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      Législatives: À Montargis, Blanquer bousculé et aspergé de "mousse" en plein tractage

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 4 June, 2022 - 12:48 · 1 minute

    Jean-Michel Blanquer photographié à Ferriere-en-Gatinais le 22 mai Jean-Michel Blanquer photographié à Ferriere-en-Gatinais le 22 mai

    POLITIQUE - Campagne compliquée pour l’ancien ministre de l’Éducation nationale. Ce samedi 4 juin, Jean-Michel Blanquer , candidat dans la 4e circonscription du Loiret , a annoncé avoir été pris pour cible lors d’un déplacement.

    “Une campagne électorale est un moment de bonheur démocratique par l’échange. Ça se passe bien ici à Montargis à la rencontre des citoyens.
    Je viens d’être agressé par deux individus qui veulent casser cela. Ne l’acceptons pas”, a tweeté l’intéressé, appelant au “respect” de la démocratie.

    Selon le récit fait par France Bleu , Jean-Michel Blanquer a été pris à partie et aspergée de “mousse blanche”. Toujours selon les informations de la radio, deux personnes ont été placées en garde à vue après cette altercation, pendant que des images montrant le ministre à l’issue de cette agression circulaient sur les réseaux sociaux . Le prédécesseur de Pap Ndiaye a immédiatement reçu le soutien du gouvernement.

    “Le débat, la confrontation des idées sont toujours des richesses. La violence physique ou symbolique n’a pas sa place dans notre démocratie”, a réagi la Première ministre, Élisabeth Borne. En réponse du tweet de Jean-Michel Blanquer, plusieurs députés ou candidats LREM ont également témoigné de leur soutien. Cette agression intervient au lendemain de celle subie par Marine Le Pen, qui a été visée par un jet d’œuf à Saint-Amand-les-Eaux, dans le Nord.

    À voir également sur Le HuffPost: “Islamo-gauchisme”, “blackface”... Entre Pap Ndiaye et Jean-Michel Blanquer, le grand écart des idées

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      Les mathématiques de retour (mais non obligatoire) en Première à la rentrée 2022

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 2 June, 2022 - 14:15 · 3 minutes

    Macron confirme le retour (non obligatoire) des maths en Première à la rentrée 2022 Macron confirme le retour (non obligatoire) des maths en Première à la rentrée 2022

    POLITIQUE - Prendre un nombre donné d’heures de maths. En soustraire une partie. Puis finalement, additionner la somme soustraite. Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi 2 juin, lors d’une visite à Marseille, le retour des mathématiques “en option”, “non obligatoire”, en classe de Première dès la rentrée prochaine.

    “Comme je m’y étais engagé en campagne, nous réintroduirons en classe de Première la possibilité de choisir les mathématiques en option”, a déclaré le président de la République. “Il y aura toujours la spécialité maths, mais il y aura la possibilité offerte à tous les élèves de choisir hors de la spécialité l’heure et demie de mathématiques qui avait été sortie du tronc commun”, a-t-il ajouté.

    Emmanuel Macron a souligné que cet enseignement “ne sera(it) pas obligatoire dès cette première année”, afin de “le faire vite”. “Je pense qu’il faut aussi sortir de ce dilemme, avant que ce soit obligatoire. Laissons la liberté aux enfants et aux familles”, a-t-il poursuivi. “On va leur offrir cette liberté qui correspond à mon engagement”.

    Décrochage important après la réforme de Blanquer

    Depuis la réforme du lycée en 2019 mise en place par le précédent ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer , les mathématiques ne faisaient plus partie des matières enseignées à tous les lycéens (le tronc commun). Auparavant, même les élèves en filière littéraire bénéficiaient d’un enseignement mathématique.

    Ce changement avait eu pour conséquence une baisse drastique du nombre d’élèves en mathématiques en classe de terminale. Le décrochage était particulièrement flagrant chez les filles, qui “se considèrent souvent d’un niveau insuffisant”. Pourtant, “il n’y a aucune différence entre les filles et les garçons” dans leur capacité à faire des mathématiques, soulignait auprès du HuffPost Sébastien Planchenault, président de l’Association des professeurs de mathématiques de l’enseignement public (APMEP).

    En mars, un rapport d’experts avait donc préconisé de réintroduire les mathématiques dans le tronc commun dès la classe de Première, à raison d’une heure trente à deux heures en plus par semaine. Une proposition qui figurait également dans le programme d’Emmanuel Macron, candidat à sa réélection.

    Davantage de sport au primaire à la rentrée 2022

    “Avec ce choix de réintroduction des maths ‘en option’, le gouvernement prend une troisième voie pour ne pas complètement l’appliquer dès la rentrée et ne pas non plus le repousser à 2023 car Emmanuel Macron l’avait promis”, a affirmé auprès de l’AFP Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du second degré. Selon elle, “il s’agit d’un affichage politique”, qui ne va “malheureusement pas amener plus d’élèves, ni plus de filles à choisir les maths, alors que c’était le but”.

    Dans un communiqué, un collectif de sociétés savantes et associations de professeurs et universitaires scientifiques demande au ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye , “la mise en place d’un groupe de travail regroupant les différents acteurs compétents pour proposer des solutions pérennes pour la rentrée 2023 (...)”.

    Par ailleurs, Emmanuel Macron a également annoncé à Marseille que “dès la rentrée, les élèves d’école élémentaire fer(aie)nt 30 minutes de sport chaque jour”.

    À voir également sur Le HuffPost: Emmanuel Macron explique pourquoi il a choisi Pap Ndiaye à l’Éducation

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      Jean-Marc Huart, proche de Jean-Michel Blanquer, nommé aux côtés de Pap Ndiaye

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 13:35 · 2 minutes

    Un proche de Blanquer nommé aux côtés de Pap Ndiaye à l'Éducation nationale Un proche de Blanquer nommé aux côtés de Pap Ndiaye à l'Éducation nationale

    POLITIQUE - La rupture et “en même temps” la continuité. C’est ce qu’incarne le nouveau tandem de l’Éducation nationale. Quatre jours après sa nomination -surprise- rue de Grenelle , le nouveau ministre Pap Ndiaye voit débarquer, dans ses cartons, un proche de Jean-Michel Blanquer: Jean-Marc Huart. L’actuel recteur de l’académie de Nancy-Metz va devenir, selon les informations de plusieurs médias, le directeur de cabinet du tout nouveau ministre.

    Officiellement, c’est lui qui l’a choisi. Dans les faits, l’Élysée ou Matignon s’accordent souvent un droit de regard, voire plus, au moment d’attribuer ces postes-clé. Ici, Jean-Marc Huart, fin connaisseur du système de l’éducation et de ses rouages, coche effectivement de nombreuses cases pour épauler le ministre, néophyte en politique.

    Il n’empêche, son arrivée rue de Grenelle soulève plusieurs questions. En tête, la future ligne de l’Éducation nationale. La nomination de Pap Ndiaye tranchait nettement avec les prises de position de son prédécesseur , chef de file de la croisade “anti-woke”... mais le voilà qui semble revenir par la fenêtre.

    Numéro 2 sous Blanquer

    Jean-Michel Blanquer et Jean-Marc Huart ont longtemps cheminé ensemble. En 2017, quand le premier s’installe au cœur du mammouth, il propulse directement le second, qu’il connaît bien, à la tête de la direction générale de l’enseignement scolaire. Il devient le fameux Dgesco, un rôle crucial au sein de l’administration, souvent considéré comme le numéro 2 de la rue de Grenelle, ou le vice-ministre.

    À cette époque, Jean-Michel Blanquer le sait bien puisqu’il a lui-même occupé la fonction sous Nicolas Sarkozy, entre 2009 et 2012. Jean-Marc Huart était alors son sous-directeur, chargé des lycées et de la formation professionnelle. Une aventure commune qui prendra fin avec la victoire de François Hollande en 2012, le socialiste étant alors soutenu par un certain... Pap Ndiaye.

    La gauche arrive au pouvoir, le duo Blanquer-Huart quitte la scène, pour y revenir pleinement cinq ans plus tard (un peu plus tôt en ce qui concerne Huart). “Des raisons idéologiques”, confirmait à Libération un ancien cadre de la Dgesco au moment du départ de celui qui va désormais s’installer comme directeur de cabinet rue de Grenelle. Un homme souvent classé à droite, de par son parcours et ses idées.

    Les mêmes que Jean-Michel Blanquer? “Ils ont une vraie proximité idéologique et du respect mutuel. C’était rare de les voir en désaccord”, résume un proche de l’ancien ministre dans les colonnes de L’Express . “Jean-Marc Huart fait partie du noyau de fidèles”, ajoute un cadre de la Dgesco à Libé . De quoi augurer de belles discussions entre le nouvel homme fort de l’éducation nationale, historien reconnu, spécialiste des minorités, et son dir-cab.

    À voir également sur Le HuffPost: Entre Pap Ndiaye et Jean-Michel Blanquer, le grand écart des idées

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      Pap Ndiaye au gouvernement: Les messages de Macron derrière cette nomination

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 22 May, 2022 - 15:02 · 5 minutes

    Au-delà des attaques de l'extrême droite, ce que dit la nomination Pap Ndiaye au gouvernement Au-delà des attaques de l'extrême droite, ce que dit la nomination Pap Ndiaye au gouvernement

    POLITIQUE - Il est le seul à susciter autant de critiques. Pap Ndiaye , le nouveau ministre de l’Education nationale est visé, depuis sa nomination au gouvernement, vendredi 20 mai, par un tir de barrage abondamment nourri par l’extrême-droite.

    Son arrivée rue de Grenelle est la “dernière pierre de la déconstruction de notre pays, de ses valeurs et se son avenir”, a par exemple réagi Marine Le Pen , à l’image des déclarations outrancières des cadres du Rassemblement national ou du parti d’Eric Zemmour, Reconquête, toujours prompts à agiter le spectre – infondé ici – du “racialisme”, du “wokisme” ou de “l’indigénisme”.

    A tel point qu’ Elisabeth Borne a dû monter au créneau pour défendre son nouveau ministre, “un républicain très engagé, quelqu’un qui croit aux valeurs de la République”, dès sa première interview comme cheffe du gouvernement , vendredi soir sur TF1. Car au-delà de ces polémiques presque attendues, selon le propre aveu de la Première ministre, Emmanuel Macron a voulu envoyer plusieurs messages politiques en confiant les clés de ce ministère crucial à l’historien reconnu de 56 ans. Une petite révolution.

    La ligne Blanquer désavouée

    Force est de constater que la nomination rue de Grenelle de cet intellectuel, de mère française et de père sénégalais, incarne – au moins en apparence – une rupture avec son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer, longtemps considéré comme un maillon fort de la Macronie avant que son étoile ne pâlisse ces derniers mois.

    Le désormais ex-ministre s’est notamment posé en fer de lance contre le “wokisme” et “l’islamo-gauchisme”. Un combat très médiatique – pour lequel il s’est attiré des louanges (pas seulement à droite) mais aussi l’exaspération d’une partie des enseignants – qui tranche avec les prises de position de son successeur. L’idéologie “woke” est un ”épouvantail plus qu’une réalité sociale ou idéologique”, affirmait par exemple Pap Ndiaye au Monde , en janvier 2022. Un an plus tôt, il disait “partager la plupart des causes” des militants qui défendent “le féminisme, la lutte pour la protection de l’environnement ou l’antiracisme”. “Plus cool que woke.”

    Quant à “l’islamo-gauchisme”, une autre des batailles menées par Jean-Michel Blanquer pour endiguer les “dégâts” que ce courant “commet sur les esprits” notamment à la fac, cela “ne désigne aucune réalité dans l’université”, répondait Pap Ndiaye en 2021, comme vous pouvez le voir ci-dessus.

    Plus globalement, c’est toute une partie de la ligne incarnée par l’ancien ministre, chantre d’une laïcité stricte, qui semble désavouée au sommet de l’Etat. C’est également ce que montre le peu de circonscriptions (une seule) accordées par la majorité au mouvement Printemps républicain pour les élections législatives.

    Un message à la gauche?

    Loin de ces croisades et des polémiques a répétitions, Pap Ndiaye est réputé partisan du consensus, ceux qui ont travaillé avec lui louent sa capacité à pacifier et dénouer les crispations. Un atout certain après des mois d’affrontement entre les enseignants et son prédécesseur.

    L’historien, qui avait soutenu François Hollande en 2012, fait également figure de “pointure” sur les questions liées aux minorités. “Dans le domaine de l’Histoire, c’est quelqu’un qui a été innovant”, dit de lui l’historien Pascal Blanchard, spécialiste de la colonisation, pour qui “ses travaux sur la présence noire en France sont fondateurs”. De quoi envoyer un message aux électeurs de gauche, ou à ceux sensibles à ces questions?

    La gêne des responsables de La France insoumise en dit long sur l’effet produit par cette nomination. Pap Ndiaye est le seul ministre à avoir trouvé grâce aux yeux de Jean-Luc Mélenchon . C’est une “audace”, a-t-il estimé, que de nommer ce “grand intellectuel”.

    “Ce qui est sûr, c’est qu’il fallait ‘déblanquériser’ l’Education nationale”, a pour sa part réagi Alexis Corbière, le député LFI, professeur d’histoire de formation, sans trop savoir par quel bout s’en prendre au nouveau ministre. Mais “ce coup médiatique ne désamorcera pas la profonde colère dans l’Education nationale”.

    Attention au claquage

    Coup politique ou véritable changement de ligne, la Macronie doit désormais faire attention au claquage, tant le grand écart est large entre Jean-Michel Blanquer et Pap Ndiaye. “Nous passons quand même d’une culture politique exigeante en matière de laïcité à une culture politique très différente”, résumait le député du MoDem Jean-Louis Bourlanges sur Franceinfo vendredi, tout saluant “une personnalité extrêmement respectée, un très grand universitaire”. “Passer d’un système à l’autre sans crier gare, ça nous interpelle”, ajoutait cet élu de la majorité, le premier à émettre ces – petites – réserves publiques sur la nomination de l’historien.

    “Même si je crois qu’il faut accueillir les cultures nouvelles, je ne voudrais pas que les valeurs fondamentales de laïcité et la liberté de l’esprit ne soient pas défendues avec la même énergie”, expliquait le parlementaire de 75 ans, “très sensible” pour sa part “au danger du wokisme et de la ‘cancel culture’”. Et il est loin d’être le seul en Macronie. Un avant-goût des inquiétudes auxquelles le nouveau ministre va devoir rapidement répondre... et le symbole des limites de l’agilité idéologique du chef de l’Etat.

    Pap Ndiaye, lui, ne s’est pas encore exprimé depuis son entrée au gouvernement, en dehors de son bref discours lors de la passation de pouvoir. Il aura fort à faire dans un ministère-clé pour le deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron. “L’éducation nationale ne se gouverne pas uniquement à coups de symboles”, n’a pas manqué de rappeler le syndicat d’enseignants SNES-FSU juste après la nouvelle, dans une forme d’avertissement, tant les sujets sont brûlants rue de Grenelle.

    À voir également sur le HuffPost : L’annonce du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne

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      Nouveau gouvernement: Entre Pap Ndiaye et Jean-Michel Blanquer, le grand écart des idées

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 15:05 · 1 minute

    POLITIQUE - Ce sera sans doute l’un des ministres les plus scrutés dans les mois à venir . L’historien Pap Ndiaye, spécialiste des discriminations et des minorités a pris le relais de Jean-Michel Blanquer au ministère de l’Education nationale, vendredi 20 mai. Un passage de flambeau qui a cristallisé l’attention des observateurs, alors que tout semble opposer les deux hommes, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    L’islamo-gauchisme, sans “aucune réalité”

    Durant son mandat, l’ancien ministre de l’Éducation nationale a notamment fait de la lutte contre l”islamo-gauchisme” son cheval de bataille. “Il y a des courants islamo-gauchistes très puissants dans les secteurs de l’enseignement supérieur qui commettent des dégâts sur les esprits, ” dénonçait Jean-Michel Blanquer devant l’Assemblée nationale le 22 octobre 2020. Interrogé quelques mois plus tard sur ce terme au micro de France Inter, Pap Ndiaye balaie d’un revers de la main la pertinence de ce concept qui “ne désigne aucune réalité dans l’université.”

    Sur d’autres sujets liés aux discriminations et au racisme, le même fossé semble séparer les deux hommes. En 2019, après l’interruption d’une pièce de théâtre à la Sorbonne par des militants anti-racistes dénonçant un “ blackface ”, Jean-Michel Blanquer prenait ce fait divers comme l’exemple de l’émergence d’une “autre forme de racisme”. Quelques mois plus tard, l’historien Pap Ndiaye rappelait pour sa part que “se déguiser en Noir ou se déguiser en personne asiatique, c’est quelque chose de très offensant et beaucoup d’opéras de par le monde ont déjà prohibé le blackface.” Une chose est sûre, l’ère Ndiaye ne devrait pas avoir grand chose à voir avec l’ère Blanquer.

    À voir également sur le HuffPost : L’annonce du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne

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      Nouveau gouvernement: Ces ministres qui quittent l'exécutif

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 16:07 · 2 minutes

    Marlène Schiappa, ici en juillet 2020, quitte le gouvernement où elle est entrée dès 2017 et a occupé deux postes, secrétaire d'Etat à l'Égalité femmes-hommes puis ministre déléguée chargée de la Citoyenneté. REUTERS/Benoit Tessier Marlène Schiappa, ici en juillet 2020, quitte le gouvernement où elle est entrée dès 2017 et a occupé deux postes, secrétaire d'Etat à l'Égalité femmes-hommes puis ministre déléguée chargée de la Citoyenneté. REUTERS/Benoit Tessier

    POLITIQUE - Cinq ans, parfois moins, et puis s’en vont. Après une semaine dans l’incertitude sur leur avenir, les ministres, ministres délégués et secrétaires d’État de l’équipe de Jean Castex sont enfin fixés. La constitution du gouvernement d’Élisabeth Borne ce vendredi 20 mai marque la fin de l’aventure politique d’une partie des figures emblématiques du premier quinquennat d’ Emmanuel Macron .

    Marlène Schiappa, figure de la grande cause du quinquennat à sa nomination, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation, Frédérique Vidal, à l’Enseignement supérieur, ou encore Jean-Yves Le Drian aux Affaires Étrangères ... tous vont plier bagage dans la soirée pour faire place à leurs successeurs.

    Certains, comme le ministre des Transports ou le secrétaire d’État en charge de l’Enfance, n’ont pas attendu la démission de Jean Castex pour annoncer qu’ils ne souhaitaient pas rempiler. Au total, ce sont plus d’une vingtaine de membres qui quittent leurs fonctions.

    Avant même la prise de parole d’Alexis Kohler, Sophie Cluzel, ancienne secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, a annoncé son départ, en même temps qu’un heureux événement. Julien Denormandie, en charge de l’Agriculture, va lui se consacrer à sa famille. Marlène Schiappa a aussi dit “son émotion” dans un long communiqué revenant sur son bilan au secrétariat d’État à l’Égalité Femmes-Hommes et à Beauvau. D’autres ont choisi la reconversion dans le privé, à l’instar de Jean-Baptiste Djebarri .  Annick Girardin, ministre des Outre-mer puis de la Mer, s’en retourne à Saint-Pierre-et-Miquelon.

    Retrouvez, dans notre diaporama ci-dessous, les visages du gouvernement Castex que vous ne verrez plus.

    À voir également sur Le HuffPost: Nommée Première ministre, Elisabeth Borne dédie son discours ”à toutes les petites filles”

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      Bac 2022: Épreuves de spécialité, contrôle continu, grand oral, voici à quoi il ressemble

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 8 May, 2022 - 05:30 · 3 minutes

    Pendant trois jours à partir de mercredi 11 mai, les candidats des séries générales vont chacun plancher sur deux épreuves de spécialité parmi treize Pendant trois jours à partir de mercredi 11 mai, les candidats des séries générales vont chacun plancher sur deux épreuves de spécialité parmi treize

    BAC 2022 - Cette fois, c’est la bonne. Pour la première fois, le bac nouvelle formule tel que décrit dans la réforme de Jean-Michel Blanquer aura lieu comme prévu. Et ce nouveau bac commence mi-mai pour les lycéens , avec les épreuves de spécialité se déroulant du mercredi 11 au vendredi 13 mai.

    Celles-ci auraient déjà dû avoir lieu en 2021 mais, pandémie oblige, elles avaient été remplacées par du contrôle continu. On fait le point sur la nouvelle formule que vont expérimenter les élèves de première et terminale jusqu’au 1er juillet.

    Deux épreuves de spécialité

    Pendant trois jours à partir de mercredi 11 mai, les candidats des séries générales vont chacun plancher sur deux épreuves de spécialité parmi treize, qu’ils ont reçues en enseignement en première et terminale:

    • Histoire Géographique, Géopolitique et Sciences politiques
    • Humanités, Littérature et Philosophie
    • Langues, Littératures et Cultures Étrangères
    • Littérature, Langues et Cultures de l’Antiquité
    • Maths
    • Numérique et Sciences Informatiques
    • SVT
    • Sciences de l’ingénieur
    • Sciences Économiques et Sociales
    • Physique Chimie
    • Arts : Histoire des arts, Théâtre, Arts Plastiques, Arts du Spectacle, etc
    • Biologie Écologie (uniquement dans les lycées agricoles)
    • Éducation Physique, Pratiques et Culture Sportives

    Pour les séries de la voie technologiques, les spécialités sont les suivantes:

    • Sciences et technologies du management et de la gestion (STMG)
    • Sciences et technologies de la santé et du social (ST2S)
    • Sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration (STHR)
    • Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D)
    • Sciences et technologies de laboratoire (STL)
    • Sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A)
    • Sciences et techniques du théâtre, de la musique et de la danse (S2TMD)
    • Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV)

    Philosophie, français, grand oral

    Les épreuves de spécialité étaient d’abord prévues pour le mois de mars. Mais, face à la gronde du milieu scolaire contre la gestion gouvernementale, et à la pandémie de Covid, elles ont été décalées de deux mois .

    Ces deux épreuves, avec la traditionnelle épreuve de philosophie, qui aura lieu le 15 juin, et le grand oral, entre le 20 juin et le 1er juillet, et l’épreuve anticipée de français pour les élèves de première, compteront pour 60% de la note finale. Pour rappel, le grand oral, épreuve inspirée du “colloquio” italien, concerne les élèves de terminale en voie générale et technologique. D’une durée de vingt minutes, il se résume à une présentation orale et à un échange avec un jury.

    Contrôle continu

    À ces cinq épreuves qui constituent 60% de la note finale s’ajoute le contrôle continu, pour 40% du résultat. Les épreuves évaluées en contrôle continu ne peuvent pas être les mêmes qui sont réalisées “sur table”. “Un même enseignement ne peut être évalué de deux manières différentes. Il relève soit d’une épreuve terminale, soit du contrôle continu” détaille le ministère de l’Éducation nationale, dans une FAQ du 20 octobre 2021.

    Toutes les notes du contrôle continu ne sont pour autant pas comptabilisées dans le résultat final. Comme le souligne Le Parisien , ce sont les professeurs qui choisissent quelles évaluations sont retenues, et avec quel coefficient; les élèves étant au courant en amont.

    Le bac 2023 différera néanmoins légèrement de celui de 2022, qui est encore une année de “transition”. Certains coefficients d’épreuves seront modifiés, et cette année, les élèves de terminale conserveront des notes obtenues en classe de première.

    À voir également sur Le HuffPost: Jean-Michel Blanquer justifie le report des épreuves de spécialité du bac