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      Un refuge italien passe en Suisse à cause du réchauffement climatique

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 26 July, 2022 - 08:29 · 4 minutes

    Le mont Cervin, situé à la frontière des Alpes françaises et italienne. Le mont Cervin, situé à la frontière des Alpes françaises et italienne.

    ENVIRONNEMENT - Là-haut sur la montagne était un refuge construit en Italie. Les aléas du changement climatique ont déplacé la frontière sur le glacier et les deux tiers de la cabane perchée à 3.480 mètres d’altitude se trouvent désormais en Suisse .

    Le refuge des Guides du Cervin, qui offre le gîte et le couvert dans ce coin des Alpes parmi les plus prisés des adeptes de la glisse, a fait l’objet d’intenses négociations diplomatiques pendant plus de trois ans, jusqu’à un compromis trouvé l’année dernière, dont les détails restent secrets.

    La position stratégique de la bâtisse attise les convoitises: elle est située à la jonction de Zermatt-Cervinia, une des plus grandes stations de ski au monde, au cœur d’un projet pharaonique de modernisation.

    “On a partagé un peu la poire en deux”, explique à l’AFP le responsable de la frontière nationale suisse Alain Wicht, qui a pris part aux négociations où chacun a fait des concessions pour trouver “une solution pour que les deux se sentent sinon gagnants, au moins pas perdants.”

    Le glacier Théodule a fondu

    Sur les glaciers alpins, la frontière italo-suisse suit la ligne de séparation des eaux dont l’écoulement vers le nord marque le territoire suisse, et celui vers le sud, l’Italie. Celle-ci a été modifiée par la fonte du glacier du Théodule qui, perdant près d’un quart de sa masse entre 1973 et 2010, a laissé place à la roche, forçant les deux voisins à redessiner quelques dizaines de mètres de leur frontière.

    Selon M. Wicht, si ces ajustements sont fréquents, ils se règlent généralement en comparant les relevés réalisés par les équipes des deux pays, sans intervention politique. “Il faut savoir qu’on se bat avec des terrains de moindre valeur”, note-t-il. Ses collègues italiens déclinent de leur côté toute demande d’interview ”à cause de la situation internationale complexe”.

    Le mystérieux contenu de l’accord négocié à Florence en novembre 2021 ne sera dévoilé qu’après son approbation par les autorités - côté suisse, le sujet ne pourra être présenté au Conseil Fédéral qu’en 2023, au plus tôt.

    Ancien chef de la délégation suisse, Jean-Philippe Amstein est plus loquace, expliquant que ces différends se résolvent par un échange de territoires de surface et de valeur similaires. “La Suisse n’est pas intéressée à obtenir un bout de glacier”, éclaire-t-il, et “les Italiens n’arrivent pas à compenser la perte de surface suisse”.

    Le refuge reste italien

    Le gardien du refuge, Lucio Trucco, 51 ans, a été informé qu’il resterait sur le sol italien. “Le refuge reste italien parce qu’on a toujours été italien”, indique-t-il : “le menu est italien, le vin est italien, et les taxes sont italiennes”.

    Ces années de négociation ont retardé la rénovation du refuge, aucun des villages des deux côtés de la frontière n’étant en mesure de délivrer le permis de construire. Les travaux ne seront pas terminés pour l’ouverture d’un nouveau téléphérique, qui permettra d’accéder au Petit Cervin, un des plus hauts sommets skiables d’Europe (3.883 m) depuis l’Italie fin 2023, assurant une traversée des Alpes “avec les pieds au sec” pour un coût estimé à 45 millions de francs (45.8 millions d’euros).

    La zone n’était accessible que depuis Zermatt, que le ski d’été sur les 21 kilomètres de pistes du glacier a aidé à devenir une des stations les plus prospères de Suisse. Alors que certaines stations de moyenne montagne se préparent à la fin du ski alpin à cause du réchauffement climatique, Zermatt-Cervinia fait durer le plaisir, même si ces activités contribuent à la fonte du glacier.

    D’ailleurs sur le Mont Cervin, les guides de haute montagne ont interrompu fin juillet leurs excursions en raison de la chaleur qui compromet la sécurité des randonneurs, notamment avec les chutes de pierres. Preuve du réchauffement: zéro degré a été enregistré à 5184 mètres d’altitude. Le précédent record était de zéro degré à 5117 mètres, mesuré en 1995.

    “Il faut bien valoriser la zone ici parce que ça sera sûrement la dernière à mourir”, défend malgré tout M. Trucco. “On skie avec le soleil, au chaud, sans avoir froid aux pieds, et quand même dans une neige qui est bonne”, dit-il. Pour l’heure, sur les cartes suisses, la frontière entourant le refuge reste en pointillés.

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      Après la démission de Mario Draghi, quel avenir politique en Italie?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 17:02 · 3 minutes

    Les sénateurs italiens suivent le discours du Premier ministre italien Mario Draghi au Sénat à Rome, mercredi 20 juillet 2022. Les sénateurs italiens suivent le discours du Premier ministre italien Mario Draghi au Sénat à Rome, mercredi 20 juillet 2022.

    ITALIE - Une Italie dans le flou à l’approche de nouvelles élections. Après une seconde démission remise au président Sergio Mattarella et finalement acceptée ce jeudi 21 juillet, le désormais ex-Premier ministre Mario Draghi laisse derrière lui un chantier politique de taille en Italie.

    L’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) n’est plus le chef du gouvernement, même si “le gouvernement reste en place pour la gestion des affaires courantes”, précise la présidence italienne. Plus tard ce jeudi, dans la foulée de ces annonces, le président a décidé de dissoudre le Sénat et la Chambre des députés, provoquant automatiquement la tenue d’élections anticipées dans les semaines à venir.

    “La situation politique a conduit à cette décision”, a déclaré le président lors d’une allocution télévisée, en référence à la démission du Premier ministre, après la défection jeudi de trois partis importants de sa coalition .

    Le président italien Sergio Mattarella annonce avoir dissous le parlement italien jeudi 21 juillet, après que le Premier ministre Mario Draghi eut confirmé sa démission plus tôt dans la matinée. Le président italien Sergio Mattarella annonce avoir dissous le parlement italien jeudi 21 juillet, après que le Premier ministre Mario Draghi eut confirmé sa démission plus tôt dans la matinée.

    “Après la journée de jeudi, il me semble très clair que les conditions ne sont plus réunies pour avoir un nouveau gouvernement”, estime le professeur Gaetano Azzariti, professeur de droit constitutionnel à l’université La Sapienza de Rome, interrogé par l’AFP. En effet, l’Italie est une république parlementaire, où c’est la majorité du parlement qui décide qui gouverne, pas le président. Et ce jeudi, “la réponse du parlement a été très claire selon moi!”, note Gaetano Azzariti.

    Des élections anticipées dès cet automne

    Le président de la République Sergio Mattarella a donc choisi de dissoudre le parlement, mais une question subsiste: quand pourraient avoir lieu ces élections? Plusieurs cas de figure sont possibles, même si ces dernières devront obligatoirement se tenir dans les 70 jours suivant la dissolution du parlement .

    L’organisation -dans l’urgence- d’élections anticipées comme celles-ci seront toutefois rendues compliquées par le budget, qui doit être présenté au parlement avant le 15 octobre. Avec cette donnée en tête, l’organisation d’élections, la campagne électorale, la nomination d’un gouvernement puis sa prise de fonctions bousculent le calendrier italien.

    Avec cette récente dissolution, les élections pourraient ainsi se tenir le 18, le 25 septembre ou le 2 octobre. L’Italie s’oriente donc vers une campagne électorale “sous les parasols”. Le parlement doit se réunir dans les 20 jours suivant la tenue du scrutin, soit entre le 15 et le 22 octobre si l’on en croit ce dernier scénario.

    La coalition de centre-droit (déjà) favorite

    Reste l’interrogation autour de la succession à la coalition de Mario Draghi. À l’heure actuelle, l’archi-favori est la coalition dite “de centre-droit”, qui réunit Forza Italia , le parti de droite de Silvio Berlusconi , et l’extrême droite représentée par la Ligue du tribun populiste antimigrants Matteo Salvini et Fratelli d’Italia.

    Ce parti post-fasciste, présidé par Giorgia Meloni, est donné premier dans les intentions de vote, à près de 24%, devant le Parti démocrate (22%) et la Ligue (14%), selon un sondage de l’institut SWG réalisé le 18 juillet. Forza Italia recueillerait 7,4% des voix et le Mouvement 5 Etoiles (M5S) 11,2%.

    La loi électorale actuelle, un mélange complexe de proportionnelle et de scrutin uninominal à un tour, constitue “un grand avantage pour le centre-droit”, explique à l’AFP Gaetano Azzariti. “Le centre-droit s’est déjà mis d’accord pour présenter un candidat commun, contre lequel se présentent un du Parti démocrate, un des 5 Étoiles... etc,  donc il est clair que c’est le centre-droit qui gagne”.

    La coalition de centre-droit est loin d’être monolithique et a connu des hauts et des bas, notamment lors de la présidentielle en début d’année, pour laquelle les trois partis ont été incapables de se mettre d’accord. En outre, la camouflet infligé à Draghi est passé très mal chez certaines figures modérées de Forza Italia: deux ministres de ce parti au sein du gouvernement Draghi en ont d’ores et déjà claqué la porte ce jeudi.

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      Cette fois, Mario Draghi a vraiment démissionné

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 21 July, 2022 - 08:42 · 1 minute

    Cette fois, Mario Draghi a vraiment démissionné Cette fois, Mario Draghi a vraiment démissionné

    ITALIE - C’est désormais acté, Mario Draghi n’est plus le chef du gouvernement italien. L’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) a remis, ce jeudi 21 juillet au matin, sa démission au président Sergio Mattarella, au lendemain de l’implosion de sa coalition d’unité nationale au Parlement, a annoncé la présidence.

    Mario Draghi “a réitéré sa démission et celle de son gouvernement”, a indiqué ce jeudi le secrétaire général de la présidence. Le président italien a pris acte de “sa démission et celle de son gouvernement”, après l’avoir refusée une première fois le 14 juillet dernier. “Le gouvernement reste en place pour la gestion des affaires courantes”, précise la présidence.

    Déjà fragilisé, Mario Draghi a fait face mercredi soir à la défection de trois partis majeurs de sa coalition lors du vote confiance: Forza Italia, le parti de droite de Silvio Berlusconi, la Ligue, la formation d’extrême droite de Matteo Salvini, et la formation populiste Mouvement 5 Etoiles (M5S).

    Plus d’informations à venir...

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      En Italie, Mario Draghi confronté au désaveu d'une partie de sa coalition

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 20:16 · 4 minutes

    Mario Draghi, ici ce mercredi 20 juillet, est proche de quitter le pouvoir en Italie après le désaveu de trois partis membres de sa coalition de gouvernement. Mario Draghi, ici ce mercredi 20 juillet, est proche de quitter le pouvoir en Italie après le désaveu de trois partis membres de sa coalition de gouvernement.

    ITALIE - “Super Mario” n’a pas trouvé la clé. Même s’il a obtenu la confiance, l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) était proche de la sortie mercredi soir après la défection de trois partis majeurs de sa coalition lors du vote: Forza Italia, le parti de droite de Silvio Berlusconi , la Ligue, la formation d’extrême droite de Matteo Salvini, et la formation populiste Mouvement 5 Etoiles (M5S).

    Des désertions en masse qui sont un désaveu pour le président du Conseil, qui s’était dit prêt à rester à son poste, mais à condition que ses anciens alliés rentrent dans le rang autour d’un “pacte” de gouvernement, déjà mis en péril la semaine dernière par une première défection du M5S. En ne participant pas au vote de confiance, ces trois formations semblent avoir scellé le sort de son gouvernement d’unité nationale, en place depuis février 2021.

    Sergio Mattarella va-t-il encore refuser sa démission?

    Selon les médias italiens, Mario Draghi est attendu ce jeudi 21 juillet chez le président de la République Sergio Mattarella , auquel il devrait en toute logique remettre sa démission. Arrivé à la tête de l’exécutif pour sortir l’Italie de la crise sanitaire et économique, Mario Draghi avait déjà présenté sa démission le 14 juillet au président Mattarella, qui l’avait aussitôt refusée.

    Il estimait que son gouvernement d’unité nationale, allant de la gauche à l’extrême droite, n’avait plus de légitimité après la crise provoquée par la défection le même jour lors d’un vote-clé, déjà au Sénat, du M5S, lui-même confronté à de fortes dissensions internes et à une hémorragie de parlementaires.

    Plus que le centre et la gauche à ses côtés

    “L’unique solution, si nous voulons encore rester en ensemble, est de reconstruire à partir de ses fondements ce pacte, avec courage, altruisme et crédibilité”, a-t-il affirmé mercredi. “C’est ce que demandent les Italiens”, a ajouté l’ex-chef de la Banque centrale européenne (BCE), fort des sondages affirmant que deux tiers des Italiens souhaitaient que “Super Mario” reste à la barre.

    Les défis intérieurs (relance économique, inflation, emploi) et extérieurs (indépendance énergétique, guerre en Ukraine) auxquels l’Italie et l’UE sont confrontées “exigent un gouvernement vraiment fort et solidaire et un Parlement qui l’accompagne avec conviction”, a-t-il affirmé.

    Le banquier de 74 ans, lui-même jamais élu à une fonction politique, s’est montré particulièrement virulent avec les partis, qu’il a même directement interpellés: “Vous les partis et les parlementaires, êtes-vous prêts à reconstruire ce pacte? Êtes-vous prêts à confirmer cet effort que vous avez fait durant les premiers mois et qui s’est ensuite affaibli?” “La réponse à cette question, ce n’est pas à moi que vous la devez, mais à tous les Italiens”, a-t-il tancé.

    Et leur réponse a été cinglante: Draghi a été lâché en rase campagne. “Le centre-droit (nom donné en Italie à l’alliance entre Forza Italia et la Ligue, NDLR) restera dans l’Histoire comme celui qui s’est débarrassé de Mario Draghi”, a analysé pour l’AFP Francesco Galietti, du groupe de réflexion Policy Sonar.

    “Au cours de cette folle journée, le Parlement a décidé de se mettre contre l’Italie”, a dénoncé le chef du Parti démocrate (PD, gauche) Enrico Letta. “Les Italiens montreront dans les urnes qu’ils sont plus sages que leurs représentants”, a-t-il ajouté, dans une allusion aux élections anticipées que pourrait déclencher la démission de Draghi. Finalement, seuls le centre et la gauche sont restés jusqu’au bout à ses côtés.

    Issu lui aussi du PD, le commissaire européen à l’Economie, l’Italien Paolo Gentiloni, a jugé “irresponsables” les partis ayant fait défection. Le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio, dissident du M5S, a pour sa part déploré “une page noire pour l’Italie”.

    Les marchés inquiets

    Quel que soit le résultat de ce feuilleton politique à l’italienne, l’agence de notation Fitch estime qu’il “est le symptôme d’une plus grande incertitude politique même si des élections anticipées sont évitées”, rendant les réformes structurelles et fiscales encore plus difficiles alors que Bruxelles et ses partenaires européens ont fait pression pour que M. Draghi, gage de stabilité, reste à son poste.

    Les marchés scrutent avec attention la situation. Le coût de la dette de l’Italie est reparti à la hausse et la Bourse de Milan était en berne mercredi, signe de la nervosité des marchés face à l’incertitude régnant dans la troisième économie de la zone euro.

    L’indice FTSE MIB perdait 1,60% à 21.348,42 points à la clôture, et le spread, l’écart, très surveillé, entre les taux d’intérêt allemand et italien à dix ans, a clôturé à 215 points, en hausse de 3,02%, après être monté jusqu’à 220 points en séance.

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      À Naples, cette religieuse choquée par un bisou

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 20 July, 2022 - 09:48 · 1 minute

    ITALIE - Moment d’un autre âge à Naples lors d’une séance photo. La scène publiée le 17 juillet sur un compte Facebook consacrée à la cité napolitaine s’est déroulée dans les quartiers espagnols de la ville italienne. Deux mannequins ont été interrompues par une religieuse choquée du baiser entre les deux femmes.

    “Que faites-vous ? C’est le diable…” a-t-elle lancé en direction des personnes présentes sur le lieu, comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessus .

    La vidéo est devenue virale dans le pays. Les internautes ont commenté la scène, la plupart étant choqués par l’attitude de la religieuse. La mannequin Serena de Ferrari posait pour le magazine NOT YET en compagnie de Kyshan Wilson. Les deux femmes, actrices dans la série à succès Mare Fuori , ont pu reprendre leur séance photo après le départ de la religieuse.

    Elles ont pris la situation avec humour, internet aussi. Quelques mèmes et détournements sont apparus.

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      Tiémoué Bakayoko arrêté par erreur à Milan à la place du suspect d'une fusillade

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 18 July, 2022 - 12:34 · 3 minutes

    Tiémoué Bakayoko évolue à l'AC Milan depuis 2021, suite à son prêt par le club de Chelsea. Tiémoué Bakayoko évolue à l'AC Milan depuis 2021, suite à son prêt par le club de Chelsea.

    FOOTBALL - Le joueur français prêté à la saison passée à l’ AC Milan, Tiémoué Bakayoko , a fait l’objet d’un contrôle de police début juillet alors que les forces de l’ordre italiennes étaient à la recherche d’un individu impliqué dans une fusillade.

    Dans une vidéo partagée en ligne ce lundi 18 juillet, mais dont les faits remontent au 3 juillet, on peut voir le joueur formé à Rennes en pleine interpellation par les forces de l’ordre italiennes . La scène filmée par un automobiliste, montre Tiémoué Bakayoko plaqué contre la voiture des policiers tandis qu’un agent procède à une fouille méticuleuse du footballeur .

    Sur ces mêmes images on peut également apercevoir, le passager qui accompagnait Tiémoué Bakayoko braqué par plusieurs autres policiers.

    Quelques instants plus tard, un autre policier se dirige vers le joueur passé par Chelsea et le policier qui procède alors à sa fouille. En quelques secondes, la scène change diamétralement de ton lorsque le policier informe son collègue de l’identité du suspect arrêté: Tiémoué Bakayoko, joueur du Milan AC, l’un des plus grands clubs du championnat italien.

    La surprise se devine sur le visage du policier qui fouillait le joueur de football lorsqu’il découvre qui il est: “Chi è?” (équivalent de “Qui ça?”, en français) peut-on deviner sur les lèvres de l’agent, dont le visage trahit sa surprise. En quelques secondes, le milieu de terrain -très calme durant toute la fouille- est relâché par les policiers qui s’excusent alors, conscients de leur erreur.

    Critiquée, la police italienne répond

    Vivement critiqués sur les réseaux sociaux pour leur attitude vis-à-vis du joueur de Serie A, les policiers ont été à la fois accusés de racisme, puis de favoritisme pour avoir aussitôt relâché le suspect après avoir compris qu’il s’agissait d’une star de Serie A.

    Des critiques qui ont d’ailleurs poussé la police italienne à réagir sur ce sujet, comme l’indique la Gazzetta dello Sport . “Ces propos sont déplacés, le contrôle a été déclenché car Tiémoué Bakayoko et l’autre passager correspondaient parfaitement, par hasard, aux descriptions, et évidemment il s’est terminé lorsqu’on s’est rendu compte qu’on avait arrêté une personne qui n’avait rien à voir avec la personne recherchée”.

    Selon le journal sportif italien, la police était alors à la recherche de suspects impliqués dans une fusillade, entre ressortissants sénégalais, liée à un trafic de drogue. Tiémoué Bakayoko aurait alors été arrêté au volant de son SUV car il portait une chemise verte, comme le suspect recherché, également au volant d’un SUV. Un coup de malchance qui aura toutefois valu un moment plutôt désagréable au joueur français.

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      Mario Draghi a présenté sa démission en Italie, refusée par le président

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 14 July, 2022 - 19:04 · 2 minutes

    Le Premier ministre italien Mario Draghi, le 28 juin 2022. Le Premier ministre italien Mario Draghi, le 28 juin 2022.

    ITALIE - Confronté à l’effritement de sa coalition, le Premier ministre italien Mario Draghi était prêt à jeter l’éponge ce jeudi 14 juillet. Mais le président italien Sergio Mattarella a annoncé refuser la démission du chef du gouvernement, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué publié dans la soirée. Mattarella est de notoriété publique opposé à ce que les législatives, actuellement prévues en 2023, soient avancées à l’automne.

    “Le président de la République n’a pas accepté la démission du président du Conseil et l’a invité à se présenter au parlement [...] afin qu’ait lieu une évaluation de la situation” créée par la non-participation d’un parti de sa coalition à un vote de confiance au Sénat, peut-on lire dans le communiqué.

    Plus tôt dans la journée, Mario Draghi avait annoncé en Conseil des ministres qu’il allait remettre sa démission après la décision du Mouvement 5 Étoiles (M5S, antisystème), membre de la coalition au pouvoir, de boycotter jeudi après-midi un vote de confiance au Sénat. À l’origine de la crise, le décret-loi sur des aides en faveur du pouvoir d’achat contient également une mesure pour faciliter la construction d’un incinérateur d’ordures à Rome, à laquelle sont opposés les M5S.

    Mario Draghi a estimé que “la majorité d’unité nationale qui a soutenu ce gouvernement depuis sa création n’existe plus”. “Le pacte de confiance fondant l’action de ce gouvernement a disparu”, a-t-il expliqué, La coalition soutenant Mario Draghi rassemblait jusqu’ici toutes les forces politiques représentées au parlement, à l’exception du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia.

    Draghi arrivé au pouvoir pour constituer une coalition d’“unité nationale”

    Le Premier ministre italien dispose donc théoriquement d’une majorité pour gouverner même sans les 5 Étoiles, mais l’ex-patron de la Banque centrale européenne avait affirmé à plusieurs reprises qu’il n’y aurait pas de gouvernement sans eux.

    Il était en effet arrivé aux affaires début 2021 pour constituer une coalition d’“unité nationale” susceptible de surmonter l’urgence pandémique et la crise économique qui a suivi. Hormis le parti d’extrême droite Fratelli d’Italia, les principales formations représentées au parlement sont entrées dans la coalition, du centre-gauche (Parti démocrate, Italia Viva) à la Ligue (extrême droite, anti-immigration), en passant par le parti de Silvio Berlusconi Forza Italia (centre droit), et le Mouvement 5 Étoiles.

    Or sans le soutien des M5S, Mario Draghi considère que son gouvernement devient “politique” et estime n’avoir pas été mandaté pour conduire un cabinet de cette nature.

    Une position qu’il a réaffirmée jeudi devant ses ministres. “Depuis mon discours d’investiture au parlement j’ai toujours dit que ce gouvernement aurait continué seulement s’il avait une perspective claire de réaliser le programme de gouvernement sur lequel les forces politiques avaient voté la confiance [...], a-t-il dit. Ces conditions n’existent plus aujourd’hui.”

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      Quatre ans après l'effondrement du pont de Gênes, enfin l'heure du procès pour les victimes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 06:09 · 3 minutes

    L'effondrement du pont de Gênes, le 14 août 2018, a coûté la vie à 43 personnes. L'effondrement du pont de Gênes, le 14 août 2018, a coûté la vie à 43 personnes.

    ITALIE - Quatre ans après l’effondrement du pont de Gênes , qui a coûté la vie à 43 personnes le 14 août 2018 , 59 personne seront jugées à partir de ce jeudi 7 juillet. Du côté des familles des victimes, la douleur encore vive se mêle à l’anxiété à l’approche du rendez-vous judiciaire.

    Le 14 août 2018, sous une pluie torrentielle, le pont autoroutier Morandi , un axe essentiel pour les trajets locaux et internationaux, s’est effondré, entraînant dans sa chute des dizaines de véhicules et leurs passagers.

    “C’est une tristesse infinie mais il ne faut pas baisser la garde car, en Italie, les procès sont longs et malheureusement souvent avec des issues défavorables aux victimes”, résume Egle Possetti, présidente du Comité des proches des victimes du pont Morandi.

    Des infrastructures en mauvais état

    Sa voix se brise quand elle évoque le souvenir de sa sœur Claudia, de son neveu Manuele, 16 ans, de sa nièce Camilla, 12 ans, et de son beau-frère Andrea. “Ma sœur était si heureuse, elle s’était mariée avec Andrea quelques jours avant le drame, ils étaient tout juste de retour de leur voyage de lune de miel aux États-Unis”, raconte Egle Possetti.

    Cette tragédie a braqué les projecteurs sur le mauvais état des infrastructures de transport en Italie et le rôle trouble de la société Autostrade per l’Italia (Aspi), accusée de ne pas avoir entretenu l’ouvrage d’art, au détriment de la sécurité.

    Aspi appartenait à l’époque au groupe Atlantia, contrôlé par la richissime famille Benetton dont l’image a été sérieusement ternie en Italie. Sous la pression, les Benetton ont fini par céder leur part à l’État, encaissant en mai 8 milliards d’euros. “Nous aurions dû présenter nos excuses immédiatement” après la tragédie, a reconnu en janvier Alessandro Benetton, nouveau président de la holding familiale.

    De son côté, Egle Possetti, qui est suivie par une psychologue depuis le drame, dit s’être “sentie abandonnée dès le premier jour”. “Pendant des mois nous n’avons eu de nouvelles de personne”, regrette-t-elle. “Ils m’ont proposé de l’argent mais ça ne m’a pas intéressée car je ne voulais pas perdre la possibilité de me constituer partie civile”, explique cette quinquagénaire, les cheveux noirs tirés en arrière.

    “Je préfère aller de l’avant dans la vie”

    Giorgio Robbiano, 45 ans, ressent “le besoin de justice, de savoir que quelqu’un est coupable de la mort de mon frère, de mon neveu, de ma belle-sœur et de tant d’autres, et répondra de ses actes”. Son frère Roberto avait emprunté le pont avec sa femme Ersilia et leur fils Samuele, 8 ans, pour se rendre dans la maison de leur père à Gênes et y fêter son anniversaire, avec deux jours d’avance. Pour Giorgio, “ils sont morts en raison d’un pont qui n’a jamais été entretenu, sur lequel des gens spéculaient pour économiser des coûts de maintenance et faire des profits”.

    “Ce qui me restera en mémoire pour toujours, ce sont les cris stridents de dessous les décombres des gens criant à l’aide, les voitures totalement aplaties qui y flottaient et les corps de ceux qui ont perdu la vie”, témoigne Federico Romeo, 30 ans, maire de la zone nord de Gênes.

    Davide Capello, 37 ans, fait partie des rares survivants de l’effondrement du viaduc de Gênes. Après une chute vertigineuse d’une quarantaine de mètres dans sa Volkswagen Tiguan blanche, dont le choc a été amorti par des tonnes de débris, Davide est sorti quasiment indemne du drame, à part des douleurs au dos et à l’épaule “qui reviennent de temps en temps”.

    Hospitalisé pendant quelques jours et longtemps sous le choc, le trentenaire a repris peu à peu son travail de pompier et s’est remis à conduire. Mais il lui aura fallu plus d’un an avant d’emprunter le nouveau pont, inauguré en août 2020. Il n’assistera pas au procès. “Je préfère aller de l’avant dans la vie”, explique Davide.

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