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      Variole du singe: les 219 cas recensés ne sont peut-être que "le sommet de l'iceberg" pour l'OMS

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 27 May, 2022 - 19:16 · 3 minutes

    Les 219 cas de variole du singe recensés ne sont que Les 219 cas de variole du singe recensés ne sont que "le sommet de l'iceberg" pour l'OMS (Photo d'une personne regardant un cliché du vaccin contre la variole du singe REUTERS/Lukas Barth)

    SANTÉ - L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu ce vendredi 27 mai que les quelque 200 cas de variole du singe détectés ces dernières semaines , dans des pays où le virus ne circule pas habituellement, pourraient n’être que “le sommet de l’iceberg”.

    “Nous ne savons pas si nous ne voyons que le sommet de l’iceberg”, a déclaré Sylvie Briand, directrice du département de préparation mondiale aux risques infectieux de l’OMS, lors d’une présentation aux Etats membres de l’organisation sur la propagation “inhabituelle” du virus, lors de l’Assemblée mondiale de la santé à Genève (Suisse).

    Les experts tentent de déterminer ce qui a provoqué cette “situation inhabituelle”, et les résultats préliminaires ne montrent pas de variation ou de mutation du virus de la variole du singe, a indiqué Sylvie Briand.

    “Nous avons une fenêtre de tir pour arrêter la transmission maintenant ”, a-t-elle estimé. “Si nous mettons en place les mesures adéquates maintenant, nous pourrons probablement contenir cela rapidement”.

    Le virus présent dans une dizaine de pays européens

    Le Royaume-Uni a signalé un premier cas le 7 mai. Depuis, quelque 200 cas ont été détectés dans des pays bien éloignés de ceux où le virus est endémique. Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), 219 cas précisément - mais aucun décès - avaient été signalés mercredi.

    Endémique dans onze pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, la variole du singe a soudain été détectée dans plus de vingt autres pays à travers le monde, dont les Etats-Unis, l’Australie, les Emirats arabes unis et une dizaine de pays européens .

    Le ministère espagnol de la Santé répertoriait vendredi 98 cas confirmés, le Royaume-Uni 90, et le Portugal 74. Dans ce dernier pays, tous les cas sont des hommes, la plupart âgés de moins de 40 ans.

    “Nous en sommes pour l’instant au tout, tout début de cet événement”, a expliqué Sylvie Briand. “Nous savons que nous aurons plus de cas dans les jours à venir”, mais “ce n’est pas une maladie dont le grand public devrait s’inquiéter. Ce n’est pas le Covid ou d’autres maladies qui se répandent rapidement”.

    Des stocks de vaccins très réduits

    La variole du singe appartient à la même famille que la variole, qui tuait chaque année des millions de personnes dans le monde jusqu’à son éradication en 1980. Mais la variole du singe est beaucoup moins grave, avec un taux de mortalité de 3 à 6%. La plupart des malades sont rétablis après trois à quatre semaines.

    Les symptômes initiaux sont une forte fièvre, un gonflement des ganglions et des éruptions cutanées. Nombre de cas concernent des homosexuels , mais les experts soulignent qu’il n’existe aucune preuve que la maladie a été transmise par voie sexuelle, qui aurait plutôt été transmise par un contact rapproché avec une personne infectée ayant des lésions sur la peau.

    Il n’existe pas vraiment de traitement, mais des antiviraux ont été développés contre la variole, dont l’un a récemment été approuvé par l’Agence européenne des médicaments (EMA), selon Sylvie Briand.

    Les vaccins contre la variole s’avèrent efficaces à 85% contre la variole du singe. Mais la plupart des moins de 45 ans n’ont pas été vaccinés contre la variole, et les stocks de vaccins sont aujourd’hui très réduits.

    À voir également sur Le HuffPost: Les liens entre variole du singe et Covid ne sont pas ceux auxquels vous pensez

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      Trois cas de variole du singe désormais recensés en France, l'OMS rassure

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 24 May, 2022 - 05:46 · 4 minutes

    SANTÉ - Trois cas de variole du singe ont été détectés en France à la date du 23 mai, a annoncé Santé Publique France, soit deux de plus que trois jours plus tôt , lorsque le premier cas a été signalé vendredi 20 mai.

    ″À ce jour, ces cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans liens directs avec des personnes de retour de zone endémique”, précise Santé publique France .

    Cette dernière ajoute également que “le contexte européen actuel constitue une alerte et suggère une contamination en Europe” et que la surveillance pérenne de cette maladie appelée en anglais “Monkeypox ” passe dans l’hexagone par “le dispositif de la déclaration obligatoire est renforcée et des messages d’informations et d’alerte sont adressés aux professionnels de santé”.

    “Moins de 200 cas” repérés dans les pays non endémiques

    Alors que les cas de variole du singe continuent d’augmenter hors des zones endémiques d’Afrique, notamment en Europe, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé lundi 23 mai une situation “atypique”.

    Des cas ont été jusqu’alors confirmés dans une dizaine de pays européens mais aussi en Australie, au Canada ou encore aux Etats-Unis. Neuf pays de l’UE (Autriche, France, Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal, Suède) concentrent pour l’instant 69 cas, selon l’agence de l’Union européenne chargée des maladies (ECDC).

    Il y a actuellement “moins de 200 cas confirmés et suspectés” dans ces pays non endémiques, selon Maria Van Kerkhove, chargée de la lutte contre le Covid-19 mais aussi les maladies émergentes et zoonoses à l’OMS. Ce chiffre concerne seulement des pays où la présence de la variole du singe est inhabituelle.

    Possibilité de “stopper” la transmission, selon l’OMS

    L’OMS s’est cependant montrée confiante sur la possibilité de “stopper” la transmission de la maladie entre humains dans ces pays “non endémiques”, lors d’une séance de questions/réponses lundi.

    “C’est une situation qui peut être contrôlée, particulièrement dans les pays où nous voyons cette épidémie se produire en Europe”, a déclaré Mme Van Kerkhove. L’identification précoce et l’isolement des cas font partie des mesures préconisées par l’OMS comme par l’ECDC, a-t-elle souligné, précisant qu’il n’y avait pour l’heure pas de cas grave.

    La maladie, cousine moins dangereuse de la variole éradiquée depuis une quarantaine d’années, est endémique dans 11 pays d’Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Elle se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croûtes.

    Ce qui intrigue et préoccupe les experts est l’apparition simultanée de cas dans de nombreux pays, chez des personnes qui, pour la plupart, n’avaient pas de lien direct avec les pays où la maladie est endémique.

    Probabilité de contagion “très faible” pour la population en général

    D’après de premières analyses, comme un premier séquençage de génome au Portugal, le variant du virus appartiendrait à la souche présente en Afrique de l’Ouest, associé à une maladie moins grave que l’autre variant de la variole du singe.

    On ignore encore si le virus a muté, a observé Rosamund Lewis, chargée de la variole au programme d’urgence de l’OMS, mais ces orthopoxviroses “ont tendance à être assez stables”.

    Pour la population en général, la probabilité de contagion est “très faible”, a jugé le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) dans sa première évaluation des risques depuis l’apparition inhabituelle de dizaines de cas en Europe et en Amérique du Nord.

    “Pas une maladie homosexuelle”

    “Toutefois, la probabilité de transmission du virus en cas de contact proche, par exemple durant des rapports sexuels avec des personnes ayant plusieurs partenaires, est considérée comme élevée”, a noté l’agence dans son rapport.

    La variole du singe est habituellement transmise à l’homme par des rongeurs sauvages ou des primates. Mais une transmission inter-humaine est également possible, par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes.

    Si ce virus peut être attrapé via une activité sexuelle, ce n’en est pas pour autant une maladie sexuellement transmissible, a souligné Andy Seale, conseiller en stratégies des programmes mondiaux de l’OMS sur le VIH, l’hépatite et les infections sexuellement transmissibles.

    Dans l’épisode actuel, plusieurs cas ont été identifiés parmi des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Mais “ce n’est pas une maladie homosexuelle, comme certaines personnes sur les réseaux sociaux ont tenté de l’étiqueter”, a insisté cet expert. L’Onusida a averti dimanche que les dérapages homophobes et racistes parfois constatés dans les commentaires sur la variole du singe pourraient “rapidement miner la lutte contre l’épidémie”.

    Une grande réunion mondiale avec tous les experts de nombreuses branches doit se tenir la semaine prochaine pour débattre de l’épisode en cours.

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      Variole du singe: un premier cas confirmé en France, l'homme mis à l'isolement

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 08:52 · 2 minutes

    Un premier cas de variole du singe ( Un premier cas de variole du singe ("monkeypox" en anglais) a été confirmé en France ce 20 mai 2022.

    SANTÉ - Après le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal, la Suède, les États-Unis et le Canada, un premier cas confirmé de variole du singe a été détecté jeudi en Ile-de-France , a annoncé ce vendredi 20 mai la Direction générale de la Santé dans un communiqué.

    Il s’agit d’un homme de 29 ans sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus, ont précisé les autorités sanitaires. Dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge et en l’absence de gravité, est isolée à son domicile.

    Parmi les cas identifiés dans le monde, seul un homme aurait voyagé en Afrique, où la maladie appelée “Monkeypox” en anglais est endémique. “En l’absence habituelle de Monkeypox en Europe et de lien rapporté par les cas identifiés avec une zone à risque, le contexte européen actuel constitue une alerte et suggère une contamination en Europe”, mettait en garde Santé publique France jeudi.

    “C’est pourquoi, en France, la surveillance pérenne du Monkeypox par le dispositif de la déclaration obligatoire est renforcée et des messages d’informations et d’alerte sont adressés aux professionnels de santé. Les échanges se poursuivent par ailleurs avec les autres pays européens, l’OMS et l’ECDC (agence européenne de prévention des maladies)”, précisait l’établissement public.

    La variole du singe reconnaissable aux éruptions cutanées

    Selon le Parisien , le ministère de la Santé reconnaît que la situation actuelle est “inédite” et “inhabituelle”, bien que des épidémies de variole du singe ont déjà eu lieu en dehors du continent africain. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué s’intéresser de près au fait que certains des cas au Royaume-Uni semblent avoir été transmis au sein de la communauté homosexuelle.

    La variole du singe, ou “orthopoxvirose simienne”, est une maladie infectieuse surtout présente en Afrique de l’Ouest et centrale, près des zones tropicales. Les symptômes incluent la fièvre, le mal de tête, des douleurs musculaires, le mal de dos, des ganglions lymphatiques enflés, des frissons, de la fatigue et des éruptions cutanées.

    Il n’existe pas de traitement mais dans la plupart des cas, cette infection virale se guérit d’elle-même au bout de deux ou trois semaines. Dans 1 à 10% des cas, elle peut toutefois être mortelle en cas de forte exposition au virus, si le patient a une santé fragile ou si la maladie engendre des complications.

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      Variole du singe: un premier cas suspect signalé en Île-de-France

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 19 May, 2022 - 18:50 · 3 minutes

    La variole du singe a été détectée dans plusieurs pays européens et américains au mois de mai 2022.  La variole du singe a été détectée dans plusieurs pays européens et américains au mois de mai 2022.

    SANTÉ - Premier soupçon dans l’Hexagone. Après plusieurs cas signalés au Royaume-Uni, en Espagne, au Portugal ou en Suède, la France s’ajoute à la liste des pays d’Europe où cette maladie endémique se propage.

    Un premier cas suspect de variole du singe a été identifié ce jeudi 19 mai en Île-de-France annonce la Direction générale de la Santé (DGS) dans une note transmise aux professionnels de santé, indiquent Le Parisien et franceinfo.

    Pour l’heure, aucune information officielle sur le profil du cas suspecté n’a été dévoilée, ce dernier devant encore réaliser un test PCR pour s’assurer qu’il s’agit bel et bien de la variole du singe. “La vigilance est requise devant tout cas évocateur” et “cette situation sanitaire est inédite et évolutive”, précise la DGS, qui appelle les professionnels de santé à signaler tout cas suspect à l’Agence régionale de santé.

    À 17 heures, Santé Publique France a publié un document permettant de définir ce qu’est un cas suspect, probable ou confirmé de la variole du singe, ou “orthopoxvirose simienne”. Le document précise aussi ce qu’est une personne contact à risque, tout comme la conduite à suivre pour limiter au maximum la propagation du virus en France.

    Plusieurs cas recensés en Europe, aux États-Unis et au Canada

    Quand le virus gagne l’être humain, c’est principalement à partir de divers animaux sauvages, rongeurs ou primates par exemple. La transmission d’un humain à l’autre est limitée, explique l’ Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Ses symptômes ressemblent, en moins grave, à ceux que l’on observait dans le passé chez les sujets atteints de variole: fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, dorsales, au cours des cinq premiers jours. Puis apparaissent des éruptions cutanées (sur le visage, la paume des mains, la plante des pieds), des lésions, des pustules et enfin des croûtes.

    On l’a identifiée pour la première fois chez l’homme en 1970 en République démocratique du Congo (ex-Zaïre) chez un garçon âgé de 9 ans vivant dans une région d’où la variole avait été éliminée depuis 1968.

    Depuis le 6 mai, date de signalement des premiers cas au Royaume-Uni, l’OMS indique suivre de près ces infections qui semblent avoir été transmises au sein de la communauté homosexuelle. Depuis des cas de variole du singe ont été signalés au Portugal, en Espagne, en Italie, en Suède ainsi qu’aux États-Unis et au Canada.

    La transmission secondaire, c’est-à-dire interhumaine, peut résulter de contacts étroits avec des sécrétions infectées des voies respiratoires, des lésions cutanées d’un sujet infecté ou d’objets récemment contaminés par des liquides biologiques ou des matières provenant des lésions d’un patient.

    “Il est probablement trop tôt pour tirer des conclusions sur le mode de transmission ou supposer que l’activité sexuelle était nécessaire à la transmission”, a toutefois prévenu Michael Skinner, virologue à l’Imperial College London, auprès de l’organisme Science media centre (SMC).

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      Que sait-on de la variole du singe dont de premiers cas ont été détectés en Europe

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 19 May, 2022 - 12:24 · 5 minutes

    La variole du singe a été détectée dans plusieurs pays européens et américains au mois de mai 2022.  La variole du singe a été détectée dans plusieurs pays européens et américains au mois de mai 2022.

    SANTÉ - Depuis plusieurs jours, les autorités sanitaires de pays européens et américains révèlent la découverte de cas de la variole du singe, une maladie endémique en Afrique et transmise par les rongeurs. Après l’Espagne, le Portugal et le Royaume-Uni , ce jeudi 19 mai, c’est en Suède qu’un cas a été détecté. Le Huffpost fait le point sur ce qu’il faut savoir de cette maladie.

    • Qu’est-ce que la variole du singe?

    La variole du singe, ou “orthopoxvirose simienne”, est une maladie infectieuse dont le virus est transmis par contact avec du sang, des lésions cutanées, des liquides biologiques d’animaux infectés, que ce soient des singes ou des rats. La variole du singe est surtout présente en Afrique de l’Ouest et centrale, près des zones tropicales.

    La maladie peut se transmettre entre humains, “principalement par les particules des gouttelettes respiratoires et nécessite en général un contact face à face prolongé”, précise l’OMS. À noter qu’elle est moins grave et moins contagieuse que la variole, éradiquée en 1980.

    La durée d’incubation varie en moyenne entre 6 et 16 jours, avec une première phase provoquant des symptômes comme de la fièvre, le mal de tête, des douleurs musculaires, le mal de dos, des ganglions lymphatiques enflés, des frissons et de la fatigue. Dans un deuxième temps, des éruptions cutanées peuvent survenir, souvent sur le visage, et se répandre à d’autres parties du corps dont les parties génitales.

    Il n’existe pas de traitement pour la variole du singe, qui se transmet par contact avec une personne atteinte ou ses liquides organiques, dont la salive. Cette infection virale se guérit d’elle-même au bout de deux ou trois semaines. Dans 1 à 10% des cas, elle peut toutefois être mortelle en cas de forte exposition au virus, si le patient a une santé fragile ou si la maladie engendre des complications.

    • Comment est-elle arrivée en Europe et en Amérique?

    Le premier cas a été identifié au Royaume-Uni le 6 mai. La personne avait récemment voyagé au Nigéria, a précisé l’agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA). “Nous pensons que c’est ici qu’il a contracté l’infection, avant de venir au Royaume-Uni”, indique-t-elle.

    Au total dans le pays, neuf personnes sont malades, dont plusieurs s’identifient comme “homosexuelles, bisexuelles ou des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes”, selon l’UKHSA. Cette dernière a appelé ces personnes à être “attentives à des éruptions cutanées ou lésions inhabituelles”, même si tout le monde peut être touché et propager la maladie.

    Mardi 16 mai, le Portugal, l’Espagne ont annoncé à leur tour avoir repéré une quarantaine de cas de variole du singe, ou ce qui semble l’être, ce qui a conduit les autorités à déclencher une alerte sanitaire nationale. Dans le cas du Portugal, tous les malades sont des hommes.

    “Généralement, la transmission se produit par voie respiratoire, mais ces 23 cas supposés d’infection laissent penser que la transmission a eu lieu par les muqueuses pendant les relations sexuelles”, ont précisé les autorités madrilènes.

    De l’autre côté de l’Atlantique, au Canada, plus d’une dizaine de cas suspects étaient en cours d’examen mercredi 17 mai à Montréal, selon la chaîne publique Radio-Canada, qui cite les autorités sanitaires de la ville. Dans le même temps aux États-Unis, un homme qui s’était récemment rendu au Canada a été dépisté positif à cette maladie dans l’État du Massachusetts. Enfin, ce jeudi 19 mai, un premier cas confirmé de variole du singe a été détecté en Suède.

    • Faut-il s’inquiéter?

    Les autorités se veulent globalement rassurantes, soulignant ainsi au Royaume-Uni, en Espagne et au Portugal que la maladie est peu contagieuse entre humains. L’OMS rappelle aussi que la transmission interhumaine est normalement “limitée”.

    La multiplication des foyers apparents inquiète néanmoins, et l’OMS a indiqué s’intéresser de près au fait que certains des cas au Royaume-Uni semblent avoir été transmis au sein de la communauté homosexuelle.

    “Nous observons des transmissions parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes”, ce qui est “une nouvelle information que nous devons étudier convenablement pour mieux comprendre la dynamique” de transmission, a ainsi déclaré Ibrahima Socé Fall, directeur général adjoint de l’OMS pour les interventions d’urgence, à Genève.

    Mais “n’importe qui, quelle que soit son orientation sexuelle, peut propager la variole du singe”, ont souligné aux États-Unis les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence sanitaire fédérale du pays.

    Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) compte lui publier son premier rapport d’évaluation des risques “en début de semaine prochaine”, a indiqué l’agence de l’Union européenne chargée des maladies et des épidémies. Cette dernière dit “suivre la situation de près” et recommande “d’isoler et de tester les cas suspects et de les notifier rapidement”.

    Maria Van Kerkhove, une responsable de l’OMS, a indiqué que l’organisation s’appliquait également à ”évaluer chacun de ces cas, la source de leur infection” et procédait à un “traçage des cas”.

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      La grippe saisonnière pourrait être une descendante de la pandémie de 1918

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 15:17 · 2 minutes

    Image présentant la structure ou composition d'un virus de la grippe (Influenza). On y retrouve notamment les glycoprotéines de surface: les hémagglutinine (en rouge) et les neuraminidase (en violet) Image présentant la structure ou composition d'un virus de la grippe (Influenza). On y retrouve notamment les glycoprotéines de surface: les hémagglutinine (en rouge) et les neuraminidase (en violet)

    SANTÉ - C’est un parent pour le moins imposant. Des chercheurs ont en effet découvert que la pandémie de grippe espagnole de 1918 pourrait être un ancêtre des infections actuelles de la grippe saisonnière. Publiée dans la revue Nature le mardi 10 mai, cette nouvelle étude se penche ainsi sur la pandémie la plus meurtrière du XXe siècle, la grippe espagnole.

    Débutée aux États-Unis, elle s’est par la suite propagée partout en Europe entre 1918 et 1921, occasionnant entre 50 à 100 millions de décès dans le monde. À titre de comparaison, la pandémie actuelle de covid-19 aurait fait 15 millions de morts à la fin de l’année dernière.

    Il s’agit là du fruit d’âpres investigations, car une grande partie de l’agent pathogène du virus de la grippe de 1918 reste mystérieuse. Par exemple, les scientifiques n’ont démontré que la grippe était causée par un virus que dans les années 1930, et il reste peu d’échantillons du virus de la pandémie.

    Lien de parenté avec la grippe espagnole

    Aujourd’hui, Thorsten Wolff, de l’Institut Robert Koch de Berlin, en Allemagne, et ses collègues apportent un éclairage supplémentaire sur cette pandémie. Pour ce faire, les chercheurs ont séquencé génétiquement les virus de grippe espagnole.

    Ils ont notamment utilisé 13 échantillons de poumons conservés dans des musées de Berlin et de Vienne, de personnes décédées d’infections pulmonaires entre 1901 et 1931. Trois de ces échantillons provenaient de personnes mortes en 1918, et deux de ces échantillons ont été prélevés avant le pic de la pandémie , dans les derniers mois de 1918.

    La comparaison des génomes avant et pendant le pic pandémique montre une variation sur deux éléments de la nucléoprotéine. Il s’agit du gène associé à la résistance de la réponse antivirale de l’hôte. Cette dernière peut-être (grossièrement) vues, comme le pied de biche du virus pour forcer nos systèmes immunitaires. Ces éléments montrent que la grippe de 1918 s’est adaptée aux humains, en évoluant pour perdurer.

    Muter pour survivre

    Le virus a muté, pour survivre: cela rejoint des travaux antérieurs sur les cellules, qui suggèrent que ces mutations pourraient aider le virus à échapper aux défenses du système immunitaire humain déclenchées par des substances chimiques appelées interférons (sorte de système d’alarme de notre corps), qui ciblent la nucléoprotéine.

    Cela suggère que le virus a évolué pour mieux esquiver le système immunitaire. S’il est établi que le virus de 1918 était très virulent, le nombre de décès a peu à peu diminué. La cause de cette évolution pourrait être l’immunité collective, mais aussi le fait que le virus est devenu moins virulent (et mortel) pour mieux se propager.

    À voir également sur Le HuffPost: Ukraine: pourquoi les sceptiques du Covid sont aussi sceptiques de la guerre

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      chapitre 14 Créons le mouvement ! extrait 101

      Angélique Andthehord · Thursday, 5 August, 2021 - 06:21 · 1 minute

    Moi, ça ne m'amusait pas parce que c'est lui, le moniteur Olivier, qui disait tout le temps de ne pas courir pour aller aux ateliers et qui, ensuite, venait se moquer de moi quand je pleurais parce que je ne pouvais pas faire l'atelier de paniers en osier à cause du fait que je lui avais scrupuleusement obéi. Il aurait voulu me pousser à la désobéissance, il ne s'y serait pas pris autrement.

    Alors, oui, c'est vrai que la description que ma monitrice faisait de lui lui collait parfaitement à la peau : un gamin qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Je ne pouvais sciemment l'accuser d'autre chose mais il n'empêche que si je m'étais comportée comme tout le monde, si j'avais cédé un tout petit peu à la désobéissance en allant me cacher derrière un arbre plutôt que de faire caca dans ma culotte, les garçons qui escaladaient les tuyaux des cabinets auraient regardé ; ç'aurait été une bêtise très grave que j'aurais vécue comme un cauchemar et c'est à moi qu'on en aurait imputé la faute. On n'aurait jamais soupçonné le moniteur Olivier de m'avoir sortie des cabinets exprès pour m'obliger à faire caca dehors devant tout le monde. Ah, non ! Olivier, c'était un gamin de vingt ans qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, ça le mettait au-dessus de tout soupçon. Par contre, moi qui étais une fillette de huit ans qui souffrais de maux de ventre, peut-être dûs aux nombreuses contrariétés que j'endurais continuellement…


    extrait de : UN PIÈGE DIABOLIQUE


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      chapitre 14 Créons le mouvement ! extrait 99

      Angélique Andthehord · Tuesday, 3 August, 2021 - 05:46

    - Alors, c'est ça qui était prévu, qu'on désobéisse ? Et moi, si j'avais désobéi comme les autres enfants, qu'est-ce qu'y s's'rait passé ? Parce que là, d'jà, le moniteur Olivier prétendait que j'allais aux cabinets exprès pour que les garçons fassent des bêtises. J'vais aux cabinets parce que chuis malade, j'm'enferme bien, avec le verrou, dans les cabinets et on m'accuse, moi, de vouloir qu'y ait des bêtises !

    - Mais non, il t'a pas accusé…

    - Et si j'étais allée derrière les arbres, là où tout l'monde aurait pu m'voir, y s'rait pas v'nu dire que j'le faisais exprès pour qu'y ait des bêtises ?

    - Ben… si, p't-être…


    extrait de : UN PIÈGE DIABOLIQUE


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      chapitre 14 Créons le mouvement ! extrait 92

      Angélique Andthehord · Monday, 26 July, 2021 - 08:14

    Quand l'utilisation des cabinets nous avait été confisquée, ça faisait plusieurs jours que j'étais un peu malade. Je n'en avais pas parlé à ma monitrice parce que ce n'était pas grand-chose : j'avais juste la colique, le midi, après manger, ce à quoi j'étais fréquemment sujette en temps normal. Je connaissais à cela un remède, qui consistait tout bonnement à aller aux cabinets ; ce que j'avais fait, chaque jour, sans rien demander à personne.


    extrait de : MALSAIN


    #cabinets #enfance #punition #explication #interdiction #obéissance #maladie