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      La dépouille de Frédéric Leclerc-Imhoff rapatriée en France mercredi

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 5 June, 2022 - 20:46 · 2 minutes

    La dépouille du journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff sera rapatriée en France mercredi 8 juin. La dépouille du journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff sera rapatriée en France mercredi 8 juin.

    GUERRE EN UKRAINE - La dépouille du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, tué lundi dans l’est de l’Ukraine par un éclat lors d’un bombardement, sera rapatriée mercredi en France, a annoncé BFMTV ce dimanche 5 juin lors d’une émission lui rendant hommage.

    Frédéric rentre mercredi. Un hommage lui sera rendu vendredi, ça sera place de la République à 18h30” à Paris, a annoncé la chaîne lors de l’émission recevant ses collègues de mission en Ukraine, Maxime Brandstaetter et Oksana Leuta , qui étaient à ses côtés quand il a été tué.

    Tous deux sont arrivés en France vendredi soir. Au cours de cette émission spéciale, ils sont revenus, avec émotion, sur les circonstances dans lesquelles le journaliste a trouvé la mort, en suivant une mission humanitaire.

    “Comme d’habitude, les autorités nous avaient prévenus (que la route) était dangereuse et qu’ils ne pouvaient pas y assurer notre sécurité, mais si vous voulez, c’est partout pareil dans le Donbass. Avec Frédéric, on avait l’habitude de constamment se concerter, de débattre de tout. Alors oui, ce jour-là, on hésite, mais on se dit que c’est là-bas que ça se passe, et que c’est notre métier d’y aller”, a raconté Maxime Brandstaetter.

    Un hommage vendredi 10 juin à Paris

    Un hommage sera rendu vendredi à Paris à Frédéric Leclerc-Imhoff, à l’appel de Reporters sans frontières (RSF) notamment. Sa famille, ses amis et ses collègues seront présents.

    “Soyons nombreux à lui rendre hommage, place de la République à Paris, vendredi 10 juin à 18h30”, indique RSF sur Twitter.

    La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, a dit dans un tweet que le reporter, âgé de 32 ans, avait été “tué par un bombardement russe ”.

    Le parquet national antiterroriste (Pnat) français a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre après la mort du reporter.

    À voir également sur Le HuffPost : Mort d’un journaliste français en Ukraine: “Ce sujet ne peut pas rester impuni”, affirme Macron

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      Maxime Brandstaetter rend hommage à Frédéric Leclerc-Imhoff, mort en Ukraine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 12:49 · 2 minutes

    Maxime Brandstaetter (à gauche) et Frédéric Leclerc-Imhoff (à droite), lors d'un duplex depuis Zaporijia en Ukraine, pour BFMTV. Maxime Brandstaetter (à gauche) et Frédéric Leclerc-Imhoff (à droite), lors d'un duplex depuis Zaporijia en Ukraine, pour BFMTV.

    GUERRE EN UKRAINE - Il était son binôme sur le front en Ukraine. Au lendemain de la mort du journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff , son collègue en Ukraine , Maxime Brandstaetter, a tenu à lui rendre hommage.

    “Je ne t’oublierai jamais Fred”, a écrit le journaliste de BFMTV ce mardi 31 mai. “Un journaliste passionné qui était tellement fier et trouvait ça si important de raconter ce qui se passe ici”, livre-t-il aussi dans ce tweet.

    Sur Twitter, celui qui a été “légèrement blessé” dans le bombardement russe fatal à Frédéric Leclerc-Imhoff est sorti du silence pour son binôme sur le front, mais il a également donné de ses nouvelles.

    “Quelqu’un de tellement doux, attentionné”

    “Merci pour tous vos messages, qui nous réconfortent avec Oksana. Désolé de ne pas répondre, je n’ai pas la force de les lire en entier”, ajoute-t-il dans un autre tweet. Il évoque au passage la fixeuse avec laquelle ils travaillaient. Leur fixeuse, Oksana Leuta, s’en est sortie indemne après l’impact de l’éclat d’obus sur le véhicule blindé dans lequel ils se trouvaient tous les trois.

    Encore sous le coup de l’émotion après ce terrible drame, il a tenu à remercier les très nombreux messages de soutien suite à la mort de son collègue. Pour autant, c’est à Frédéric qu’il a souhaité adressés ses premières pensées. “Mes pensées vont vers Fred, sa famille, ses proches. C’était quelqu’un de tellement doux, attentionné”, ajoute le journaliste tourangeau de 27 ans.

    Les deux hommes se trouvaient dans la région de Severodonetsk, dans l’est de l’Ukraine afin de réaliser un reportage sur l’évacuation de civils dans cette zone pratiquement sous contrôle total de la Russie et des séparatistes prorusses.

    Au cours de leur mission pour BFMTV en Ukraine, Maxime Brandstaetter partageait sur Twitter de nombreux moments de vie des deux hommes en temps de guerre.

    Sur cette photo, on peut notamment le voir avec Frédéric Leclerc-Imhoff en plein montage d’un futur reportage. Comme le raconte Maxime Brandstaetter, au-dessus de leurs têtes, les bombardements russes s’intensifiaient dans le ciel de Mykolaïv, ville portuaire du sud de l’Ukraine où ils réalisaient un reportage pour la chaîne française aux alentours du 21 mai.

    À voir également sur Le HuffPost: L’hommage du président ukrainien au journaliste français mort en Ukraine

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      Après la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine, que sait-on des circonstances de son décès

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 10:39 · 5 minutes

    Ce que l'on sait sur les circonstances de la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine (Frédéric Leclerc-Imhoff à Corte en Corse. Par Handout / BFM TV / AFP) Ce que l'on sait sur les circonstances de la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine (Frédéric Leclerc-Imhoff à Corte en Corse. Par Handout / BFM TV / AFP)

    UKRAINE - Frédéric Leclerc Imhoff, journaliste pour BFMTV depuis six ans, est mort à l’âge de 32 ans, ce lundi 30 mai, en Ukraine . Quelques heures après l’annonce de son décès, la Russie a affirmé, relayant de fausses informations, que le journaliste était un mercenaire qui livrait des “armes et de munitions aux forces armées ukrainiennes”.

    La réalité est bien évidemment tout autre. Le HuffPost fait le point sur ce que l’on sait des circonstances de la mort de ce jeune reporter français.

    Touché au cou par un éclat d’obus

    Frédéric Leclerc Imhoff se trouvait dans un bus blindé escorté par des voitures de police, au départ de Kramatorsk, lorsqu’il est mort, aux environs de 14h. Le but de ce convoi était d’aller chercher dix civils, des personnes âgées, bloqués à Lysichansk, 80 kilomètres plus loin, note Franceinfo . Le reporter, assis à l’avant du véhicule, tourne des images de ce périple. C’était la deuxième fois qu’il se rendait en Ukraine pour couvrir la guerre: il y était depuis le 16 mai dernier, ”à sa demande”, a précisé Marc-Olivier Fogiel, le directeur de BFMTV.

    Malheureusement, un obus russe explose devant le bus, les éclats atteignant le journaliste à travers le pare-brise. “C’était un obus de gros calibre, de 152 mm, dont les éclats ont transpercé le pare-brise blindé, a précisé à Franceinfo Serhiy Haidai (aussi parfois orthographié Serhiy Gaidai), le gouverneur de la région de Louhansk, occupée dans sa quasi-totalité par les Russes.

    Pourtant, Frédéric Leclerc-Imhoff était équipé de protection afin d’éviter d’être blessé contre ce genre d’éclats. Une seule brèche aura cependant suffi: “Les journalistes portaient des casques et des gilets pare-balles mais l’éclat lui a touché le cou. Il ne pouvait pas s’en sortir. C’est la première fois que ça se produit”, a expliqué Serhiy Haidai, ajoutant que “des journalistes ont déjà accompagné nos patrouilles de police”.

    Maxime Brandstaetter, reporter BFMTV qui accompagnait Frédéric Leclerc-Imhoff, a été légèrement blessé lors de cette frappe, et leur ‘fixeuse’ Oksana Leuta, n’a pas été touchée.

    “Le bus a été pris pour cible, pas le journaliste directement”

    “C’était manifestement un convoi humanitaire, c’était écrit sur le pare-brise. L’enquête devrait le confirmer, mais manifestement, l’obus visait ce convoi”, a déclaré sur France Inter, ce mardi matin, Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF).

    “Le camion blindé n’a pas été touché directement mais des éclats ont traversé le pare-brise blindé. Un éclat a touché Frédéric”, explique de son côté Patrick Sauce, grand reporter de la chaîne d’info, auprès de 20 Minutes .

    “Le bus a été pris pour cible, pas le journaliste directement. (…) Ce qui est clair, c’est que lors des convois d’évacuation, il y a presque systématiquement des incidents. À Marioupol, un convoi sur deux a été pris pour cible”, a souligné Étienne de Poncins, ambassadeur de France en Ukraine, interrogé depuis Kiev ce mardi matin par Franceinfo .

    “Ils ont estimé que la mission était suffisamment sécurisée”

    “Frédéric n’était pas une tête brûlée. Il pesait chaque minute de sa mission, a déclaré visiblement ému Marc-Olivier Fogiel sur le plateau de la chaîne BFMTV. Les trois membres de l’équipe ont échangé comme tous les matins: Oksana et Frédéric ont estimé que la mission était suffisamment sécurisée pour pouvoir y aller. Maxime, lui, avait plus de questions, comme il aurait pu en avoir la veille ou le lendemain. Mais c’est aussi ça une équipe de reportage, c’est des gens très soudés, ils ont décidé d’y aller”.

    À la suite de l’annonce du décès de Frédéric Leclerc-Imhoff, le parquet national antiterroriste a indiqué ouvrir une enquête pour crimes de guerre .

    “L’enquête est ouverte des chefs d’atteinte volontaire à la vie d’une personne protégée par le droit international des conflits armés, attaques délibérées contre des personnes qui ne prennent pas part directement aux conflits et attaques délibérées contre le personnel et les véhicules employés dans le cadre d’une mission d’aide humanitaire”, a détaillé le parquet antiterroriste.

    “C’est un double crime qui vise un convoi humanitaire et un journaliste ”, a écrit la ministre des Affaires Étrangères Catherine Colonna sur Twitter, se disant “profondément attristée et choquée”. Elle-même se trouvait en Ukraine ce lundi , une première pour un membre du gouvernement depuis l’invasion russe.

    Le corps de Frédéric Leclerc-Imhoff a été évacué sur la ville de Dnipro, au centre de l’Ukraine, selon Franceinfo.

    Progression de l’armée russe à l’Est

    Severodonetsk, où est décédé le journaliste, est une ville clé de l’Est où l’armée Russie progresse , pilonnée depuis des semaines et où se déroulent désormais des combats de rue, selon le gouverneur de la région.

    “Les combats se poursuivent, la situation est très difficile”, a indiqué sur Telegram Serhiy Haidai. Selon lui, deux personnes ont été blessées lundi lorsque leur voiture a été prise pour cible et trois médecins sont portés disparus.

    Les troupes de Vladimir Poutine s’avancent également vers Lyssytchansk alors qu’au sud l’armée ukrainienne dit progresser dans la région de Kherson.

    À voir également sur Le HuffPost: Le Donbass ravagé par une bataille acharnée, Severodonetsk menacée

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      Frédéric Leclerc-Imhoff tué en Ukraine: Zelensky lui rend hommage

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 05:49 · 1 minute

    UKRAINE - Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rendu hommage, lundi 30 mai, à Frédéric Leclerc Imhoff, journaliste français de BFMTV tué par l’armée russe en Ukraine. Dans un message vidéo, il a adressé ses “sincères condoléances” à la famille du reporter, rappelant qu’il est le 32e journaliste à périr dans ce conflit depuis le 24 février.

    “Aujourd’hui, dans la région de Louhansk, les occupants ont perturbé l’évacuation de zones de combat, tirant sur une voiture qui allait chercher des civils. Le journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff a été mortellement blessé par un tir”, a expliqué Volodymyr Zelensky, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    “Il était journaliste pour la chaîne d’information BFMTV ”, a-t-il rappelé, indiquant: “Il y a justement un peu plus d’un mois j’ai donné une interview à cette chaîne de télévision. C’était ma première grande interview avec un média français”. “J’adresse mes sincères condoléances aux collègues et à la famille de Frédéric”, a déclaré le président ukrainien.

    Un “double crime”

    Selon les autorités ukrainiennes, le journaliste de 32 ans travaillant pour BFMTV depuis 6 ans a été touché au cou par un éclat d’obus russe alors qu’il était en train de documenter une évacuation de civils. Immédiatement, le Quai d’Orsay a exigé “une enquête transparente pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame”.

    “C’est un double crime qui vise un convoi humanitaire et un journaliste ”, écrit la ministre des Affaires Étrangères Catherine Colonna sur Twitter, se disant “profondément attristée et choquée”. Elle-même se trouvait en Ukraine ce lundi , une première pour un membre du gouvernement depuis l’invasion russe.

    À voir également sur Le HuffPost: Le Donbass ravagé par une bataille acharnée, Severodonetsk menacée

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      Frederic Leclerc-Imhoff qualifié de "mercenaire" dans la presse russe

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 20:20 · 3 minutes

    Frédéric Leclerc-Imhoff est décédé dans un bombardement russe en Ukraine lors d'un reportage sur une évacuation de civils à Severodonetsk. Frédéric Leclerc-Imhoff est décédé dans un bombardement russe en Ukraine lors d'un reportage sur une évacuation de civils à Severodonetsk.

    GUERRE EN UKRAINE - En Russie, l’annonce de la mort du journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff dans un bombardement russe n’a pas reçu le même traitement qu’en France ce lundi 30 mai.

    Tué alors qu’il réalisait un reportage avec une équipe de BFMTV sur l’évacuation de civils dans le Donbass, le journaliste de 32 ans a été qualifié de “mercenaire” par l’agence de presse russe TASS , relayant les propos d’un officier des forces séparatistes prorusses.

    À en croire la version russe de cette huitième mort d’un journaliste durant la guerre en Ukraine , Frédéric Leclerc-Imhoff n’était donc pas journaliste reporter d’images pour BFMTV depuis plus de 6 ans: “Je ne le qualifierais pas de journaliste, car ses actions indiquaient une tout autre ligne d’activité. Il est tout à fait possible de le qualifier de mercenaire étranger. Et il est tout à fait clair qu’il était un complice des forces radicales d’extrême droite”, a indiqué Andrey Marochko à l’agence russe, estimant que le Français avait été “engagé dans la livraison de munitions aux positions des forces armées ukrainiennes”.

    “Nous avons vu que ces volontaires aident les troupes ukrainiennes -ils livrent des munitions qui sont utilisées pour tuer des civils”, a ajouté cet officier séparatiste. Un exemple flagrant de désinformation de l’appareil d’État russe.

    “Agiter la communauté internationale”

    Malgré ces fausses informations au sujet du journaliste français tué, l’agence de presse russe partage tout de même des éléments véridiques au sujet de Frédéric Leclerc-Imhoff.

    Dans sa dépêche publiée ce 30 mai, à la suite des propos du milicien prorusse, l’agence TASS partage par exemple les mots douloureux d’Emmanuel Macron et ceux de BFMTV au sujet du journaliste et précise également la version ukrainienne des faits: “Les médias ukrainiens ont rapporté la mort d’un ressortissant français qui aurait été journaliste et qui était en route pour évacuer dix personnes des territoires contrôlés par Kiev”, peut-on lire.

    Cependant, Andrey Marochko est de nouveau cité au sujet de la version ukrainienne. Une version des faits qu’il juge mensongère et trompeuse: “Maintenant, ils cherchent à imaginer cet incident pour agiter la communauté internationale, nous présenter sous un mauvais jour et nous accuser de tuer des journalistes, explique-t-il, mais je tiens à souligner que ce n’est pas le cas. Ils utilisent vraiment les civils comme bouclier humain. Et même lorsqu’ils ont évacué des civils, ils les ont évacués avec des militants ukrainiens blessés”.

    Comme le rapporte Reporters sans frontières , depuis le 24 février et le début de l’invasion russe de l’Ukraine, 7 journalistes ont été tués sur le sol d’Ukraine par les troupes russes avant la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff. D’ailleurs, le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé ce lundi dans la soirée l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre suite à la mort du journaliste français à Severodonetsk , dans l’est du pays.

    À voir également sur Le HuffPost: En Ukraine, ce journaliste réalise en direct qu’il est à côté d’une grenade

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      Qui était Frédéric Leclerc-Imhoff, le journaliste tué en Ukraine?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 18:11 · 3 minutes

    Une photo du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, fournie par BFMTV le 30 mai 2022 Une photo du journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff, fournie par BFMTV le 30 mai 2022

    GUERRE EN UKRAINE - Il s’agit du 8e journaliste tué depuis le début du conflit en Ukraine. Journaliste reporter d’images français de 32 ans, Frédéric Leclerc-Imhoff est décédé ce lundi 30 mai, “touché par un éclat d’obus” dans le cadre d’un reportage qu’il réalisait pour BFMTV dans l’est de l’Ukraine , à Severodonetsk.

    Diplômé de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA), Frédéric Lecerlc-Imhoff travaillait pour BFMTV depuis plus de 6 ans après avoir travaillé en tant que réalisateur de reportages et de documentaire pour l’agence Capa, comme l’indique LCI . En Ukraine pour couvrir l’invasion russe, il effectuait sa deuxième mission sur place lorsque le véhicule dans lequel il se trouvait a été ciblé par un bombardement russe.

    Sur BFMTV , la vive émotion de l’annonce de sa mort a rapidement laissé place aux hommages pour ce journaliste “formidable” décrit comme “joyeux, enthousiaste, bienveillant et courageux” dans un communiqué de la Société des journalistes de la chaîne.

    Le directeur général de BFMTV, Marc-Olivier Fogiel , a souhaité lui rendre hommage pour son “engagement”, insistant sur le fait que “ce n’était pas une tête brûlée. Il pesait chaque minute de sa mission”.

    Marc-Olivier Fogiel a également partagé à l’antenne un court message de la mère du journaliste. “Il était effectivement très engagé et je suis fière de ses choix”, a-t-elle écrit dans un court sms.

    Sur le terrain en Ukraine

    Lors de cette deuxième mission en Ukraine, Frédéric Leclerc-Imhoff couvrait le conflit dans l’est du pays, au plus près du front, en compagnie de son binôme Maxime Brandstaetter. Avec eux, une fixeuse, Oksana Leuta, les accompagnait sur le terrain pour retranscrire le quotidien des territoires disputés par l’armée russe dans le Donbass .

    Sur Twitter, il relayait principalement son travail par l’intermédiaire du compte de son collègue Maxime Brandstaetter. Au plus près des soldats ukrainiens, il partageait ainsi son quotidien en temps de guerre, comme le 21 mai, où l’on peut le voir en train de réaliser le montage d’un futur reportage dans un couloir alors que de “grosses explosions” avaient lieu autour d’eux dans la ville de Mykolaïv.

    Dans une autre vidéo filmée depuis leur chambre d’hôtel, on peut voir et entendre leur quotidien de reporters de guerre sous les bombes russes .

    Hormis la guerre en Ukraine, il a réalisé un certain nombre de reportages pour BFMTV comme à Grande Synthe près de Dunkerque auprès de migrants du Kurdistan irakien ou iranien qui tentent de rejoindre le Royaume-Uni.

    À voir également sur Le HuffPost: En Ukraine, ce journaliste réalise en direct qu’il est à côté d’une grenade

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      Frédéric Leclerc-Imhoff journaliste français tué en Ukraine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 14:31 · 3 minutes

    Une route à Severodonetsk, dans la région de Louhansk ou a été tué le journaliste français. Une route à Severodonetsk, dans la région de Louhansk ou a été tué le journaliste français.

    GUERRE EN UKRAINE - La liste des crimes commis par l’armée russe s’agrandit. En Ukraine, Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste d’origine française a été tué ce lundi 30 mai, alors qu’il se trouvait sur place dans le cadre d’un reportage à Severodonetsk , dans l’est du pays.

    Selon les premières informations émanent de Serhiy Hayday, gouverneur de la région de Lougansk, ce journaliste travaillant pour France Télévision et BFMTV aurait été touché par un éclat d’obus russe alors qu’il était en train de documenter une évacuation de civils . Les premières sources évoquent un bus d’évacuation ukrainien visé par les forces russes alors qu’il tentait de récupérer 10 personnes.

    L’information a ensuite été confirmée peu de temps après par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères ukrainien, Oleg Nikolenko. “L’armée russe a bombardé un véhicule censé évacuer les civils de la zone de guerre près de Severodonetsk. Un journaliste français qui couvrait la mission a été tué. Nous condamnons fermement ce meurtre. La liste des crimes russes contre les travailleurs des médias en Ukraine ne cesse de s’allonger”, a-t-il écrit.

    Des photos partagées sur Telegram donnent à voir le corps d’un homme étendu sur le sol, une pare-brise de véhicule brisé par l’impact, ainsi que des photos de l’intérieur du véhicule ensanglanté.

    La carte de presse du journaliste a été rapidement partagée sur les réseaux sociaux, via ces mêmes comptes Telegram. En France, c’est le président Emmanuel Macron a qui a officialisé ce décès en lui rendant hommage sur son compte Twitter.

    La situation de son binôme encore inconnue

    Dans un tweet, Reporters sans frontières a partagé les informations du gouverneur local, précisant être en contact avec sa rédaction.

    “Selon le gouverneur de Louhansk, un journaliste français a été tué en Ukraine, touché par un éclat d’obus alors qu’il filmait une évacuation de civils”, indique sobrement l’ONG. Le Secrétaire général de RSF a précisé que l’ONG cherchait a entrer en contact avec son binôme sur place pour connaitre sa situation personnelle après cette attaque russe..

    Depuis le début du conflit sur le sol ukrainien le 24 février, RSF a constaté près de 50 attaques -qualifiables de crimes de guerre - à l’encontre de plus de 120 journalistes et de leurs médias.

    Avant l’annonce de la mort du journaliste français ce lundi, le bilan en Ukraine s’élevait à 7 journalistes tués et 9 blessés. 13 journalistes ont été enlevés ou détenus de manière arbitraire et quatre d’entre eux ont été victimes de tortures ou de mauvais traitements, selon les chiffres communiqués par l’ONG.

    À voir également sur Le HuffPost: En Ukraine, ce journaliste réalise en direct qu’il est à côté d’une grenade

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      À Jérusalem, les obsèques de la journaliste d'Al Jazeera tournent à l'affrontement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 13 May, 2022 - 13:28 · 5 minutes

    INTERNATIONAL - “Au revoir Shireen, au revoir la voix de la Palestine.” Ce vendredi, 13 avril, les Palestiniens ont dit adieu à une de leurs journalistes vedettes, Shireen Abu Akleh , tuée d’une balle dans la tête deux jours plus tôt à Jénine, en Cisjordanie occupée, alors qu’elle couvrait un raid israélien .

    Ses obsèques ont été source de tensions. Des violences ont éclaté dans l’enceinte de l’hôpital Saint-Joseph de Jérusalem à la sortie du cercueil de la journaliste quand la police israélienne a dispersé une foule brandissant des drapeaux palestiniens, selon des journalistes de l’AFP et de médias locaux. Sur des images de la chaîne Palestine TV, on voit le cercueil de la reporter manquer de tomber au sol.

    Les forces israéliennes ont fait irruption dans l’enceinte de l’hôpital situé à Jérusalem-Est, dans le secteur palestinien de la ville occupé et annexé par l’État hébreu. “Si vous n’arrêtez pas ces chants nationalistes, nous devrons vous disperser en utilisant la force et nous empêcherons les funérailles d’avoir lieu”, a déclaré dans une mégaphone un policier israélien en direction de la foule, selon une vidéo diffusée par la police.

    Affrontement entre la police israélienne et les Palestiniens

    Selon elle, “des centaines de personnes” se sont rassemblées à l’hôpital et des pierres ont été jetées en direction de la police qui a été “obligée d’utiliser des moyens de dispersion anti-émeute”. “De brutales forces spéciales israéliennes attaquent le cortège funèbre de Shireen Abou Akleh sortant de l’hôpital Saint-Joseph”, a dénoncé sur Twitter Hanane Achraoui, une ancienne ténor de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

    Dylan Collins, journaliste à l’AFP, explique sur Twitter que la police a frappé les personnes présentes dans le cortège. Selon Al-Jazeera, la police israélienne “attaque les Palestiniens”. L’un des journalistes de la chaîne explique que “l’armée israélienne demande aux gens s’ils sont chrétiens ou musulmans. Si vous êtes musulmans, vous n’êtes autorisés à l’intérieur.”

    Le cercueil de Shireen Abu Akleh a finalement été transporté vers la Vieille Ville où est a été célébrée une messe dans une église, avant l’inhumation dans un cimetière à proximité. Après la cérémonie, une foule a suivi l’ambulance transportant sa dépouille jusqu’au point de passage entre la Cisjordanie et Jérusalem-Est, secteur palestinien occupé et annexé par l’Etat hébreu. Les habitants de Cisjordanie, dans leur écrasante majorité, n’ont pas accès à Jérusalem.

    Un gilet pare-balles siglé “presse”

    Les funérailles de la reporter de 51 ans ont lieu sur fond de violences persistantes, alors que de nouveaux heurts ont éclaté dans le camp de réfugiés de Jénine où elle a été tuée. 13 Palestiniens y ont été blessés par balle lors d’une nouvelle opération de l’armée israélienne, selon des sources palestiniennes.

    Le camp de Jénine est un bastion des factions armées palestiniennes dans le nord de la Cisjordanie, d’où étaient originaires des auteurs d’attaques récentes en Israël. L’armée israélienne y avait lancé une opération pour appréhender des Palestiniens recherchés.

    Vendredi, lors d’un nouveau raid, elle a pilonné une maison et blessé par balle à l’abdomen un Palestinien lors de heurts, d’après Wafa. Un autre Palestinien a été blessé par balle près de Ramallah lors d’un autre incident, selon l’armée israélienne. Il avait lancé une brique vers une voiture et tenter d’entrer à l’intérieur.

    Al Jazeera a accusé les forces israéliennes d’avoir tué “de façon délibérée” Shireen Abu Akleh, sa journaliste vedette qui portait un gilet pare-balles siglé “presse” et un casque de reportage.

    L’origine du tir mortel n’a pas été identifiée

    Israël, après avoir dit qu’elle avait “probablement” succombé à un tir palestinien, a affirmé ne pas écarter que la balle ait été tirée par ses soldats. Vendredi, l’armée israélienne a finalement indiqué qu’il n’était pas possible de déterminer dans l’immédiat l’origine du tir ayant tué la journaliste. “L’enquête montre qu’il y a deux possibilités pour l’origine du tir l’ayant tuée”, selon l’armée.

    La première option est celle d’un “tir nourri d’hommes armés palestiniens (en direction des forces militaires israéliennes), alors que des centaines de balles ont été tirées depuis plusieurs endroits”, a estimé cette source.

    “L’autre option est que pendant la fusillade, l’un des soldats (israélien) a tiré quelques balles depuis une jeep à l’aide d’une lunette télescopique vers un terroriste qui tirait sur son véhicule”, a indiqué l’armée, pour qui il est “possible que la journaliste qui se tenait près du terroriste (...) ait été touchée”.

    Lors de la cérémonie à Ramallah, le président palestinien Mahmoud Abbas a dit tenir les autorités israéliennes pour “complètement responsables” de la mort de la journaliste, refusant une enquête conjointe avec Israël. “Les autorités israéliennes ont commis ce crime et nous ne leur faisons pas confiance”, a-t-il affirmé.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Évasion de prison par un tunnel de six palestiniens en Israël

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      Jean Lassalle visé par une plainte de Renaud Dély après l'avoir traité de "chien"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 12:59 · 2 minutes

    Journalist Renaud Dely Photographed in PARIS (Photo by Eric Fougere/VIP Images/Corbis via Getty Images) Journalist Renaud Dely Photographed in PARIS (Photo by Eric Fougere/VIP Images/Corbis via Getty Images)

    JUSTICE - “C’est un chien, c’est un chien. Il n’a pas le droit de dire ce qu’il a écrit”, avait déclaré le candidat à la présidentielle Jean Lassalle le 6 avril. Dimanche 8 mai, le journaliste à qui il s’adressait, Renaud Dély , a indiqué sur Twitter qu’il avait porté plainte.

    “Pour information, et parce que la question m’a été posée, j’ai, bien entendu, déposé plainte pour ‘injure publique’ à l’encontre de M. Jean Lassalle après les violentes insultes qu’il a proférées à la télévision à mon endroit à plusieurs reprises, les 6 et 12 avril”, a écrit le journaliste politique sur le réseau social.

    Le 5 avril dernier, lors d’un édito politique dans la matinale de franceinfo, Renaud Dély qualifiait Jean Lassalle de “porte-parole du complotisme des champs”, le comparant au leader du parti Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan.

    Dérapage sur franceinfo

    Ces propos ont déclenché la colère du député des Pyrénées-Atlantiques. Dès le lendemain dans l’émission Votre Instant Politique diffusée sur franceinfo, il s’emportait: “Je veux dire simplement à Renaud Dély que je regrette profondément ce qu’il a écrit même si c’est franceinfo”, lance-t-il. “C’est un chien, c’est un chien. Il n’a pas le droit de dire ce qu’il a écrit. Et je le dis à Jean Quatremer aussi. Ça, ce n’est pas de la politique”.

    “Comment me connait-il cet homme-là pour porter des jugements aussi graves? Ce n’est pas digne”, tempête-t-il encore en tapant sur la table, tandis que Gilles Bornstein coupe court à ce dérapage. Par la suite, la chaîne du groupe France Télévisions a “condamn(é) vivement” ces insultes.

    Quelques jours plus tard sur TPMP, Jean Lassalle récidive: “Cet homme qui ne me connaît pas, de quel droit me traite-t-il de complotiste des champs? Est-ce que c’est le rôle d’un journaliste? (...) Si c’est pour insulter des types que tu ne connais pas, il vaut mieux que le chien rentre à la niche.”

    Jean Lassalle, arrivé en 7e position au premier tour de l’élection présidentielle du 10 avril avec 3,13% des voix, a annoncé qu’il ne se présenterait pas aux législatives pour briguer un nouveau mandat de député. Toutefois ce lundi 9 mai, son frère Julien a annoncé qu’il serait candidat pour lui succéder .

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