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      Covid: Le masque doit être remis dans les transports, mais sans obligation, estime la ministre de la Santé

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 27 June, 2022 - 17:30 · 1 minute

    Elisabeth Bourguignon sur RTL, le 27 juin Elisabeth Bourguignon sur RTL, le 27 juin

    COVID - La ministre de la Santé Brigitte Bourguignon “demande aux Français de remettre le masque dans les transports ”, par civisme, face à la remontée des cas de Covid 19 , a-t-elle plaidé ce lundi 27 juin, sur la radio RTL.

    La ministre a évoqué le “devoir citoyen”, consistant à “se protéger soi-même, face à un variant très transmissible”, mais aussi à “protéger les autres et notamment les plus fragiles” dans les endroits confinés . Le tout sans “aller jusqu’à l’obligation” du port du masque.

    La France, comme les pays européens, est confrontée à un regain de contaminations, notamment avec le variant BA.5. Me Bourguignon en avait déjà appelé jeudi dernier à la “responsabilité citoyenne ” pour y faire face.

    Elle a aussi réitéré son appel à un nouveau rappel de vaccination avec la quatrième dose pour certaines catégories de la population. “Je fais un appel pour que les personnes qui n’y ont pas eu recours le fassent très vite”, a-t-elle dit en citant les plus de 60 ans et les personnes immunodéprimées .

    Le Pr. Alain Fischer, président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, a appelé dimanche ces personnes à se faire administrer leur deuxième rappel de vaccination. A cet égard Brigitte Bourguignon a indiqué qu’on “viendra probablement” à une quatrième dose de vaccin pour tous.

    La ministre, qui devrait quitter son poste avec l’annonce d’un nouveau gouvernement, attend pour “probablement jeudi” la remise de la mission sur les services d’urgence confiée au président de l’association Samu-Urgences de France, François Braun.

    Il y aura alors des “mesures que l’on prend pour l’été, qui seront annoncées la semaine prochaine je pense et des mesures plus pérennes ensuite parce que nous devons travailler avec les territoires”, a-t-elle dit.

    À voir également sur Le HuffPost: Après les scandales, ces salariés d’Ehpad Orpéa en colère face au non-versement de prime

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      Avec la 7e vague de Covid, remettre le masque dans ces lieux est une bonne idée

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 24 June, 2022 - 11:03 · 2 minutes

    SCIENCE - Il y a un mois, la France dénombrait moins de 20 cas quotidiens de Covid-19 . Ce vendredi 24 juin, plus de 50.000 tests positifs sont recensés chaque jour, selon les derniers chiffres de Santé publique France, avec une hausse de 50% sur une semaine.

    Cette 7e vague de Covid-19, portée notamment par le sous-variant d’Omicron BA.5 et la baisse de l’immunité face à l’infection, a lieu alors que quasiment toutes les restrictions liées à l’épidémie ont été levées. La plus emblématique, le port du masque obligatoire, n’existe plus depuis le 16 mai, sauf dans les hôpitaux.

    Mais, comme expliqué dans la vidéo en tête de l’article, ce n’est pas parce qu’une mesure n’est plus obligatoire qu’il ne faut pas s’y conformer. De nombreuses études ont montré que le masque, notamment le FFP2, permettait de diminuer le risque d’infection et de freiner la propagation de l’épidémie.

    Le Monsieur vaccin du gouvernement, Alain Fischer, a estimé que le retour du masque dans les transports doit être “sérieusement” envisagé. Difficile de savoir avec certitude à quel point une telle mesure freinerait l’épidémie. Le Portugal, où BA.5 s’est implanté plus tôt, a connu ces dernières semaines une vague épidémique alors que le port du masque restait obligatoire dans les transports (mais venait d’être levé dans les lieux publics).

    Comme le rappelle le graphique ci-dessous, pour endiguer le Covid-19, aucune mesure n’est efficace à 100%. C’est un assemblage d’entre-elles qui, cumulées, permettent d’endiguer l’épidémie.

    Alors qu'une 7e vague de Covid-19 touche la France, le masque, comme d'autres mesures barrière, s'il n'est pas obligatoire, ne doit pas être oublié. Alors qu'une 7e vague de Covid-19 touche la France, le masque, comme d'autres mesures barrière, s'il n'est pas obligatoire, ne doit pas être oublié.

    Mais quoi qu’il en soit sur l’efficacité générale du seul port du masque pour juguler l’épidémie, son utilisation au bon moment à titre individuelle doit être rappelée car elle peut vous protéger mais, surtout, protéger les autres. Notamment dans les lieux les plus propices au coronavirus: les espaces fermés, peu aérés, où de nombreuses personnes sont présentes et où l’on reste longtemps.

    Et évidemment, si vous êtes cas contact ou que vous avez des symptômes (au choix mal de gorge, toux, nez qui coule, fatigue, fièvre), ce petit inconfort est d’autant plus recommandé pour protéger les gens que vous croisez.

    À voir également sur Le HuffPost : les liens entre variole du singe et Covid ne sont pas ceux auxquels vous pensez

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      Covid-19: Ces restrictions toujours en vigueur pour lutter contre le virus

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 14:08 · 3 minutes

    Le masque tombe dans les transports et dans l'avion au sein de l'UE, mais il faut rester vigilant car certaines destinations à l'étranger conservent le port du masque obligatoire. Le masque tombe dans les transports et dans l'avion au sein de l'UE, mais il faut rester vigilant car certaines destinations à l'étranger conservent le port du masque obligatoire.

    COVID-19 - La situation épidémique s’améliore mais la vigilance reste toujours de mise. Alors que les Français tombent le masque dans les transports en commun depuis ce lundi 16 mai, il reste encore un certain nombre de restrictions sanitaires en vigueur dans l’Hexagone.

    La levée de cette mesure sanitaire marque un vrai pas en avant, mais comme le rappelait Olivier Véran en Conseil des ministres mercredi 11 mai, “la pandémie n’est pas terminée” . C’est pour cette raison que certaines règles restent en vigueur jusqu’à nouvel ordre, notamment dans le milieu médical et le secteur des transports hors UE.

    • Masque et pass sanitaire obligatoires dans les établissements de santé

    L’hôpital, les cliniques et les laboratoires médicaux sont désormais les derniers lieux où le masque est toujours obligatoire sans possibilité de déroger à la règle. Une mesure logique en raison du risque d’infection chez des personnes fragiles se trouvant déjà dans un établissement de santé.

    Par ailleurs, le pass sanitaire conserve ses fonctionnalités dans ces lieux et tout particulièrement les maisons de retraite et les établissements accueillant des adultes en situation de handicap. En revanche, avec ou sans pass sanitaire, tous les Français peuvent recevoir des soins dans les établissements de santé.

    • Port du masque en vigueur pour certaines destinations à l’étranger

    Si le port du masque a également été levé ce lundi pour les voyages en avion au sein de l’Union européenne , certaines destinations imposent encore de le conserver.

    Pour connaître les destinations de voyage où le masque reste obligatoire, l’Agence européenne de la sécurité aérienne rappelait le 11 mai qu’il faut maintenant se fier aux compagnies aériennes qui communiquent au cas par cas sur l’obligation de port du masque, la règle pouvant varier d’un pays à l’autre.

    Les voyageurs peuvent également se renseigner du côté de France Diplomatie , qui préconise certains conseils et certaines règles, dont le port du masque en fonction de la destination visée.

    • Isolement de 7 jours en cas de test positif

    Si cinq jours après un test positif, il est possible de briser l’isolement en cas de test PCR négatif additionné à une absence de symptômes d’au moins 48 heures, Olivier Véran rappelait en Conseil des ministres mercredi que l’isolement reste “d’au moins sept jours”.

    La durée de l’isolement peut monter jusqu’à dix jours pour les personnes non-vaccinés ou ayant un schéma vaccinal encore incomplet. Et comme pour un isolement de sept jours, il peut être rompu avant la date en cas de test PCR négatif et une absence de symptômes d’au moins 48 heures. L’isolement est alors réduit à 7 jours dans ce cas précis.

    • Vaccination obligatoire pour certains professionnels de la santé

    Alors que la grande majorité de la population n’a plus recours au pass sanitaire, il reste toutefois en vigueur pour les professionnels de santé en contact direct avec des personnes à risques. Parmi elles, on compte notamment les soignants et les professionnels de santé, les personnes en charge des transports sanitaires et transports sur prescription médicale ou les professionnels du secteur médico-social, mais aussi les sapeurs-pompiers. La liste complète est détaillée sur le site du ministère de la Santé , en fonction de l’âge et du vaccin.

    En cas de non-respect d’un schéma vaccinal complet, les professionnels risquent une suspension de salaire et une mise à pied en fonction des cas.

    À voir également sur Le HuffPost: Un paquebot de croisière dans le port de Sydney après plus de deux ans

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      Avec la fin du port du masque dans les transports, des réactions mitigées des usagers

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 13:13 · 3 minutes

    Le masque était encore obligatoire dans les transports en commun jusqu'à ce dimanche 15 mai en France.  Le masque était encore obligatoire dans les transports en commun jusqu'à ce dimanche 15 mai en France.

    COVID - Bus, métro, train, taxis et même avion. Deux mois après la fin du port du masque en intérieur , une nouvelle étape a été franchie dans l’allègement des mesures sanitaires. Depuis ce lundi 16 mai, le masque n’est plus obligatoire dans les transports en commun . Une première depuis deux ans.

    “C’est une bonne nouvelle, mais quand même il faut faire attention”, réagissait ce 16 mai un usager interrogé par BFM-TV , devant la gare Saint-Lazare, à Paris. Un commentaire qui reflète les réactions des internautes sur Twitter. Entre joie et prudence, ils sont nombreux à avoir exprimé leur ressenti sur cette première journée à visage découvert dans les transports.

    Certains ont commencé à exprimer leur réjouissance dès la fin de la semaine dernière...

    La mesure n’a néanmoins pas mise tout le monde d’accord ce lundi 16 mai. Si beaucoup sont ravis de retrouver leur “vie d’avant”, d’autres préfèrent continuer de porter le masque par précaution.

    Peu importe le choix de chacun, nombreux sont les internautes à se sentir “nus”, voire “illégaux” dans les transports en commun. Une sensation qui peut faire écho au syndrome du “visage vide”, cette angoisse ressentie à l’idée de retirer le masque.

    Autre interrogation partagée sur les réseaux sociaux ce matin: le port du masque en-dessous du nez. Une attitude qui rend d’autant plus perplexe que celui-ci n’est plus obligatoire.

    Certains, enfin, redécouvrent les désagréments des transports en commun.

    Si la fin du port du masque dans les transports marque la levée de la dernière grande restriction décrétée par les autorités face à la pandémie de Covid-19 , quelques limites subsistent. Un passe sanitaire reste demandé pour accéder aux établissements de santé et un isolement d’au moins une semaine est toujours imposé après un test positif.

    A voir également sur Le HuffPost: “sur les variants après Omicron, à partir de quand s’inquiéter?”

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      Le masque contre le Covid-19 dans les transports n'est plus obligatoire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 15 May, 2022 - 22:00 · 3 minutes

    Le masque n'est plus obligatoire dans les transports en commun à partir de ce lundi 16 mai. Le masque n'est plus obligatoire dans les transports en commun à partir de ce lundi 16 mai.

    COVID-19 - Depuis ce lundi 16 mai, les Français peuvent prendre les transports sans porter de masque, une première depuis deux ans. L’annonce avait été faite une semaine plus tôt par le ministre de la Santé Olivier Véran, jugeant que cette contrainte n’était “plus adaptée” alors que la vague actuelle de Covid-19 est en train de fortement diminuer dans le pays.

    La mesure s’explique par la forte baisse des contaminations et les hospitalisations, même si les scientifiques préviennent que l’épidémie n’est probablement pas terminée , notamment face à la menace d’un nouveau variant. D’ailleurs, le cabinet du ministre de la Santé a précisé que le masque “reste recommandé”, notamment pour les personnes les plus fragiles. Sont concernés notamment le métro, le bus, le train, l’avion et les taxis.

    La levée du port du masque marque la levée de la dernière grande restriction décrétée par les autorités face à la pandémie de Covid-19 qui avait frappé la France, comme ses voisins européens, voici plus de deux ans.

    Le risque d’une nouvelle vague

    La décision ne fait cependant pas l’unanimité. Yves Buisson, épidémiologiste et président de la cellule Covid-19 de l’académie nationale de médecine, a estimé sur BFMTV que c’était “une bonne nouvelle car cela traduit une situation plus favorable de l’épidémie”. Il reste néanmoins prudent, rappelant que le masque “sera toujours recommandé, notamment pour les personnes âgées et les personnes à risque”.

    “En ce moment, on est dans un creux, mais il est très probable d’avoir une nouvelle vague et une forte résurgence dans les prochaines semaines”, a aussi prévenu Djillali Annane, médecin réanimateur, sur RMC .

    Sur Twitter, Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, indique qu’il continuera à porter le masque et “invite tout le monde à le faire”. “On se protège mutuellement, avance-t-il. Pensons aussi aux personnes immunodéprimées et soyons solidaires avec elles.”

    Les soignants non vaccinés pas réintégrés dans l’immédiat

    Après la fin du masque dans les transports, quelques restrictions seront tout de même maintenues. Un pass “sanitaire” -distinct du pass vaccinal car il fonctionne aussi en cas de test négatif récent- restera demandé pour accéder aux établissements de santé, et un isolement d’au moins une semaine sera toujours imposé après un test positif.

    Au niveau des hôpitaux, les soignants non vaccinés, qui ne peuvent actuellement pas exercer leur activité, ne seront pas réintégrés dans l’immédiat, mais le gouvernement va se poser la question.

    Enfin, Olivier Véran avait évoqué la possibilité d’une nouvelle campagne de rappel de vaccination à l’automne, mais s’est gardé de donner tout détail, soulignant que tout dépendrait de l’apparition de nouveaux variants et de leur profil plus ou moins dangereux ou résistant aux vaccins existants.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Des manifestants anti-pass remobilisés après les propos de Macron

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      Fin du masque dans les aéroports et les avions dans toute l'UE dès le 16 mai

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 15:13

    Fin du masque dans les aéroports et les avions dans toute l'UE dès le 16 mai Fin du masque dans les aéroports et les avions dans toute l'UE dès le 16 mai

    MASQUES - Bat les masques en avion. L’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a annoncé ce mercredi 11 mai la levée à compter de lundi 16 mai de l’obligation de porter un masque dans les aéroports et à bord des avions dans l’UE, décrétée à la suite de la pandémie de Covid-19.

    ″À partir de la semaine prochaine, les masques faciaux n’auront plus besoin d’être obligatoires pour les voyages aériens”, a déclaré le directeur exécutif de l’AESA, Patrick Ky.

    >> Plus d’informations à venir...

    À voir également sur Le HuffPost:Pourquoi on continue à nettoyer les surfaces contre le Covid (alors que ça ne sert à rien)

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      L'épidémie de Covid-19 est contrôlée mais pas terminée, prévient Delfraissy

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 6 May, 2022 - 13:52 · 4 minutes

    L'épidémie est contrôlée mais pas terminée, prévient Jean-François Delfraissy, photographié ici en août 2021. L'épidémie est contrôlée mais pas terminée, prévient Jean-François Delfraissy, photographié ici en août 2021.

    CORONAVIRUS - “On sort de cette cinquième vague, qui a été un peu plus longue que prévu.” Invité de la matinale de la Franceinfo ce vendredi 6 mai, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a évoqué la possible levée des dernières restrictions sanitaires contre le Covid-19 , tout en prévenant que l’épidémie n’était pas terminée.

    “Fin mai, début juin, il y aura probablement des décisions politiques”, a avancé Jean-François Delfraissy, alors que, selon les derniers chiffres publiés jeudi par Santé Publique France, le nombre de contaminations et de personnes hospitalisées en raison du Covid-19 continue de diminuer.

    La semaine dernière, “le ralentissement de l’épidémie s’est confirmé sur l’ensemble du territoire, avec une diminution des taux d’incidence (-39%) et de positivité (-5 points)”, résume l’agence sanitaire dans son point hebdomadaire.

    Cet été, la fin du masque dans les transports?

    Devant ce reflux du virus, le chef de l’État Emmanuel Macron a souligné mercredi que la situation sanitaire en “très nette amélioration, donnera lieu à des adaptations dans les prochaines semaines” des mesures en vigueur. Depuis mi-mars, la plupart des restrictions ont été levées sur le territoire, mais quelques mesures sont toujours en vigueur comme le port du masque dans les transports en commun, le pass sanitaire exigé dans les établissements de santé, ou encore l’isolement obligatoire après un test positif au Covid-19.

    “On sort de cette cinquième vague, qui a été un peu plus longue que prévu”, a confirmé ce vendredi Jean-François Delfraissy. Prévoyant d’ici fin mai une baisse des contaminations autour de 5 à 10.000 cas par jour, le professeur de médecine, spécialiste de l’immunologie estime qu’il y a des raisons d’être “optimiste de façon raisonnable pour la France et l’Europe pour les mois qui viennent, avec probablement un printemps qui risque de bien se passer”.

    Il a toutefois rappelé sur Franceinfo que la situation était la même il y a un an, avant que n’arrive en France le variant Delta au mois de juin, qui a rebattu les cartes. “L’épidémie est contrôlée, mais on sait tous qu’elle n’est pas terminée”, a prévenu Jean-François Delfraissy. On peut en effet s’attendre ”à la survenue d’un nouveau variant: on l’estime plutôt à la rentrée, mais peut-être qu’il arrivera avant.”

    Et toute la question sera alors de savoir quelle sera sa contagiosité, sa sévérité et sa résistance aux vaccins. Deux sous-variants d’Omicron (BA.4 et BA.5) semblent actuellement à l’origine d’un nouveau pic épidémique en Afrique du Sud, qui rentre dans la période hivernale.

    Le scientifique estime que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) “a raison” d’insister sur la nécessité de continuer de séquencer les variants. “Par définition, les nouveaux variants pour prendre le pouvoir sur le variant actuel doivent être plus transmissibles”, a-t-il fait valoir.

    Impossible de dire quand la pandémie va s’arrêter

    Il est actuellement trop tôt pour connaître précisément la virulence des sous-variants BA.4 et BA.5, mais si l’on en croit de premières données, les vaccins continuent d’offrir une bonne protection contre les formes sévères du Covid et de réduire les risques de décès.

    De son côté la Chine, qui ne bénéficie pas d’une couverture vaccinale suffisante, subit encore la pression épidémique des variants BA.1 et BA.2 d’Omicron. Face à la multiplication des contaminations, le pays maintient sa politique zéro Covid , qui implique confinements et dépistages massifs et répétés de la population, malgré le mécontentement croissant de la population. Contrairement aux pays européens, dont la France, qui ont abandonné dans leur gestion de la pandémie, les confinements et les couvre-feux, grâce au bouclier de la vaccination.

    En France, “la pandémie n’est clairement pas terminée, même si on peut espérer que, compte tenu des niveaux d’immunité dans la population [...], on puisse passer à une phase plus de transition”, soulignait jeudi Sylvie van der Werf, virologue à l’institut Pasteur lors d’un point presse de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS). Mais il est “très difficile aujourd’hui de donner des indicateurs spécifiques” pour déterminer quand la pandémie prendra fin, a-t-elle ajouté.

    À voir également sur Le HuffPost: Face au Covid, l’immunité ce n’est pas tout ou rien

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      Que sait-on vraiment du "syndrome du visage vide"? On a demandé à deux psy

      Lola Uguen · news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 1 May, 2022 - 06:00 · 5 minutes

    Plusieurs psychologues constatent une forme d Plusieurs psychologues constatent une forme d'angoisse chez certains adolescents et adultes à l'idée de retirer le masque.

    COVID-19 - “Le masque a révélé qu’ils étaient plus ‘confort’ avec, ils se sentent plus en sécurité avec le masque, ils ont plus confiance en eux.” Pour la psychopédagogue et enseignante Brigitte Prot, le constat est clair: face à la fin du port du masque , certains adolescents ne se sentent plus du tout à l’aise.

    Un constat qui fait écho à un article publié fin mars dans le journal catalan El Periodico et soulignant l’existence d’un “ sindrome de la cara vacia ”, traduit en français par le “syndrome du visage vide”. La psychologue espagnole Georgina del Valle décrivait dans les pages du quotidien l’angoisse ressentie par certaines personnes, notamment les adolescents, à l’idée de ne plus porter le masque.

    Pour la psychopédagogue Brigitte Prot et la psychologue clinicienne Aline Nativel Id Hammou, interrogées par Le HuffPost , si certaines personnes sont anxieuses à l’idée de retirer leur masque, le phénomène du “syndrome du visage vide” reste à discuter et à relativiser.

    Plutôt un “syndrome du visage nu”

    “Par rapport à la population que je peux accompagner, il y a beaucoup d’adultes, d’adolescents voire d’enfants qui peuvent avoir une forme de réticence à retirer le masque ”, observe Aline Nativel Id Hammou. Les deux psychologues ont en effet remarqué des difficultés chez certaines personnes qu’elles suivent à enlever le masque. L’important pour Aline Nativel Id Hammou étant de prêter attention à ce que cette réticence ne devienne pas “pathologique” comme “l’apparition d’une phobie à montrer son visage, à se réfugier derrière un masque”.

    “Mais syndrome du visage vide, ça ne convient pas, je propose plutôt visage nu ou découvert”, nuance Brigitte Prot. La psychopédagogue explique: “Vide, ça supposerait que quand on n’a pas de masque, notre visage est vide, au contraire c’est là qu’il est plein. Avec le masque, on ressemble à tout le monde. Excepté le regard, c’est toute une partie du visage qui est vide”.

    Des profils variés

    En ce qui concerne la population touchée, les deux expertes ne font pas exactement les mêmes constats. “Dans ma pratique, je retrouve plus des adultes que des enfants et des adolescents car, chez les adultes, il y a peut-être une prise de conscience plus forte des conséquences du Covid, de cette question de la responsabilité. La plupart des enfants et des ados sont très contents qu’il n’y ait plus le masque, c’est une forme de libération et d’apaisement”, souligne Aline Nativel Id Hammou. Pour Brigitte Prot, ce sont au contraire les jeunes qui sont les premiers concernés: “Ça touche surtout les adolescents qui étaient protégés du regard des autres. L’adolescence, c’est une période où ils ont besoin d’intimité mais ils ne l’ont pas dans la société actuelle car on les filme, car il y a beaucoup d’images d’eux qui circulent, notamment sur les réseaux sociaux”.

    “Enlever le masque, c’est être à découvert. Sans le masque, les ados sont beaucoup plus exposés. Ça peut leur donner des complexes, surtout que leur physique change beaucoup”, poursuit la psychopédagogue, prenant l’exemple de la pilosité faciale chez les garçons. “C’est vrai que pour les adolescents, il y a la question du corps, du visage, de la beauté qui rentre en jeu [...]. Certains profils d’ados peuvent se réfugier derrière le masque, en lien avec les complexes physiques ”, appuie Aline Nativel Id Hammou.

    La psychologue clinicienne note par ailleurs que “s’il y avait à la base un trouble anxieux chez l’enfant, l’ado ou l’adulte, il peut avoir cette appréhension à le retirer en lien avec des angoisses en rapport avec la contamination, avec la peur de transmettre le Covid aux gens qu’on aime [...]. Si on a bien vécu la crise sanitaire ou qu’on a déjà eu le Covid, ça peut être plus facile de s’autoriser à retirer le masque”.

    Relativiser la réadaptation aux “visages pleins”

    Ce “syndrome” est également un constat récent, comme le rappelle Aline Nativel Id Hammou. “Cette liberté de pouvoir enlever le masque, on la vit tous que depuis quelque temps, c’est un syndrome réactionnel à la crise sanitaire qu’on a vécu, comme le syndrome de la cabane ”, compare-t-elle.

    Cette dernière incite à “relativiser la question de la réadaptation”. “On s’est tous plus ou moins adaptés à la crise sanitaire, avec un conditionnement aux gestes barrières, où ça fait deux ans qu’on nous dit que c’est très important. Il faut donc laisser le temps au public de se réadapter vers une nouvelle norme d’après”, souligne-t-elle. La psychologue clinicienne met en avant que la fin du port du masque en intérieur reste récente et incertaine.

    Ce syndrome du visage nu ou découvert n’est en effet pas encore reconnu. “Il faut encore des mois ou au moins quelques semaines de recul pour savoir si ce syndrome pourrait s’installer chez n’importe quel humain”, détaille Aline Nativel Id Hammou.

    Y faire face en s’écoutant

    Pour faire face à ce syndrome, les deux spécialistes conseillent de s’écouter. Pour Brigitte Prot, “c’est en s’appropriant leur physique, en repérant tout ce qui est à leur avantage, les points forts sur leur visage, ce qui leur plaît à eux” que les adolescents pourront outrepasser cette angoisse .

    “Si on est mal à l’aise, c’est qu’on en a encore besoin. Alors il faut être tout simplement à l’écoute de ce qu’on ressent , essayer d’écouter aussi ses angoisses, se demander si elles sont pertinentes ou non”, complète Aline Nativel Id Hammou. Elle recommande “d’y aller progressivement: il faut tenter de le faire quand on se sent à l’aise, quand il n’y a pas trop de monde autour de soi, ça dépend aussi des contextes, surtout si on ne le sent pas, on ne se force pas”.

    La partie la plus difficile est celle d’accepter que les autres l’enlèvent, estime la psychologue clinicienne, qui rappelle que le masque est toujours une protection pour soi comme pour autrui. Aux moins stressés alors de “laisser le temps aux autres de s’autoriser à l’enlever”.

    À voir également sur Le HuffPost: “Orelsan enflamme ce club de Tignes pour la réouverture des boîtes”

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      Mathias Poujol-Rost ✅ · Tuesday, 15 March, 2022 - 08:46

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    Coronavirus. Ce lundi, on tombe le masque : voici cinq avantages (évidents) à son retrait