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      Législatives: Valls candidat LREM? Le député sortant ne l'entend pas de cette oreille

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 4 May, 2022 - 11:17 · 2 minutes

    Député LREM jusqu'en octobre 2018 (photo prise en juin) Manuel Valls envisage un retour sur les bancs du Palais Bourbon après les législatives de juin. Député LREM jusqu'en octobre 2018 (photo prise en juin) Manuel Valls envisage un retour sur les bancs du Palais Bourbon après les législatives de juin.

    POLITIQUE - De Borbón au Bourbon? L’ancien Premier ministre, Manuel Valls, qui a démissionné de l’Assemblée nationale en octobre 2018 pour briguer, en vain, la mairie de Barcelone , pourrait être candidat aux élections législatives de juin prochain, pour le compte de la majorité .

    Selon des informations publiées par Le Parisien, RMC, Le Figaro ou encore Le Monde, mardi 3 mai, l’ancien socialiste devenu chroniqueur médiatique, s’apprête à briguer la cinquième circonscription des Français établis hors de France. Elle regroupe l’Espagne, son pays de naissance, le Portugal, Andorre et Monaco.

    C’est donc une nouvelle terre électorale que viserait l’ancien locataire de Matignon. En 2017, il s’était porté candidat en Essonne, son fief pendant plus de 20 ans... Mais la Macronie ne lui avait pas accordé son label, avant de l’intégrer, toutefois, à son groupe parlementaire.

    La Macronie s’adoucit, le sortant pas au courant

    Pourquoi cette méfiance? “La candidature de l’intéressé ne répondait pas aux critères”, expliquait Richard Ferrand lors d’une conférence de presse en mai 2017 , et pour cause: “Aucun candidat ne peut être investi s’il a déjà effectué trois mandats de parlementaires”. S’il l’emporte au soir du 19 juin, Manuel Valls en sera à son cinquième.

    Oui mais voilà. Si l’hypothèse d’une victoire LREM est crédible vu les rapports de force en présence dans cette circonscription -Emmanuel Macron y est arrivé en tête au soir du premier tour- le député sortant Stéphane Vojetta n’a pas vraiment l’intention de laisser sa place à l’ancien socialiste.

    Il se verrait bien, au contraire, repartir pour un tour. “Élu de terrain apprécié des électeurs, Français de l’Etranger enraciné, fidèle à mes engagements, j’ai toujours joué collectif”, fait valoir Stéphane Vojetta sur les réseaux sociaux, en réaction aux informations sorties dans la presse. Et d’ajouter: “J’ai la ferme intention d’être candidat à ma propre succession et j’attends donc en confiance la décision d’investiture.”

    “Pas que je sache...”, répond-il également aux articles qui parlent de la candidature de Manuel Valls comme d’un acquis, tout en expliquant, à qui veut l’entendre, toujours sur les réseaux sociaux, que personne n’est investi à l’heure actuelle. De là à imaginer l’ancien Premier ministre valser, il n’y a qu’un pas.

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