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      "France 2022": Véran ironise sur Ndiaye après une attaque de Bardella

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 9 June, 2022 - 23:22 · 2 minutes

    Olivier Véran, ici quittant l'Élysée à Paris, le 8 juin 2022. Olivier Véran, ici quittant l'Élysée à Paris, le 8 juin 2022.

    LÉGISLATIVES - Pouvoir d’achat, retraites, éducation... Olivier Véran, le ministre chargé des Relations avec le Parlement et ex-ministre de la Santé et des Solidarités, a été pris pour cible ce jeudi 9 juin lors d’un débat parfois houleux sur France 2, par les représentants de la gauche comme de la droite et de l’extrême droite, à trois jours du premier tour des législatives .

    L’un des échanges les plus virulents a porté sur l’Éducation nationale ( à écouter dans la vidéo plus bas ), lorsque Jordan Bardella , président par interim du Rassemblement national, a accusé le ministre Pap Ndiaye d’avoir “fait des parallèles nauséabonds, immondes, entre la police française dans la banlieue aujourd’hui et la police de Vichy”, de “faire de la comptabilité ethnique” ou d’être “ouvertement un militant d’extrême gauche, woke, décolonialiste”.

    Il “va donc avoir en charge l’éducation de nos enfants, ben franchement ça promet”, a encore lancé Jordan Bardella, avant d’avancer: “Je pense là que c’est un renvoi d’ascenseur d’ Emmanuel Macron vers Jean-Luc Mélenchon , qui a appelé à voter pour Emmanuel Macron au second tour, donc c’est peut-être un moyen de le remercier. Je pense que M. Blanquer doit être bien triste ce soir.”

    “Je trouve ça scandaleux”

    “J’ai même lu dans un journal d’extrême droite sans doute qu’il mangeait les enfants d’ailleurs (...) C’est pitoyable Jordan Bardella”, a rétorqué Olivier Véran lors de cette émission spéciale intitulée France 2022 .

    “Je trouve ça scandaleux”, a continué le ministre. “Invitez-le, discutez avec lui, débattez avec lui, faites-vous votre propre idée. Vous êtes en train de porter aux nues quelqu’un qui n’a pas commencé une action publique, qui vient de s’engager dans la vie publique, qui va porter la réforme de l’Éducation nationale; vous êtes en train de le porter au pilori et j’ai ma petite idée de la raison pour laquelle vous le faites M. Bardella”.

    Après l’annonce du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne le 20 mai , les responsables de l’extrême droite -dont Jordan Bardella ( lire le tweet plus bas )-avaient rivalisé de postures indignées pour dénoncer le successeur de Jean-Michel Blanquer au ministère de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye .

    En cause, notamment: les positions de cet intellectuel reconnu au sujet de divers thèmes qu’exècre l’extrême droite, comme les luttes contre les discriminations ou la visibilité des minorités.

    À voir également sur Le HuffPost : Vous ne comprenez rien aux législatives? On vous décrypte le lexique

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      Nouveau gouvernement: Chez les ministres reconduits, des promotions et des déceptions

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 11:24 · 4 minutes

    Gabriel Attal est promu ministre délégué chargé des Comptes publics, tandis qu'Olivier Véran n'est plus ministre de plein exercice. Gabriel Attal est promu ministre délégué chargé des Comptes publics, tandis qu'Olivier Véran n'est plus ministre de plein exercice.

    POLITIQUE - Renouveau, mais pas trop. Sur les vingt-huit responsables politiques qui composent le premier gouvernement d’Elisabeth Borne , quatorze, soit la moitié, étaient déjà présents sous Jean Castex. Marlène Schiappa, Julien Denormandie, Jean-Michel Blanquer sont parmi les principaux éconduits d’une vague qui fait la part belle aux poids lourds du premier quinquennat.

    Et chez les restants, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Entre promotions, progression dans l’ordre protocolaire ou espoirs déçus, la première mouture de ce gouvernement apporte, au-delà des petits nouveaux ou des profils déjà ciblés par l’opposition, son lot d’enseignements. Tour d’horizons des survivants.

    Les promus

    Emmanuel Macron et sa Première ministre ont choisi de promouvoir toute une génération qui les a, semble-t-il, convaincus au cours des derniers mois. L’exemple le plus éloquent est sans doute du côté de Gabriel Attal, le benjamin du gouvernement. L’ancien secrétaire d’Etat chargé de lancer le Service national universel, devenu porte-parole du gouvernement en juillet 2020, décroche le ministère (délégué) en charge des Comptes publics.

    Le budget à 33 ans, c’est une première... et la promesse d’un potentiel tremplin. Un coup d’œil à la liste des responsables qui ont occupé ce poste clef avant lui – de Gérald Darmanin, à Bernard Cazeneuve, en passant par Valérie Pécresse, François Baroin, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy ou Jacques Chirac – permet de s’en rendre compte.

    Dans ce jeu des chaises musicales, c’est Olivia Grégoire, 43, ans, qui le remplace au porte-parolat. Un rôle d’envergure pour celle qui occupait jusqu’ici le poste de secrétaire d’Etat à l’Economie sociale et solidaire.

    Dans le même esprit, Olivier Dussopt, qui passe du Budget au ministère du Travail, Marc Fesneau, qui laisse les Relations avec le Parlement pour l’Agriculture, ou Brigitte Bourguignon, qui récupère le portefeuille global de la Santé après s’être consacrée à l’Autonomie, peuvent se targuer d’une belle promotion. Tout comme Sébastien Lecornu, lequel devient le plus jeune ministre des Armées après avoir été ministre des Outre-mer.

    Les confortés

    Au-delà de ces changements de postes et de statuts, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ont surtout opté pour une large continuité dans les rôles clefs. Avec des poids-lourds confortés.

    C’est le cas par exemple de Bruno Le Maire. L’ancien cadre des Républicains, ministre tout au long du premier quinquennat, voit son portefeuille (déjà conséquent) s’élargir. Désormais numéro deux du gouvernement – il était cinquième jusqu’à présent –, le ministre est en charge de l’Economie, des Finances, de la Souveraineté industrielle et du numérique. Son collègue à l’Intérieur, Gérald Darmanin, reste, quant à lui, place Beauvau... et grimpe, lui aussi, dans l’ordre protocolaire (de numéro 5 à numéro 3.)

    Même mouvement, bien que plus surprenant, pour Eric Dupond-Moretti. Le garde des Sceaux, souvent donné dans les sortants, est reconduit à son poste malgré des relations conflictuelles avec les syndicats et ses délicatesses avec la Justice. Il est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour régler des comptes avec des magistrats avec lesquels il avait eu maille à partir quand il était avocat dans deux dossiers. L’ancien ténor du barreau passe même du onzième rang protocolaire au quatrième. Ce n’est pas si anodin pour celui qui a battu la campagne pour Emmanuel Macron, avant de renoncer à se présenter aux élections législatives.

    Les espoirs déçus

    Dans ce contexte, et à l’heure où le président de la République espère insuffler une nouvelle méthode, il fallait forcément des déçus pour laisser place à de nouvelles têtes. Selon Le Parisien , Gabriel Attal et Clément Beaune “voulaient mordicus” le ministère des Comptes publics, notamment pour le tremplin qu’il représente. Le poste a été très disputé, raconte le quotidien... et perdu par le “Monsieur Europe” d’Emmanuel Macron, lequel ne cache pas son envie de prendre des responsabilités en Macronie.

    La déception reste malgré tout relative puisque l’ancien conseiller élyséen conserve le portefeuille des Affaires européennes, qui devient un ministère. Il pourra ainsi s’installer chaque mercredi à la table du Conseil des ministres, lui qui était secrétaire d’Etat jusqu’à présent.

    Reste Olivier Véran. L’ancien ministre de la Santé est celui qui perd le plus de plumes entre le gouvernement Castex et celui d’Elisabeth Borne. “J’ai été ministre de la crise sanitaire pendant deux ans. J’aimerais bien maintenant être ministre de la Santé à temps plein” , expliquait-il à L’Obs, en mars dernier. Las, il sera finalement chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique.

    Le neurologue de formation perd son ministère de plein exercice, au profit de Brigitte Bourguignon, et se cantonne à un rôle de ministre déléguée auprès d’Elisabeth Borne. Un moindre mal, sans doute, pour celui qui “s’est battu XXL” et même “ roulé par terre pour obtenir quelque chose ”, selon plusieurs sources dans les colonnes du Parisien, alors qu’il devait initialement garnir les rangs des recalés.

    À voir également sur Le HuffPost: Mélenchon fustige le nouveau gouvernement mais épargne Ndiaye

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      Covid-19: le port du masque plus obligatoire dans les transports en commun à partir du 16 mai

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 12:11


    Au travail ou pour faire ses courses, le port du masque c'est terminé le 14 mars 2022. Au travail ou pour faire ses courses, le port du masque c'est terminé le 14 mars 2022.

    CORONAVIRUS - Dès lundi, les Français pourront prendre les transports en commun sans porter de masque, a annoncé ce mercredi 11 mai, le ministre de la Santé Olivier Véran.

    Plus d’informations à venir...

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      Après l'accord PS-LFI, les socialistes déçus se font draguer de tous les côtés

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 6 May, 2022 - 12:28 · 4 minutes

    L'ancien socialiste Olivier Véran (ici à l'Élysée en juin 2020) s'est adressé aux socialistes mécontents de l'accord avec LFI. L'objectif est simple: les faire rallier LREM. L'ancien socialiste Olivier Véran (ici à l'Élysée en juin 2020) s'est adressé aux socialistes mécontents de l'accord avec LFI. L'objectif est simple: les faire rallier LREM.

    POLITIQUE - L’ennemi de mon ennemi doit devenir mon ami. Ce vendredi 6 mai, après la concrétisation de l’alliance PS-LFI pour les législatives , certains partis rivaux partent en opération séduction auprès des déçus de l’accord. Ils jouent pour cela aussi bien sur le fond du programme de la NUPES que sur les répartitions des circonscriptions.

    Après EELV et le PCF , le Conseil national du Parti socialiste a adopté à une large majorité l’accord conclu avec les Insoumis. Une large majorité oui, mais pas l’unanimité. Sur 292 votants, 101 se sont prononcés contre (38%) et 24 se sont abstenus. Soit 125 socialistes qui pourraient se laisser convaincre, sans compter tous ceux qui ne sont pas membres de l’instance du PS et désapprouvent l’union.

    Pour la majorité présidentielle, ce sont autant d’élus à ramener dans son giron. L’enjeu est d’autant plus important pour LREM que récupérer les déçus de l’accord et ceux tentés par une candidature dissidente permettrait, au moins sur la forme, de renforcer sa jambe gauche.

    Véran écrit à ceux qui “se sentent apatrides”

    Ce vendredi, Stanislas Guérini et Olivier Véran ont donc joué les rabatteurs. Le ministre de la Santé va jusqu’à s’inspirer du titre “DKR” de Booba pour encourager les socialistes qui “se sentent apatrides” à franchir le cap d’un ralliement. “Faut-il quitter ce parti en pleine errance idéologique et dans ce cas, où militer désormais? À ceux-là, je dis d’abord: ce n’est pas vous qui quittez le parti socialiste, c’est lui qui vient de vous quitter, par ce choix désespéré. Aujourd’hui je reste convaincu que les combats que nous avons menés ensemble, c’est au sein de la majorité présidentielle que vous pourrez les porter demain”, écrit Olivier Véran.

    Sur RTL, le délégué général d’En Marche fait de même: “j’appelle les sociaux-démocrates qui étaient sincèrement convaincus de ce qu’a porté pendant des années le PS” à rejoindre la majorité. “Ceux qui ne font pas le choix de l’insoumission mais qui font le choix de l’action, je leur dis que nos portes sont grandes ouvertes”, assure Stanislas Guérini, lui aussi ancien socialiste.

    Moins direct, le secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément Beaune signe, lui, dans Le Monde une tribune où il étrille la position de Jean-Luc Mélenchon vis-à-vis de l’Europe. Et conclut: “Gouverner, c’est choisir ; légiférer, c’est changer. Ce n’est pas désobéir. Notre pays mérite mieux qu’un débat déguisé: ceux qui changent la vie et l’Europe, c’est nous”. Sous-entendu: pas la NUPES.

    Le PRG propose une bannière commune

    À gauche, le Parti radical de gauche, esseulé depuis son refus de négocier avec LFI va plus loin et s’engage ouvertement à soutenir les candidatures dissidentes. “Le PRG tend la main à toutes celles et ceux qui se présenteront librement pour les élections législatives” écrivent les responsables du parti dans un communiqué diffusé ce vendredi. Ils leur proposent même une bannière commune “La gauche au réel: Républicaine écologiste européenne laïque”.

    Toute la stratégie de la NUPES repose sur la présentation d’un seul candidat par circonscription, de quoi éviter la dilution de l’électorat de gauche et donc maximiser les chances de victoires. Selon les accords conclus avec LFI, tous les candidats dissidents seront donc exclus.

    Les chefs des partis y ont souscrit, mais en interne, ce point crispe. Ainsi, lors des débats du PS, la conseillère de Paris Lamia El Arage a reçu le soutien de la salle lorsqu’elle a demandé si, dans l’hypothèse où elle maintenait si candidature face à la députée LFI Danielle Simmonnet, “l’un d’entre vous prendra la responsabilité de m’exclure?”. Son cas a fait l’objet d’une résolution votée à la quasi-unanimité pour renégocier la circonscription avec les Insoumis. L’ambiance est la même au PCF, avec la possible investiture de Taha Bouhafs à Vénissieux (en banlieue lyonnaise), au détriment de la maire communiste Michèle Picard.

    À voir également sur Le HuffPost: De RN à LREM, une passion soudaine pour les débats internes de la gauche