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      “Catastrophic” AI harms among warnings in declaration signed by 28 nations

      news.movim.eu / ArsTechnica · Wednesday, 1 November - 21:21 · 1 minute

    Technology Secretary Michelle Donelan (front row center) is joined by international counterparts for a group photo at the AI Safety Summit at Bletchley Park in Milton Keynes, Buckinghamshire on Wednesday November 1, 2023.

    Enlarge / UK Technology Secretary Michelle Donelan (front row center) is joined by international counterparts for a group photo at the AI Safety Summit at Bletchley Park in Milton Keynes, Buckinghamshire, on November 1, 2023. (credit: Getty Images )

    On Wednesday, the UK hosted an AI Safety Summit attended by 28 countries, including the US and China, which gathered to address potential risks posed by advanced AI systems, reports The New York Times . The event included the signing of " The Bletchley Declaration ," which warns of potential harm from advanced AI and calls for international cooperation to ensure responsible AI deployment.

    "There is potential for serious, even catastrophic, harm, either deliberate or unintentional, stemming from the most significant capabilities of these AI models," reads the declaration, named after Bletchley Park , the site of the summit and a historic World War II location linked to Alan Turing. Turing wrote influential early speculation about thinking machines.

    Rapid advancements in machine learning, including the appearance of chatbots like ChatGPT , have prompted governments worldwide to consider regulating AI . Their concerns led to the meeting, which has drawn criticism for its invitation list. In the tech world, representatives from major companies included those from Anthropic, Google DeepMind, IBM, Meta, Microsoft, Nvidia, OpenAI, and Tencent. Civil society groups, like Britain's Ada Lovelace Institute and the Algorithmic Justice League in Massachusetts, also sent representatives.

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      President Biden meets with AI CEOs at the White House amid ethical criticism

      news.movim.eu / ArsTechnica · Friday, 5 May, 2023 - 21:29

    US President Joe Biden and Vice President Kamala Harris meet the 'Investing in America Cabinet.'

    Enlarge / US President Joe Biden and Vice President Kamala Harris meet the 'Investing in America Cabinet' to discuss the Investing in America agenda in the Roosevelt Room of the White House in Washington, DC, on May 5. (credit: Jim Watson/AFP via Getty )

    On Thursday, President Joe Biden held a meeting at the White House with CEOs of leading AI companies, including Google, Microsoft, OpenAI, and Anthropic, emphasizing the importance of ensuring the safety of AI products before deployment. During the meeting, Biden urged the executives to address the risks that AI poses. But some AI experts criticized the exclusion of ethics researchers who have warned of AI's dangers for years.

    Over the past few months, generative AI models such as ChatGPT have quickly gained popularity and rallied intense tech hype, driving companies to develop similar products at a rapid pace.

    However, concerns have been growing about potential privacy issues , employment bias, and the potential for using them to create misinformation campaigns . According to the White House, the administration called for greater transparency, safety evaluations, and protection against malicious attacks during a "frank and constructive discussion" with the executives.

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      Élisabeth Borne dédie sa nomination aux "petite filles", un hommage incontournable

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 17 May, 2022 - 16:19 · 4 minutes

    EGALITE - Lors de la passation de pouvoir avec Jean Castex, ce lundi 16 mai, la Première ministre Élisabeth Borne a dédié sa nomination à toutes les petites filles”, les encourageant à “aller au bout de (leurs) rêves” . “Rien ne doit freiner le combat pour la place des femmes dans notre société”, a ajouté celle qui est seulement la deuxième femme à occuper ce poste après Edith Cresson entre mai 1991 et avril 1992.

    Un hommage fort et émouvant aux générations qui suivront qui est également devenu depuis plusieurs années presque un incontournable des discours de femmes nommées à des postes de pouvoir.

    L’idée de vouloir inspirer ou encourager celles qui suivront et in fine d’incarner une forme de “rôle-modèle” pour les “petites filles” a souvent été une formule utilisée dans les domaines du sport ou de la culture. En plus évidemment d’être aussi au coeur des mouvements féministe. Mais elle ne s’y cantonne plus.

    Si Elisabeth Borne est certainement la première femme politique française à l’exprimer aussi clairement, elle suit les traces de femmes de pouvoir des pays anglo-saxons. Sans surprise puisque la notion de “role model” ou “rôle modèle” a été définie par le sociologue américian Robert K. Merton.

    Ainsi, en 2016, quand Theresa May succède à David Cameron au 10 Downing Street à Londres, elle reçoit la visite de la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon. L’occasion pour les deux femmes de poser en photo. Un cliché qui sera ensuite partagé par l’Ecossaise sur sur Twitter avec cette légense: “Politique mise à part - J’espère que les filles du monde entier regardent cette photo et pensent que rien ne devrait leur être interdit”.

    Passage de témoin entre Clinton et Harris

    Autre message peut-être plus connu et allant en ce sens, celui d’Hillary Clinton, au lendemain de sa défaite face à Donald Trump lors de l’élection présidentielle de 2016. Elle rappelait alors: “A toutes les petites filles qui regardent... Ne doutez jamais que vous êtes précieuses et puissantes et que vous méritez toutes les chances et opportunités du monde”.

    Quatre ans plus tard, quand Kamala Harris devient la première femme noire vice-présidente, elle emprunte à son tour quelques-uns des mots d’Hillary Clinton en promettant: “Je suis peut-être la première femme dans ce bureau, je ne serai pas la dernière, car chaque petite fille qui regarde ce soir voit que c’est un pays de possibilités”.

    Autant de formules similaires également utilisées par Lori Lighfoot, première maire noire et lesbienne élue à la tête de Chicago en 2019, ou Nan Whaley première femme démocrate à candidater au poste de gouverneure dans l’Ohio en 2022.

    Incarnation incantatoire

    Si la formule a pris du poids c’est parce qu’elle permet à la fois d’incarner en soi une forme de changement et de prendre à témoin les générations futures pour les exhorter d’en faire autant. “Les modèles d’identification sont importants pour tout le monde, enfant ou adulte, car notre personnalité se construit en partie par rapport à nos interactions avec notre environnement social (famille, amis), professionnel, mais aussi, culturel”, expliquait par ailleurs récemment, Véronique Barfety, psychologue clinicienne au CHU Lille, sur Le HuffPost.

    Un concept d’incarnation qui a pris du poids au fur et à mesure des années. En 2011 , quand Christine Lagarde devient la première femme à diriger le FMI, le concept du ”rôle-modèle” prend doucement. “Je sais que certaines personnes me regardent comme un rôle modèle, que certaines jeunes femmes me regardent et s’inspirent. Personnellement, je n’ai pas envie de me gargariser avec cette idée. Mais c’est cette vieille idée de Sartre, que nous ne sommes nous qu’aux yeux des autres. C’est une responsabilité”, disait-elle à l’époque tout en poussant pour toujours plus d’égalité. Plus de dix ans plus tard, celle qui est désormais à la tête de la BCE n’a plus aucun mal à assumer ce “rôle modèle”.

    Au moment de la nomination de Christine Lagarde, Angela Merkel est à la tête du gouvernement allemand depuis déjà cinq ans. La chancelière considérée comme la femme la plus puissante du monde a pourtant régulièrement minimisé la portée de sa carrière en tant que femme . Une forme de cécité symbolique qui lui sera d’ailleurs également reprochée.

    En reconnaissant la portée de sa nomination ce lundi Elisabeth Borne a, elle, marqué le coup, mais de quoi s’épargner les prochains. “C’est un événement parce que la France est ce qu’elle est, que la classe politique est ce qu’elle est, a rappelé Edith Cresson avant d’ajouter: C’est une fonction difficile où l’on est sans cesse critiqué, pas seulement par les adversaires politiques, mais aussi par la presse, je suis sûre qu’elle saura faire face aux difficultés qu’elle risque de rencontrer”.

    A voir également sur Le HuffPost: Les 3 questions que soulève la nomination d’Élisabeth Borne à Matignon

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      Kamala Harris, le paon et Charles Darwin

      Thomas Viain · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 12 November, 2020 - 04:22 · 4 minutes

    Par Florent Mathieu.

    À peine Kamala Harris était-elle confirmée comme vice-présidente élue qu’un concert de louanges et de félicitations s’élevait des rangs de la gauche démocrate, célébrant avec tambour et trompette les qualités de la colistière de Joe Biden . Le tweet de l’ex-première dame Michelle Obama brossait un portrait éloquent de Harris : c’est une femme, noire et qui plus est d’origine amérindienne.

    De l’autre côté de l’Atlantique, dans notre France de la Déclaration de 1789 où seules comptent les différences fondées sur la distinction des vertus et des talents (article 6), le malaise était quelque peu palpable. Ce n’était pas un programme, des compétences ou un combat politique qui étaient mis en exergue, mais une couleur de peau, une origine et un genre.

    La compétence plus que l’identité

    Une chronique brillante d’Olivier Babeau sur Le Figaro Vox , fidèle à la tradition hexagonale, n’a pas manqué d’égratigner ces emballements incongrus : « chacun est encouragé à célébrer la victoire, non d’une personne capable, mais d’une personne de telle couleur de peau ou de tel sexe » . Sa conclusion se voulait une exhortation : ne jugeons plus les individus qu’à la même aulne, « celle de la compétence » .

    Et pourtant cette critique libérale, refusant qu’un individu soit réduit à une origine ou à un groupe d’appartenance, passait à côté d’une partie du sujet. Si le fond de l’affaire était si simple, un argumentaire rationnel et méthodique n’aurait-il pas depuis longtemps ramené à la raison les partisans des identity politics ?

    En vérité, derrière l’opposition caricaturale entre partisans d’un tribalisme de groupe et défenseurs des mérites individuels, se cache peut-être une réalité plus complexe et moins binaire. Pour mieux la saisir, faisons un bref détour par la théorie de l’évolution et notre vénérable Charles Darwin .

    En 1975, le biologiste israélien Amotz Zahavi émet une hypothèse aussi géniale qu’audacieuse afin d’expliquer certaines bizarreries de la nature.

    Comment se faisait-il, par exemple, que des attributs comme la queue du paon, particulièrement malvenue et gênante face à un prédateur, aient été sélectionnés par la nature, puisqu’ils ne présentaient aucun avantage évolutif ? Naît alors dans l’esprit de Zahavi la « théorie du handicap ».

    Ces attributs saillants seraient une manière d’envoyer aux éventuels prédateurs le message suivant : si j’ai pu arriver où j’en suis, toujours vivant dans une nature qui ne fait pas de cadeau, avec ce handicap évident, vous imaginez bien que j’ai par conséquent des ressources et des capacités au-dessus de la moyenne… ne vous fatiguez pas à m’attraper.

    Au-delà du tribalisme

    Revenons maintenant à notre histoire de politique.

    Il se pourrait bien que l’on ait affaire à un mécanisme cognitif analogue dans le cas des minorités discriminées. Contrairement à ce que certains ont pu affirmer, il ne s’agit pas simplement d’un plafond de verre qui aurait été brisé pour une catégorie de personnes, ce qui nous renverrait encore à un mécanisme tribal d’identité de groupe. En l’occurrence, la théorie du handicap de Zahavi a toute sa pertinence.

    Une couleur, une identité de genre, une origine peuvent activer dans nos esprits le signal du handicap : regardez où j’en suis, dans un monde qui ne fait pas de cadeau, alors que je suis une femme noire et d’origine amérindienne… cela vous donne une idée de mes talents, au-dessus de la moyenne, pour obtenir ce poste.

    La question n’est pas de savoir si Kamala Harris a réellement connu un parcours difficile (en l’occurrence, il semblerait qu’elle soit plutôt issue d’une classe privilégiée). Il s’agit de savoir si un signal extérieur de genre, d’origine ou de couleur de peau évoque forcément une identité tribale ou s’il ne peut pas également renvoyer parfois à une valorisation, d’inspiration toute libérale pour le coup, des talents et des vertus individuels.

    Quelle serait alors une attitude authentiquement libérale face à des discours vantant des qualités extérieures comme l’origine, le sexe ou la couleur de peau ? Tout simplement prendre le temps de distinguer s’il s’agit d’un signe d’identification tribale ou au contraire d’un signal mettant en valeur des talents individuels. Le premier ramène l’individu au groupe, quand le second au contraire l’en extirpe, tel un Rastignac fier de s’être construit dans la difficulté et l’adversité !