LÉGISLATIVES - Jour J pour les
législatives
: un peu plus de 48 millions d’électeurs et électrices sont appelés aux urnes ce dimanche 19 juin pour le deuxième tour d’un scrutin à l’issue duquel
Emmanuel Macron
espère obtenir une
nouvelle majorité
face à une gauche requinquée.
Alors que
les Françaises et Français des territoires d’Outre-mer et de l’étranger
ont commencé à voter dès samedi pour le second tour des élections législatives, ceux de l’Hexagone peuvent se rendre dans les bureaux de vote depuis ce matin à 8h.
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Certains députés ayant été élus au premier tour, ce deuxième tour se déroule dans 572 circonscriptions sur 577. Il est possible de se rendre au bureau de vote jusqu’à 18h, sauf décision du préfet d’étendre la durée d’ouverture, comme c’est le cas dans la plupart des grandes villes où il sera possible de glisser un bulletin dans l’urne jusqu’à 20h.
Quelle coalition?
Le scrutin déterminera quelle coalition, celle de la majorité présidentielle sortante ou celle de la gauche Nupes, sera en pôle position, même si la majorité sortante
reste favorite selon les instituts de sondage
. La question est surtout de savoir si cette
majorité sera absolue (289 députés) ou relative
, déterminant la capacité d’Emmanuel Macron à mettre en oeuvre ses réformes.
Les électeurs diront en outre si Les Républicains, qui se sont effondrés à la présidentielle, sont encore en capacité de peser à l’Assemblée, alors qu’ils sont donnés à la troisième place dans les intentions de vote. Enfin le scrutin dira aussi si le Rassemblement national, parvenu au second tour à la présidentielle avec Marine Le Pen, obtient un groupe, soit au moins 15 députés, ce qui donne davantage de moyens et de temps de parole.
Vers un remaniement
L’avenir de plusieurs ministres est par ailleurs en jeu à ces élections. Car en cas d’échec aux législatives, le ministre candidat devra quitter le gouvernement, comme l’a rappelé l’exécutif en amont du scrutin.
Si la Première ministre Élisabeth Borne ne semble pas menacée dans le Calvados, la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin est en grand danger dans l’Essonne, tout comme le patron d’En Marche et ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, ou encore le ministre délégué à l’Europe Clément Beaune, tous deux à Paris.
Quoi qu’il en soit, un remaniement est attendu à l’issue du scrutin, ne serait-ce que pour les postes de secrétaires d’État qui, pour l’essentiel, ne sont pas encore pourvus.
À voir également sur
Le HuffPost: Gouverner avec une majorité relative, est-ce déjà arrivé sous la Ve République ?
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Quelle coalition?
Le scrutin déterminera quelle coalition, celle de la majorité présidentielle sortante ou celle de la gauche Nupes, sera en pôle position, même si la majorité sortante
reste favorite selon les instituts de sondage
. La question est surtout de savoir si cette
majorité sera absolue (289 députés) ou relative
, déterminant la capacité d’Emmanuel Macron à mettre en oeuvre ses réformes.
Les électeurs diront en outre si Les Républicains, qui se sont effondrés à la présidentielle, sont encore en capacité de peser à l’Assemblée, alors qu’ils sont donnés à la troisième place dans les intentions de vote. Enfin le scrutin dira aussi si le Rassemblement national, parvenu au second tour à la présidentielle avec Marine Le Pen, obtient un groupe, soit au moins 15 députés, ce qui donne davantage de moyens et de temps de parole.
Vers un remaniement
L’avenir de plusieurs ministres est par ailleurs en jeu à ces élections. Car en cas d’échec aux législatives, le ministre candidat devra quitter le gouvernement, comme l’a rappelé l’exécutif en amont du scrutin.
Si la Première ministre Élisabeth Borne ne semble pas menacée dans le Calvados, la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin est en grand danger dans l’Essonne, tout comme le patron d’En Marche et ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, ou encore le ministre délégué à l’Europe Clément Beaune, tous deux à Paris.
Quoi qu’il en soit, un remaniement est attendu à l’issue du scrutin, ne serait-ce que pour les postes de secrétaires d’État qui, pour l’essentiel, ne sont pas encore pourvus.
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