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      Jean-Luc Mélenchon appelle la NUPES à former un seul groupe à l'Assemblée nationale

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 12:56 · 1 minute

    Jean-Luc Mélenchon photographié le 15 juin à Paris Jean-Luc Mélenchon photographié le 15 juin à Paris

    POLITIQUE - Et si l’union de la gauche se réalisait aussi sur les bancs de l’Assemblée nationale? Voilà le vœux formulé ce lundi 20 juin par Jean-Luc Mélenchon au lendemain du second tour des élections législatives , actant la déroute du parti présidentiel et la progression surprise du Rassemblement national .

    “Je me permets de faire une proposition (...) Nous devons être et rester une alternative unie. Autrement dit, la NUPES devrait se constituer comme un seul groupe au Parlement, de manière à ce que, sans aucune discussion possible, il soit établi qui mène l’opposition dans le pays”, a déclaré le chef de file de la France insoumise.

    Un appel qui vise clairement à empêcher le Rassemblement national de se revendiquer comme la première force d’opposition au Palais Bourbon. “Je pense que c’est un élément de clarification, d’ordre, dans le chaos qui s’annonce”, a poursuivi l’ancien député des Bouches-du-Rhône, évoquant l’idée de délégations pour représenter les différentes sensibilités, à l’image de ce qui existe au Parlement européen.

    Un véritable test pour la coalition de gauche, puisqu’il était admis dans l’accord que chaque formation dispose de son propre groupe au Palais Bourbon, et que les propositions communes soient portées par un intergroupe. Un fonctionnement perçu alors comme un gage d’autonomie accordé aux différentes sensibilités de la coalition.

    Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost: Après les législatives, les appels à la démission d’Élisabeth Borne se multiplient

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      Législatives: Chez la NUPES, la gauche célèbre sa "reconstruction"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 21:46 · 1 minute

    POLITIQUE - C’est le retour d’un ”équilibre politique”. Dimanche 19 juin, les résultats du second tour des élections législatives 2022 privent Emmanuel Macron d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale, notamment en raison du succès de la coalition de gauche NUPES menée par Jean-Luc Mélenchon .

    Dans le détail, la force macroniste Ensemble obtient environ 240 députés, devant la NUPES qui pourra compter sur un peu plus de 140 députés, selon les résultats du ministère de l’Intérieur réétiquetés par le journal Le Monde .

    Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo en tête d’article , les sympathisants de la NUPES ont célébré, dans une forte ambiance à Paris, la “reconstruction” de la gauche.

    Au micro du HuffPost , ils se réjouissent d’un “résultat inespéré vu l’état de la gauche ces dernières années”. “On ne pourra pas faire passer des projets de loi comme lors des cinq dernières années. Il y aura une vraie force d’opposition”, affirme Monia, sympathisante de la Nupes.

    Pour certains, un bémol entache toutefois cette soirée électorale: la forte progression de l’extrême droite au sein de l’hémicycle. “Il ne faut pas oublier qu’on voit 95 députés FN (sic) à l’Assemblée. Donc, il est temps qu’on se ressaisisse”, explique un autre électeur de gauche à notre micro.

    Le parti d’extrême droite dépasse en effet Les Républicains dans cette nouvelle législature en obtenant environ 90 députés; le RN refait ses finances, et offre également à Marine Le Pen une victoire personnelle .

    À voir également sur Le HuffPost : Avec plus de 80 députés, le RN s’offre une victoire historique


    "Nous incarnerons une opposition ferme, sans connivence, responsable, respectueuse des institutions, parce que notre seule boussole, c'est l'intérêt de la France et du peuple français", a dit Mme Le Pen depuis son QG de Hénin-Beaumont, en soulignant que le RN aura "de loin le groupe le plus nombreux de l'histoire de notre famille politique".">
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      Législatives 2022: En métropole, les bureaux de vote sont ouverts pour le 2e tour

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 19 June, 2022 - 05:58 · 4 minutes

    Les bureaux de vote pour le 2e tour des législatives ont ouvert ce dimanche 19 juin à 8h (photo d'illustration) Les bureaux de vote pour le 2e tour des législatives ont ouvert ce dimanche 19 juin à 8h (photo d'illustration)

    LÉGISLATIVES - Jour J pour les législatives : un peu plus de 48 millions d’électeurs et électrices sont appelés aux urnes ce dimanche 19 juin pour le deuxième tour d’un scrutin à l’issue duquel Emmanuel Macron espère obtenir une nouvelle majorité face à une gauche requinquée.

    Alors que les Françaises et Français des territoires d’Outre-mer et de l’étranger ont commencé à voter dès samedi pour le second tour des élections législatives, ceux de l’Hexagone peuvent se rendre dans les bureaux de vote depuis ce matin à 8h.

    EN DIRECT - Suivez les résultats et réactions de la soirée électorale

    Certains députés ayant été élus au premier tour, ce deuxième tour se déroule dans 572 circonscriptions sur 577. Il est possible de se rendre au bureau de vote jusqu’à 18h, sauf décision du préfet d’étendre la durée d’ouverture, comme c’est le cas dans la plupart des grandes villes où il sera possible de glisser un bulletin dans l’urne jusqu’à 20h.

    Quelle coalition?

    Le scrutin déterminera quelle coalition, celle de la majorité présidentielle sortante ou celle de la gauche Nupes, sera en pôle position, même si la majorité sortante reste favorite selon les instituts de sondage . La question est surtout de savoir si cette majorité sera absolue (289 députés) ou relative , déterminant la capacité d’Emmanuel Macron à mettre en oeuvre ses réformes.

    Les électeurs diront en outre si Les Républicains, qui se sont effondrés à la présidentielle, sont encore en capacité de peser à l’Assemblée, alors qu’ils sont donnés à la troisième place dans les intentions de vote. Enfin le scrutin dira aussi si le Rassemblement national, parvenu au second tour à la présidentielle avec Marine Le Pen, obtient un groupe, soit au moins 15 députés, ce qui donne davantage de moyens et de temps de parole.

    Vers un remaniement

    L’avenir de plusieurs ministres est par ailleurs en jeu à ces élections. Car en cas d’échec aux législatives, le ministre candidat devra quitter le gouvernement, comme l’a rappelé l’exécutif en amont du scrutin.

    Si la Première ministre Élisabeth Borne ne semble pas menacée dans le Calvados, la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin est en grand danger dans l’Essonne, tout comme le patron d’En Marche et ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, ou encore le ministre délégué à l’Europe Clément Beaune, tous deux à Paris.

    Quoi qu’il en soit, un remaniement est attendu à l’issue du scrutin, ne serait-ce que pour les postes de secrétaires d’État qui, pour l’essentiel, ne sont pas encore pourvus.

    À voir également sur Le HuffPost: Gouverner avec une majorité relative, est-ce déjà arrivé sous la Ve République ?

    Certains députés ayant été élus au premier tour, ce deuxième tour se déroule dans 572 circonscriptions sur 577. Il est possible de se rendre au bureau de vote jusqu’à 18h, sauf décision du préfet d’étendre la durée d’ouverture, comme c’est le cas dans la plupart des grandes villes où il sera possible de glisser un bulletin dans l’urne jusqu’à 20h.

    Quelle coalition?

    Le scrutin déterminera quelle coalition, celle de la majorité présidentielle sortante ou celle de la gauche Nupes, sera en pôle position, même si la majorité sortante reste favorite selon les instituts de sondage . La question est surtout de savoir si cette majorité sera absolue (289 députés) ou relative , déterminant la capacité d’Emmanuel Macron à mettre en oeuvre ses réformes.

    Les électeurs diront en outre si Les Républicains, qui se sont effondrés à la présidentielle, sont encore en capacité de peser à l’Assemblée, alors qu’ils sont donnés à la troisième place dans les intentions de vote. Enfin le scrutin dira aussi si le Rassemblement national, parvenu au second tour à la présidentielle avec Marine Le Pen, obtient un groupe, soit au moins 15 députés, ce qui donne davantage de moyens et de temps de parole.

    Vers un remaniement

    L’avenir de plusieurs ministres est par ailleurs en jeu à ces élections. Car en cas d’échec aux législatives, le ministre candidat devra quitter le gouvernement, comme l’a rappelé l’exécutif en amont du scrutin.

    Si la Première ministre Élisabeth Borne ne semble pas menacée dans le Calvados, la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin est en grand danger dans l’Essonne, tout comme le patron d’En Marche et ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, ou encore le ministre délégué à l’Europe Clément Beaune, tous deux à Paris.

    Quoi qu’il en soit, un remaniement est attendu à l’issue du scrutin, ne serait-ce que pour les postes de secrétaires d’État qui, pour l’essentiel, ne sont pas encore pourvus.

    À voir également sur Le HuffPost: Gouverner avec une majorité relative, est-ce déjà arrivé sous la Ve République ?

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      Législatives 2022: La NUPES exhorte les jeunes à "se bouger"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 17 June, 2022 - 11:01 · 3 minutes

    Entre engueulades et arguments, comment la NUPES exhorte les jeunes à Entre engueulades et arguments, comment la NUPES exhorte les jeunes à "se bouger"

    POLITIQUE - “Si vous faites rien, ne venez pas chouiner après.” Voilà en substance le message qu’essaient de faire passer Jean-Luc Mélenchon et ses troupes aux jeunes électeurs avant le second tour des élections législatives , ce dimanche 19 juin.  Avec plus ou moins de subtilité, et plus ou moins d’agacement.

    Et pour cause, la jeunesse, l’un des cœurs de cible de la NUPES et de la gauche, ne s’est pas déplacée aux urnes lors du premier tour des élections législatives. Les chiffres sont éloquents: 70% des Français de moins de 35 ans ont boudé ce rendez-vous démocratique, contre 52,49% de la population globale.

    Rageant, pour les gauches, quand on sait que cette tranche d’âge est la plus favorable à leurs propositions et à leurs combats . Alors pendant l’entre-deux-tours, Sandrine Rousseau, Jean-Luc Mélenchon ou Adrien Quatennens ont passé leur temps à marteler un mot d’ordre: “Bougez-vous”.

    "Je fais la grosse voix pour dire: c'est bon à la fin, occupez vous de vos affaires, votez." Jean-Luc Mélenchon sur France Bleu

    C’était, en tout cas, celui du chef de file de cette coalition, mardi soir, à Toulouse à l’issue de son dernier meeting de campagne. Interrogé par une équipe de l’émission Quotidien juste après avoir quitté la scène, le tribun de 70 ans n’a pas mâché ses mots à l’égard de cette génération éloignée des urnes.

    “Il y a de quoi” être en “colère”, estime Jean-Luc Mélenchon dans cet extrait diffusé mercredi sur les réseaux sociaux et largement partagé depuis. “Vous avez vu le nombre de ceux qui n’ont pas été voté? C’est pas sérieux quoi... moi je m’épluche la vie pour supprimer parcoursup donc faut qu’ils viennent donner le coup de main”, a-t-il expliqué, avant d’insister, toujours à l’adresse des jeunes: “Mais bouge-toi mon pote, fait quelque chose à part pleurnicher ou rester à la maison.”

    Rebelote le lendemain, sur France Bleu ou sur BFMTV ce vendredi 17 juin, à quelques heures de la fin de la campagne. Le “candidat” à la fonction de Premier ministre s’en prend à ceux qui “viennent pleurer” dans son bureau sans se déplacer pour les élections, tout en les exhortant à se saisir de cette “dignité du citoyen.” Et cette stratégie de l’engueulade est manifestement assumée.

    “Je fais la grosse voix pour dire, c’est bon à la fin, occupez vous de vos affaires: votez”, expliquait Mélenchon jeudi, dans l’émission de Wendy Bouchard “Ma France”. Efficace?

    Allô les jeunes

    Avant lui, c’est Sandrine Rousseau qui avait du mal à cacher sa déception face à la démobilisation de la jeunesse. “Soyons honnêtes, c’est un peu pour vous qu’on fait de la politique là et qu’on veut changer le monde”, a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux, dès le lendemain du premier tour alors que s’affinait une abstention record pour les plus jeunes électeurs. Un message massivement relayé sur les réseaux sociaux, notamment par des responsables ou des candidats de la NUPES.

    D’autres, à l’image d’Adrien Quatennens jouent une musique quelque peu différente. Avec ses graphiques, le lieutenant de Mélenchon l’assure, si les jeunes vont voter dimanche, “Macron perd”.

    “Allô les jeunes?”, écrit-il sur Twitter avant d’égrainer les propositions: “Cinq minutes de votre temps dimanche pour obtenir l’allocation d’autonomie jeunesse à 1063 euros, la fin de parcourssup, l’augmentation du SMIC et la planification écologique, ça vaut le coût non?”

    Un ton différent pour le même objectif: ramener la jeunesse dans les bureaux de vote. Toujours dans cette optique, Jean-Luc Mélenchon a passé une heure et demie, jeudi, à répondre à des questions d’internautes sur Tiktok et Twitch. L’occasion d’engueuler une dernière fois ses potentiels électeurs et de rappeler qu’il souhaite rendre le vote obligatoire.

    A voir également sur Le HuffPost : Mélenchon, Premier ministre? À Toulouse, ces militants n’y croient plus beaucoup

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      Une hausse de la TVA décidée par Macron? Mélenchon reconnaît qu'il n'a pas de preuve

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 17 June, 2022 - 09:53 · 2 minutes

    Mélenchon reconnaît qu'il n'a pas de preuve que Macron veut augmenter la TVA Mélenchon reconnaît qu'il n'a pas de preuve que Macron veut augmenter la TVA

    POLITIQUE - C’est l’un des arguments brandis par la NUPES dans l’entre-deux-tours des élections législatives: Emmanuel Macron veut augmenter la TVA . Ce vendredi 17 juin, Jean-Luc Mélenchon a reconnu qu’il s’agissait d’un “raisonnement”, mais sans apporter preuve concrète.

    Partant du fait que le gouvernement s’est “engagé” à “revenir à 3% de déficit”, c’est-à-dire à économiser 80 milliards d’euros, Jean-Luc Mélenchon estime qu’il n’y a pas d’autre option qu’augmenter la TVA.

    “Je leur dis: vous n’y arrivez pas et vous le savez aussi bien que moi. Donc vous serez obligés d’augmenter la TVA. Pourquoi? C’est une analyse. Parce que la Commission européenne a fait la recommandation, en 2012, en 2013, en 2016 et, je crois, en 2017 d’augmenter la TVA pour augmenter les ressources de l’État”, a déclaré le chef de La France Insoumise sur BFMTV.

    Toutefois, comme il l’a reconnu face à Apolline de Malherbe, une hausse de la TVA n’a jamais été annoncée par le gouvernement et Jean-Luc Mélenchon n’a pas de preuve qu’une telle mesure soit à l’étude. “Je raisonne”, a fait valoir le député sortant des Bouches-du-Rhône qui espère succéder à Elisabeth Borne lundi à Matignon en cas de victoire au second tour.

    Le Maire dénonce le “délire” et le “complotisme” de Mélenchon

    Bruno Le Maire a démenti toute augmentation de la TVA, accusant la NUPES de “délire” et de “complotisme”. Sans convaincre Jean-Luc Mélenchon. “Monsieur Le Maire commence par dire ‘ce n’est pas vrai, c’est une invention’ (...) Non, c’est un fait. Une fois qu’il a dit que ce n’était pas vrai, le lendemain il dit que c’est vrai. ll dit ’nous avons toujours reconnu que nous allons supprimer 40 milliards’ de déficit. Où sont passés les 40 autres milliards annoncés?”, s’interroge Jean-Luc Mélenchon.

    Pour le ministre des comptes publics Gabriel Attal, cette accusation de la NUPES “ne se fonde sur absolument rien”. “On a toujours été très clairs sur le fait que, non, on ne veut pas augmenter les impôts”, a-t-il affirmé mardi sur France Inter.

    La TVA reste un sujet politiquement sensible: en 2007, des dizaines de candidats de l’UMP avait été envoyés au tapis par une maladresse de Jean-Louis Borloo, qui avait évoqué une TVA sociale entre les deux tours des législatives.

    À voir également sur Le HuffPost: Jean-Luc Mélenchon est-il réellement d’extrême gauche?

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      Législatives 2022: Jean-Luc Mélenchon est-il d'extrême gauche?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 17 June, 2022 - 04:30 · 1 minute

    POLITIQUE - “Les extrêmes.” Cette expression est dans la bouche de nombreux responsables de la Macronie pour désigner le Rassemblement national... et désormais l’Union écologique et sociale, la NUPES , avant le second tour des élections législatives dimanche 19 juin.

    Pas un jour ne passe sans qu’un ministre, un candidat, ou une personnalité de poids disent tout le mal qu’ils pensent de cette nouvelle union populaire formée autour de Jean-Luc Mélenchon . Une entité “d’anarchistes” prônant le “désordre” ou la “soumission” à la Russie ou aux idées “antisémites”. Rien de moins.

    Selon eux, le tribun de 70 ans serait donc un représentant de l’extrême gauche en France, au même titre que Marine Le Pen à l’extrême droite. On a même entendu l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, mettre les deux sur le même pied d’égalité après sa défaite au premier tour dans le Loiret.

    Mais peut-on présenter les choses ainsi? S’il est certain que Marine Le Pen, dans ses références, sa vision du monde ou son programme demeure d’extrême droite , les choses sont bien plus complexes pour Jean-Luc Mélenchon de l’autre côté de l’échiquier politique, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête de l’article . Son parcours, comme son projet, montrent qu’il appartient au courant de la gauche radicale bien davantage que celui incarné, aujourd’hui, par Philippe Poutou ou Nathalie Arthaud.

    A voir également sur Le HuffPost : Mélenchon, Premier ministre? À Toulouse, ces militants n’y croient plus beaucoup

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      Pour Darmanin, Mélenchon est un "complotiste comme un autre"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 16 June, 2022 - 18:29 · 2 minutes

    Gérald Darmanin, le 28 avril 2022 Gérald Darmanin, le 28 avril 2022

    LÉGISLATIVES - À quelques jours du deuxième tour des législatives (19 juin), la tension ne retombe pas entre la majorité et Jean-Luc Mélenchon . Dans un entretien accordé au Parisien ce jeudi 16 juin, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin estime que le leader de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) est “un funeste agitateur”.

    Tout en assurant au Parisien qu’Emmanuel Macron aura bien une majorité absolue à l’Assemblée nationale à l’issue du deuxième tour des législatives ( ce qui n’est pas certain ), Gérald Darmanin ne retient pas ses coups contre Jean-Luc Mélenchon et la Nupes avec qui Ensemble était au coude à coude le soir du premier tour.

    “Une immense majorité des électeurs de droite a voté pour nous dès le premier tour [...]. Idem pour une grande partie de l’électorat de gauche, qui ne s’est pas reconnu dans un Mélenchon anti-police et anti-Europe”,  affirme le ministre de l’Intérieur.

    “Mélenchon voudrait instiller le doute”

    Ciblant les accusations de manipulation des résultats émises par la Nupes, Gérald Darmanin affirme que “la majorité est arrivée en tête, même si M. Mélenchon voudrait instiller le doute”, qualifiant le troisième homme de la présidentielle de “complotiste comme un autre”.

    Pour le ministre, qui est également candidat dans la 10e circonscription du Nord, l’enjeu du second tour est un choix entre le projet de Jean-Luc Mélenchon et celui d’Emmanuel Macron, “un homme d’État”.

    Il estime d’ailleurs que l’Insoumis “et ses camarades portent le projet de la ruine des classes moyennes [...], des épargnants [...], des retraités [...], des travailleurs [...], des jeunes[...] mais aussi de l’ordre républicain”.

    Ces attaques contre Jean-Luc Mélenchon interviennent deux jours après un entretien du Jean-Luc Mélenchon dans le même journal , où il a estimé que “le chaos” c’était Emmanuel Macron. “Il ne comprend pas la société française, avait-il déclaré. Il ne se rend pas compte combien les gens sont pris à la gorge par les prix.”

    À voir également sur Le HuffPost : Face à la NUPES, le péril rouge agité par la Macronie vire à l’écarlate

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      Mélenchon, Premier ministre? À Toulouse, ces militants n'y croient plus beaucoup

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 15 June, 2022 - 16:26 · 1 minute

    POLITIQUE - “Son bateau coule, Macron prend l’avion”. Son discours à peine commencé, Jean-Luc Mélenchon donne le ton. À Toulouse, ce mardi 14 juin, le chef de file de la NUPES a multiplié les attaques envers la Macronie devant un public galvanisé par les bons résultats du premier tour.

    Mais malgré le score de la NUPES, certains militants revoient leurs ambitions à la baisse pour le second tour. S’ils veulent encore croire à un Jean-Luc Mélenchon Premier ministre , certains se préparent à une victoire un peu moins flamboyante. “Si on arrive à avoir le maximum, et Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre, ce serait l’idéal. Sinon, on se contentera du maximum de députés,” concède Sandrine, militante LFI. “Honnêtement je n’y crois plus du tout, mais je pense que ça va se jouer à peu de chose,” avance Thierry, Toulousain et sympathisant LFI.

    “Si les jeunes se bougent un peu, dans certaines circonscriptions, ça peut passer”

    Pour beaucoup d’entre eux, c’est chez les abstentionnistes que la NUPES devra gagner des voix dimanche 19 juin. “Il y a 70% des jeunes qui ne sont pas allés voter, donc s’ils se bougent un petit peu plus au deuxième tour, dans certaines circonscriptions, ça peut passer,” s’enthousiasme Gaston. “Je suis un peu déçu des gens que je connais, parce que la plupart se sont abstenus, soupire Will. Mais bon, il y a au moins des gens qui se déplacent pour les meetings.”

    Après une heure de discours émaillé d’attaques piquantes envers le président et de blagues accueillies par des salves de rire, Jean-Luc Mélenchon annonce un second tour aux airs de référendum “entre les néo-libéraux macronistes et les solidaristes de la NUPES”. Réponse dimanche 19 juin.

    À voir également sur le HuffPost : “Fachos pas fachés”: ce lapsus de Mélenchon se retourne contre lui

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      Marine Le Pen accuse Macron et Mélenchon d'avoir "fait un deal"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 14 June, 2022 - 11:40 · 2 minutes

    Marine Le Pen accuse Macron et Mélenchon d'avoir Marine Le Pen accuse Macron et Mélenchon d'avoir "passé un deal"

    POLITIQUE - La première opposante à Emmanuel Macron, c’est elle. Marine Le Pen, finaliste de la présidentielle, mais en retrait depuis, refuse de voir Jean-Luc Mélenchon lui prendre ce titre à la faveur des législatives . La présidente du Rassemblement national affirme que l’Insoumis n’est pas un véritable “opposant” à Emmanuel Macron, pour la simple et bonne raison qu’ils ont fait “un deal” entre eux (et forcément contre elle).

    “Jean-Luc Mélenchon n’est pas un opposant”, martèle l’ex-candidate à la présidentielle. “C’est l’opposant qu’a choisi Emmanuel Macron. D’ailleurs Emmanuel Macron aime tellement Jean-Luc Mélenchon qu’ils ont négocié ensemble la chose suivante: Mélenchon appelle à voter Macron pour le faire élire à la présidentielle et Emmanuel Macron appelle à voter NUPES aux législatives face au Rassemblement national. Le deal est rempli”, assure Marine Le Pen.

    C’est loin d’être aussi clair. Après quelques heures de flou au soir du premier tour, la porte-parole de la majorité présidentielle Maud Bregeon a fini par marteler “qu’aucune voix ne doit aller au Rassemblement national”. Pour autant, il n’y a pas eu de consigne claire appelant à se prononcer pour la NUPES. Cela “ne signifie en rien” que la majorité soit “en accord avec ce que porte la NUPES”, avait-elle précisé dans la foulée. Certains candidats de la majorité présidentielle ont appelé à voter pour la NUPEs en cas de face-à-face avec le RN. Mais uniquement à “titre personnel”.

    Mais Marine Le Pen n’en reste pas moins convaincue qu’un accord a été passé contre elle.

    Le RN “premier parti de France”

    Le Rassemblement national a enregistré une nette progression lors du scrutin du 12 juin, avec 18,68% des suffrages exprimés. Marine Le Pen, elle-même candidate en ballottage très favorable , s’en montre ravie.

    Malgré sa troisième place et l’écart des voix avec la NUPES et Ensemble, elle assure que le RN reste “le premier parti de France”. Pourquoi? “Car NUPES est une coalition de 4 partis politiques et Ensemble une coalition de 3 partis politiques” et qu’à l’issue des élections législatives, les membres de ces coalitions siégeront dans des groupes différents à l’Assemblée nationale.

    “Le RN aura, si les électeurs le souhaitent et se déplacent un groupe important”, veut-elle croire. Selon les projections, le Rassemblement national pourrait réussir à constituer un groupe au Palais Bourbon, puisque le seuil des 15 députés devrait lui être acquis. Un tournant majeur en comparaison du quinquennat précédent.

    À voir également sur Le HuffPost: Faire barrage au RN au second tour? Chez LREM, pas de consigne claire