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      Le RN se projette (déjà) dans l'après Marine Le Pen

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 25 July, 2022 - 15:27 · 4 minutes

    Marine Le Pen et Jordan Bardella après un entretien à Matignon le 29 juin (illustration) Marine Le Pen et Jordan Bardella après un entretien à Matignon le 29 juin (illustration)

    POLITIQUE - 781 mots couchés au cœur de l’été. Dans une tribune publiée dans Valeurs actuelles ce lundi 25 juillet Laure Lavalette, députée du Var et porte-parole du Rassemblement national , tresse les louanges de Jordan Bardella -“le choix du cœur et de la raison”- qu’elle souhaite voir rempiler à la présidence du parti, qu’il occupe par intérim depuis que Marine Le Pen s’en est mise “en congé” pour l’élection présidentielle .

    Des compliments abondement relayés sur Twitter par toute une partie de la formation lepéniste, donnant à ce texte de soutien des allures d’initiative téléguidée, publiée le jour où le Conseil national du RN se réunit justement pour fixer les conditions de l’élection interne programmée début novembre.

    “Jordan forever”

    Proche de la présidente du RN et ancienne attachée de presse de Jordan Bardella, Caroline Parmentier, députée RN du Pas-de-Calais, a publié plusieurs tweets de soutien, comme si l’élection se jouait demain, et non cet automne comme ceci est prévu : “ Jordan for ever ”.

    L’héritier désigné de Marine Le Pen, qui a raté le train des législatives après avoir caressé l’idée de se présenter dans le Var, a-t-il besoin de consolider sa position de favori? Depuis l’entrée en force du Rassemblement national au Palais Bourbon, c’est en spectateur que l’eurodéputé observe les premiers faits d’armes de ses camarades qui, de facto, prennent la lumière, à l’image de l’omniprésent Jean-Philippe Tanguy qui a raté de peu la présidence de la Commission des finances, ou de l’influent Sébastien Chenu , que l’on voit désormais présider des séances.

    “De ce que je comprends, l’objet est d’installer dès cet été l’idée que ce sera Jordan Bardella, histoire qu’on soit dans l’action à la rentrée et non dans une période de déclaration”, souffle une source parlementaire RN. “Il ne s’agit ni plus ni moins qu’une vague de soutien pour quelqu’un qui a fait la démonstration de ses qualités à son poste”, renchérit le député RN de Gironde Grégoire de Fournas, qui penche aussi pour le jeune eurodéputé malgré “la sympathie” qu’il éprouve pour Louis Aliot, que certains annoncent comme potentiel candidat au poste.

    “La succession ne peut se faire que dans un cadre démocratique”

    Ce qui met le parti à la flamme tricolore face à un dilemme: faut-il un match entre deux candidats, au risque de provoquer des remous entre deux écuries au moment où le RN s’installe confortablement à l’Assemblée? Ou alors tuer dans l’œuf toute concurrence, ce qui réveillera les critiques en népotisme qui collent au Front national, puis au RN, depuis sa fondation?

    “La succession ne peut se faire que dans un cadre démocratique, donc il faut qu’il y ait deux candidats qui s’affrontent dans une concurrence saine, sans attaques personnelles”, tranche un député lepéniste, qui reconnaît toutefois que “les élections internes sont souvent compliquées, car elles peuvent créer des tensions”. Qui plus est pour un parti qui n’a connu que deux chefs en 50 ans d’existence: Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen.

    Louis Aliot insondable

    Reste maintenant à connaître les intentions de Louis Aliot, qui a lui-même laissé entendre qu’il pourrait en être. “Je ne me désintéresserai pas de l’avenir de mon parti. Et s’il le faut, en fonction des lignes politiques qui seront choisies, oui, je pourrai me porter éventuellement candidat”, déclarait-il au mois de juin sur Sud Radio . Depuis, le maire de Perpignan demeure insondable, de l’aveu même de ceux qui le côtoient.

    “Je lui ai posé la question récemment. Pas de réponse, il m’a parlé de rugby. Ça veut dire qu’il réfléchit”, souffle un compagnon de route de l’édile RN. Si la tribune de Laure Lavalette a été partagée sur Twitter par plusieurs élus influents du Rassemblement national, elle n’apparaissait ce lundi pas sur le fil de Louis Aliot. Comme si l’option Bardella n’avait rien d’une évidence.

    À voir également sur Le HuffPost: À l’Assemblée, la promesse du RN de débats apaisés n’aura pas tenu longtemps

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      À l'Assemblée, la promesse du RN de débats apaisés n'aura pas tenu longtemps

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 22 July, 2022 - 10:53 · 1 minute

    POLITIQUE - Il est tard, ce vendredi 22 juillet. Les députés, qui ont examiné le projet de loi sur le pouvoir d’achat, s’apprêtent à l’adopter en première lecture . Peu avant 6h du matin, le député RN Jean-Philippe Tanguy monte à la tribune. Devant un hémicycle exténué, l’élu d’extrême droite livre une scène digne d’une (mauvaise) pièce de théâtre, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

    “Silence!”, hurle-t-il à destination des députés de gauche, qui protestaient contre l’affirmation selon laquelle Marine Le Pen “a été la première dans le paysage politique à lever la question du pouvoir d’achat”. Un numéro qui a provoqué l’hilarité des troupes lepénistes, mais qui paraît bien loin de ce qu’ affirmait au micro du HuffPost Sébastien Chenu en amont de l’examen du texte. “Avec nous, les débats sont toujours apaisés, avec nous les débats sont toujours constructifs”, disait le député RN du Nord.

    Depuis l’arrivée au palais Bourbon de 89 élus Rassemblement national, plusieurs figures du mouvement revendiquent une forme de “sérieux” dans leur activité parlementaire. Une stratégie qui vise autant à la “normalisation” recherchée par le parti d’extrême droite qu’à se distinguer de la NUPES et de ses coups d’éclats .

    “Notre attitude positive va contraster avec celle pouilleuse, débraillée et gueularde de LFI”, pronostiquait fin juin Philippe Olivier, conseiller spécial de Marine Le Pen, auprès du Parisien . Or l’examen du projet de loi sur le pouvoir d’achat aura eu raison de la “tenue” revendiquée par le groupe RN. Claquements de pupitres, incidents de séance, chahut... Les élus d’extrême droite n’ont pas tenu longtemps dans la posture d’apaisement.

    À voir également sur Le HuffPost: “Qui a déjà touché 800 euros par mois ici?” L’intervention de cette députée n’a pas plus à tout le monde

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      Rémy Reyberotte fait un salut nazi, Marine Le Pen demande des sanctions

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 15:48 · 2 minutes

    Rémy Rebeyrotte, député LREM, a fait un salut nazi pour dénoncer le geste d'un Rémy Rebeyrotte, député LREM, a fait un salut nazi pour dénoncer le geste d'un "facho" à l'Assemblée nationale

    POLITIQUE - Marine Le Pen a demandé ce mardi 19 juillet des sanctions envers le député LREM Rémy Rebeyrotte, pour avoir fait un salut nazi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale . À l’AFP, le député de la majorité assume avoir fait ce geste pour montrer à un élu RN qu’il ne devait pas lui-même le faire.

    Lors d’un vote le 12 juillet sur le projet de loi sanitaire, où la majorité a été battue, “un grand gaillard du RN s’est levé en faisant le salut nazi” à l’arrière des travées, assure à l’AFP le député de Saône-et-Loire. Rémy Rebeyrotte a alors mimé le geste en lui disant qu’“il ne faut pas faire ça”.

    L’élu de la majorité a été vu notamment par Marc Le Fur (LR), qui l’a interpellé au micro: “Ne recommencez plus (...) c’était pas beau monsieur Rebeyrotte”.

    Le lendemain, le député LREM a publié un petit billet sur Facebook où il relate avoir ensuite subi “la pression physique de trois fachos, dont l’auteur des faits”, à la buvette des parlementaires. Il indique qu’il saisira le bureau de l’Assemblée nationale, sa plus haute instance collégiale.

    Mais mardi en conférence des présidents de l’Assemblée nationale, la patronne des députés RN Marine Le Pen a dénoncé le salut nazi du député Rebeyrotte et demandé des sanctions, a-t-on appris auprès d’un participant. “J’assume”, affirme l’élu de la majorité. Il s’adresse régulièrement aux élus RN hors micro, en leur lançant: “Je vous trouve un peu socialiste national” ou “on dirait Nuremberg aux heures de pointe”.

    Selon cette journaliste du JDD , le député a été convoqué ce mardi 12 par la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet et il le sera prochainement par les instances de son groupe.

    À voir également sur Le HuffPost: Les députés RN, des députés comme les autres? On a posé la question à leurs collègues

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      Le coût de la campagne présidentielle 2022 des 12 candidats révélé

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 19 July, 2022 - 11:36 · 2 minutes

    Emmanuel Macron lors de son meeting du 16 avril à Marseille (illustration). Emmanuel Macron lors de son meeting du 16 avril à Marseille (illustration).

    POLITIQUE - L’heure des comptes de la campagne présidentielle a sonné. Et à ce jeu, c’est Emmanuel Macron qui occupe la première place. Le chef de l’État a été le candidat le plus dépensier avec près de 17 millions d’euros, soit près de 20 fois plus que l’iconoclaste Jean Lassalle , selon les comptes de campagne électorale publiés ce mardi 19 juillet au Journal officiel .

    Le président réélu le 24 avril a dépensé 16,7 millions d’euros dans la campagne, exactement comme en 2017, indiquent les comptes de campagne électorale des 12 prétendants à l’Élysée, tels que déposés fin juin auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques qui doit les éplucher d’ici à la fin de l’année.

    Emmanuel Macron devance la candidate LR Valérie Pécresse qui a consacré 14,3 millions d’euros pour un seul tour de scrutin, mais sans atteindre la barre des 5% de voix qui lui aurait permis d’obtenir le remboursement de ses frais de campagne. Après sa défaite, elle avait d’ailleurs lancé un appel aux dons pour combler le trou de cinq millions d’euros . Tous deux devancent le troisième homme de l’élection présidentielle, l’insoumis Jean-Luc Mélenchon qui a déboursé 13,7 millions d’euros.

    Le Pen et Zemmour au coude à coude

    Battue au second tour par Emmanuel Macron, la RN Marine Le Pen a investi 11,5 millions d’euros dans sa campagne. Elle est pratiquement au coude à coude avec le polémiste d’extrême droite Éric Zemmour, arrivé quatrième au premier tour, qui a déboursé près de 11 millions d’euros.

    La socialiste Anne Hidalgo, dont le parti avait anticipé un score inférieur à 5%, n’a dépensé que 3,7 millions d’euros, contre un peu plus de 15 millions en 2017 pour celle de Benoît Hamon. L’écologiste Yannick Jadot, également sous la barre des 5%, a investi 5,2 millions d’euros dans la campagne. Toujours à gauche, le communiste Fabien Roussel a dépensé 4,02 millions d’euros.

    Le candidat qui a le moins dépensé est Jean Lassalle, qui s’est fait le porte-parole des campagnes lors de la campagne électorale, avec à peine plus de 813.060 euros. Il est suivi de près par le NPA Philippe Poutou (819.686 euros), puis le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (871.410) et la LO Nathalie Arthaud (891.098 euros).

    Le plafond des dépenses était établi cette année à 16.851.000 euros pour les candidats présents au premier tour, et 22.509.000 euros pour les candidats qualifiés pour le second tour.

    Verdict fin décembre

    La Commission des comptes de campagne rendra sa décision sur chacun des comptes vers la fin décembre. Jusqu’à présent, elle n’a approuvé qu’un seul compte du premier coup, celui du NPA Olivier Besancenot en 2007.

    En 2012, il avait rejeté ceux du président sortant Nicolas Sarkozy qui, comme Valérie Pécresse, avait lancé un appel aux dons. Les remboursements s’élèveront au maximum à 800.423 euros pour les candidats n’ayant pas atteint la barre des 5%; 8.004.225 euros pour les autres candidats présents au premier tour; 10.691.775 euros pour les candidats concourant au second tour.

    À voir également sur Le HuffPost: Après les “Uber files”, Macron assume tout et Le Maire le soutient

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      Darmanin a (encore) fait une proposition qui fait plaisir à Le Pen

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 16:01 · 4 minutes

    Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, à La Réunion, le 8 juillet 2022 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, à La Réunion, le 8 juillet 2022

    POLITIQUE - Fort de son portefeuille élargi, Gérald Darmanin prend ses aises au gouvernement et entend s’“intéresser à tout”, comme il l’a confié au Journal du dimanche ce 10 juillet. La veille, dans les colonnes du Monde , le ministre de l’Intérieur faisait la leçon à LREM qu’il juge trop techno et pas assez empathique.

    Au cours de la même interview, il avance une proposition qui n’a pas encore été confirmée par sa hiérarchie: “permettre l’expulsion de tout étranger reconnu coupable d’un acte grave par la justice, quelle que soit sa condition de présence sur le territoire national”.

    Aujourd’hui, la loi fixe des conditions pour empêcher l’expulsion d’étrangers, notamment une arrivée sur le territoire avant l’âge de 13 ans, une disposition que le ministre souhaite faire sauter. Cette mesure doit être intégrée à la future loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi), “présentée à la rentrée”, selon le ministre.

    Invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro le 10 juillet, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran - qui ne partage pas souvent ses positions jugées trop droitières - ne confirme pas que la proposition est à l’ordre du jour et ne donne pas son avis sur la question.

    “Oui, cent fois oui!”, réagit Marine Le Pen

    Marine Le Pen, en revanche, a quasiment sauté au plafond quand elle a entendu la suggestion de la place Beauvau. “C’est oui, cent fois oui!”, s’est-elle exclamée sur BFMTV le même jour. “Je dis clairement à Monsieur Darmanin que s’il entend expulser des étrangers qui ont commis des crimes et des délits ce sera oui, cent fois oui”, exprime la dirigeante du RN qui se dit prête à voter ce texte sur la sécurité en préparation pour la rentrée. “C’est dans notre programme depuis des années”, justifie la députée RN du Pas-de-Calais.

    À gauche, la levée de boucliers ne s’est pas fait attendre, alors qu’une grande partie de la Nupes accuse la majorité de complaisance avec l’extrême droite et a même mis en scène un faux mariage entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron devant le Parlement la semaine dernière.

    “Ou comment parler aux tripes de l’extrême droite”, a ironisé la députée LFI de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, en référence au titre de l’interview du ministre de l’Intérieur qui conseillait aux Marcheurs de “parler aux tripes des Français”.

    Dans la même veine, la sénatrice écologiste Mélanie Vogel résume ainsi la position du ministre de l’Intérieur: “Darmanin propose d’appliquer le programme de l’extrême droite. Marine Le Pen satisfaite”.

    Quant au patron du PS, Olivier Faure, il a condamné sur Twitter un lien entre “immigration et délinquance” et dénoncé un “populisme de palais”.

    Ce n’est pas la première fois que Gérald Darmanin reprend des idées chères au Rassemblement national. En 2021, au moment du projet de loi contre le séparatisme, le ministre affirmait sur France 2 face à Marine Le Pen que l’article 44 de la loi pour fermer des lieux de culte avait été écrit pour “faire en partie plaisir à des représentants du Rassemblement national”. Une petite phrase relevée par Quotidien comme vous pourrez le voir dans la vidéo ci-dessous. Cette fois, c’est pleinement réussi.

    À voir également sur Le HuffPost : Abad, Darmanin... La colère féministe contre le “gouvernement de la honte”

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      Le Pen accuse Macron d'avoir "acheté son élection avec le quoi qu'il en coûte"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 10 July, 2022 - 14:56 · 3 minutes

    Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron d'avoir Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron d'avoir "acheté son élection avec le quoi qu'il en coûte" (Marine Le Pen le 21 juin 2022. Par AP Photo/Francois Mori)

    POLITIQUE - La cheffe de file du Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen , a estimé ce dimanche 10 juillet sur BFMTV qu’Emmanuel Macron avait “acheté son élection” grâce au “quoi qu’il en coûte” débuté avec l’épidémie de Covid-19 en 2020 et poursuivi par une politique d’aides depuis les hausses des prix de l’énergie puis les conséquences de la guerre en Ukraine et des sanctions visant Moscou.

    “Emmanuel Macron a acheté son élection par le quoi qu’il en coûte et aujourd’hui il dit ‘maintenant que je suis élu, on va couper les robinets’”, a jugé la finaliste de la présidentielle. Elle réagissait à une déclaration de Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, dans Le Parisien samedi: “Nous sommes passés du quoi qu’il en coûte à combien ça coûte” . “Gabriel Attal est là pour habituer les Français à ce que les mesures d’aide au pouvoir d’achat s’arrêtent”, a-t-elle tancé.

    Interrogée sur ce thème, la députée RN du Pas-de-Calais a évoqué la ristourne “provisoire” des 18 centimes à la pompe, quand, elle, propose “des mesures structurelles”.

    Pour rappel, en axant sa campagne sur le pouvoir d’achat, “la redistribution et la protection sociale”, Marine Le Pen s’était qualifiée une seconde fois pour le second tour de la présidentielle, rassemblant 23,2% des suffrages exprimés.

    Mais le programme économique et fiscal de la candidate s’était toujours attiré les principales attaques de la Macronie et les critiques de la grande majorité des économistes. Ces derniers pointaient , entre autres, un programme trop... coûteux, mal chiffré et non maîtrisé pour les finances publiques et la dette, proche d’un “quoi qu’il en coûte” sur le pouvoir d’achat.

    Dans son programme, on comptait notamment une “TVA à 0% sur un panier de 100 produits de première nécessité” comme “les fruits et les légumes, l’huile, le pain, les pâtes ou les couches pour les bébés”. Manque à gagner estimé pour les caisses de l’État? 3,5 ou 4 milliards d’euros par an, selon la candidate qui financerait ce geste fiscal par une surtaxe sur certaines entreprises cotées en bourse.

    Un ex-conseiller à la Cour des comptes, cité par Le JDD, chiffrait la mesure à 11 milliards pour seulement 50 produits. “Une baisse de TVA sur les couches pour bébé ferait gagner, au mieux, 3 centimes par paquet au consommateur, mais perdre 240 millions aux finances publiques”, ajoutait-il alors.

    Elle propose encore la baisse -très coûteuse pour les finances publiques- de la TVA de “20 à 5,5%” sur le “carburant, le fioul et l’électricité”, qu’elle veut financer par une “taxe sur les super-profits”. Des mesures qu’elle a à nouveau évoquées ce dimanche sur BFMTV.

    “Nous avons déposé un amendement en commission des Finances sur ce sujet”, a-t-elle indiqué, alors que les députés vont examiner cette semaine dans diverses commissions le projet de loi sur le pouvoir d’achat, avant son passage dans l’hémicycle à compter du 18 juillet.

    Marine Le Pen a par ailleurs déclaré que les députés RN voteraient en faveur d’une défiscalisation plus poussée des heures supplémentaires, mesure à laquelle le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’est dit ouvert.

    À voir également sur Le HuffPost: Les députés RN, des députés comme les autres? On a posé la questions à leurs collègues

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      Pour Pap Ndiaye, la France Insoumise est à la limite de "l'arc démocratique"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 07:54 · 2 minutes

    Pour Pap Ndiaye les Insoumis sont à la limite de Pour Pap Ndiaye les Insoumis sont à la limite de "l'arc républicain"

    POLITIQUE - Jean-Luc Mélenchon avait salué son arrivée rue de Grenelle, mais le ministre de l’Éducation n’a pas forcément que des éloges à faire aux Insoumis. Ce jeudi 7 juillet, invité de France Inter, Pap Ndiaye a critiqué certaines attitudes de La France Insoumise , renvoyant le mouvement “d’extrême gauche” dos à dos avec celui du Rassemblement national de Marine Le Pen .

    “Les insoumis par certaines de leurs expressions et certaines de leurs véhémences me paraissent en situation limite du point de vue de cet arc démocratique et républicain”, a déclaré notamment le ministre de l’Éducation nationale.

    Citant par exemple les discours de Mathilde Panot, cheffe du groupe LFI et de Marine Le Pen, cheffe du groupe RN, à l’issue de la déclaration de politique générale d’Élisabeth Borne , le ministre a souligné “la véhémence de leurs propos”. “On voit que se dessine un arc démocratique qui ne comprend que très difficilement ses ailes d’extrême droite et d’extrême gauche” juge Pap Ndiaye.

    Une déclaration rapidement commentée par plusieurs députés LFI dans la matinée. “Au coin les mains sur la tête”, a notamment réagi Adrien Quatennens avec ironie, alors que Bastien Lachaud a lui renvoyé Pap Ndiaye à de précédentes déclarations d’Emmanuel Macron.

    Au Palais Bourbon, mardi, Mathilde Panot avait délivré un discours virulent contre le gouvernement d’Élisabeth Borne et la politique d’Emmanuel Macron. “Comme toujours en Macronie, l’essentiel est de simuler la démocratie pour mieux la bafouer”, avait-elle lancé, fustigeant entre autres le maintien en poste de Damien Abad (finalement limogé) en dépit des accusations de tentatives de viol ou encore un gouvernement “darmanisé” où la parité est mise à mal.

    À voir également sur Le HuffPost: De LREM au RN, le soutien quasi unanime de la classe politique à Eric Coquerel

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      Ni Marine Le Pen ni Mathilde Panot n'ont été citées par Élisabeth Borne

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 18:24 · 3 minutes

    POLITIQUE - Devant les députés ce mercredi 6 juillet, Élisabeth Borne a voulu la jouer collective. En guise de clin d’œil à ses alliés, mais aussi adversaire, la Première ministre a cité presque tous les présidents de groupe de l’Assemblée nationale . Tous, sauf deux: Marine Le Pen, du Rassemblement national et Mathilde Panot de La France Insoumise .

    Chargée par Emmanuel Macron de consulter les oppositions pour tenter d’arriver à un accord de gouvernement, Élisabeth Borne a reçu les différents représentants de l’opposition - sept groupes sur les dix de l’Assemblée - au cours des deux semaines post-législatives.

    Aucun accord n’a pu être trouvé, et c’est donc un retour à la case départ pour le gouvernement dans sa recherche de majorité . Mais pour afficher sa bonne volonté et tendre la main aux oppositions qui lui seront indispensables pour faire adopter ses textes , la cheffe du gouvernement a pris soin de montrer pendant son discours de politique générale que - presque - tout le monde avait été écouté.

    Comme le montre notre vidéo en tête d’article , Élisabeth Borne a cité tous les présidents de groupe de l’opposition d’Olivier Marleix des Républicains à André Chassaigne, (Gauche démocrate et républicaine, ralliée à la NUPES).

    RN et LFI exclus des partis de gouvernement

    Personne ne manque à l’appel? Si, deux noms. Ni Mathilde Panot, cheffe des députés LFI ni Marine Le Pen pour le Rassemblement national n’ont été nommées à la tribune. Pourtant, la finaliste de la présidentielle a bel et bien été reçue à Matignon. Côté insoumis, c’est Adrien Quatennens -numéro 2 du parti- qui avait été choisi comme représentant.

    À noter que la Première ministre n’a pas non plus évoqué Aurore Bergé, cheffe du groupe des députés Renaissance. Mais il s’agit là d’un détail sans importance, Élisabeth Borne étant justement la cheffe de la majorité, même relative.

    Cette omission de la Première ministre est donc tout sauf involontaire. Le 26 juin dernier, Emmanuel Macron avait fait savoir qu’il ne considérait pas les formations de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen comme des “partis de gouvernement” avec qui il pouvait passer un accord. En excluant de fait les deux présidentes de ces groupes de son discours, Élisabeth Borne confirme cette ligne.

    Prenant la parole après le discours Marine Le Pen a fustigé le maintien d’Élisabeth Borne à son poste, en dépit des résultats des législatives qui n’offrent qu’une majorité relative au camp présidentiel. “Cette confirmation dans vos fonctions ne relève pas du réalisme politique (...), mais presque d’une incongruité institutionnelle et d’une provocation politique”, a taclé la cheffe du parti d’extrême droite, raillant la décision d’Élisabeth Borne de ne pas se soumettre à un vote de confiance. “Vous avez bien fait. Car nous n’avons aucune confiance dans votre gouvernement”, a lancé Marine Le Pen, sous les applaudissements de ses députés.

    Une motion de censure a malgré tout été déposée par les députés NUPES et sera soumise au vote entre vendredi après-midi et le début de semaine prochaine. Toutefois, sauf retournement de situation, les députés lepénistes ont prévu de ne pas la voter.

    À voir également sur Le HuffPost: Élisabeth Borne annonce la réforme des retraites à l’Assemblée

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      Devant l'Assemblée nationale, les députés NUPES dénoncent l'enterrement du "front républicain"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 6 July, 2022 - 13:16 · 3 minutes

    La mise en scène de la NUPES pour dénoncer l'enterrement du La mise en scène de la NUPES pour dénoncer l'enterrement du "front républicain"

    POLITIQUE - Avec la bénédiction ironique de la NUPES, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont dit oui, fictivement ce mercredi 6 juillet. À quelques heures de la déclaration de politique générale d’Élisabeth Borne , les députés de l’opposition de gauche ont organisé un simulacre de mariage entre la présidente de Rassemblement national (RN) et le président de la République pour dénoncer l’enterrement du “front républicain”.

    Sur la place du Palais Bourbon, une dizaine de sièges rouges ont été installés. Des invités au visage couvert par des masques en papier à l’effigie de Jean-Marine Le Pen et Gérald Darmanin, entre autres figures des deux partis, ont pris place devant une table sur laquelle trônaient quelques bougies, un cercueil et une épitaphe: “Ci-gît le Front Républicain”.

    C’est dans ce décorum qu’une Marine Le Pen et un Emmanuel Macron affublés de masques caricaturaux ont été mariés lors d’une opération de communication bien rodée.

    Cette mise en scène ne doit rien au hasard. Depuis l’élection de deux vices-présidents du Rassemblement national au bureau de l’Assemblée nationale, les élus NUPES accusent le camp présidentiel de “pactiser” avec l’extrême droite . “Ce qui s’est passé la semaine dernière à l’Assemblée nationale, c’est ce qui est montré là de manière allégorique. Le groupe du Rassemblement National main dans la main avec les macronistes pour obtenir les postes qu’ils voulaient”, a expliqué Maxime Laisney, député LFI de Seine-et-Marne.

    Une demi-heure plus tard, les députés LFI, PS, EELV et PCF ont déposé une motion de censure, en réponse au refus de la Première ministre de se soumettre à un vote de confiance.

    La situation voulue par les Français “offre une opportunité inédite à l’expression d’un véritable parlementarisme”, écrivent les députés. Selon eux, “le choix est fait de rompre l’équilibre institutionnel actuel du Premier ministre, évidemment choisi par le président de la République, mais dont la légitimité procède aussi du Parlement”.

    Les groupes RN et LR n’ont pas prévu de voter la motion. “On attend déjà que Mme Borne nous dise où elle veut emmener le pays”, explique un des porte-parole du groupe d’extrême droite, Sébastien Chenu. “On veut profiter de la situation pour obtenir des avancées”, abonde le patron des députés LR, Olivier Marleix. Pour Raquel Garrido (LFI), il est “regrettable que des partis élus pour ne pas faire la politique macroniste, au final viennent aider la macronie”.

    À voir également sur Le HuffPost: Mélenchon propose un groupe Nupes à l’Assemblée, PS, EELV et PCF disent non