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      Le flicage des salariés en télétravail, 3e motif de plainte auprès de la Cnil

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 09:16 · 2 minutes

    La surveillance des salariés (notamment en télétravail), 3e motif de plainte auprès de la Cnil La surveillance des salariés (notamment en télétravail), 3e motif de plainte auprès de la Cnil

    TRAVAIL - Le développement du télétravail s’accompagne-t-il d’une surveillance accrue des salariés? Dans son dernier rapport annuel, dévoilé par Franceinfo , la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), met en garde les employeurs contre certaines dérives au sein des entreprises et à distance.

    “Il s’agit pour nous de concilier le droit de l’employeur de contrôler l’activité de son salarié” et le droit à la vie privée de dernier, a indiqué la présidente de la Cnil Marie-Laure Denis, ce mercredi 11 mai sur Franceinfo . Pour cause, la surveillance des salariés -en télétravail et au sein de l’entreprise, via vidéosurveillance notamment- est “le troisième motif de plaintes” après les plaintes contre internet et les télécoms, et celles concernant les pratiques commerciales, sur les “14.000″ reçues chaque année par la Cnil, explique-t-elle.

    Selon la Cnil , “83 % des plaintes reçues en 2021 relatives à la surveillance des salariés concernaient des dispositifs de vidéosurveillance au travail”. Marie-Laure Denis fait également état de cas “d’enregistreurs de frappe sur le clavier” pour surveiller l’activité des salariés à distance.

    Dans son rapport , l’instance relève qu’une grande partie de ces plaintes “visent des entreprises de taille réduite qui ne disposent ni d’un service juridique ni du soutien d’un délégué à la protection des données”.

    Les employeurs risquent des mises en demeure et des sanctions

    “On ne peut pas tout faire et avoir une surveillance permanente des salariés”, explicite Marie-Laure Denis, qui rappelle qu’un employeur “ne peut pas [les] obliger à être en visioconférence ou à avoir une caméra allumée toute la journée”.

    En parallèle, elle déclare que le salarié ne peut pas refuser d’allumer sa caméra dans certaines circonstances telles qu’“un entretien RH”, “un rendez-vous avec un client” ou encore “l’accueil de nouveaux salariés au sein de l’entreprise”, tout en demandant aux entreprises de donner la possibilité “de flouter” l’arrière-plan.

    En février, la CNIL assurait qu’il était “aujourd’hui nécessaire de vérifier sur le terrain la conformité des pratiques des employeurs”. En cas de non-respect de la loi et du règlement général sur la protection des données (RGPD), l’instance indique sur son site que les employeurs risquent des mises en demeure et des sanctions, qui peuvent être financières.

    À voir également sur Le HuffPost: Du télétravail accroché à une falaise, le bureau insolite de cet Écossais

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      Clean Insights – Collecter éthiquement de la donnée sur vos utilisateurs

      news.movim.eu / Korben · Sunday, 8 May, 2022 - 07:00 · 1 minute

    Lorsqu’on crée un site web ou une application mobile, il nous faut de la donnée… Et oui, il faut pouvoir collecter un peu de données pour comprendre comment nos clients et nos utilisateurs se comportent dessus.

    Seulement, voilà, ce n’est pas simple à faire soi-même alors la plupart des développeurs se tournent vers des solutions commerciales qui exploitent allégrement les données personnelles des utilisateurs.

    Toutefois, si vous êtes un dev avec un peu d’éthique, il est possible d’implémenter Clean Insights qui offre des SDK et des outils basés sur Matomo pour avoir de la donnée anonymisée et sécurisée.

    Cela vous permettra de mesurer et de connaître les habitudes d’utilisation de votre service ou application sans toutefois mettre en place une surveillance invasive de vos users. Clean Insights collecte le minimum d’informations, avec une fréquence la plus réduite possible et en la diluant un maximum. Cela signifie que plutôt que de collecter la ville de l’utilisateur, on va simplement collecter sa région.

    Le lien entre les données et l’individu est également rompu dès la collecter en y ajoutant du bruit. Ainsi, les individus ne peuvent être reliés aux informations collectées après coup.

    Évidemment, tout est transparent dans leur initiative et le projet est sérieusement soutenu par The Guardian Project. C’est d’ailleurs le système d’analyse utilisé par F-Droid et Mailvelope .

    https://upload.movim.eu/files/7b4a27eed4cd52381dd25ae94920402e838b41d3/ue4mcLTAjsCF/SNU.jpg

    4 pages #antimilitariste de la #CNT #Éducation

    http://www.cnt-f.org/cnt31/spip.php?article1256

    Non au #SNU ! #Armée hors de nos #école.

    “L’armée représente l’antithèse de ce que nous souhaitons comme éducation. En réclamant l’obéissance inconditionnelle des ses soldats (avant celle de l’ensemble des citoyens avec la notion de défense globale), elle est une vaste entreprise de soumission à l’autorité et de décervelage. Elle est donc un obstacle majeur à l’ #émancipation que nous souhaitons développer en tant qu’éducatrices et éducateurs.”

    #antimilitarisme #police #guerre #pédagogie #émancipation #lutte #enfant #enfance #adolescence #liberté #entraide #lutte #social #société #capitalisme #État #syndicalisme #Toulouse
    https://upload.movim.eu/files/7b4a27eed4cd52381dd25ae94920402e838b41d3/P9pjK1qq1ahD/solidarite-prisonnier_en_lutte.jpeg

    #Toulouse : Covid-19 : côté parloirs, la prison de #Seysses doit revoir sa copie

    https://www.ladepeche.fr/2021/02/25/covid-19-cote-parloirs-la-prison-de-seysses-doit-revoir-sa-copie-9394308.php

    Des détenus qui n’entendent rien, leurs familles contraintes de hurler… depuis le déconfinement, les conditions des parloirs sont aberrantes.

    Le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse a donné raison aux détenus.

    #anticarcéral #social #société #politique #actu #lutte #actualité #HauteGaronne #liberté

    Alt text

    Article entier sur France 3 Occitanie

    Cinq détenus de la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, lancent un recours par l’intermédiaire de leurs avocats. Les parois anti-covid installées dans les boxes familles pour les parloirs sont totalement hermétiques : impossible de s’entendre.

    #carcéral #enfermement #lutte #solidarité #HauteGaronne #droit #actu #actualité #liberté #anticarcéral #social #société #politique

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      La liberté mise en pièces par la peur

      h16 · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 3 February, 2021 - 08:30 · 5 minutes

    Psycho (Copie d

    par h16

    S’il y a bien une émotion particulièrement commode pour diriger la foule, c’est bien la peur . Cela fait passer presque instantanément la grande majorité des individus en mode réflexes.

    Or, un réflexe simple lorsqu’on a peur est de simplement suivre le groupe parce qu’en moyenne, le groupe se trompe peu. Et si l’on a correctement orienté le groupe en lui faisant peur et en lui fournissant en même temps des solutions (de groupe, évidemment) qui répondent (fortuitement) à un agenda pratique pour celui qui manipule, le groupe fonce alors tête baissée vers la solution présentée, bonne ou mauvaise.

    Bien utilisée, la peur fait en effet complètement oublier la liberté aux individus : la liberté, en laissant les possibilités ouvertes, n’apporte jamais de réponse immédiate, émotionnelle, instinctive et définitive aux dangers qu’on croit percevoir. Elle est toujours une réponse argumentée, raisonnée, pondérée et ne fait pas le poids devant les réponses instantanées, toutes faites et rassurantes par leur immédiateté.

    Les adversaires de la liberté utilisent donc habilement la peur en multipliant les messages anxiogènes et les solutions toutes faites qui vont dans leur sens à eux : « La planète se réchauffe, vite, réduisons nos besoins en énergie, réduisons la population ! » ou encore « Vous allez mourir et atrocement en plus, vite barricadez-vous, ne bougez plus, taisez-vous , laissez l’État tout prendre en charge ! »

    Le besoin (pas nécessaire en réalité) de répondre vite, le caractère d’urgence (créé artificiellement) finissent par désarmer ceux qui ont l’habitude de la liberté lorsque le cadre se prête à la réflexion et à la pondération. Rapidement, les objections réfléchies sont complètement écrasées par les émotions et à la fin il ne reste plus qu’un groupe à peu près homogène d’individus qui se ruent vers les solutions proposées. Peu importe qu’elles n’ont de solution que le nom : ça marche pour diriger la foule et ça accroît sans cesse le pouvoir de ceux qui les proposent.

    Le résultat très concret peut s’observer actuellement et il n’est pas beau à voir.

    Assez rapidement, toujours en utilisant le prétexte de l’urgence et du caractère soi-disant exceptionnel, et grâce à l’intervention des médias qui, eux aussi, utilisent la peur d’autant mieux qu’elle fait vendre, a été mise en place une succession de confinements et de couvre-feux . Si leurs bénéfices sont parfaitement hypothétiques (« sans, il y aurait eu plus de morts patati patata »), les effets économiques, sociaux, politiques et même médicaux sont maintenant visibles (pas du tout hypothétiques) et catastrophiques.

    Cependant, chaque nouveau confinement accepté par la foule apeurée brise un peu plus la résistance de ceux qui étaient auparavant indépendants et qui deviennent de plus en plus soumis aux bons soins des dirigeants et de l’État à leur botte.

    De façon habile, la réduction drastique, catastrophique même, de l’activité économique sera présentée comme bénéfique pour le climat. C’est faux , mais peu importe puisqu’il s’agit, là encore, de manipuler les foules, pas de les aider.

    La suite logique a déjà été évoquée, sortie des cartons et la mise en musique ne tardera pas : la peur a fait des miracles et l’introduction d’un traçage permanent passe comme une lettre à la poste. Bien sûr, au début, on le baptisera passeport médical (pour ne pas effrayer le troupeau), puis passeport vert (qui permettra de vérifier l’adéquation comportementale avec l’agenda écologiste) puis enfin, ce sera le contrôle permanent des faits et gestes pour vérifier qu’ils sont en ligne avec la doxa officielle. Le procédé est transparent, simple, souple et cette doxa peut évoluer sans souci : le cheptel s’adaptera.

    Bien évidemment, pour éviter la dissension, on laissera se développer la censure , le déplateformage et plus efficace encore, l’auto-censure (par pression sociale, depuis les groupes de Social Justice Warrior jusqu’aux fachos antifa pour taper du récalcitrant). Est-il vraiment besoin de revenir sur les derniers mouvements au sein de Facebook, Twitler et autres pour préciser ce point ?

    L’accroissement de la pauvreté et la mise sous tutelle étatique d’un nombre croissant d’individus permet l’introduction d’ un revenu universel , magnifique étape dans l’asservissement le plus abject puisque ce principe est exactement équivalent à la distribution de nourriture « gratuite » aux animaux du zoo. On peut d’ores et déjà parier que la mise en place de ce système sera applaudie des deux mains par une proportion stupéfiante de Français.

    Parallèlement, on continuera le grignotage de la propriété privée (en France, il va à un rythme galopant ; il en ira de même partout ailleurs). Notez qu’on favorise déjà la location de tout et la possession de rien, la propriété privée étant maintenant de plus en plus ouvertement honnie, dans les médias, les discours politiques et les pensées jalouses de toujours plus d’individus.

    Dans ce cadre, l’humain et ses services deviennent atomiques, parfaitement remplaçables. Les communistes, qui nient la notion même d’individu, se réjouiront  et se feront broyer à leur tour en devenant eux-mêmes des petits rouages anonymes d’une immense machine devenue folle.

    Cette disparition de la propriété ne peut se faire sans une disparition complète de l’argent liquide anonyme . Cette disparition de toute transaction privée entraînera la disparition de toute possibilité de faire des affaires sans être fiscalisé, et surtout sans échapper au jugement permanent, à la scrutation de tous par tous : chaque transaction devenant publique, cela veut dire que chacun est jugé en permanence par tout le monde. La transparence totale que certains abrutis applaudissent des deux mains est évidemment un cauchemar abominable mais il faudra que ces abrutis la subissent pour comprendre pourquoi.

    Ça tombe bien, on y va droit.

    L’année passée nous a fourni une bien sévère leçon, celle que tous les efforts des libéraux sont vains s’ils ne parviennent pas à communiquer et amoindrir les sentiments de peur qui s’emparent de ceux qui connaissent mal la liberté.

    Pire encore : on se rend compte qu’à mesure des progrès qui nous garantissent une diminution constante des dangers réels (guerres, catastrophes naturelles et même épidémies), les individus ont de plus en plus peur , de leur ombre, du changement, des autres, des frémissements de l’actualité ou de la liberté elle-même.


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    Sur le web

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      Personnalité, liberté, propriété : ces principes piétinés par l’urgence sanitaire

      Patrick de Casanove · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 21 January, 2021 - 04:30 · 10 minutes

    liberté

    Par Patrick de Casanove.

    Nous avons récemment abordé le fait que dans la gestion de la Covid, la France et l’Europe tournaient une nouvelle fois le dos à leurs valeurs.

    Les valeurs : dignité et liberté

    Les textes fondateurs français ou européens citent plusieurs valeurs, mais la liberté et, pour les plus récents, la dignité, ressortent.

    En France, il s’agit de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 à laquelle il est fait référence dans le préambule de la Constitution (Art 1,2,4). L’ article 16 du Code civil précise :

    La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie.

    En Europe, la Charte des Droits fondamentaux de l’Union européenne (Préambule, Chapitre 1 Art 1, chapitre 2 Art 6) fait référence à des valeurs universelles. Elles sont dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme adoptée le 10 décembre 1948 par l’Assemblée Générale des Nations Unies . (Préambule, Art 1, 2 et 3)

    La liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d’un système politique ou social, dans la mesure où l’on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique. La liberté individuelle est « le droit de chacun d’agir librement sans encourir de mesures arbitraires (emprisonnement, astreinte à résidence, interdiction de se déplacer, etc.). »

    La dignité est le « sentiment de la valeur intrinsèque d’une personne ou d’une chose, et qui commande le respect d’autrui. »

    L’ état d’urgence sanitaire annihile ces valeurs et crée l’injustice.

    L’injustice

    L’état d’urgence sanitaire et les mesures liberticides qu’il rend légales méprisent ces valeurs fondatrices. Elles détruisent les droits naturels individuels :

    « Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. » Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

    La destruction légale de ces droits est ce que Bastiat nomme la spoliation légale .

    Elle est injuste, et comme toute injustice elle ne peut engendrer que le malheur ; justice entendue au sens de « rendre à chacun le sien » et de « principe moral qui exige le respect du droit et de l’équité. Qualité morale qui invite à respecter les droits d’autrui. »

    Sacrifier les uns au profit des autres est une injustice. Enfermer les gens est une injustice. Les assigner à résidence, fermer les activités économiques, restreindre les déplacements sont des injustices. Intervenir dans la vie privée, la vie familiale, la vie intime est une injustice.

    L’autorité centrale anéantit le libre choix, la responsabilité individuelle. Elle traite les citoyens en objet, elle leur retire toute dignité, toute humanité. C’est une injustice.

    Le problème révélé par la prise en charge de la Covid n’est pas seulement un problème paramétrique, de matériel, ni de logistique, ni de stratégie.

    Le problème c’est l’existence d’une autorité centrale , composée d’une poignée d’individus qui décident de tout. Le problème c’est la place étouffante, dévastatrice d’un État qui s’étend indéfiniment. Cette extension infinie a trouvé avec la Covid l’alibi parfait pour un magistral coup d’accélérateur.

    L’outil de l’État est la peur, quitte pour la majorer à aggraver l’épidémie ou à la faire passer pour plus grave qu’elle n’est. La peur permet de contrôler et soumettre les populations.

    Quelles que soient les circonstances et quels que soient les problèmes, une prise en charge politique ne peut être que coercitive. L’État n’agit que de manière répressive, oppressive, centralisée et bureaucratique. Il ne sait que dépenser l’argent des autres.

    Il est donc irrationnel de laisser les politiques se mêler de tout, ici d’un problème médical. Cela ne peut qu’entraîner une atteinte gravissime aux droits fondamentaux de l’être humain.

    L’aboutissement est le totalitarisme.

    Personnalité, liberté, propriété : voilà l’Homme

    Il faut mettre fin à l’injustice.

    La pensée de Frédéric Bastiat repose sur les droits naturels individuels :

    Personnalité, Liberté, Propriété, — voilà l’homme. La Loi (1850)

    La liberté

    « La propriété, le droit de jouir du fruit de son travail, le droit de travailler, de se développer, d’exercer ses facultés, comme on l’entend, sans que l’État intervienne autrement que par son action protectrice, c’est la liberté » Propriété et loi (1848)

    L’action protectrice étant la protection des droits naturels et non pas la notion d’État protecteur au sens État nounou que nous avons aujourd’hui.

    La propriété

    « J’entends par propriété le droit qu’a le travailleur sur la valeur qu’il a créée par son travail. […] Dans la force du mot, l’homme naît propriétaire, […] la propriété n’est que le prolongement des facultés. Séparer l’homme de ses facultés, c’est le faire mourir ; séparer l’homme du produit de ses facultés, c’est encore le faire mourir. » Propriété et loi (1848)

    « Nous disons, nous : l’homme est propriétaire de lui-même, par conséquent de ses facultés, et, par suite, du produit de ses facultés. » Baccalauréat et socialisme (1850)

    Personnalité

    La personnalité inclut la dignité. Chaque individu est une personne naturellement libre, responsable de ses actes, apte à choisir, à décider pour elle-même, avec des projets de vie, des rêves.

    Elle est unique, elle possède une identité, une culture et un honneur. La personnalité est inhérente à l’Homme. Comme la dignité , il ne la perd jamais, même malade, même infirme, même handicapé etc. C’est parce qu’il a une personnalité que tout être humain mérite le respect. La personne humaine est sacrée, n’a pas de prix et sa valeur est incommensurable.

    Voilà l’Homme

    « Et même, les mots propriété, liberté n’expriment que deux aspects de la même idée. […] Et puisque la valeur a sa raison d’être dans l’acte humain, on peut dire que la liberté implique et comprend la propriété. Il en est de même de l’oppression à l’égard de la spoliation. » Frédéric Bastiat, Conclusion de l’édition originale des Harmonies Économiques (1850)

    En réalité ces trois droits ne font qu’un. Ils font l’Homme. C’est une trinité libérale. La liberté est la propriété qui est la personnalité. Pour Bastiat, les trois droits naturels sont indissociables. Porter atteinte à l’un détruit les autres. Ils sont consubstantiels à la nature humaine. Les détruire chosifie.

    La souffrance d’autrui engendrée par la coercition gouvernementale ne saurait se réduire à sa partie physique, à ses dommages matériels qu’ une compensation matérielle effacerait en totalité ou en partie. C’est une vision matérialiste, utilitariste, économique au sens moderne et réduit. Ce n’est pas une vision libérale. Cette approche strictement matérielle méconnaît la nature humaine qui est chair et os, mais est aussi esprit, intellect, culture et espoir. Elle fait fi de la personne humaine.

    La personne humaine inaliénable et sacrée

    Avec la peur créée par le gouvernement bien des Français pensent que la fin justifie les moyens .

    En particulier une fin dite d’intérêt collectif, la fin de l’état d’urgence sanitaire, justifierait le sacrifice d’intérêts particuliers. On parle beaucoup, et c’est compréhensible, de la souffrance des personnes développant des formes graves de la Covid, de la souffrance de leur famille et de leurs proches en cas d’issue fatale. Essayer d’éviter ces souffrances ne justifie en rien que l’on fasse souffrir d’autres personnes. Le seul sacrifice qui vaille est volontaire.

    L’intérêt collectif ne justifie pas l’usage de tous les moyens et n’exige pas que l’individu soit sacrifié à la communauté. Celle-ci ne peut pas disposer d’un individu quel qu’il soit, et encore moins pratiquer son sacrifice. Derrière les intérêts particuliers se trouvent des êtres humains.

    Les êtres humains ont des projets de vie. Humanité et projet de vie sont indissociables. Le projet de vie donne un sens à la vie. La vie se différencie alors de la non-mort indemne de la Covid. Le projet de vie consiste à mener sa vie comme on l’entend, en conformité avec sa culture, ses désirs et sa personnalité, en respectant les droits naturels individuels d’autrui.

    Pour concevoir et mener un projet de vie il faut avoir des conditions d’existence décentes. Le confinement, l’assignation à résidence, le couvre feu… détruisent aussi les conditions matérielles favorables à l’éclosion d’un projet de vie, donc à l’épanouissement personnel. Un projet de vie ne peut être dicté, ni détruit, par d’autres, même au nom d’un prétendu bien collectif qui ne peut résulter de la destruction d’un bien individuel.

    La logique politique qui sous-tend la stratégie française consiste à sacrifier la population, l’économie, la société, pour ne pas surcharger les hôpitaux et les services de réanimation. Sacrifier les uns au profit des autres est une politique de rationnement, ici des soins. Il s’agit d’un tri qui ne dit pas son nom.

    Sacrifier des êtres humains à la santé, en réalité sacrifier des êtres humains à d’autres êtres humains, les vieux aux jeunes revient à donner des valeurs différentes à la vie des personnes. La qualité d’une civilisation se juge à la manière dont elle traite les plus faibles, à la manière dont elle traite sa plus petite unité de base, sa plus petite minorité, qui est l’individu.

    Chaque être humain a l’obligation morale de traiter dignement tous les autres. Partant de là il est du devoir de l’État de respecter tous les êtres humains et de veiller à ce que chacun respecte son prochain. Ce respect particulier est dû car chacun est une personne.

    Ce respect dû ne disparaît pas avec la mort. C’est pourquoi la manière dont l’État contraint les familles, les parents, amis et alliés, à accompagner leurs défunts est indigne .

    Le salut et l’harmonie

    Attenter aux droits naturels détruit l’Homme. Rien ne justifie cette atteinte, même pas le consentement. Les droits naturels sont inaliénables. Il n’est pas dans le pouvoir d’un individu de consentir à leur abandon. Il peut toutefois déléguer une partie de ses droits, de manière réversible, à une organisation collective choisie.

    La soumission n’est pas conforme à l’honneur qui veut que l’être humain puisse faire face courageusement à l’adversité et défendre ses droit naturels.

    La liberté est un droit naturel, mais elle se conquiert et se mérite. Des forces terribles se liguent pour la détruire. Les plus dangereuses sont celles issues des États car elles se parent de légalité.

    L’épidémie de SARS-coV2 et ses variants, peu grave si bien prise en charge, ne justifie absolument pas les mesures coercitives adoptées par les gouvernements.

    Le salut et l’harmonie passent par le respect de la personne humaine. Cela se traduit par la confiance qui lui est accordée. Un vie normale repose sur la confiance, il ne peut en être autrement : confiance des individus entre eux, de l’État envers les individus et des individus envers l’État. Pour cela l’État doit avoir pour seul rôle de défendre les droits naturels individuels universels.

    En pratique, l’État doit cesser de gouverner par la peur. Il ne doit plus mentir. Il doit mettre fin au régime d’exception que constitue l’état d’urgence sanitaire. Il doit laisser les individus accomplir leur projet de vie.

    La vie doit reprendre ses droits.

    Ainsi l’espoir reviendra et la France renaîtra.