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      Prof présentiel des écoles

      comics.movim.eu / UneAnneeAuLycee · Friday, 10 February, 2023 - 11:40

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      Superprofits des pétroliers : une telle hausse des prix à la pompe est un braquage de la population

      alt.movim.eu / LaReleveEtLaPeste · Thursday, 9 February, 2023 - 20:17

    Mais l’exécutif ne veut ni taxer les superprofits de la major pétrolière, ni l’inciter à baisser drastiquement les prix pour soulager les français. Pour cause, le prix à la pompe est aussi composé de taxes lucratives en ces temps d’inflation. Un record vient même d’être battu pour le gouvernement avec plus d’1€ récolté par litre de diesel.

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      Un collectif attaque le label HVE en justice pour tromperie environnementale

      alt.movim.eu / LaReleveEtLaPeste · Wednesday, 25 January, 2023 - 11:42

    L’analyse juridique du label HVE démontre aujourd’hui que le nouveau référentiel n’offre pas la promesse d’excellence environnementale sous-entendue par son nom.

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      Le piège de la spirale inflationniste

      Jean-Luc Ginder · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 17 January, 2023 - 04:00 · 5 minutes

    Nombreux sont ceux qui essaient de comprendre le sens du mot inflation.

    L’inflation va-t-elle impacter notre façon de vivre ? Représente-t-elle un danger ? Les solutions existent-elles ? Est-il judicieux d’être résilient ou d’être résistant ?

    Il semble évident que cette crise touche d’abord les populations les plus fragilisées et nous sommes face à une situation pour laquelle nous nous devons de trouver des solutions.

    Le pourcentage de la dette mondiale par rapport au PIB est passé de 200 % en 1999 à 350 % en 2021.

    Il nous faut admettre que de nombreux du monde sont impactés et par ce fait tous les repères économiques sont bouleversés. Cela signifie que les réflexes acquis, l’expérience et toutes les théories économiques doivent être oubliés.

    Inflation conjoncturelle ou structurelle ?

    La grande et unique question est la suivante : cette inflation est-elle conjoncturelle ou structurelle ?

    L’hypothèse rassurante consisterait à croire que son origine se trouverait dans les mesures adoptées suite à la crise sanitaire conjuguées aux conséquences des mesures prises dans le cadre de la guerre en Ukraine et qui a entraîné une hausse du prix de l’énergie. Nous aurions dans ce cas à faire face à une inflation conjoncturelle.

    L’inflation provient d’un décalage entre la masse monétaire et la réalité de la richesse échangée . Un bien ou service acheté devrait correspondre à une vraie valeur, c’est une reconnaissance de dette.

    Dans les faits, nous avons un profond problème de lien entre : monnaie – richesse – PIB – masse monétaire mondiale.

    Cela signifie que s’il y a problème monétaire c’est sur base de l’émission de la dette mondiale. En clair : par rapport à la richesse mondiale nous avons un niveau de dette trop élevé. Au moment de l’écriture de ce texte la situtation est de 92/350 (92 000 milliards de PIB mondial et 350 000 milliards de dette mondiale).

    Trop de dette par rapport à la richesse créée

    Vu sous cet angle l’inflation que nous découvrons et ressentons n’est en rien conjoncturelle mais bien structurelle, car la monnaie en circulation ne trouve plus de réalité économique sur laquelle elle peut se positionner.

    Cela a créé une bulle.

    L’inflation est alimentée par la hausse du prix de l’énergie et des taux d’intérêts.

    Autant la reprise économique après la crise liée au covid a été saluée autant elle a créé de la pénurie, créant l’augmentation des prix, qui est le point de basculement d’un monde économiquement structuré dans un monde de pénurie soutenu par un choc externe au travers de la perte de la valeur de la monnaie.

    Ajouté à ce choc se greffe celui de la pénurie alimentaire , choc sur les matières premières alimentaires celui du choc des mesures dans le cadre de la guerre, celui du choc des mesures prises dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.

    La hausse des prix alimentaires et celle des prix de l’énergie sont redoutables car elles impactent en temps réel la population aux revenus modestes. Le phénomène inflationniste est perçu violemment. Cela signifie clairement que nous entrons dans la boucle inflationniste prix-salaires.

    Concrètement nous avons une perte du pouvoir d’achat de tous les salariés , il n’est d’autre réponse possible que l’augmentation des salaires.

    Mais si tous les salaires augmentent , le coût de toutes les productions augmente. L’augmentation des salaires permettra de maintenir le pouvoir d’achat sur un temps court mais risque, et très vite, d’être insuffisante. Les salariés vont acheter des produits dont les prix montent car ces mêmes produits proviennent du travail des salariés dont les salaires ont augmenté…

    Une spirale inflationniste

    Voilà pourquoi déjà l’inflation est incontrôlable et voilà pourquoi déjà nous sommes pris dans la spirale inflationniste .

    Ce choc s’accélèrera au travers de l’augmentation du prix de l’énergie, que l’on constate lors du plein de la voiture, prix du gaz, prix de l’électricité et des prix alimentaires. L’impact de l’inflation lancée à pleine vitesse peut d’ici quelques mois amener la famine. Que la guerre en Ukraine s’arrête ou pas l’inflation restera et s’accélèrera.

    Tous ces chocs économiques mis bout à bout alimentent l’inflation, alimentant le processus de pénurie, alimentant le processus d’augmentation des prix et donc accélérant la spirale inflationniste du fait de la problématique salaire.

    Se pose parallèlement à ce phénomène, la fausse impression de plein emploi en France, rareté de la main-d’œuvre perceptible. C’est à ce niveau que vont se déclencher les problèmes sociaux. Un grand nombre de Français ne trouvent pas ou ne trouveront pas d’emploi et donc pas de situation stable pour pouvoir exister et nourrir leur famille. Ils seront contraints de ne pouvoir compter que sur le soutien de l’État. Ou sur eux-mêmes.

    Clairement les propositions d’emplois vont diminuer, les licenciements s’intensifier. Augmenter les salaires alimente d’inflation !

    La situation économique actuelle est impossible à tenir et il n’y a plus de remèdes connus. Nous allons entrer dans une situation très compliquée à gérer. Le risque social est dans tous les cas à son niveau le plus élevé. Le danger est aussi présent au niveau de notre épargne personnelle et de l’investissement donc du rentier et du retraité.

    La stagflation n’est pas loin

    Nous voici à la porte de la stagflation , situation particulière et douloureuse humainement.

    Voici pourquoi le problème des faibles revenus et de l’endettement de l’État doit être résolu par la banque centrale européenne afin de maintenir coûte que coûte le pouvoir d’achat des Français les plus exposés. Il est donc vital pour l’économie d’augmenter les taux d’intérêts pour ne pas faire disparaître l’épargne et ne pas casser le mécanisme d’investissement.

    À nous de penser autrement, de repenser vite et bien et d’apporter des structures libérées de modèles et croyances qui ont vécu. Loin des peurs, des rigidités. Avec espoir, humanité.

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      Zinoviev : un logicien contre le communisme

      Pascal Avot · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Tuesday, 17 January, 2023 - 03:50 · 10 minutes

    Spoiler alert : Alexandre Zinoviev a fini fou à lier. Mais cette triste conclusion éclaire sur le parcours extraordinaire de cet écrivain à nul autre pareil, un des plus grands dissidents du XX e siècle, certainement le plus drôle et le plus étrange. Elle guidera notre visite de sa grande aventure intérieure, politique et idéologique.

    Si l’on considère que la tragédie se définit par une belle intention qui dégénère en catastrophe, Alexandre Alexandrovitch Zinoviev en est l’incarnation dans la sphère intellectuelle. Il est un héros et un monstre. On sent en lui un genre de pureté empoisonnée. Sa prodigieuse intelligence est un piège où il est tombé tout entier. Et sa mégalomanie galopante signale une âme terriblement torturée. Plus on l’aime, plus on le craint. Plus on s’en méfie, plus on le lit. Son cerveau est fascinant.

    Bienvenue dans le plus génial des very bad trips de l’histoire de l’anticommunisme.

    Une jeunesse en milieu totalitaire

    Zinoviev naît en 1922 à Pakhtino, en Russie. Son père est peintre en bâtiment, sa mère travaille aux champs. Dès son entrée à l’école, il fait preuve de capacités hors normes. Très tôt, il prend le communisme en détestation et se lance dans la dissidence. À 17 ans, il intègre l’Université de Moscou, en philosophie, mais en est rapidement exclu : le jeune homme au visage d’acteur et eux neurones de champion d’échecs se montre trop critique vis-à-vis du pouvoir soviétique. Il est arrêté, emmené au quartier général du KGB dont il s’évade. Un héros est né. Il erre d’abord dans l’immensité russe sous de fausses identités, puis se porte volontaire pour combattre sur le front de l’Est. Il est successivement fantassin tankiste, aviateur, décoré de l’Ordre de l’Étoile Rouge.

    Quand la guerre se termine, il reprend ses études de philosophie à Moscou. Son intellect d’élite fonctionne à plein régime. Diplômé, il crée un cercle de logiciens. En 1960, il est nommé directeur de la chaire de logique à l’Université d’État de Moscou. Il devient un des plus grands logiciens de sa génération, à la réputation internationale. Mais son opposition au communisme perdure. Il se fait remarquer pour son indiscipline politique. Zinoviev est unanimement respecté, mais il est en danger, surveillé. En 1976, coup de tonnerre : il publie Les Hauteurs Béantes , un énorme roman qui se moque de l’URSS comme aucun autre n’avait osé le faire avant lui. Son succès planétaire exaspère le Kremlin. Zinoviev est forcé de quitter la Russie. Il n’y reviendra qu’en 1999.

    L’œuvre-gouffre

    Les Hauteurs Béantes est un des livres politiques les plus puissants du XX e siècle. On ne peut le comparer qu’à L’Archipel du Goulag et à 1984 . Si le chef-d’œuvre de Soljenitsyne est une gigantesque dénonciation des crimes du bolchévisme, et celui d’Orwell une fiction dystopique dénonçant la perversité du totalitarisme, celui de Zinoviev est une révolution à la fois dans la forme et dans le fond.

    Les Hauteurs Béantes décrit la vie quotidienne dans un univers fermé : le Socisme, métaphore du régime soviétique. Cette vie est absurde, grise, désespérante et grotesque. Les personnages que met en scène Zinoviev sont des ratés : scientifiques inutiles, artistes sans talent, politiciens impersonnels, ils palabrent interminablement en buvant de la vodka. De quoi discutent-ils ? De la vacuité de leurs existences, de la nullité de leurs carrières et de la bêtise crasse du monde où ils évoluent. L’État gère leur réel avec une arrogance sans bornes, rate systématiquement ce qu’il entreprend, détruit tout ce qu’il tente de réparer. Rien ne fonctionne, rien n’a de valeur, rien n’a de sens. Le Socisme est le socialisme porté à son point de perfection : le néant.

    Rassurons tout de suite  nos lecteurs : Les Hauteurs Béantes est hilarant. Le goût de la littérature russe pour la satire, la caricature, le burlesque, éclate dix fois par page. Zinoviev dévoile sans pitié, jusque dans les moindres détails, tout ce que le communisme a d’involontairement comique. Il use et abuse d’une arme dont 1984 est légitimement dénué : un humour permanent et ravageur. Et c’est tant mieux, sans quoi ce récit très sombre, où les héros sont tous plus ou moins alcooliques et dépressifs et où les événements narrés sont invariablement catastrophiques, serait illisible. Décrivons maintenant ce qui le sous-tend.

    La logique contre l’idéologie

    La logique est la grande passion de Zinoviev. Et l’idéologie soviétique est son ennemie jurée. Logique scientifique contre mensonge idéologique : voilà les termes du duel qu’il met en place.

    Zinoviev comprend mieux que personne que l’idéologie est une logique fausse de bout en bout mais qu’elle se comporte tout de même comme une logique : elle a ses règles, ses rouages, son organicité, sa métronomie. Il s’intéresse à la manière dont ce vaste mécanisme d’horlogerie qui ne donne jamais l’heure – et qui prétend pourtant dominer l’activité humaine et nous guider vers un avenir radieux – parvient à annuler la liberté et à la remplacer par une farce pitoyable, sinistre et fatale.

    Zinoviev ne se contente pas d’étudier l’idéologie de l’extérieur. Il s’infiltre dans les méandres de la langue de bois avec le trousseau de clés de la logique, il fait son nid dans les abstractions délirantes, il apprend à penser comme le communisme, à la place du communisme, de manière aussi aberrante que lui. Il y parvient à merveille.

    Voyons le premier paragraphe des Hauteurs Béantes :

    « Ce livre est constitué des bribes d’un manuscrit découvertes par hasard, c’est-à-dire à l’insu des autorités, dans un dépotoir récemment inauguré et très vite abandonné. Le Numéro Un et ses adjoints, rangés par ordre alphabétique, assistèrent à l’inauguration officielle du dépotoir. Le Numéro Un donna lecture d’un discours historique, où il annonça que le rêve séculaire de l’humanité était à deux doigts d’être réalisé, car on percevait déjà la venue des lendemains qui sentent, c’est-à-dire du Socisme. »

    On dirait un texte écrit par un dément, ou un toxicomane sous LSD. Tout au contraire ! À bien y réfléchir, c’est une représentation minutieuse, et même paradoxalement lumineuse, de l’emprise écrasante du totalitarisme sur les individus, dans la médiocrité du contexte soviétique. D’emblée, le lecteur est déstabilisé par l’incohérence du récit, mais c’est bien l’intention de Zinoviev : nous faire entrer en contact direct, sans sas de décompression, avec l’irrationalité de l’idéologie et de la bureaucratie. Chaque détail est réfléchi.

    C’est pourquoi le Français qui a lu ce livre, ou ne seraient-ce que quelques dizaines de pages, s’exclamera souvent, toute sa vie durant, devant les inepties de notre administration, d’un courrier du Fisc ou d’un formulaire Cerfa : « Mais c’est du Zinoviev ! » Les Hauteurs Béantes change votre regard sur l’étatisme : vous tenez enfin une référence culturelle implacable pour qualifier l’imbécilité de l’adversaire. Zinoviev est le compagnon idéal pour un esprit libéral errant au pays de Bruno Le Maire.

    Le romancier-kamikaze

    Alain Besançon raconte que, lorsqu’il s’est astreint à lire la totalité des écrits de Lénine, il a été pris de migraines et de nausées. Quiconque a étudié au long cours les textes communistes est passé par là. À petites doses, ce peut amusant, certes. Mais en flux tendu, la nullité du style et l’absence complète de bon sens du propos finissent par attaquer votre intériorité. Au bout de cent pages de langue de bois, votre cerveau disjoncte et votre corps se rebelle. C’est que ce matériau intellectuel froid, dur, mat, répétitif, sans aucun rapport avec la vérité, est anti-humain. Vos pensées rejettent la greffe. Un soviétologue est quelqu’un qui, au lieu d’écouter son dégoût et de jeter par la fenêtre cette maudite lecture, a serré les dents et continué tout droit. Il s’est endurci. Il parvient à lire Staline comme d’autres Marc Lévy.

    Le problème de Zinoviev est qu’il est allé encore beaucoup plus loin que les soviétologues les plus aguerris : il est devenu idéologique. Il a été possédé par le démon qu’il voulait exorciser. À force de faire chauffer les virus communistes dans ses alambics pour en faire des romans, il a été contaminé. Les Hauteurs Béantes, son tout premier livre, est son sommet. Par la suite, insensiblement, son talent périclite jusqu’à sombrer définitivement.

    Petit à petit, Zinoviev devient de plus en plus bizarre, confus et d’une mégalomanie assumée, dérangeante. Et ce qui devait arriver arrive : il réhabilite l’ère stalinienne et insulte la liberté. Il annonce que le communisme vaincra parce que lui seul est adapté au cours de l’Histoire. Il explique que la pente naturelle de la société humaine est de devenir une meute de rats et que rien ne pourra l’en empêcher. Il hait l’Occident. À la fin de sa vie, il soutient officiellement le Parti communiste russe et rejoint le mouvement « récentiste », qui estime que l’Histoire n’a pas existé. Le jeune génie de la logique est devenu un prophète de l’illogisme, vieillard paranoïaque, amer, au regard d’acier. La maladie mentale totalitaire a brisé le chercheur. Alexandre Zinoviev meurt en 2006. Celui qui déclarait avec superbe « Je suis mon propre État » a perdu sa guerre contre la déraison.

    La grande évasion neuronale

    Disons-le : quand on est libéral, il est impératif de posséder un exemplaire des Hauteurs Béantes. Unanimement salué à sa sortie comme un tour de force, il n’a rien perdu de son énergie, ni de son originalité. Inimitable, il procure des plaisirs étonnants et inspire mille méditations. Il peut être lu dans le désordre : ses chapitres sont courts et autonomes. Si je ne devais conserver que dix ouvrages politiques, toutes catégories et toutes époques confondues, il en ferait partie : m’esclaffer au sujet du socialisme est une de mes activités favorites.

    Poutine dans l’étau

    Pour conclure, deux mots sur Poutine.

    Il est le pur produit du monde que décrit Zinoviev. Il n’est pas communiste mais il est né soviétique et, incapable de dissidence, l’est resté. Vladimir Vladimirovitch est donc rationnel de manière déréglée, pervertie. Pourvu que l’on veuille bien ne pas tenir compte de son image publique, véhiculée par une propagande effrénée, il apparaît non seulement cynique et cruel, mais ridicule et risible. L’observer à travers les lunettes grossissantes des Hauteurs Béantes permet de constater que cet homme, très méthodique dans sa conquête du pouvoir et de l’argent, est philosophiquement, culturellement et spirituellement désarticulé. Son ascension n’enlève rien à sa nullité. Depuis 22 ans, le numéro Un russe inaugure un dépotoir, qui déborde maintenant sur l’Ukraine.

    Citations

    « La tragédie russe a ceci de spécifique que d’abord elle suscite le rire, ensuite l’horreur, et enfin une indifférence obtuse. »

    « De nos jours, la peur de la vérité n’est pas une peur de l’inconnu, mais une peur de quelque chose que l’on connaît très bien. Les gens ont peur d’eux-mêmes parce qu’ils savent qui ils sont. »

    « Ayez peur de ceux qui vous séduisent ! Les séducteurs trompent toujours. »

    « Il est impossible de réfuter un argument idéologique avec un argument rationnel. »

    «  – Les miracles n’existent pas, dit le petit-fils.

    – Comment cela ? s’indigne le grand-père. Si je saute du clocher et que je me retrouve indemne, tu appelles cela comment ?

    – Un hasard, répond tranquillement le petit-fils.

    – Et si je saute une deuxième fois sans me fracasser en bas ?

    – C’est la chance.

    – Et une troisième fois ?

    – L’habitude. »

    « Il est aussi absurde de parler de démocratie ou d’efficacité économique dans une société communiste que d’évoquer un capitalisme sans argent. »
    « Il me semble que, dans le système de séparation des pouvoirs, il faudrait ajouter à ses trois composantes traditionnelles, le législatif, l’exécutif et le judiciaire, une quatrième : le pouvoir monétaire. »
    « La société communiste est un véritable paradis pour les parasites. »
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      Les centres de progrès (27) : Hong Kong (non-interventionnisme)

      Chelsea Follett · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Sunday, 8 January, 2023 - 03:30 · 10 minutes

    Un article de Human Progress

    Notre vingt-septième Centre du progrès est Hong Kong pendant sa rapide transformation en marché libre dans les années 1960. Après avoir longtemps lutté contre la pauvreté, la guerre et la maladie, la ville a réussi à atteindre la prospérité grâce à des politiques libérales classiques.

    Aujourd’hui, la liberté qui a été la clé du succès de Hong Kong est en train de disparaître. La Chine continentale a réprimé les libertés politiques et civiles de la ville, laissant son avenir incertain. Mais comme l’a fait remarquer ma collègue Marian Tupy , « quel que soit l’avenir de Hong Kong, nous devons admirer son accession à la prospérité grâce à des réformes libérales. »

    La région où se trouve aujourd’hui Hong Kong est habitée depuis l’époque paléolithique, certains des premiers résidents étant le peuple She . Le petit village de pêcheurs qui allait devenir Hong Kong est passé sous la domination de l’Empire chinois pendant la dynastie Qin (221-206 av. J.-C.). Après la conquête mongole au XIII e siècle, Hong Kong a connu sa première augmentation significative de population, les loyalistes de la dynastie Song cherchant refuge dans cet obscur avant-poste côtier.

    La position de Hong Kong sur la côte a permis à ses habitants de vivre de la pêche, de la collecte de sel et de la chasse aux perles. Cependant, elle les exposait aussi à la menace constante des bandits et des pirates. Cheung Po Tsai (1786-1822) était un pirate particulièrement célèbre qui aurait commandé une flotte de 600 navires pirates avant que le gouvernement ne le recrute pour devenir colonel de la marine et combattre les Portugais. Sa cachette présumée sur une île située à six miles de la côte de Hong Kong est aujourd’hui une attraction touristique.

    La Chine a cédé une grande partie de Hong Kong à la Grande-Bretagne en 1842 par le traité de Nanjing qui a mis fin à la première guerre de l’opium. Avec l’intensification du commerce de la soie, de la porcelaine et du thé entre la Chine et la Grande-Bretagne, la ville portuaire est devenue un centre de transport et s’est rapidement développée. Cette croissance a d’abord entraîné surpopulation et insalubrité. Il n’est donc pas surprenant que la troisième pandémie de peste (1855-1945) a fait quelque 12 millions de victimes dans le monde et a dévasté l’Asie, et n’a pas épargné Hong Kong.

    En 1894, la peste bubonique est arrivée dans la ville et a tué plus de 93 % des personnes. La peste et l’exode qui en a résulté ont provoqué un ralentissement économique majeur, un millier de Hongkongais quittant la ville chaque jour au plus fort de la pandémie. Au total, environ 85 000 des 200 000 résidents d’origine chinoise de la ville ont quitté Hong Kong. La peste bubonique est restée endémique sur l’île jusqu’en 1929. Et même après, Hong Kong est restée insalubre et ravagée par la tuberculose, ou « peste blanche ».

    Outre la maladie, la vie à Hong Kong était également compliquée par la guerre et l’instabilité sur le continent chinois. En 1898, la deuxième guerre de l’opium (1898) a placé la péninsule de Kowloon de Hong Kong sous contrôle britannique.

    Les souffrances à Hong Kong ont été bien documentées par la journaliste Martha Gellhorn, arrivée avec son mari, l’écrivain Ernest Hemingway, en février 1941. Hemingway ironisera plus tard sur le fait que ce voyage était leur lune de miel. Gellhorn écrit : « La nuit les trottoirs étaient envahis de personnes endormies… Les délits étaient la vente ambulante sans permis et une amende que personne ne pouvait payer. Ces gens étaient le vrai Hong Kong et c’était la pauvreté la plus cruelle, pire que tout ce que j’avais vu auparavant. » Pourtant, les choses allaient encore empirer pour la ville.

    Au cours de la deuxième guerre sino-japonaise (1937-1945), une grande partie de l’aide matérielle que la Chine recevait des nations alliées arrivait par ses ports – en particulier la colonie britannique de Hong Kong, qui acheminait environ 40 % des fournitures extérieures. En d’autres termes, la ville était une cible stratégique. Les autorités britanniques ont évacué les femmes et les enfants européens de la ville en prévision d’une attaque. En décembre 1941, le matin même où les forces japonaises ont attaqué Pearl Harbor à Hawaï, le Japon a également attaqué Hong Kong en commençant par un bombardement aérien. Les Britanniques ont choisi de faire sauter de nombreux ponts et autres infrastructures clés de Hong Kong pour ralentir l’avancée de l’armée japonaise, mais en vain.

    Après la bataille de Hong Kong, les Japonais ont occupé la ville pendant trois ans et huit mois (1941-1945). L’université des sciences et de la technologie de Hong Kong considère cet épisode comme étant peut-être « la période la plus sombre de l’histoire de Hong Kong ». Les forces d’occupation ont exécuté environ 10 000 civils de Hong Kong et ont torturé, violé et mutilé de nombreux autres. La situation a incité de nombreux Hongkongais à fuir et la population de la ville a rapidement diminué, passant de 1,6 million à 600 000 habitants pendant l’occupation. L es Britanniques sont revenus à Hong Kong après la reddition des Japonais aux forces américaines en 1945.

    La même année, un fonctionnaire écossais de 30 ans, Sir John James Cowperthwaite, est arrivé dans la colonie pour aider à superviser son développement économique dans le cadre du ministère des approvisionnements, du commerce et de l’industrie. Il devait initialement se rendre à Hong Kong en 1941 mais l’occupation japonaise l’a contraint à être réaffecté en Sierra Leone. Lorsqu’il arrive enfin à Hong Kong, il découvre une ville ravagée par la guerre, dans un état de pauvreté encore pire que celui décrit par Gellhorn. On la surnomme à juste titre « l’île stérile ». Les affaires étant au point mort, les Britanniques envisagent de rendre à la Chine cette ville apparemment sans espoir, remplie de réfugiés de guerre.

    Mais Cowperthwaite avait quelques idées qui permettraient de transformer Hong Kong d’un des endroits les plus pauvres de la planète en un des plus prospères.

    Quelle était l’intervention miraculeuse qu’il proposait ?

    Tout simplement de permettre aux habitants de Hong Kong de reconstruire leurs magasins, de se livrer à des échanges et en fin de compte de se sauver eux-mêmes et d’enrichir leur ville.

    Cowperthwaite avait confiance dans les capacités des personnes ordinaires à gérer leur propre vie et leurs affaires. Lui et ses collègues administrateurs ont assuré à la ville la liberté, la sécurité publique, l’État de droit et une monnaie stable, et ont laissé le reste aux habitants. En d’autres termes, il a adopté une politique de non-intervention. Cela ne veut pas dire qu’il n’a rien fait, car il était très occupé à surveiller les autres bureaucrates. Il affirmera plus tard que l’une des actions dont il était le plus fier était d’empêcher la collecte de statistiques susceptibles de justifier une intervention économique.

    Cowperthwaite a gravi les échelons de la bureaucratie et a fini par devenir le secrétaire financier de Hong Kong, poste qu’il a occupé de 1961 à 1971. Au cours des années 1960, de nombreux pays ont expérimenté une planification économique centralisée et un niveau élevé de dépenses publiques financées par de lourds impôts et d’importants déficits. L’idée que les gouvernements doivent tenter de piloter l’économie, de la planification industrielle à l’inflation intentionnelle, fait pratiquement l’objet d’un consensus mondial. Cowperthwaite résiste à la pression politique pour suivre le mouvement. De 1964 à 1970, la Grande-Bretagne est dirigée par un gouvernement travailliste favorable à une intervention économique musclée, mais Cowperthwaite s’interpose constamment pour empêcher ses compatriotes de s’immiscer dans le marché de Hong Kong.

    Alors que la Chine continentale contrôlée par les communistes purgeait violemment tout vestige de capitalisme (entre autres) pendant le règne de la terreur appelé plus tard Révolution culturelle (1966-76), Hong Kong a suivi une voie nettement différente.

    En 1961, dans son premier discours sur le budget, M. Cowperthwaite a déclaré : « À long terme, l’ensemble des décisions prises par des hommes d’affaires exerçant leur jugement individuel dans une économie libre, même si elles sont souvent erronées, sont moins susceptibles de causer du tort que les décisions centralisées d’un gouvernement, et le tort est certainement susceptible d’être contré plus rapidement. »

    Il avait raison. Une fois libérée, l’économie de Hong Kong est devenue d’une efficacité époustouflante et a connu une croissance économique explosive. La ville a été l’une des premières d’Asie de l’est à s’industrialiser complètement et a connu une prospérité post-industrielle tout aussi rapide. Hong Kong est rapidement devenue un centre international de finance et de commerce, ce qui lui a valu le surnom de « ville mondiale de l’Asie ». L’essor économique de Hong Kong a considérablement amélioré le niveau de vie local. Pendant le mandat de Cowperthwaite en tant que secrétaire financier, les salaires réels à Hong Kong ont augmenté de 50 % et le nombre de ménages en situation de pauvreté aiguë a diminué des deux tiers.

    Lorsque l’Écossais est arrivé à Hong Kong en 1945, le revenu moyen y était inférieur à 40 % de celui de la Grande-Bretagne. Mais lorsque Hong Kong a été rendu à la Chine en 1997, son revenu moyen était supérieur à celui de la Grande-Bretagne.

    Le successeur de Cowperthwaite, Sir Philip Haddon-Cave, a nommé la stratégie de Cowperthwaite la « doctrine du non-interventionnisme positif ». Le non-interventionnisme positif est devenu la politique officielle du gouvernement de Hong Kong et l’est resté jusque dans les années 2010. Pendant des années, la ville s’est targuée d’être l’économie la plus libre du monde, avec des industries financières et commerciales florissantes et un bilan en matière de droits de l’Homme bien supérieur à celui de la Chine continentale.

    Puis, en 2019, Pékin a commencé à exiger l’extradition des fugitifs de Hong Kong vers la Chine continentale – érodant l’indépendance du système juridique de Hong Kong. En réponse aux manifestations de masse qui en ont résulté, le gouvernement de la Chine continentale a mis en œuvre une répression brutale de l’indépendance politique et économique de Hong Kong. En juillet 2020, une nouvelle loi sur la sécurité nationale imposée par le gouvernement communiste de Pékin a criminalisé les manifestations et supprimé plusieurs autres libertés dont jouissaient auparavant les Hongkongais. Les changements radicaux se poursuivent, notamment la refonte du système éducatif de Hong Kong.

    Hong Kong a été rendu à la Chine à la condition qu’il reste autonome jusqu’en 2047. Mais le « territoire autonome » n’est malheureusement plus vraiment autonome.

    D’une ville affamée en proie à la guerre et à la pauvreté à un phare brillant de prospérité et de liberté, l’ascension de Hong Kong a illustré le potentiel d’un gouvernement limité, de l’État de droit, de la liberté économique et de la probité fiscale. Malheureusement, les piliers sur lesquels s’est construit le succès de Hong Kong s’effritent aujourd’hui sous les poings serrés du parti communiste chinois. Quel que soit l’avenir de la ville insulaire, sa transformation reflète tout ce que les gens peuvent accomplir lorsqu’ils sont libres de le faire. Cette leçon politique historique mérite que Hong Kong soit considéré comme notre 27e Centre de progrès.

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      Twitter Files : le FBI a payé Twitter pour le traitement des requêtes

      Reason · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Wednesday, 21 December, 2022 - 04:00 · 6 minutes

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    Le FBI a versé des millions de dollars à Twitter pour couvrir les coûts de traitement des demandes de l’agence. « Je suis heureux d’annoncer que nous avons collecté 3 415 323 dollars depuis octobre 2019 ! « , a écrit quelqu’un de l’équipe Safety, Content, & Law Enforcement (SCALE) de Twitter dans un courriel datant de février 2021, selon des messages internes rapportés par le journaliste Michael Shellenberger aujourd’hui.

    « En 2019, SCALE a institué un programme de remboursement pour notre réponse aux procédures légales du FBI « , explique l’e-mail. « Avant le début du programme, Twitter a choisi de ne pas collecter en vertu de ce droit statutaire de remboursement pour le temps passé à traiter les demandes du FBI. »

    L’e-mail interne a été signalé comme faisant partie d’un projet en cours connu sous le nom de Twitter Files, dans lequel le nouveau PDG de Twitter, Elon Musk, a donné à un petit groupe de journalistes l’accès à une foule de communications et de documents internes à la condition que les histoires dérivées de ce matériel soient d’abord rapportées sur Twitter. Robby Soave de Reason a écrit sur les précédents épisodes des Twitter Files ici , ici , ici et ici .

    Twitter a bloqué un article sur Hunter Biden

    Le nouvel épisode de Shellenberger est centré sur la décision de Twitter de bloquer temporairement un article du New York Post sur Hunter Biden juste avant l’élection de 2020. Ce sujet a également fait l’objet du premier Twitter Files , de Matt Taibbi.

    Le nouveau fil explique notamment comment les avertissements du FBI et du ministère de la Sécurité intérieure (DHS) de l’ère Trump concernant une éventuelle ingérence étrangère dans l’élection de 2020 ont incité les responsables de Twitter à faire preuve d’une prudence excessive lorsque l’article sur Hunter Biden a été publié.

    « Compte tenu des risques GRAVES encourus ici et des leçons tirées de 2016, nous avons décidé d’inclure un avertissement et d’empêcher l’amplification de ce contenu » , a écrit Yoel Roth, ancien responsable de la confiance et de la sécurité chez Twitter, dans une discussion interne sur Google Doc concernant l’article du Post.

    Les courriels et les documents expliquant les délibérations de Twitter sont intéressants bien qu’ils ne soient pas vraiment des preuves irréfutables comme le prétendent de nombreuses personnes à droite. Dans l’ensemble, ils montrent une entreprise qui s’efforce de trouver un équilibre entre des préoccupations concurrentes, notamment la liberté d’expression, l’intégrité électorale, la sécurité nationale, la liberté de la presse, les relations publiques et les demandes des législateurs, parfois en acquiesçant aux demandes du gouvernement et parfois en les repoussant.

    Les communications internes de Twitter ne donnent pas l’impression que l’entreprise a eu envie de faire basculer l’élection de 2020 ou de profiter à Joe Biden mais qu’elle est encore sous le choc des accusations d’avoir aidé les trolls russes pendant l’élection de 2016 et qu’elle fait face à une immense pression des forces gouvernementales pour que cela ne se reproduise pas. Twitter a finalement pris la mauvaise décision en supprimant l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden au motif qu’il pourrait provenir de documents piratés, mais c’était aussi une erreur compréhensible (et rapidement corrigée) compte tenu de l’ensemble des circonstances.

    Le rôle des agents du FBI et du DHS dans les Twitter Files

    S’il y a de vrais méchants dans cette affaire, ce sont les agents du FBI et du DHS qui ont fait preuve d’une vigilance excessive à l’égard de la propagande étrangère potentielle en 2020 et d’un zèle excessif pour contrer la désinformation liée aux élections. Mais étant donné tout ce qui s’est passé sur ce front en 2016 – les tentatives (relativement pathétiques) d’une campagne d’influence russe et les années d’hystérie qui ont suivi – il n’est pas terriblement surprenant que les autorités soient en état d’alerte. Et avertir les entreprises de médias sociaux d’être également vigilantes est en fait assez loin sur la liste des choses accablantes que font ces agences.

    On a beaucoup insinué que ces agences étaient motivées par des raisons politiques. Mais tout cela s’est passé à une époque où le président Donald Trump était au pouvoir et où ses hommes dirigeaient le DHS et le FBI. Plutôt que des agences ayant l’intention de faire pencher l’élection de 2020 en faveur de Biden, leurs actions ressemblent à une paranoïa banale et à des tentatives de contrôle.

    Cela nous ramène à l’argent que le FBI a donné à Twitter pour le « temps passé à traiter les demandes « . Dans le dernier épisode des Twitter Files , Matt Taibbi a fait état de certaines de ces demandes, dont beaucoup étaient liées à de potentielles désinformations électorales. Twitter a examiné les tweets et les comptes signalés, se conformant parfois au FBI et parfois non.

    Comme l’a écrit mon collègue Robby Soave à propos du dernier fil de Taibbi :

    « Ce n’est pas que ces informations étaient totalement insoupçonnées. Il était déjà tout à fait clair que les responsables gouvernementaux étaient en communication régulière avec les entreprises de médias sociaux et signalaient les contenus à modérer. Mais il est utile de voir l’ampleur de cette interaction ainsi que quelques exemples spécifiques. La mesure dans laquelle Big Tech et Big Government travaillent en tandem pour réprimer la dissidence, l’esprit de contradiction et même l’humour sont franchement inquiétants. »

    On pourrait dire la même chose de la dernière livraison de Shellenberger, à l’exception peut-être du paiement du FBI.

    Dans une section intitulée « Remboursement des coûts », les « Lignes directrices pour l’application de la loi » de Twitter énoncent :

    « Twitter peut demander le remboursement des coûts associés aux informations produites dans le cadre d’une procédure judiciaire et dans la mesure permise par la loi (par exemple, en vertu de l ‘article 2706 du titre 18 du Code des États-Unis) ».

    Mais le fait que cela a permis de récolter des millions du FBI n’était pas, pour autant que je sache, connu jusqu’à présent.

    Les derniers fichiers Twitter de M. Shellenberger ne contiennent pas plus d’informations que le seul courriel concernant le programme de remboursement, ce qui soulève beaucoup plus de questions que de réponses. L’e-mail donne l’impression que le remboursement était en place avant l’adhésion de Twitter, ce qui impliquerait que d’autres entreprises de médias sociaux en profitent. Mais quelles autres entreprises ? À hauteur de combien ? Pendant combien de temps ?

    À l’heure actuelle, tout cela n’est toujours pas clair, tout comme le montant total que le FBI a dépensé pour payer les entreprises technologiques afin de traiter ses demandes légales. Ce qui semble assez clair, c’est que l’argent a été mal dépensé.

    Le FBI n’a pas à payer des sociétés de médias sociaux pour examiner du contenu à la demande. Même s’il s’agit simplement d’indemniser les entreprises pour la main-d’œuvre supplémentaire nécessaire pour répondre aux besoins des agents fédéraux, cela revient à soudoyer les entreprises technologiques pour qu’elles se plient à leurs exigences et pourrait certainement influencer certaines de leurs décisions.

    Les relations étroites entre les entreprises de médias sociaux et les forces de l’ordre étaient déjà assez suspectes sans que de l’argent ne change de mains. Cela ne fait qu’empirer les choses.

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