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      Comment tout retrouver grâce à Curiosity ?

      news.movim.eu / Korben · Wednesday, 26 October, 2022 - 07:00 · 1 minute

    Je ne sais pas si vous vous souvenez de Google Desktop, mais au fond de mon petit coeur, je suis sûr que oui. C’était un freeware mis au point par Google qui permettait de rechercher des fichiers sur son ordinateur à la vitesse de l’éclair.

    C’était un genre de moteur de recherche Google, mais 100% local. Google Desktop créé en fait une base de données de tous les fichiers présents sur le PC, ce qui permettait ensuite de rapidement retrouver n’importe quel fichier à partir de n’importe quel mot clé.

    C’était vraiment cool surtout pour les gens bordéliques comme moi. Puis un jour, les systèmes d’exploitation comme Windows ou macOS ont intégré cette fonctionnalité.

    Et bien si vous êtes un peu nostalgique de cet outil, je vous présente Curiosity qui reprend un peu le concept, à savoir vous permettre de faire des recherches rapides dans vos fichiers, emails et applications, mais également dans l’ensemble de vos services Cloud : Google Drive, Slack, Outlook, pCloud, Teams, Box, Notion, Github, Linkedin, Twitter et j’en passe.

    Une fois installé, Curiosity s’appelle avec un raccourci clavier ⌥ + Espace et vous n’avez plus qu’à entrer les mots clés de ce que vous cherchez.

    Ainsi, plus rien ne vous échappera. Ni un rendez-vous dans votre calendrier, ni un email, et encore moins un fichier ou une application enfouie au fond de votre disque dur. Enfin, rassurez-vous, tout ce que Curiosity collecte comme donnée (y compris ce qu'(il y sur vos services de cloud) est indexé uniquement en local sur votre machine. De leur côté, ils ne collectent rien.

    Le service est gratuit jusqu’à 5 services cloud connectés, mais si vous en voulez plus, notamment la recherche dans le contenu des fichiers, il faudra mettre la main au portefeuille.

    Dispo sous Windows, MacOS et Linux.

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      Hello – Le moteur de recherche préféré des développeurs

      news.movim.eu / Korben · Friday, 30 September, 2022 - 07:00 · 1 minute

    Si vous êtes développeur, vous devez probablement faire pas mal de recherche sur Google pour trouver un exemple d’implémentation ou un tuto vous expliquant comment arriver à vos fins. Et c’est cool, sauf que cela est souvent noyé dans de nombreux contenus qui sont soit assez pauvres, soit mal ciblés.

    C’est là qu’entre en scène le moteur de recherche spécialisé Hello qui permet de trouver rapidement des réponses à toutes vos questions techniques concernant du code. Pour cela, Hello utilise du deep learning pour classer et trier l’information technique en provenance de nombreuses sources.

    Cependant, pour utiliser correctement ce moteur de recherche, pensez à bien poser des questions complètes et détaillées en anglais, en précisant le langage ou la technologie employée.

    Par exemple, plutôt que d’écrire « Récupérer une liste d’article depuis mon site », écrivez plutôt « Comment récupérer une liste d’articles WordPress en python » (en anglais de préférence, même s’il est possible d’avoir des résultats dans la langue de Booba).

    Le moteur supporte également des filtres pour réduire les domaines de recherche et trouver précisément ce dont vous avez besoin.

    Bref, de quoi gagner beaucoup de temps dans vos recherches techniques, en obtenant à la fois des explications simples, des bouts de code d’exemples et de nombreux liens détaillés.

    A découvrir ici.

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      Brève sur DuckDuckGo

      motius · pubsub.gugod.fr / hashtagueule · Sunday, 19 June, 2016 - 22:00

    Bonjour à tous ! À la suite d'une recherche  infructueuse sur beaucoup de moteurs de recherche (Qwant, Google, Yahoo, et DuckDuckGo), j'ai remarqué que les résultats de mon mot-clef obscur que DDG me présentait étaient les mêmes que ceux de Yahoo. Coïncidence ? Je ne crois pas ! Il y a déjà eu des ...

    Bonjour à tous !

    À la suite d'une recherche  infructueuse sur beaucoup de moteurs de recherche (Qwant, Google, Yahoo, et DuckDuckGo), j'ai remarqué que les résultats de mon mot-clef obscur que DDG me présentait étaient les mêmes que ceux de Yahoo.

    Coïncidence ? Je ne crois pas !

    Coincidence-i-think-not

    Il y a déjà eu des histoires de résultats volés entre moteurs de recherche, mais ceci n'en est pas une : depuis "quelques années" DDG et Yahoo collaborent : cf. la déclaration de DDG ici et celle de Yahoo .

    Pas vraiment une nouvelle donc, mais une avancée dans l'univers DuckDuckGo (qui est vaste et probablement intéressant).

    Bonne journée et à très bientôt !

    Motius

    • At chevron_right

      Brève sur DuckDuckGo

      motius · pubsub.gugod.fr / atomtest · Sunday, 19 June, 2016 - 22:00

    Bonjour à tous ! À la suite d'une recherche  infructueuse sur beaucoup de moteurs de recherche (Qwant, Google, Yahoo, et DuckDuckGo), j'ai remarqué que les résultats de mon mot-clef obscur que DDG me présentait étaient les mêmes que ceux de Yahoo. Coïncidence ? Je ne crois pas ! Il y a déjà eu des ...

    Bonjour à tous !

    À la suite d'une recherche  infructueuse sur beaucoup de moteurs de recherche (Qwant, Google, Yahoo, et DuckDuckGo), j'ai remarqué que les résultats de mon mot-clef obscur que DDG me présentait étaient les mêmes que ceux de Yahoo.

    Coïncidence ? Je ne crois pas !

    Coincidence-i-think-not

    Il y a déjà eu des histoires de résultats volés entre moteurs de recherche, mais ceci n'en est pas une : depuis "quelques années" DDG et Yahoo collaborent : cf. la déclaration de DDG ici et celle de Yahoo .

    Pas vraiment une nouvelle donc, mais une avancée dans l'univers DuckDuckGo (qui est vaste et probablement intéressant).

    Bonne journée et à très bientôt !

    Motius

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      La publicité sur internet

      motius · pubsub.gugod.fr / hashtagueule · Wednesday, 28 October, 2015 - 23:00 · 10 minutes

    29Bonjour à tous ! Aujourd'hui on va s'attaquer à un très gros morceau : la publicité. En tous cas celle en ligne. Et croyez-moi, il y a vraiment énormément à dire. Donc je ne pourrais pas tout traiter, mais je vais essayer d'aborder le plus possible les points essentiels, puis voir quel position ab...

    29Bonjour à tous !

    Aujourd'hui on va s'attaquer à un très gros morceau : la publicité. En tous cas celle en ligne. Et croyez-moi, il y a vraiment énormément à dire. Donc je ne pourrais pas tout traiter, mais je vais essayer d'aborder le plus possible les points essentiels, puis voir quel position aborder face à ce phénomène qui s'est emparé de toutes les pages web. Toutes ? non, seules une minorité résiste encore et toujours...

    C'est vraiment dur de s'attaquer à un sujet aussi gros que celui-là. Où commencer, quel aspects traiter, quels sont les apports et les méfaits, etc. On va donc faire thématique, pour diviser le boulot.

    Les inconvénients techniques de la publicité

    Le rendu de la pubilicité

    C'est bête à dire --- heureusement de moins en moins vrai sur la majorité des sites --- mais parfois les publicités empêchent la bonne lecture du site.  Soit que la publicité soit plus grande que prévue, qu'elle soit animée, avec du son, qu'elle clignote, soit qu'elle ne prennent pas en charge les mobiles. Et ça peut être particulièrement lourd.

    La bande passante consommée

    Indéniablement, charger de la publicité --- ie du contenu --- consomme de la donnée et diminiue la bande passante disponible durant la période de chargement.

    Tracking

    Pour cela il faut examiner le réseau de distribution de la publicité :

    • la publicité d'un site web émane rarement de celui-ci, mais la grande majorité du temps de serveurs de pubs tiers (ex : googleads.g.doubleclick.net, adserver.yahoo.com, azure de Facebook --- vendu par Microsoft --- etc.) ;
    • la raison à cela est que les vendeurs de pub ont besoin de savoir combien de fois leur pub a été vu / combien ont suivi le lien etc., il y a donc un problème de confiance si les vendeurs de publicité n'ont pas la main sur le serveur distribuant la publicité.

    Ça pose un problème concernant le tracking des informations sur internet. En effet :

    les boîtes les plus rentables en matières de publicité sont les plus grosses, il y a donc peu d'entreprises qui vendent de la pub. En fait on en connait la majorité (Google, Facebook, Twitter, Microsoft, via leurs services spécialisés), et les rares que le grand public ne connait pas sont des startups qui ont de bonnes idées/un bon algorithme, et qui finiront dans le ventre d'un des géants (critéo, etc.).

    Ainsi le premier problème est qu'une minorité d'entités connaît la plupart des choses que nous faisons sur internet, ce qui constitue un genre d'espionnage permanent des communications numériques de tout le monde.

    Le second problème vient de l'idée de valorisation de la publicité : pour éviter qu'une publicité sur les produits hygiéniques féminin ne soit vu par des hommes, il faut les cibler. De là découle le tracking par les entreprises sur internet. Une course à qui vendra le mieux ses internautes, en somme...

    Format des publicités

    On ne dirait pas mais c'est extrêmement important. Savoir si la publicité est une image JPG/PNG a priori beaucoup moins dangereuse qu'une publicité utilisant flash ou java. Il ne faut pas perdre de vue qu'un serveur http peut proposer une page, et demander au navigateur web d'aller chercher une page http sur un autre serveur, laquelle peut faire exécuter du code javascript par le navigateur. Eh bien ça, c'est vraiment un immense problème. C'est tout simplement inadmissible. Ça veut dire qu'on va sur le serveur a.chose qui appelle une page du serveur b.publicite et la page située à l'adresse b.publicite se permet d'exécuter du code sur votre ordinateur. Autant se balader à poil sur internet. Avec ce mécanisme l'utilisateur ne choisit plus en qui il a confiance.

    Le "native advertising" alias publicité native (?)

    Je ne connais pas l'équivalent français. Il s'agit de publicité ayant un contenu. Par exemple vous tombez sur un article qui à l'air d'être du contenu, mais qui en fait est une publicité.

    Certains américains se targuent de l'avoir inventé en 2012, mais ça a toujours existé, sous la forme d'une biographie sponsorisée, sous la forme d'un blogueur spécialisé à propos d'une entreprise, etc.

    Ça pose pas mal de problèmes, notamment concernant la confiance dans internet. Selon les sites qu'on visite et les thèmes de prédilection, on peut avoir une confiance plus ou moins grande dans ce qu'on lit sur internet. Et bien ceci ne va pas aider. Surtout en ce qui concerne l'éducation des enfants.

    Petite parenthèse sur la publicité, la confiance dans l'information qu'on reçoit et l'actualité :

    À propos de ce sujet, la loi que le gouvernement essaie de faire passer pour interdire la publicité sur les chaînes publiques destinées à des moins de 12 ans est sympa, mais très en retard ! La majorité de ceux né au moment de ces débats passeront beaucoup plus de temps sur internet qu'à regarder la télévision (enfin j'espère !). Il y a tout de même un débat qu'on n'a pas eu, c'est celui sur l'étendue de l'application de la loi. À ce jour, celle-ci est supposée être limitée à la télévision publique, mais ça pose un problème d'inégalité entre le public et le privé qu'on peut résoudre de plusieurs manières :

    • une version assez "communiste"/État stratège de la chose où l'on impose la même aux entreprises privées ;
    • une version où l'on ne fait rien, et l'on garde le déséquilibre ;
    • une version où l'on abroge la loi.

    De là à dire qu'il faut un pacte des acteurs du numériques sur la publicité et l'éducation des enfants... On verra comment ce sera traité.

    Fin de la parenthèse

    Perte de valorisation de la publicité

    Je vais oser commencer par le trop entendu "trop de x tue le/la x" : trop de pub tue-t-il la pub ?

    Le but de la publicité ciblée était d'éviter les publicité ne concernant pas les gens. De ce constat, on en est arrivé à une course à qui affichera la publicité la plus adaptée. Il y a littéralement des enchères qui sont faites sur un profil de l'utilisateur pendant le chargement de certaines pages web.

    Pourtant plus on affiche de publicité, et moins elles ont de valeur. Pas parce qu'on y est moins réceptifs --- il faudrait prouver cela, et ça me paraît difficile --- mais tout simplement parce que la publicité incite à l'achat, et que la capacité d'achat (oui, j'ai fait exprès) n'est pas infinie.

    On aperçoit ici deux vision du monde de la publicité :

    • celle où l'on s'écharpe, c'est la guerre à qui fera la meilleure publicité, la vendra le mieux, au prix le moins cher, et après tout, c'est compréhensible dans un monde de compétition ;
    • celle où le nombre de publicité est limité, où chacune possède une plus grande valeur, et nécessairement où l'on a trouvé un moyen pour réguler ce bazar --- c'est pas dit.

    Et de la centralisation naquit le pouvoir...

    Une chose à ne pas perdre de vue, c'est que beaucoup des noms célèbres sur internet ont eu des problèmes avec les sociétés vendant de la publicité, au point que certains --- je pense à quelques blogueurs renommés --- se sont vu intimé l'ordre de retirer un contenu ou risquer de perdre une source de revenus sur la toile.

    Ça veut évidemment dire que critiquer les entreprises vendant de la publicité ou leurs intérêts est limité voire impossible, problème de censure, de critique du pouvoir, donc de type dictatorial.

    Ça veut aussi dire qu'il n'y a pas une assez grande concurrence, puisqu'une personne ayant une sérieuse réputation aura du mal a faire jouer la concurrence.

    Intérêt de la publicité

    Un tweet à l'air provocateur de Marissa Mayer prétend que la publicité peut améliorer internet... vu qu'afficher la publicité est le comportement par défaut des navigateurs web, et qu'une partie des internautes s'acharne à installer adblockeur sur adblockeur, on peut vite répondre sur la valeur des publicité indésirables...

    Cet exemple n'est pas seul. Qui ne s'est jamais retrouvé, au bout d'une suite de trois vidéos suggérées sur youtube, avec une vidéo n'ayant pas de rapport avec la première ? En ce qui me concerne, je suivais sur twitter le compte @MSDN de news de microsoft, et me suis retrouvé avec des tweets sponsorisés par Microsoft® --- dont je n'ai pas grand chose à faire, puisque j'évite le plus possible cette plateforme, et que l'intérêt que je porte à MSDN est lié aux nouvelles technologies, à l'actualité scientifique et technique...

    Une dernière chose --- je vais faire mon vieux con ici --- parfois la publicité engendre de mauvais comportement (c'est pour cela que les publicité sur l'alcool sont accompagnées d'un message de prévention). Avoir de la publicité à outrance n'est pas sain.

    Les raisons de la publicité

    On nous a rebattu les oreilles avec, mais faisons-le encore.

    Le marketing

    Faire connaître un produit ou un service est une tâche complexe. On s'en rend compte à hashtagueule.fr, où nous cherchons à faire entendre notre voix.

    Financement

    Une bonne partie des choses qui nous coûtaient dans le monde analogique est devenu "gratuit" --- enfin pas tout à fait --- dans le monde numérique où l'on ne développe plus ses photos pour en faire un album qu'on triera, mais on les publie sur un site qui se charge de tout. Idem pour le mail, etc. Un des inconvénients de passer d'une société de biens à une société de services, la transition coûte cher, et il faut définir le nouveau business modèle.

    La publicité est donc le modèle choisi par beaucoup pour financer leur activité (journalistes, blogueurs, hébergeurs de contenu, etc.).

    Design et représentation graphiques

    La publicité c'est aussi l'occasion pour les marques de créer une identité visuelle, et pour les designers en tous genre --- du graphistes jusqu'au webdesign --- d'inventer la représentation visuelle de nos produits et sesrvices. Il n'y a qu'à demander aux fans de toutes les industries liées de près ou de loin au luxe, la puublicité a une histoire.

    Avenir de la publicité

    Il y a peu de temps duckduckgo.com a anoncé être bénéficiaire. DuckDuckGo est un moteur de recherche plutôt centré sur le monde anglophone (il donne aussi des résultats français) qui affirme de pas tracker ses utilisaterus --- et donc leur fournir du contenu non ciblé. Et pourtant, DuckDuckGo arrive à être rentable, et à ce que publicités ne soient pas vaines.

    Qwant.com vient de lever 25 millions d'euros pour se développer, et va tenter de percer dans le marcher allemand (il est français à la base, mais donne aussi des résultats en anglais). Lui aussi a un business modèle sympa :

    • il ne fait pas de publicité, mais propose des résultats liés à l'achat/vente que lorsque les termes recherchés semblent indiquer l'intention de faire du shopping ;
    • il se rémunère à l'aide d'un partenariat avec des vendeurs.

    En définitive

    La publicité non personnalisée --- à l'aide de tout un tas de trackers --- a un avenir chez ceux qui  font de la publicité intelligente, qui servent les pubs à bon escient.

    Comme Google a influencé la construction du web à via son algorithme pagerank etc. puisque les sites veulent --- généralement --- être indexés et bien recensés, peut-être que les bloqueurs de pubs pourront transformer le web de telle sorte qu'une partie des sites web adoptent une politique de présentation des publicités plus éthique. On pourrait avoir entre autres (pas nécessairement pour chacune d'elles) :

    • des publicités sans animation ;
    • des publicités sans images (plus rapide à charger) ;
    • un cadre réservé au publicité avec la mention "publicité" (pour éviter, par exemple, que des journaux ne perdent en crédibilité à cause du native advertising) ;
    • des publicité hébergées par le possesseur du site web (peut-être à condition de pouvoir mettre en place un mécanisme de vérification par le vendeur de pubs (pas toujours nécessaire : on sait approximativement combien de personnes sont lecteurs de tel ou tel journal)) ;
    • etc.

    Motius

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      La publicité sur internet

      motius · pubsub.gugod.fr / atomtest · Wednesday, 28 October, 2015 - 23:00 · 10 minutes

    29Bonjour à tous ! Aujourd'hui on va s'attaquer à un très gros morceau : la publicité. En tous cas celle en ligne. Et croyez-moi, il y a vraiment énormément à dire. Donc je ne pourrais pas tout traiter, mais je vais essayer d'aborder le plus possible les points essentiels, puis voir quel position ab...

    29Bonjour à tous !

    Aujourd'hui on va s'attaquer à un très gros morceau : la publicité. En tous cas celle en ligne. Et croyez-moi, il y a vraiment énormément à dire. Donc je ne pourrais pas tout traiter, mais je vais essayer d'aborder le plus possible les points essentiels, puis voir quel position aborder face à ce phénomène qui s'est emparé de toutes les pages web. Toutes ? non, seules une minorité résiste encore et toujours...

    C'est vraiment dur de s'attaquer à un sujet aussi gros que celui-là. Où commencer, quel aspects traiter, quels sont les apports et les méfaits, etc. On va donc faire thématique, pour diviser le boulot.

    Les inconvénients techniques de la publicité

    Le rendu de la pubilicité

    C'est bête à dire --- heureusement de moins en moins vrai sur la majorité des sites --- mais parfois les publicités empêchent la bonne lecture du site.  Soit que la publicité soit plus grande que prévue, qu'elle soit animée, avec du son, qu'elle clignote, soit qu'elle ne prennent pas en charge les mobiles. Et ça peut être particulièrement lourd.

    La bande passante consommée

    Indéniablement, charger de la publicité --- ie du contenu --- consomme de la donnée et diminiue la bande passante disponible durant la période de chargement.

    Tracking

    Pour cela il faut examiner le réseau de distribution de la publicité :

    • la publicité d'un site web émane rarement de celui-ci, mais la grande majorité du temps de serveurs de pubs tiers (ex : googleads.g.doubleclick.net, adserver.yahoo.com, azure de Facebook --- vendu par Microsoft --- etc.) ;
    • la raison à cela est que les vendeurs de pub ont besoin de savoir combien de fois leur pub a été vu / combien ont suivi le lien etc., il y a donc un problème de confiance si les vendeurs de publicité n'ont pas la main sur le serveur distribuant la publicité.

    Ça pose un problème concernant le tracking des informations sur internet. En effet :

    les boîtes les plus rentables en matières de publicité sont les plus grosses, il y a donc peu d'entreprises qui vendent de la pub. En fait on en connait la majorité (Google, Facebook, Twitter, Microsoft, via leurs services spécialisés), et les rares que le grand public ne connait pas sont des startups qui ont de bonnes idées/un bon algorithme, et qui finiront dans le ventre d'un des géants (critéo, etc.).

    Ainsi le premier problème est qu'une minorité d'entités connaît la plupart des choses que nous faisons sur internet, ce qui constitue un genre d'espionnage permanent des communications numériques de tout le monde.

    Le second problème vient de l'idée de valorisation de la publicité : pour éviter qu'une publicité sur les produits hygiéniques féminin ne soit vu par des hommes, il faut les cibler. De là découle le tracking par les entreprises sur internet. Une course à qui vendra le mieux ses internautes, en somme...

    Format des publicités

    On ne dirait pas mais c'est extrêmement important. Savoir si la publicité est une image JPG/PNG a priori beaucoup moins dangereuse qu'une publicité utilisant flash ou java. Il ne faut pas perdre de vue qu'un serveur http peut proposer une page, et demander au navigateur web d'aller chercher une page http sur un autre serveur, laquelle peut faire exécuter du code javascript par le navigateur. Eh bien ça, c'est vraiment un immense problème. C'est tout simplement inadmissible. Ça veut dire qu'on va sur le serveur a.chose qui appelle une page du serveur b.publicite et la page située à l'adresse b.publicite se permet d'exécuter du code sur votre ordinateur. Autant se balader à poil sur internet. Avec ce mécanisme l'utilisateur ne choisit plus en qui il a confiance.

    Le "native advertising" alias publicité native (?)

    Je ne connais pas l'équivalent français. Il s'agit de publicité ayant un contenu. Par exemple vous tombez sur un article qui à l'air d'être du contenu, mais qui en fait est une publicité.

    Certains américains se targuent de l'avoir inventé en 2012, mais ça a toujours existé, sous la forme d'une biographie sponsorisée, sous la forme d'un blogueur spécialisé à propos d'une entreprise, etc.

    Ça pose pas mal de problèmes, notamment concernant la confiance dans internet. Selon les sites qu'on visite et les thèmes de prédilection, on peut avoir une confiance plus ou moins grande dans ce qu'on lit sur internet. Et bien ceci ne va pas aider. Surtout en ce qui concerne l'éducation des enfants.

    Petite parenthèse sur la publicité, la confiance dans l'information qu'on reçoit et l'actualité :

    À propos de ce sujet, la loi que le gouvernement essaie de faire passer pour interdire la publicité sur les chaînes publiques destinées à des moins de 12 ans est sympa, mais très en retard ! La majorité de ceux né au moment de ces débats passeront beaucoup plus de temps sur internet qu'à regarder la télévision (enfin j'espère !). Il y a tout de même un débat qu'on n'a pas eu, c'est celui sur l'étendue de l'application de la loi. À ce jour, celle-ci est supposée être limitée à la télévision publique, mais ça pose un problème d'inégalité entre le public et le privé qu'on peut résoudre de plusieurs manières :

    • une version assez "communiste"/État stratège de la chose où l'on impose la même aux entreprises privées ;
    • une version où l'on ne fait rien, et l'on garde le déséquilibre ;
    • une version où l'on abroge la loi.

    De là à dire qu'il faut un pacte des acteurs du numériques sur la publicité et l'éducation des enfants... On verra comment ce sera traité.

    Fin de la parenthèse

    Perte de valorisation de la publicité

    Je vais oser commencer par le trop entendu "trop de x tue le/la x" : trop de pub tue-t-il la pub ?

    Le but de la publicité ciblée était d'éviter les publicité ne concernant pas les gens. De ce constat, on en est arrivé à une course à qui affichera la publicité la plus adaptée. Il y a littéralement des enchères qui sont faites sur un profil de l'utilisateur pendant le chargement de certaines pages web.

    Pourtant plus on affiche de publicité, et moins elles ont de valeur. Pas parce qu'on y est moins réceptifs --- il faudrait prouver cela, et ça me paraît difficile --- mais tout simplement parce que la publicité incite à l'achat, et que la capacité d'achat (oui, j'ai fait exprès) n'est pas infinie.

    On aperçoit ici deux vision du monde de la publicité :

    • celle où l'on s'écharpe, c'est la guerre à qui fera la meilleure publicité, la vendra le mieux, au prix le moins cher, et après tout, c'est compréhensible dans un monde de compétition ;
    • celle où le nombre de publicité est limité, où chacune possède une plus grande valeur, et nécessairement où l'on a trouvé un moyen pour réguler ce bazar --- c'est pas dit.

    Et de la centralisation naquit le pouvoir...

    Une chose à ne pas perdre de vue, c'est que beaucoup des noms célèbres sur internet ont eu des problèmes avec les sociétés vendant de la publicité, au point que certains --- je pense à quelques blogueurs renommés --- se sont vu intimé l'ordre de retirer un contenu ou risquer de perdre une source de revenus sur la toile.

    Ça veut évidemment dire que critiquer les entreprises vendant de la publicité ou leurs intérêts est limité voire impossible, problème de censure, de critique du pouvoir, donc de type dictatorial.

    Ça veut aussi dire qu'il n'y a pas une assez grande concurrence, puisqu'une personne ayant une sérieuse réputation aura du mal a faire jouer la concurrence.

    Intérêt de la publicité

    Un tweet à l'air provocateur de Marissa Mayer prétend que la publicité peut améliorer internet... vu qu'afficher la publicité est le comportement par défaut des navigateurs web, et qu'une partie des internautes s'acharne à installer adblockeur sur adblockeur, on peut vite répondre sur la valeur des publicité indésirables...

    Cet exemple n'est pas seul. Qui ne s'est jamais retrouvé, au bout d'une suite de trois vidéos suggérées sur youtube, avec une vidéo n'ayant pas de rapport avec la première ? En ce qui me concerne, je suivais sur twitter le compte @MSDN de news de microsoft, et me suis retrouvé avec des tweets sponsorisés par Microsoft® --- dont je n'ai pas grand chose à faire, puisque j'évite le plus possible cette plateforme, et que l'intérêt que je porte à MSDN est lié aux nouvelles technologies, à l'actualité scientifique et technique...

    Une dernière chose --- je vais faire mon vieux con ici --- parfois la publicité engendre de mauvais comportement (c'est pour cela que les publicité sur l'alcool sont accompagnées d'un message de prévention). Avoir de la publicité à outrance n'est pas sain.

    Les raisons de la publicité

    On nous a rebattu les oreilles avec, mais faisons-le encore.

    Le marketing

    Faire connaître un produit ou un service est une tâche complexe. On s'en rend compte à hashtagueule.fr, où nous cherchons à faire entendre notre voix.

    Financement

    Une bonne partie des choses qui nous coûtaient dans le monde analogique est devenu "gratuit" --- enfin pas tout à fait --- dans le monde numérique où l'on ne développe plus ses photos pour en faire un album qu'on triera, mais on les publie sur un site qui se charge de tout. Idem pour le mail, etc. Un des inconvénients de passer d'une société de biens à une société de services, la transition coûte cher, et il faut définir le nouveau business modèle.

    La publicité est donc le modèle choisi par beaucoup pour financer leur activité (journalistes, blogueurs, hébergeurs de contenu, etc.).

    Design et représentation graphiques

    La publicité c'est aussi l'occasion pour les marques de créer une identité visuelle, et pour les designers en tous genre --- du graphistes jusqu'au webdesign --- d'inventer la représentation visuelle de nos produits et sesrvices. Il n'y a qu'à demander aux fans de toutes les industries liées de près ou de loin au luxe, la puublicité a une histoire.

    Avenir de la publicité

    Il y a peu de temps duckduckgo.com a anoncé être bénéficiaire. DuckDuckGo est un moteur de recherche plutôt centré sur le monde anglophone (il donne aussi des résultats français) qui affirme de pas tracker ses utilisaterus --- et donc leur fournir du contenu non ciblé. Et pourtant, DuckDuckGo arrive à être rentable, et à ce que publicités ne soient pas vaines.

    Qwant.com vient de lever 25 millions d'euros pour se développer, et va tenter de percer dans le marcher allemand (il est français à la base, mais donne aussi des résultats en anglais). Lui aussi a un business modèle sympa :

    • il ne fait pas de publicité, mais propose des résultats liés à l'achat/vente que lorsque les termes recherchés semblent indiquer l'intention de faire du shopping ;
    • il se rémunère à l'aide d'un partenariat avec des vendeurs.

    En définitive

    La publicité non personnalisée --- à l'aide de tout un tas de trackers --- a un avenir chez ceux qui  font de la publicité intelligente, qui servent les pubs à bon escient.

    Comme Google a influencé la construction du web à via son algorithme pagerank etc. puisque les sites veulent --- généralement --- être indexés et bien recensés, peut-être que les bloqueurs de pubs pourront transformer le web de telle sorte qu'une partie des sites web adoptent une politique de présentation des publicités plus éthique. On pourrait avoir entre autres (pas nécessairement pour chacune d'elles) :

    • des publicités sans animation ;
    • des publicités sans images (plus rapide à charger) ;
    • un cadre réservé au publicité avec la mention "publicité" (pour éviter, par exemple, que des journaux ne perdent en crédibilité à cause du native advertising) ;
    • des publicité hébergées par le possesseur du site web (peut-être à condition de pouvoir mettre en place un mécanisme de vérification par le vendeur de pubs (pas toujours nécessaire : on sait approximativement combien de personnes sont lecteurs de tel ou tel journal)) ;
    • etc.

    Motius

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      Le nouveau logo de Google n'est pas du goût de Qwant

      motius · pubsub.gugod.fr / hashtagueule · Wednesday, 2 September, 2015 - 22:00 · 1 minute

    Bonjour à tous ! Ce mois ci, Google a présenté son nouveau design : un logo Google et une icône G quadricolore. Mais ce G ne plaît pas à Qwant, un nouveau moteur de recherche qui respecte la vie privée de ses utilisateurs. En termes de dates, le logo de Qwant est antérieur au nouveau de Google. Les ...

    Bonjour à tous !

    Ce mois ci, Google a présenté son nouveau design : un logo Google et une icône G quadricolore. Mais ce G ne plaît pas à Qwant, un nouveau moteur de recherche qui respecte la vie privée de ses utilisateurs.

    En termes de dates, le logo de Qwant est antérieur au nouveau de Google. Les deux se ressemble énormément, Google utilise désormais une fonte beaucoup plus épurée, et le G a perdu du serif, et est désormais très proche du Q de Qwant. Le problème, c'est qu'ils utilisent tous les deux un dégradé rouge-jaune-vert-bleu.

    En conclusion, ce qui les rapproche, c'est :

    • la fonte (similaire, arrondie, épurée sans serif) ;
    • les couleurs (même si elles diffèrent légèrement) ;
    • la succession des couleurs ;
    • le secteur d'activité (moteurs de recherche).

    Si ça vous intéresse, Korben a une théorie intéressante sur l'histoire de la création du nouveau logo de Google ;-) .

    Le DG de Qwant a indiqué à Numérama que Qwant songeait à porter plainte contre le nouveau logo.

    Motius

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      Le nouveau logo de Google n'est pas du goût de Qwant

      motius · pubsub.gugod.fr / atomtest · Wednesday, 2 September, 2015 - 22:00 · 1 minute

    Bonjour à tous ! Ce mois ci, Google a présenté son nouveau design : un logo Google et une icône G quadricolore. Mais ce G ne plaît pas à Qwant, un nouveau moteur de recherche qui respecte la vie privée de ses utilisateurs. En termes de dates, le logo de Qwant est antérieur au nouveau de Google. Les ...

    Bonjour à tous !

    Ce mois ci, Google a présenté son nouveau design : un logo Google et une icône G quadricolore. Mais ce G ne plaît pas à Qwant, un nouveau moteur de recherche qui respecte la vie privée de ses utilisateurs.

    En termes de dates, le logo de Qwant est antérieur au nouveau de Google. Les deux se ressemble énormément, Google utilise désormais une fonte beaucoup plus épurée, et le G a perdu du serif, et est désormais très proche du Q de Qwant. Le problème, c'est qu'ils utilisent tous les deux un dégradé rouge-jaune-vert-bleu.

    En conclusion, ce qui les rapproche, c'est :

    • la fonte (similaire, arrondie, épurée sans serif) ;
    • les couleurs (même si elles diffèrent légèrement) ;
    • la succession des couleurs ;
    • le secteur d'activité (moteurs de recherche).

    Si ça vous intéresse, Korben a une théorie intéressante sur l'histoire de la création du nouveau logo de Google ;-) .

    Le DG de Qwant a indiqué à Numérama que Qwant songeait à porter plainte contre le nouveau logo.

    Motius

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      L'Inde menace Google d'une amende de 1,4 milliards de dollars

      motius · pubsub.gugod.fr / atomtest · Monday, 31 August, 2015 - 22:00 · 2 minutes

    Bonjour à tous ! Vous vous en rendrez compte si vous ne le saviez pas, je ne suis pas un immense fan de Google. Et pourtant ceci est une des fois où je pense qu'on est injuste envers Google. On lis chez zdnet.fr l'article en question : l'Inde accuse Google de favoriser ses propres services (ceux de ...

    Bonjour à tous !

    Vous vous en rendrez compte si vous ne le saviez pas, je ne suis pas un immense fan de Google. Et pourtant ceci est une des fois où je pense qu'on est injuste envers Google.

    On lis chez zdnet.fr l'article en question : l'Inde accuse Google de favoriser ses propres services (ceux de Google LTD, ou de Alphabet) au sein du moteur de recherche google.com (ou google.fr, .in, etc...)

    Faisant partie des "gentils du net" vous vous doutez que je préfère la décentralisation.  Et pourtant je ne vois pas de problème à ce que Google privilégie ses propres services. Tout simplement parce que google n'est pas un service public.

    À cela s'ajoute une autre raison : le travail d'un moteur de recherche est de recenser les lien et de proposer des sites web en fonction d'une requête. C'est fondamentalement un annuaire intelligent de sites web. D'ailleur d'un point de vue historique c'est exactement cela qui c'est passé. On est passé d'un annuaire centralisé de tous les sites web qui était compliqué à des requêtes DNS + un moteur de recherche.

    Quel que soit le point de vue permettant de justifier cette amende, il se heurte à cet argument, et il y a de facto deux poids deux mesures : si je crée mon moteur de recherche ce n'est pas grave si je mets en première page mon service de mail par exemple.

    À la limite, tout site web un peu gros d'aggrégation de news et de liens externes est aussi un point de départ sur le web, la seule différence est que la recherche n'est pas automatique, et faite à petite échelle, sur une sous-partie de l'internet.

    Le fond du problème pour moi se trouve donc là : on accuse google de priviliégier ses services, mais pour savoir quels services mettre en premier, il faudrait que google utilise des critères objectifs. Seulement là-dessus pourrait-on légiférer. Mais personnellement je ne veux pas d'un moteur de recherche sponsorisé par l'État. C'est d'autant plus absurde que lorsque je me rends sur google.fr, je désire la réponse de google. sinon j'irai sur yahoo.com ou bing.

    Si on veut faire une analogie : c'est comme vouloir interdire que Carrefour promeuve ses produits dans son magasin, et qu'Intermarché et Auchan fassent la même chose.

    Bonne journée !

    Motius