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      Loi anti-avortement: Jessica Chastain fête à sa manière la Fête Nationale américaine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 19:41 · 1 minute

    Après la loi anti-avortement, Jessica Chastain fête à sa manière la Fête Nationale américaine (Jessica Chastainle 12 juin 2022 par REUTERS/Andrew Kelly) Après la loi anti-avortement, Jessica Chastain fête à sa manière la Fête Nationale américaine (Jessica Chastainle 12 juin 2022 par REUTERS/Andrew Kelly)

    ÉTATS-UNIS - Jessica Chastain et ses “droits reproductifs” vous souhaitent une “joyeuse fête de l’Indépendance”. La fête nationale américaine a perdu de son éclat cette année alors que vendredi 24 juin, la Cour suprême des États-Unis a mis fin à un arrêt garantissant le droit des Américaines à avorter.

    De nombreuses personnes et personnalités se sont élevées contre cette décision qui va mettre en danger de mort des milliers de femmes dans le pays chaque année . L’actrice américaine oscarisée en 2022 Jessica Chastain a publié une photo sur Twitter pour souhaiter une “joyeuse fête de l’Indépendance” de sa part et de celle de ses “droits reproductifs”.

    Sur le cliché, on peut la voir tendre ses deux majeurs, laissant clairement deviner ce qu’elle pense de ce qui est en train d’arriver à son pays où l’indépendance est visiblement de plus en plus relative en ce qui concerne les femmes.

    Cette décision de la Cour suprême a créé une scission du pays, entre États conservateurs -qui se sont empressés d’interdire l’IVG- et les États progressistes. Un gigantesque retour en arrière pour les États-Unis, où l’avortement était jusqu’à présent protégé par l’arrêt emblématique “Roe v. Wade” . Et ses potentielles conséquences pour les droits des femmes inquiètent partout dans le monde .

    À voir également sur Le HuffPost: Manifestation pour le droit à l’IVG: “ce n’est pas un acquis!”

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      La vasectomie, futur moyen de contraception privilégié aux États-Unis?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 4 July, 2022 - 11:27 · 3 minutes

    Des militants pro-IVG appellent les hommes à réaliser des vasectomies lors d'une manifestation contre la décision de la Cour suprême sur l'avortement à Los Angeles, le 24 juin 2022. Des militants pro-IVG appellent les hommes à réaliser des vasectomies lors d'une manifestation contre la décision de la Cour suprême sur l'avortement à Los Angeles, le 24 juin 2022.

    IVG - “C’est quelque chose que j’avais relégué au second plan dans mon esprit jusqu’à récemment, lorsque la décision de la Cour suprême est tombée . Ca m’a poussé à me dire: ‘Ok, je ne veux vraiment pas d’enfants. Je vais faire cette vasectomie maintenant’”, explique Thomas Figueroa, un Américain de 27 ans rencontré par le Washington Post dans la salle d’attente d’une consultation d’urologie.

    Dans un article paru le 29 juin , le quotidien américain soulignait, après avoir interviewé plusieurs urologues à travers le pays, que les cliniques pratiquant des vasectomies connaissaient un pic d’affluence depuis l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade, garant du droit à l’avortement aux Etats-Unis depuis 1973 .

    Début mai, déjà, le média américain Today mettait en avant que les recherches quotidiennes sur Internet concernant les vasectomies avaient augmenté de 99% depuis la publication par Politico de l’avant-projet de la Cour suprême. Celles pour la question “Combien coûte une vasectomie” de 250%.

    La vasectomie est une méthode de stérilisation masculine qui consiste à couper et bloquer les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes à partir des testicules. Cette opération n’empêche pour autant pas l’éjaculation, comme nous l’expliquions dans ce précédent article .

    Une hausse des consultations jusqu’à 900%

    Urologue en Floride, Doug Stein explique au Washington Post recevoir, depuis l’annonce de la décision de la Cour suprême, entre 12 et 18 demandes de vasectomie par jour, contre 4 à 5 auparavant. “Beaucoup des hommes disent qu’ils pensaient à une vasectomie depuis un certain temps, et que la décision sur Roe v. Wade a été le facteur déclencheur”, souligne-t-il.

    “Je n’ai pas vraiment remarqué de changement spécifique lorsque le document initial de la Cour suprême a fuité . Mais maintenant, avec la modification de Roe v. Wade [...] la demande est écrasante, au point où j’envisage de venir un samedi et de faire 10 ou 12 vasectomies juste pour répondre à la demande”, raconte pour sa part le docteur David Robins, lui aussi basé en Floride, à WPLG , une filiale du groupe audiovisuel ABC .

    A Los Angeles (Californie), l’urologue Philipe Werthman rapporte au Washington Post une hausse de “300 à 400%” du nombre de consultations pour vasectomie qu’il a effectuées. Interviewé par KHSB , filiale de NBCNews , l’urologue Christian Hettinger, qui opère dans le Missouri, va dans le même sens: “Depuis vendredi, le nombre de personnes souhaitant subir une vasectomie a augmenté de 900%”.

    Des demandes qui s’accroissent à travers divers États

    Parmi les États où les demandes de renseignements sur les vasectomies sont en hausse, le média Newsweek a répertorié, à partir de la presse locale, le Texas, la Floride, le Missouri, l’Ohio ou le Tennessee, des États conservateurs très restrictifs sur le droit à l’avortement .

    L’urologue Philipe Werthman remarque néanmoins dans le Washington Post que l’augmentation des demandes de vasectomie concerne également la Californie, alors que cet Etat devrait continuer à protéger le droit à l’avortement.

    Sur les réseaux sociaux, plusieurs Américains ont également révélé ces derniers jours avoir réalisé une vasectomie, avant de partager leur expérience. Ces témoignages restent néanmoins minoritaires, les posts les plus viraux sur le sujet étant ceux appelant les hommes à réaliser des vasectomies, bien que ce ne soit “pas la solution”, comme le rappelle la version britannique du HuffPost .

    “J’ai récemment fait une vasectomie et je pense que plus d’hommes devraient envisager d’en réaliser une.”

    @shuahel

    #roevwade #menshealth #vasectomy

    ♬ original sound - Josh

    Selon l’urologue Esgar Guarín, interviewé par le Washington Post , les demandes de vasectomie avaient déjà augmenté aux Etats-Unis après la récession de 2008 et au début de la pandémie de coronavirus, en 2020. “Quand quelque chose comme cela dans l’actualité se produit, nous avons un pic.”

    A voir également sur Le HuffPost: “La contraception, c’est aussi la responsabilité des hommes”

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      Manifestation pour le droit à l'IVG: "ce n'est pas un acquis!"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 2 July, 2022 - 16:51 · 2 minutes

    DROIT À L’AVORTEMENT - L’annonce avait sidéré jusque dans l’Hexagone. Plus d’une semaine après que les États-Unis ont désacralisé le droit à l’IVG , le collectif “Avortement en Europe - les femmes décident” a organisé ce samedi 2 juillet des manifestations dans toute la France. La plus importante d’entre elles, à Paris, a réuni plusieurs centaines de personnes, dont les députées NUPES Sandrine Rousseau et Danielle Simonnet.

    Pour rappel, la Cour suprême des États-Unis a mis fin, le 24 juin, à la garantie juridique fédérale de l’IVG dans tous les pays . Il appartient maintenant aux 50 États de se prononcer sur l’avortement.

    Si le droit à l’avortement semble, aux yeux de beaucoup, acquis en France, pour les manifestants présents dans les rues de la capitale, le danger c’est que “l’IVG régresse partout et que certains pays s’inspirent des États-Unis” pour le renier sur leur territoire.

    À l’instar de Violaine de Filippis-Abate, avocate de l’association ’Osez le féminisme, qui estime que l’entrée en force des députés du Rassemblement national représente un danger pour le droit à l’avortement : “Même si Marine Le Pen n’a pas dit ouvertement qu’elle était contre l’IVG, elle emploie souvent le terme de l’IVG de confort, comme certains cadres de son parti et donc il y a tout lieu de s’inquiéter sur les années qui vont arriver.”

    Brandissant des cintres peints en rouge, les manifestants ont défilé en chantant “De New York jusqu’à Paris, avortement libre et gratuit” ou encore “L’IVG, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder”.

    La constitutionnalisation de l’IVG

    Autre enjeu du mouvement, demander l’entrée dans la Constitution du droit à l’interruption volontaire de grossesse comme il est évoqué depuis plusieurs jours dans les rangs de la classe politique . Hania Hamidi, militante Unef explique: “ce qu’on revendique aussi avec cette manifestation, c’est le fait de constitutionnaliser le droit à l’avortement dans la constitution en France”.

    L’association “Osez le féminisme!” soutient aussi la demande de constitutionnalisation “mais on voudrait rappeler que ce n’est pas suffisant, c’est-à-dire qu’on doit poursuivre notre travail pour qu’il y ait moins de délits d’entrave à l’IVG” précise son avocate Violaine de Filippis Abate.

    Des manifestations ont également eu lieu à Bordeaux où la police a dénombré 400 personnes (1000 selon les organisateurs) ou encore à Brest, Toulouse, La Rochelle et Lyon.

    À voir en vidéo sur Le HuffPost: Aux Etats-Unis, les pro-IVG se mobilisent en invitant les femmes à venir “camper” là où c’est légal

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      Google supprimera lui-même les historiques de localisation liés à l’IVG

      news.movim.eu / Numerama · Saturday, 2 July, 2022 - 08:01

    ordinateur souris femme

    Google effacera automatiquement certains historiques liés à l'IVG aux USA, pour éviter qu'ils ne servent à réprimer les avortements. [Lire la suite]

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      L'expérience de celles qui traversent un avortement racontée tout en nuances dans la BD "Cher Blopblop"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 2 July, 2022 - 06:00 · 5 minutes

    IVG - Blopblop: c’est le nom donné par Violette à son embryon dans la nouvelle bande dessinée de Léa Castor. “Il m’aura fallu du temps pour t’écrire cette lettre [...]. Le courage de regarder en face toute ma tristesse, ma déception, ma colère”, écrit Violette à Blopblop dans une lettre, avant qu’on puisse lire son histoire.

    L’autrice et illustratrice Léa Castor signent aux Éditions Leduc la bande dessinée Cher Blopblop, lettre à mon embryon . Elle y raconte le parcours de Violette, 28 ans, en couple avec Thibaut, confrontée en l’espace de quelques mois à deux grossesses non désirées .

    Publiée le 21 juin dernier, la bande dessinée résonne avec le récent revirement de la Cour suprême des États-Unis sur l’arrêt “Roe v. Wade” , garant jusque-là du droit à l’avortement dans le pays. Léa Castor attire en effet l’attention sur le tabou que reste l’IVG, en dépeignant avec nuance l’expérience de celles qui le traversent.

    Des émotions effacées

    “Dans les récits qui existaient déjà sur l’IVG, ce que je trouvais qu’il manquait, c’était toute la nuance autour de ce qu’on peut ressentir”, commence par souligner Léa Castor auprès du HuffPost . “Cette bande dessinée, je l’ai commencée, car j’en avais besoin, parce que ça m’est arrivé, mais aussi parce que je me suis rendu compte qu’il y avait vraiment un sujet”, poursuit-elle.

    Pour Léa Castor, l’ avortement est un sujet “directement politisé”, ce qui conduit à “effacer les sentiments, les émotions” que l’on peut ressentir. Entre les militants pro-vie qui décrivent systématiquement l’avortement comme un drame et la ‘banalisation’ de celui-ci, peu de place est laissée aux récits des femmes qui avortent.

    “J’avais envie d’écrire un récit à chaud, avec cet imbroglio d’émotions qui est dur à traverser, et pas des années après, quand le temps lisse les émotions”, explique à l’inverse l’autrice, qui rappelle que chacune vit différemment un avortement.

    À l’instar de Violette, Léa Castor se décrit d’ailleurs comme féministe . Malgré cet engagement, chacune se retrouve désemparée face à la perspective d’un avortement. “Je n’y connaissais rien, même en étant militante. Et dans mon entourage féministe, seuls celles et ceux qui s’y sont vraiment intéressés savent réellement ce que c’est”, témoigne l’illustratrice. “On a l’impression que c’est un acquis, mais on ne sait pas vraiment ce que c’est”, ajoute-t-elle.

    Chaque IVG est “unique”

    Déni, colère ou encore tristesse: dans la bande dessinée, le personnage de Violette passe en effet par de multiples émotions. Elle peine notamment à comprendre sa tristesse après son premier avortement, bien qu’il résulte de sa décision. “Pour Violette, c’est presque une émotion antiféministe et en fait non. C’est la psychologue qui lui explique qu’elle peut vivre un deuil tout en étant sûre de son choix”, raconte Léa Castor.

    “En tant que militantes féministes et pro-choix, il nous faut absolument tenir ces deux positions: non, l’avortement n’est pas ‘rien’, cependant nous réclamons le droit de disposer absolument de nos corps”, rappelle en ce sens la gynécologue-obstétricienne Laura Berlingo, en préface de la bande dessinée.

    Lors de son deuxième avortement, Violette se révèle plus sereine. “Je voulais que des vécus différents puissent être intercalés dans un même récit”, met en avant Léa Castor, pour qui chaque avortement est “unique”. “Pour les adolescents, ça permet de montrer que ça peut se passer de cette façon ou d’une autre, avec deux IVG qui ne se ressemblent pas. Pour les adultes, ça permet de dire ‘tu n’es pas seule’”, détaille l’autrice.

    “La première IVG est repoussée, et se fait à un stade plus avancé de la grossesse. Violette connaît les nausées des trois premiers mois, elle a la sensation de plus se reconnaître à l’intérieur. Lors de la deuxième, elle est prise en charge très rapidement, l’IVG est considérée comme une priorité par ceux qui la reçoivent et elle est mieux accompagnée. C’était intéressant aussi de montrer ces deux situations”, complète Léa Castor.

    Impliquer un lectorat masculin

    Dans sa bande dessinée, l’illustratrice fait aussi le choix de montrer un couple , et non une femme seule, face à l’IVG. “Dans beaucoup des récits que j’ai pu lire, il n’y avait souvent pas de père, alors que c’est banal de se retrouver dans cette situation en couple”, explique-t-elle, malgré l’usage d’une contraception . “C’est une épreuve qui peut être surmontée, si on arrive à en discuter”, poursuit-elle.

    “Ça montre aussi ce que ça creuse comme inégalités”, souligne Léa Castor. “Il n’a pas su ce que ça faisait de t’abriter neuf semaines”, écrit ainsi Violette à Blopblop dans une lettre à propos de Thibaut. Ces avortements permettent au couple d’aborder le sujet de la charge contraceptive, alors que Thibaut n’a pas un soir mis de préservatif par “flemme”, ce qui a entraîné la deuxième IVG.

    Pour autant, “il n’est pas le méchant de l’histoire, beaucoup de mecs se retrouvent perdus face à ces situations, cherchent à se protéger, mais sont aussi un peu à côté”, estime Léa Castor. Pour l’autrice, le but de sa bande dessinée est en effet aussi “d’impliquer un lectorat masculin”. “C’était aussi pour leur dire: Bougez-vous, vous aussi!”, conclut-elle.

    L'illustratrice Léa Castor a publié la bande-dessinée L'illustratrice Léa Castor a publié la bande-dessinée "Cher Blopblop, lettre à mon embryon" aux Editions Leduc le 21 juin 2022.

    À voir également sur Le HuffPost: “Les Etats-Unis (un peu plus) divisés après la révocation du droit à l’avortement”

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      Cette décision de Google est capitale pour le combat des pro-avortement aux États-Unis

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 2 July, 2022 - 04:45 · 2 minutes

    Devant le campus Google à Mountain View, en Californie, le 27 juin 2022. Devant le campus Google à Mountain View, en Californie, le 27 juin 2022.

    ÉTATS-UNIS - Après des semaines de silence sur ce sujet, Google a annoncé vendredi 1er juillet que les données de localisation des utilisateurs seraient automatiquement supprimées en cas de visite d’une clinique spécialisée dans les avortements .

    “Si nos systèmes identifient qu’une personne s’est rendue dans un établissement (sensible), nous supprimerons ces entrées de l’historique de localisation peu après leur visite”, a déclaré Jen Fitzpatrick, une vice-présidente du groupe californien, dans un communiqué.

    Cette décision intervient une semaine après que la Cour suprême des États-Unis ait révoqué le droit fédéral à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

    Des élus démocrates et associations de défense des droits humains craignent que les informations personnelles de femmes qui ont avorté ou d’individus qui les auraient aidées ne soient retenues contre eux par les procureurs d’États conservateurs ayant interdit l’IVG.

    Ils appellent donc depuis des semaines les grandes plateformes technologiques à ne plus conserver autant de données personnelles, des recherches en ligne sur l’avortement aux déplacements sur les applications comme Google Maps.

    Mais Google , Meta (Facebook, Instagram) et Apple sont restés très silencieux jusqu’à présent.

    Jen Fitzpatrick rappelle que l’historique de localisation est désactivé par défaut et que les utilisateurs peuvent contrôler ce qui est conservé ou non.

    Les centres de désintoxication aussi concernés

    En ce qui concerne les requêtes des autorités, elle assure aussi que Google a l’habitude de les “repousser quand elles sont trop extensives”.

    “Nous prenons en compte les attentes en termes de confidentialité et de sécurité des personnes qui utilisent nos produits et nous les prévenons quand nous accédons à des demandes du gouvernement, à moins que des vies soient en jeu”, ajoute-t-elle.

    Parmi les établissements sensibles concernés par la décision de vendredi, Google inclut les centres d’hébergement en cas de violence domestique, les cliniques spécialisées dans la perte de poids ou encore les centres de désintoxication.

    Certaines lois adoptées avant même l’arrêt de la Cour suprême, comme au Texas en septembre, encouragent de simples citoyens à lancer des poursuites contre des femmes soupçonnées d’avoir avorté ou des personnes les ayant aidées - même un chauffeur Uber qui les aurait emmenées à la clinique, par exemple.

    Les technologies de Google risquent donc de devenir “des outils pour les extrémistes qui veulent réprimer les personnes en quête de soins de santé liés à la reproduction”, ont écrit 42 élus américains dans une lettre ouverte, adressée fin mai au dirigeant de Google Sundar Pichai.

    “Car Google conserve des informations sur l’emplacement géographique de centaines de millions d’utilisateurs de smartphones, qu’il partage régulièrement avec des agences gouvernementales”, ont-ils détaillé.

    À voir également sur Le HuffPost : Aux États-Unis, les pro-IVG se mobilisent en invitant les femmes à venir “camper” là où c’est légal

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      Interdire l’IVG ne l’empêche pas : ça met les femmes en danger

      news.movim.eu / Numerama · Friday, 1 July, 2022 - 15:12

    La Cour suprême américaine a ouvert la voie à ce que les États américains interdisent et pénalisent le recours à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Une décision politiquement grave, mais qui a en plus des implications factuellement dangereuses : voici ce que dit la littérature scientifique. [Lire la suite]

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      Depuis la révocation du droit à l'IVG, Taraji P. Henson envisage de déménager dans le sud de la France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 18:01 · 2 minutes

    Taraji P. Henson lors des BET Awards le 26 juin 2022 à Los Angeles. Taraji P. Henson lors des BET Awards le 26 juin 2022 à Los Angeles.

    AVORTEMENT AUX USA - Et si les Américaines, qui en ont les moyens, fuyaient les États-Unis pour s’installer en France après la décision de la Cour suprême du pays d’ annuler le droit constitutionnel à l’IVG ? L’actrice Taraji P. Henson ( Empire, Ce que veulent les hommes ) a fait part de sa possible expatriation face à la montée du conservatisme .

    L’actrice de 51 ans a confié à People Magazine , qu’elle était ”épuisée de se battre” contre le racisme et le recul des droits des femmes aux États-Unis. “Je ne veux pas utiliser un nouveau hashtag, a-t-elle déclaré. Je me suis battue, j’ai crié des slogans, j’ai manifesté. Je suis fatiguée.”

    “Les armes ont plus de droits que les femmes”

    À la présentation des BET Awards, ce dimanche, comme plusieurs artistes elle a exprimé son mécontentement après que la Cour suprême a révoqué la droit constitutionnel à l’avortement. “Il est vraiment temps que nous parlions du fait que les armes ont plus de droits que les femmes, a-t-elle déploré sur scène. C’est un triste jour pour l’Amérique.”

    Face à l’actualité, la quinquagénaire, qui a joué dans Les figures de l’ombre , aspire désormais à une vie loin du stress sur un territoire “neutre”, ”être heureuse”, “boire du vin et écraser des mouches sur le porche”. Ce territoire neutre pourrait bien se trouver dans le sud de la France, a déclaré Taraji P. Henson à The Cut . L’actrice, qui n’abandonne toutefois pas sa carrière, hésite encore entre l’Espagne, l’Italie et la France. C’est en tout cas sur un yacht en Méditerranée qu’elle va passer une partie de ses vacances en compagnie de la chanteuse Mary J. Blige .

    À voir également sur Le HuffPost: Aux Etats-Unis, les pro-IVG se mobilisent en invitant les femmes à venir “camper” là où c’est légal

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      Les défenseurs de l'avortement aux États-Unis appellent à faire du "camping"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 09:48 · 1 minute

    AVORTEMENT AUX USA - Alors que sept États conservateurs américains ont interdit l’avortement après l’arrêt de la Cour suprême , la lutte pour le droit à l’ IVG se joue déjà sur un autre terrain: les réseaux sociaux. Sur ces derniers, les défenseurs de ce droit ont trouvé une façon originale de continuer leur combat, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.

    Des centaines d’utilisateurs Facebook ont partagé le message suivant: ″Si tu es une personne qui a soudainement besoin d’ aller camper dans un État où le camping est possible, sache que je te conduirai, te soutiendrai avec plaisir et que je ne parlerai pas de ton séjour camping à quelqu’un d’autre.”

    ”Nashville est une superbe ville! Mais il y a une chose sur laquelle cette ville devrait recevoir plus d’attention. C’est notre accès au camping! Arrêtez-vous à Nashville et passez un super séjour à camper en sécurité! Et si vous ne voulez pas camper seule et que je peux me rendre disponible, je m’assurerai que ma main sera celle que vous tiendrez”, déclare Jason Lewis sur TikTok.

    Comme vous l’aurez certainement compris, le mot “camping” remplace le mot “avortement”. Pour les pro-IVG , c’est une manière de montrer que les avortements auront toujours lieu et qu’ils aideront coûte que coûte les Américaines qui souhaitent y avoir recours.

    À voir également sur Le HuffPost: Aux États-Unis, des milliers de manifestants défilent pour le droit à l’avortement