gouvernement a simplement demandé aux entreprises de faire “des efforts” et “de premiers engagements ont été pris”, rappelle Olivier Véran, citant la remise de 10 centimes par litre dans les stations Total sur les autoroutes. “Doivent-elles faire plus? Oui, certainement”, reconnaît Bruno Le Maire, et des discussions sont en cours pour “amplifier” les actions, avant des annonces éventuelles “d’ici la fin de la semaine”.

    Le ministre de l’Économie donne rendez-vous pour “faire les comptes” lors du projet de loi de finances 2023. Mais son calendrier risque d’être bousculé par certains élus de la majorité. La députée du Maine-et-Loire a ainsi déposé mardi 19 juillet un amendement au projet de loi finances rectificatives 2022 (examiné à la fin de la semaine) pour taxer les bénéfices 2022 des sociétés concernées, ”à hauteur de 15% de leur résultat imposable”.

    Avec cet amendement, les députés veulent “marquer (leur) exigence quant à l’aboutissement des négociations en cours sur cette contribution. Sans accord à la hauteur de l’enjeu, nous porterons des propositions législatives à l’image de cet amendement”, met en garde la députée de la majorité, Stella Dupont, dans Les Échos.

    Plusieurs anciens ministres issus de l’aile gauche du parti comme Barbara Pompili ou Stéphane Travert la soutiennent. Si un texte d’une telle nature arrive dans l’hémicycle, il pourrait faire consensus: RN et NUPES se sont déjà dits favorables, et même le patron du groupe LR Olivier Marleix a affirmé n’avoir “aucune hostilité” à mettre davantage à contribution les pétroliers.

    À voir également sur Le HuffPost : “Pas de compromis avec vous” : les propos de cette députée LREM ulcèrent l’opposition

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      Guerre en Ukraine: après le Donbass, la Russie a de nouveaux objectifs militaires

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 13:41 · 3 minutes

    Dans une interview, Sergueï Lavrov assure que les pourparlers de paix avec Kiev n’aurait “aucun sens” actuellement. Dans une interview, Sergueï Lavrov assure que les pourparlers de paix avec Kiev n’aurait “aucun sens” actuellement.

    GUERRE EN UKRAINE - Vers une nouvelle étape dans l’invasion de l’Ukraine par la Russie . Le chef de la diplomatie russe a affirmé ce mercredi 20 juillet que les objectifs militaires de la Russie ne se limitaient plus uniquement à l’est de l’Ukraine , mais concernaient également “d’autres territoires” et pourraient encore s’étendre.

    Dans une interview à l’agence de presse Ria-Novosti et à la chaîne Russia Today, Sergueï Lavrov a justifié ce changement par une “géographie différente” par rapport à la situation qui existait sur le terrain fin mars, lorsque Moscou avait dit vouloir se concentrer sur l’est, après avoir notamment échoué à prendre Kiev , la capitale ukrainienne.

    “Ce ne sont plus seulement les républiques populaires de Donetsk et Lougansk (territoires séparatistes de l’est de l’Ukraine qui forment la région du Donbass), ce sont aussi les régions de Kherson et Zaporijjia (dans le sud) et une série d’autres territoires, et ce processus continue, de façon constante”, a-t-il déclaré..

    Carte de la situation en Ukraine, au 20 juillet 2022, après 147 jours de conflit. Carte de la situation en Ukraine, au 20 juillet 2022, après 147 jours de conflit.

    L’oblast de Kherson et celle de Zaporijjia comptent respectivement 1 million et 1,7 million d’habitants en 2021. Dans la région de Zaporijjia, où se trouve la central nucléaire la plus importante d’Ukraine , les forces russes -qui en ont le contrôle depuis début mars- ont récemment été accusées par l’opérateur ukrainien de l’énergie nucléaire d’avoir déployé des lanceurs de missiles sur le site de la centrale .

    Par ailleurs, ces deux régions seraient concernées par les plans du gouvernement russe consistant à annexer plusieurs régions d’Ukraine, à en croire les déclarations du porte-parole du département de la Défense des États-Unis, John Kirby, le 19 juillet. Un plan qui englobe également l’ensemble des oblasts de Donetsk et Lougansk .

    Aucun pourparler de paix envisagé par Moscou

    Mener des pourparlers avec Kiev pour mettre fin à l’offensive de Moscou en Ukraine n’aurait “aucun sens” actuellement, a également déclaré ce mercredi le chef de la diplomatie russe. “Dans la situation actuelle, cela n’a aucun sens”, a affirmé Sergueï Lavrov .

    Ces nouvelles déclarations interviennent alors que Moscou a enregistré des gains ces dernières semaines dans l’est de l’Ukraine, en faisant notamment sauter le double verrou de Severodonetsk et Lyssytchansk , ce qui lui a dégagé la voie pour tenter d’avancer vers les villes de Kramatorsk et de Sloviansk, plus à l’ouest.

    Carte des combats en Ukraine depuis le lancement du conflit en février, avec des données arrêtées au 8 juillet 2022. Carte des combats en Ukraine depuis le lancement du conflit en février, avec des données arrêtées au 8 juillet 2022.

    De rudes combats continuent cependant de se dérouler dans cette partie de l’Ukraine, Kiev pouvant compter sur les récentes livraisons de pièces d’artillerie occidentales plus performantes.

    Sergueï Lavrov a d’ailleurs prévenu que si l’Occident continuait de fournir à l’Ukraine des armes capables de frapper à longue distance, comme les lance-roquettes multiples américains HIMARS, les objectifs géographiques de la Russie évolueraient encore.

    “Car nous ne pouvons permettre que, dans la partie d’Ukraine contrôlée par Volodymyr Zelensky ou son remplaçant, se trouvent des armes qui peuvent menacer directement notre territoire ou celui des républiques (séparatistes) ayant déclaré leur indépendance ou voulant choisir seules leur avenir”, a-t-il déclaré.

    À voir également sur Le HuffPost: Guerre en Ukraine: nouvelles frappes russes mortelles, Zelensky condamne “un acte terroriste”

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      En pleine crise du gaz, Poutine lie les énergies vertes à des politiques pro-LGBT

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 10:11 · 3 minutes

    Vladimir Poutine, le 19 juillet 2022 à Téhéran. Vladimir Poutine, le 19 juillet 2022 à Téhéran.

    RUSSIE - Pour Vladimir Poutine, il y a un lien entre le développement des énergies renouvelables et la défense des droits des personnes LGBT . Alors que les livraisons de gaz russe vers l’Europe ont été réduites avec la guerre en Ukraine , le président russe a fustigé, ce mardi 19 juillet à Téhéran, le choix des Occidentaux de se tourner vers des “sources d’énergie non-traditionnelles”.

    “Ce sont de grands experts dans le domaine des relations non traditionnelles”, a ajouté le président russe devant les journalistes. “Il ne fait aucun doute que nos partenaires rejettent ou essayent de rejeter toutes leurs propres erreurs sur la Russie et Gazprom ”, a-t-il poursuivi.

    Vladimir Poutine dénonce régulièrement le “progressisme” des pays occidentaux . Soutenu par l’Église orthodoxe russe ultra-conservatrice, Le dirigeant russe mène, depuis des années, une offensive très dure contre les personnes luttant contre les discriminations subies par les personnes LGBT, faite d’arrestations et de censure. Une politique qu’il a nommée “valeurs traditionnelles”.

    Poutine souffle le chaud et le froid sur la livraison de gaz

    À Téhéran pour un sommet tripartite avec ses homologues iranien et turc, Vadimir Poutine a affirmé que “Gazprom est prêt à pomper autant que nécessaire”, indiquant que les Occidentaux étaient en difficulté car ils avaient pris des sanctions contre Moscou et “fermé” des canaux de livraison d’hydrocarbures.

    L’entreprise russe a réduit ces dernières semaines de 60% les livraisons de gaz via Nord Stream, arguant de l’absence d’une turbine Siemens, en maintenance au Canada. Cette décision a été dénoncée comme “politique” par le gouvernement allemand, l’estimant motivée par une volonté de peser sur les Occidentaux dans le conflit en Ukraine.

    L’UE à la recherche de nouveaux fournisseurs

    De son côté, Vladimir Poutine a affirmé que Gazprom n’avait pas encore reçu “les documents officiels” pour faire venir cette turbine du Canada. Le géant gazier russe Gazprom a invoqué la “force majeure” pour s’exonérer de sa responsabilité vis-à-vis des baisses massives de ses livraisons de gaz à l’Europe. Invoquer “l’état de force majeure” permet de libérer une entreprise de ses obligations contractuelles en l’exonérant de toute responsabilité juridique.

    Nord Stream est en travaux depuis le 11 juillet et cette maintenance de routine doit prendre fin jeudi. Mais l’Allemagne craint que Moscou ne reprenne pas ses livraisons de gaz, plongeant le pays et une grande partie de l’Europe dans une crise énergétique inédite. Berlin dépendait début juin à 35% du gaz russe pour ses importations, contre 55% avant la guerre en Ukraine.

    Depuis le début de la guerre en Ukraine, fin février, l’Union européenne met les bouchées doubles pour augmenter ses importations depuis d’autres sources que la Russie, comme les États-Unis, le Qatar, la Norvège, l’Algérie et, donc, l’Azerbaïdjan, pays autoritaire du Caucase. Lundi, l’UE a annoncé un accord avec l’Azerbaïdjan pour doubler en “quelques années” ses importations de gaz naturel.

    Mais cette diversification prendra du temps et les pays européens restent à court terme dépendants ―à des degrés divers― de leurs importations de gaz russe qui se sont élevées l’an dernier à 155 milliards de mètres cube, soit près de 40% de leurs besoins.

    À voir également sur Le HuffPost: La joueuse de tennis russe Daria Kasatkina fait son coming-out

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      Ukraine: Zelensky limoge sa procureure générale et son chef de la sécurité

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 22:48 · 1 minute

    Volodymyr Zelensky, ici lors d'une conférence de presse à Kiev en Ukraine, le 11 juillet 2022. Volodymyr Zelensky, ici lors d'une conférence de presse à Kiev en Ukraine, le 11 juillet 2022.

    UKRAINE - Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé ce dimanche 17 juillet le limogeage de la procureure générale et du chef des services de sécurité du pays en raison de multiples soupçons de trahison de certains de leurs subordonnés au profit des Russes .

    “Aujourd’hui, j’ai pris la décision de relever de leurs fonctions la procureure générale” Iryna Venediktova, “et le chef des services de sécurité” (SBU) Ivan Bakanov, a déclaré le président ukrainien dans son adresse du soir.

    Les autorités ukrainiennes enquêtent sur plus de 650 cas de soupçons de trahison de responsables locaux, dont 60 dans les zones occupées par les forces russes et pro russes, a-t-il ajouté.

    Iryna Venediktova a dirigé l’enquête sur les atrocités présumées dans à Boutcha

    “Un si grand nombre de crimes contre les fondations de la sécurité nationale et les liens établis entre des responsables ukrainiens en charge de l’application des lois et les services spéciaux russes posent des questions très sérieuses aux dirigeants concernés”, a déclaré Volodymyr Zelensky.

    “Chacune de ces questions recevra une réponse”, a-t-il poursuivi.

    Iryna Venediktova a notamment dirigé l’enquête sur les atrocités présumées commises au début de l’invasion par les forces russes dans la ville de Boutcha , banlieue au nord-ouest de Kiev, devenues aux yeux de l’Occident un symbole des “crimes de guerre” russes en Ukraine.

    Le 9 juillet, Volodymyr Zelensky avait limogé l’ambassadeur ukrainien en Allemagne , ainsi que d’autres envoyés à l’étranger.

    À voir également sur Le HuffPost : Guerre en Ukraine: nouvelles frappes russes mortelles, Zelensky condamne “un acte terroriste”

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      Marina Ovsiannikova, la journaliste russe à la pancarte anti-guerre, a été interpellée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 21:49 · 3 minutes

    La journaliste russe Marina Ovsiannikova brandissant une pancarte anti-guerre en Ukraine, sur le plateau d’une chaîne de télévision pro-Kremlin pendant le JT, le 15 mars 2022. La journaliste russe Marina Ovsiannikova brandissant une pancarte anti-guerre en Ukraine, sur le plateau d’une chaîne de télévision pro-Kremlin pendant le JT, le 15 mars 2022.

    RUSSIE - La journaliste russe Marina Ovsiannikova, devenue célèbre après son irruption en direct à la télévision avec une pancarte critiquant l’offensive de Moscou en Ukraine , a été interpellée ce dimanche 17 juillet en Russie , ont indiqué son entourage et son avocat.

    Aucune déclaration officielle n’a été faite sur les raisons de son interpellation, mais celle-ci intervient quelques jours après que Marina Ovsiannikova a manifesté seule près du Kremlin en brandissant une pancarte critiquant l’intervention militaire en Ukraine et le président Vladimir Poutine .

    “Marina a été arrêtée. Il n’y a aucune information sur l’endroit où elle se trouve”, indique un message publié par son entourage sur le compte Telegram de la journaliste.

    Ce message est accompagné de trois photos sur lesquelles on voit Marina Ovsiannikova, 44 ans, être emmenée vers un fourgon blanc par deux policiers après avoir visiblement été stoppée alors qu’elle se déplaçait à vélo.

    Son avocat, Dmitri Zakhvatov, a confirmé l’interpellation à l’agence de presse Ria-Novosti, disant ignorer où sa cliente a été emmenée.

    “Je présume que cela est lié d’une manière ou d’une autre à son acte de protestation”, a-t-il ajouté.

    Vendredi, Marina Ovsiannikova a en effet publié sur Telegram des images d’elle brandissant près du Kremlin une pancarte évoquant la mort d’enfants ukrainiens et qualifiant Vladimir Poutine de “tueur”.

    Devenue mondialement célèbre à la mi-mars

    De telles déclarations pourraient en théorie l’exposer à des poursuites pénales pour publication de “fausses informations” et “dénigrement” de l’armée, des chefs d’accusation passibles de lourdes peines d’emprisonnement.

    Marina Ovsiannikova est devenue mondialement célèbre mi-mars après avoir surgi, en plein journal du soir, sur le plateau d’une chaîne de télévision pro-Kremlin pour laquelle elle travaillait alors avec une pancarte critiquant l’offensive en Ukraine et la “propagande” des médias contrôlés par le pouvoir.

    Brièvement détenue dans la foulée, elle avait été relâchée avec une amende à payer .

    Les images de son geste ont fait le tour du monde, de nombreuses personnes saluant le courage de la journaliste, dans un contexte de répression de toute voix critique en Russie.

    Exemple parmi d’autres du climat répressif, le célèbre opposant russe Ilia Iachine a été placé mercredi en détention provisoire dans l’attente de son procès pour avoir critiqué l’opération en Ukraine.

    Marina Ovsiannikova ne fait toutefois pas l’unanimité au sein de l’opposition russe, certains continuant de lui reprocher les années passées à travailler pour la chaîne Pervy Kanal, porte-voix du Kremlin.

    Après avoir travaillé pendant plusieurs mois à l’étranger, notamment pour le journal allemand Die Welt , la journaliste avait annoncé début juillet être rentrée en Russie pour régler un contentieux lié à la garde de ses deux enfants.

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      Crash d'un avion ukrainien en Grèce: ce que l'on sait

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 17 July, 2022 - 07:02 · 2 minutes

    Que sait-on de ce mystérieux crash d'un avion ukrainien en Grèce? (Photo REUTERS/Alkis Konstantinidis) Que sait-on de ce mystérieux crash d'un avion ukrainien en Grèce? (Photo REUTERS/Alkis Konstantinidis)

    GRÈCE - Un drone devait s’approcher ce dimanche 17 juillet de l’épave du mystérieux avion-cargo Antonov qui s’est écrasé samedi soir près de la localité de Paleochori Kavalas, dans le nord de la Grèce, les secouristes ne pouvant s’approcher de crainte d’un chargement dangereux.

    Des experts de l’armée et de la Commission grecque de l’énergie atomique devraient utiliser le drone pour s’approcher de l’épave par crainte de la toxicité de sa cargaison inconnue. Voici ce que l’on sait de ce crash.

    Explosion et avion en feu

    L’avion-cargo Antonov An-12 s’est écrasé samedi soir près de la localité de Paleochori Kavalas. Des témoins ont vu l’avion en feu et entendu des explosions, a rapporté l’agence de presse Athens News.

    “À 22h45 j’ai été surpris par le bruit d’un moteur d’avion. Je suis sorti et j’ai vu un avion en feu”, a confié Giorgos Archontopoulos à la télévision publique ERT.

    Que sait-on de ce mystérieux crash d'un avion ukrainien en Grèce? (Photo REUTERS/Alkis Konstantinidis) Que sait-on de ce mystérieux crash d'un avion ukrainien en Grèce? (Photo REUTERS/Alkis Konstantinidis)

    Selon les autorités locales, sept véhicules de pompiers ont été déployés sur les lieux du crash, mais sans pouvoir approcher de l’appareil qui continuait d’être secoué par des explosions.

    Selon des informations de presse, l’avion assurait la liaison entre la Serbie et la Jordanie, et venait de demander une autorisation d’atterrissage d’urgence sur l’aéroport grec de Kavala, mais n’a pas réussi la manœuvre à temps.

    La télévision publique ERT a affirmé qu’il s’agissait d’un Antonov ukrainien, et qu’il était en flammes avant de s’écraser selon des habitants de la zone témoins de la scène.

    Que transportait l’avion?

    Aucune information officielle n’a filtré sur le nombre de personnes à bord de l’avion, qui brûlait toujours plusieurs heures après le crash. Selon la chaîne de télévision publique ERT, le cargo, qui était exploité par une compagnie aérienne ukrainienne , transportait huit personnes et ”était dangereux”. La police a demandé aux journalistes proches du crash de mettre des masques.

    Samedi soir, les personnes vivant dans un rayon de 2 kilomètres autour du site du crash ont été invitées à rester chez elles et à porter des masques. Tôt dimanche, deux pompiers ont été emmenés à l’hôpital en raison de difficultés respiratoires dues aux fumées toxiques.

    “Vous devez vous éloigner pour votre sécurité. Il y a une information selon laquelle l’avion transportait des munitions”, a déclaré un pompier aux journalistes présents sur les lieux.

    “L’avion s’est écrasé à environ deux kilomètres d’une zone habitée”, a déclaré à la chaîne télévisée Open TV Filippos Anastasiadis, maire de la ville voisine de Paggaio.

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      Guerre en Ukraine: un "déluge de feu" russe depuis la centrale nucléaire de Zaporijjia

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 16 July, 2022 - 13:53 · 6 minutes

    Un Un "déluge de feu" russe depuis la centrale nucléaire de Zaporijjia
    (Véhicule militaire russe passant l'entrée de la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine en mai 2022. Par Andrey BORODULIN / AFP)

    RUSSIE - L’opérateur ukrainien de l’énergie nucléaire a accusé l’armée russe d’avoir déployé des lanceurs de missiles sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia , dans le sud de l’Ukraine, pour tirer notamment sur les régions de Dnipro et Nikopol, où des frappes meurtrières ont été signalées dans la nuit et ce samedi 16 juillet au matin.

    “Les occupants russes ont installé des systèmes de tirs de missiles sur le territoire de la centrale nucléaire de production électrique de Zaporijjia ”, a indiqué Petro Kotin, président d’Energoatom, sur Telegram, après un entretien télévisé sur la chaîne ukrainienne United News.

    La situation (à la centrale) est extrêmement tendue et la tension s’accroît de jour en jour. Les occupants y amènent leur machinerie, y compris des systèmes de missiles avec lesquels ils ont déjà frappé de l’autre côté” du Dniepr “et sur le territoire de Nikopol”, à 80 kilomètres au sud-ouest de Zaporijjia, a-t-il indiqué.

    Tirs de missiles “sur des quartiers résidentiels”

    Jusqu’à 500 soldats russes se trouvent toujours sur le site de la centrale et ils le “contrôlent”, selon lui. La plus importante centrale d’Ukraine est tombée aux mains des forces russes début mars, peu après l’invasion de l’Ukraine le 24 février.

    Le gouverneur de la région de Dnipro, Valentyn Reznichenko, a dénoncé samedi “un déluge de feu dans la matinée” sur le territoire de Nikopol, avec des tirs “de missiles Grad sur des quartiers résidentiels”, et 12 bâtiments, une école et une université endommagés. À Nikopol, “les sauveteurs ont trouvé deux personnes mortes dans les ruines”, a-t-il annoncé.

    Vendredi soir, l’armée de l’air ukrainienne avait indiqué que des missiles russes Kh-101 avaient été tirés vers 22h de la mer Caspienne sur Dnipro, dont quatre ont été détruits.

    Intensification des frappes de missiles et aériennes

    Le centre de commandement de la région sud a indiqué samedi à l’aube que la situation était “tendue mais sous contrôle”. “L’ennemi continue de mener des offensives sur d’anciens territoires occupés mais, faute de succès sur le terrain, il intensifie les frappes de missiles et aériennes”, a-t-il relaté sur Facebook, citant des actions russes dans les régions de Kherson (sud) et d’Odessa (sud) en particulier.

    Plus au nord, près de Kharkiv, la deuxième ville du pays, la ville de Tchouguiv a été touchée vendredi soir par des missiles russes qui ont fait trois morts, a annoncé Oleg Sinegoubov, le gouverneur de la région. Il s’agit de “deux hommes de 60 et 68 ans, et une femme de 70 ans”, a-t-il précisé.

    Le commandement militaire ukrainien pour la région de Soumy, à quelque 200 km au nord-ouest de là, avait rapporté dans la soirée des tirs de mortier et des bombardements tout au long de la journée, qui ont fait au total un mort et sept blessés.

    La Russie accuse l’Ukraine de ses propres frappes

    Vendredi soir, Kramatorsk, la principale ville du bassin du Donbass encore sous contrôle ukrainien, dans la région de Donetsk, a également subi plusieurs bombardements.

    Une frappe sur sa place centrale, nommée Place de la Paix, a laissé un cratère de deux mètres et brisé les vitres des immeubles alentours mais n’a pas fait de victime car elle est intervenue après le couvre-feu, selon un responsable de la défense antiaérienne de la 81e brigade ukrainienne, sous couvert d’anonymat.

    Auparavant, au moins trois frappes avaient touché le sud de Kramatorsk, vers l’aéroport, où des reporters de l’AFP ont vu un important panache de fumée. Depuis une hauteur, ils en ont aperçu un autre au-dessus de Sloviansk, ville proche également convoitée par les Russes.

    Le ministère russe de la Défense a accusé les forces ukrainiennes de bombarder Sloviansk en faisant croire à des frappes russes “afin d’instiller des sentiments antirusses parmi la population civile”.

    24 morts à Vinnytsia

    Mais l’Ukraine et la communauté internationale restent sous le choc des frappes avec des missiles de croisière qui ont dévasté jeudi le centre de Vinnytsia, à des centaines de kilomètres à l’ouest.

    Le bilan de cette attaque s’élevait samedi à 24 morts. “Malheureusement, une femme est morte à l’hôpital aujourd’hui, elle était brûlée à 85%”, a annoncé le gouverneur de la région de Vinnytsia, Serguiï Borzov, précisant que 68 personnes continuaient de recevoir des soins, dont quatre enfants.

    “L’identification de toutes les personnes coupables” de cette attaque “a déjà commencé”, a prévenu vendredi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky. “La société russe, avec autant de meurtriers et de bourreaux, restera anéantie sur des générations, et ceci par sa propre faute”, a-t-il lancé.

    Face aux condamnations internationales, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir visé à Vinnytsia une réunion du “commandement des forces aériennes ukrainiennes avec des représentants de fournisseurs étrangers d’armements”. Un haut responsable américain de la Défense a cependant observé, sous couvert d’anonymat, n’avoir “pas d’indication sur la présence d’une cible militaire à proximité”.

    La Russie n’a jamais reconnu de bavure ou de crime de ses forces armées en Ukraine et assure systématiquement ne frapper que des cibles militaires.

    Progression des Russes à l’ouest

    Dans le Donbass, les forces séparatistes ont affirmé continuer à progresser et être en train de prendre le contrôle complet de la ville de Siversk, attaquée après la prise de Lyssytchansk, plus à l’est, au début du mois. Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a assuré lors d’un point de presse que la “115eme brigade mécanisée de l’armée ukrainienne, qui opérait à Siversk, a été détruite”.

    Selon le ministère britannique de la Défense, “les forces russes progressent lentement vers l’ouest après des bombardements et des assauts en direction de Siversk depuis Lyssytchansk, pour ouvrir une voie vers Sloviansk et Kramatorsk”.

    Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, s’est rendu auprès des soldats impliqués dans l’offensive en Ukraine, a annoncé samedi le ministère, sans préciser la date de cette visite, la deuxième après une première en juin -, ni si elle avait eu lieu en Ukraine ou en Russie.

    Il a “donné les instructions nécessaires pour accroître encore” les mesures afin “d’exclure la possibilité que le régime de Kiev ne lance des frappes massives (...) sur les infrastructures civiles et habitations dans le Donbass et d’autres régions”, a ajouté le ministère.

    Alors que les répercutions de cette guerre suscitent de vives inquiétudes quant à la sécurité alimentaire d’une partie de la planète, le président américain Joe Biden a annoncé samedi une aide d’un milliard de dollars pour le Moyen-Orient et l’Afrique du nord.

    À voir également sur Le HuffPost: Guerre en Ukraine: nouvelles frappes russes mortelles, Zelensky condamne “un acte terroriste”

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      La Nasa va reprendre les vols avec les Russes en septembre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 15:02 · 2 minutes

    Une photo de l'ISS prise le 4 octobre 2018 Une photo de l'ISS prise le 4 octobre 2018

    ESPACE - Malgré la volonté de l’Occident d’isoler Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine , la Nasa a annoncé ce vendredi 15 juillet qu’elle allait reprendre les vols conjoints avec les Russes vers la Station spatiale internationale (ISS), afin d’assurer “la sécurité des opérations” de la station.

    Deux astronautes américains voleront à bord d’une fusée russe Soyouz lors de deux missions distinctes, dont la première prévue pour septembre. Deux cosmonautes russes voleront également à bord de fusées SpaceX , une première.

    Un tel échange était prévu de longue date, mais attendait encore la validation finale de la Russie. Il avait semblé compromis après le déclenchement de la guerre en Ukraine, mais des responsables de la Nasa avaient répété ces dernières semaines espérer qu’il ait bien lieu.

    Le patron de l’agence spatiale russe démis de ses fonctions

    L’annonce est intervenue quelques heures après que le président russe Vladimir Poutine a démis le patron de l’agence spatiale russe Roscosmos, Dmitri Rogozine. Depuis l’offensive russe contre l’Ukraine, celui-ci s’est illustré par ses déclarations très belliqueuses à l’égard de l’Occident.

    “Afin d’assurer la sécurité des opération de la Station spatiale internationale, de protéger la vie des astronautes, et d’assurer la présence continue des Américains dans l’espace, la Nasa va reprendre les vols intégrés sur des vaisseaux spatiaux américains et russes Soyouz”, a déclaré la Nasa dans un communiqué.

    L’astronaute américain Frank Rubio volera à bord d’une fusée Soyouz dont le décollage est prévu le 21 septembre en compagnie de deux cosmonautes russes. L’astronaute américaine Loral O’Hara volera également à bord d’un vaisseau russe lors d’une mission suivante au printemps 2023.

    De plus, Anna Kikina, la seule femme cosmonaute en activité, fera partie de l’équipage Crew-5 qui doit décoller en septembre à bord d’une fusée SpaceX. Et le cosmonaute Andrei Fedyaev volera lui avec Crew-6, également au printemps 2023.

    Après l’arrêt des navettes spatiales américaines en 2011, et jusqu’au premier vol de SpaceX vers l’ISS en 2020, les Etats-Unis étaient contraints d’envoyer les astronautes américains vers l’ISS en achetant à l’agence spatiale russe des sièges à bord des fusées Soyouz.

    À voir également sur Le HuffPost: La guerre en Ukraine a aussi lieu en orbite, mais pas avec les armes qu’on imagine