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      Nouveau gouvernement: Entre Pap Ndiaye et Jean-Michel Blanquer, le grand écart des idées

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 21 May, 2022 - 15:05 · 1 minute

    POLITIQUE - Ce sera sans doute l’un des ministres les plus scrutés dans les mois à venir . L’historien Pap Ndiaye, spécialiste des discriminations et des minorités a pris le relais de Jean-Michel Blanquer au ministère de l’Education nationale, vendredi 20 mai. Un passage de flambeau qui a cristallisé l’attention des observateurs, alors que tout semble opposer les deux hommes, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

    L’islamo-gauchisme, sans “aucune réalité”

    Durant son mandat, l’ancien ministre de l’Éducation nationale a notamment fait de la lutte contre l”islamo-gauchisme” son cheval de bataille. “Il y a des courants islamo-gauchistes très puissants dans les secteurs de l’enseignement supérieur qui commettent des dégâts sur les esprits, ” dénonçait Jean-Michel Blanquer devant l’Assemblée nationale le 22 octobre 2020. Interrogé quelques mois plus tard sur ce terme au micro de France Inter, Pap Ndiaye balaie d’un revers de la main la pertinence de ce concept qui “ne désigne aucune réalité dans l’université.”

    Sur d’autres sujets liés aux discriminations et au racisme, le même fossé semble séparer les deux hommes. En 2019, après l’interruption d’une pièce de théâtre à la Sorbonne par des militants anti-racistes dénonçant un “ blackface ”, Jean-Michel Blanquer prenait ce fait divers comme l’exemple de l’émergence d’une “autre forme de racisme”. Quelques mois plus tard, l’historien Pap Ndiaye rappelait pour sa part que “se déguiser en Noir ou se déguiser en personne asiatique, c’est quelque chose de très offensant et beaucoup d’opéras de par le monde ont déjà prohibé le blackface.” Une chose est sûre, l’ère Ndiaye ne devrait pas avoir grand chose à voir avec l’ère Blanquer.

    À voir également sur le HuffPost : L’annonce du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne

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      Le gouvernement d'Élisabeth Borne dévoilé, ce qu'il faut en retenir

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 19:58 · 5 minutes

    Ndiaye, prises à droite, écologie... Ce qu'il faut retenir du premier gouvernement Borne (de gauche à droite: Amélie de Montchalin qui fait partie du trio en charge des question d'écologie, Pap Ndiaye qui arrive à l'Éducation nationale et Damien Abad, prise de choix à droite). Ndiaye, prises à droite, écologie... Ce qu'il faut retenir du premier gouvernement Borne (de gauche à droite: Amélie de Montchalin qui fait partie du trio en charge des question d'écologie, Pap Ndiaye qui arrive à l'Éducation nationale et Damien Abad, prise de choix à droite).

    POLITIQUE - Après la fumée blanche, l’heure des premiers enseignements. Ce vendredi 20 mai, soit près d’un mois après la réélection d’Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle et cinq jours après la nomination d’Élisabeth Borne à Matignon , la composition du gouvernement a été dévoilée .

    Comme de coutume, c’est Alexis Kohler , le secrétaire général de l’Élysée, qui a annoncé la liste depuis le perron du palais présidentiel. Une énumération au cours de laquelle des noms bien connus depuis cinq ans sont souvent revenus, à l’image quelque part de celui d’ Élisabeth Borne , passée par les Transports, l’Écologie et enfin le Travail au cours du premier quinquennat Macron, avant donc de devenir cheffe du gouvernement durant le second.

    Mais la continuité entre les deux mandats d’Emmanuel Macron n’était pas le seul élément marquant de ce nouveau gouvernement, avec des visages qui disent également beaucoup des ambitions présidentielles pour les cinq ans à venir.

    • Pap Ndiaye, changement de cap à l’Éducation nationale

    C’était LA grande surprise parmi les noms annoncés ce vendredi 20 mai. Pap Ndiaye, historien normalien , spécialiste de l’immigration et orateur volubile pour dénoncer les violences policières policières a donc été choisi pour remplacer Jean-Michel Blanquer, qui aura passé cinq ans rue de Grenelle, un record.

    Un homme qui occupait jusqu’alors le poste de directeur du musée national de l’immigration, situé porte dorée dans le XIIe arrondissement de Paris et dont la nomination en a fait hurler plus d’un à l’extrême droite . De Marine Le Pen à Éric Zemmour, nombreux sont ceux qui se sont fendus d’un tweet pour dénoncer ce choix ce vendredi.

    Parmi les nouveaux entrants au gouvernement, on peut également citer la magistrate Isabelle Rome , engagée dans la défense des femmes battues et qui a été choisie à l’Égalité femmes-hommes, Sylvie Retailleau, qui arrive à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, ou encore l’ex-espoir du tennis Amélie Oudéa-Castéra , nommée aux Sports et aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

    • Des prises à droite pour Emmanuel Macron

    Parmi les nouveaux entrants, au-delà des noms évoqués plus haut, il est aussi intéressant de noter qu’Emmanuel Macron et Élisabeth Borne ont fait quelques prises de choix à droite. Une manière d’envoyer un message à la droite “Macron-compatible” en vue des législatives , où le camp présidentiel aura besoin d’une majorité s’il veut continuer à gouverner pendant cinq ans.

    Parmi ceux-là, impossible de ne pas citer Damien Abad , qui était jusqu’alors le patron du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, et qui a donc fait défection pour entrer au gouvernement.

    Autre recrue d’importance: Catherine Colonna . Cette diplomate de carrière était effectivement porte-parole de Jacques Chirac lorsqu’il était président avant d’occuper un poste de ministre déléguée aux Affaires européennes sous Dominique de Villepin. Tout un symbole. Et l’on peut également citer Christophe Béchu, désormais en charge des collectivités territoriales, mais qui avait déjà un pied en macronie du fait de sa proximité avec Édouard Philippe.

    • Fin de parcours pour plusieurs figures...

    En revanche, pour faire de la place à ces nouveaux entrants, il a fallu laisser partir plusieurs visages marquants du premier bail d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Dans cette catégorie, on a déjà cité Jean-Michel Blanquer, qui vise une circonscription dans le Loiret pour se consoler après avoir longtemps fait partie des figures privilégiées.

    Même chose pour Marlène Schiappa , qui se retrouve sans portefeuille après cinq ans à défendre envers et contre tous les idées et initiatives présidentielles. Pour Jean-Yves Le Drian, ministre depuis dix ans sans discontinuer, le départ était par contre bien plus prévisible.

    Quant à Sophie Cluzel, Julien Denormandie ou Annick Girardin, tous ont annoncé retourner à leur vie de famille quand Jean-Baptiste Djebbari , le tiktokeur du précédent gouvernement, a déjà fait grand bruit avec son départ pour le secteur privé.

    • ... et des missions prolongées

    Pour ce qui est des missions prolongées, on a déjà évoqué plus haut le cas de trois ministres particulièrement en vue (Éric Dupond-Moretti, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin), qui conservent tous leur portefeuille ainsi qu’une place privilégiée dans l’ordre protocolaire.

    Pour d’autres en revanche, il va falloir se faire à leurs nouvelles attributions. On peut ici évoquer Sébastien Lecornu, qui passe des Outre-mer aux Armées, Brigitte Bourguignon, qui monte en grade pour récupérer la Santé, poste que perd donc Olivier Véran qui se retrouve aux Relations avec le Parlement, un portefeuille que cède Marc Fesneau pour prendre en charge l’agriculture. Vous suivez.

    Et ce n’est pas fini avec des promotions encore pour Olivier Dussopt (des Comptes publics au Travail) ou Gabriel Attal, qui laisse le porte-parolat pour récupérer l’ancien portefeuille de ce dernier.

    • Trois femmes pour l’écologie

    Mais parmi les maintiens les plus spectaculaires, on peut sans aucun doute citer ceux d’Agnès Pannier- Runacher, d’Amélie de Montchalin et donc d’Élisabeth Borne. Trois femmes qui appartenaient aux gouvernements précédents et qui auront désormais la charge de mener la politique du gouvernement en matière d’écologie, sujet sur lequel les macronistes ont été maintes fois critiques et même condamnés en justice pour inaction climatique .

    Invitée de TF1 ce vendredi soir, Élisabeth Borne a défendu “une organisation inédite dans le domaine de la transition écologique”, sujet qui doit être présent selon elle “dans toutes les politiques que l’on mène”. Si la Première ministre donnera donc les grandes impulsions, Amélie de Montchalin est chargée de l’appliquer concrètement dans les territoires et sa collègue plus spécifiquement du sujet de l’énergie. Un défi immense auquel devra donc répondre ce trio.

    Et retrouvez l’intégralité du gouvernement d’Elisabeth Borne dans notre diaporama ci-dessous:

    À voir également sur le HuffPost : Mélenchon fustige le nouveau gouvernement mais épargne Ndiaye

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      La nomination de Pap Ndiaye à l'Éducation nationale fait hurler l'extrême droite

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 16:38 · 3 minutes

    Pap Ndiaye, ici pris en photo en mars 2021, a été nommé nouveau ministre de l'Education dans le nouveau gouvernement. Pap Ndiaye, ici pris en photo en mars 2021, a été nommé nouveau ministre de l'Education dans le nouveau gouvernement.

    POLITIQUE - Il existe des réactions qui sont facilement prévisibles. Celles (outragées) de l’extrême droite après la nomination de l’historien Pap Ndiaye au ministère de l’Éducation nationale en font partie. Après l’annonce du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne , les responsables du Rassemblement national et de Reconquête! rivalisent de postures indignées pour dénoncer le successeur de Jean-Michel Blanquer.

    En cause, notamment: les positions de cet intellectuel reconnu au sujet de divers thèmes qu’exècre l’extrême droite, des violences policières aux luttes contre les discriminations à la visibilité des minorités.

    “La nomination de Pap Ndiaye, indigéniste assumé, à l’Education nationale est la dernière pierre de la déconstruction de notre pays, de ses valeurs et de son avenir”, s’emporte Marine Le Pen sur Twitter, quand Jordan Bardella qualifie l’ex-directeur du musée national de l’Histoire de l’immigration de “militant racialiste et anti-flics”. Pas moins.

    “Emmanuel Macron avait dit qu’il fallait déconstruire l’Histoire de France. Pap Ndiaye va s’en charger”, a renchéri Éric Zemmour sur le même réseau social, alors que plusieurs de ses lieutenants et de militants sont en boucle sur le sujet. Porte-parole de Reconquête! et candidat aux législatives, Stanislas Rigault a consacré pas moins de trois tweets à cette nomination.

    Défendu par SOS Racisme

    “Le nouveau ministre Pap Ndiaye regrette que la France ne mette pas de statue de la Liberté en France pour les migrants”, s’alarme-t-il, quand le responsable de la stratégie numérique d’Éric Zemmour se demande “combien de Français vont chercher à retirer leurs enfants de l’école publique” après cette nomination.

    Une levée de boucliers qui a fait réagir le président de SOS Racisme, Dominique Sopo. “Dans le gouvernement, il y a un noir: Pap Ndiaye. A peine nommé, il voit l’extrême droite se déchaîner contre lui. Heureusement qu’il y a des noirs et des Arabes pour mettre les racistes d’accord entre eux”, a-t-il tweeté.

    Normalien, Pap Ndiaye a enseigné à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), à Sciences Po Paris et aux États-Unis, où il s’est notamment intéressé à l’Histoire sociale du pays. Né d’un père sénégalais et d’une mère française, l’historien est reconnu pour sa carrière brillante. Un CV prestigieux auquel ne font pas (du tout) référence ses détracteurs d’extrême droite.

    À voir également sur Le HuffPost: L’annonce du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne

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      Mélenchon fustige le nouveau gouvernement mais épargne Ndiaye

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 16:32 · 1 minute

    POLITIQUE - Tout le monde y passe, ou presque. Après l’annonce du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne , vendredi 20 mai, Jean-Luc Mélenchon a fustigé la plupart des ministres nommés par le président de la République, “une équipe qui n’est là que pour un mois”, si l’Union populaire, écologique et sociale (NUPES) parvient à remporter les élections législatives des 12 et 19 juin prochains.

    Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article , le leader de la France insoumise a laconiquement critiqué “un gouvernement bien libéral”. “Ni audace ni renouvellement. Tout terne et gris. Le mandat Macron II commence sur la pointe des pieds. Mais dans un mois tout changera”, a-t-il affirmé.

    “On y retrouve les principales figures de la maltraitance sociale et de l’irresponsabilité écologique du précédent gouvernement. Ce sera donc le pire, c’est-à-dire la continuité”, a poursuivi Jean-Luc Mélenchon qui n’y voit rien du “tournant écologique et social” promis en coulisse au cours des dernières semaines.

    L’homme politique a tout de même salué une “audace”, celle de “la nomination d’un grand intellectuel” en la personne de Pap Ndiaye, qui devient ministre de l’Éducation nationale, principale surprise de ce premier gouvernement du quinquennat. Toutefois, le député sortant des Bouches-du-Rhône n’a pas manqué de rappeler d’anciennes déclarations de l’historien, notamment lors d’une interview au Monde en 2019 . “Quant à Emmanuel Macron, au centre-droit, s’il lui arrive de s’exprimer avec éloquence, (...) on peine à discerner une politique ou un point de vue consistant”, avait alors taclé celui qui devient ministre aujourd’hui.

    À voir également sur Le HuffPost :

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      Pap Ndiaye nommé ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 15:33 · 4 minutes

    L'universitaire Pap Ndiaye, historien et directeur du musée de l'immigration, a été nommé ministre de l'Éducation et de la Jeunesse (photo d'archive prise en mars 2021 devant le palais de la Porte dorée). L'universitaire Pap Ndiaye, historien et directeur du musée de l'immigration, a été nommé ministre de l'Éducation et de la Jeunesse (photo d'archive prise en mars 2021 devant le palais de la Porte dorée).

    POLITIQUE - Un changement de taille rue de Grenelle. Après avoir vu Jean-Michel Blanquer occuper pendant cinq ans le poste de ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, un record , c’est Pap Ndiaye , universitaire de 56 ans, qui a été nommé ce vendredi 20 mai pour le remplacer au sein du premier gouvernement d’Elisabeth Borne .

    Spécialiste de l’immigration et des minorités, cet historien dirigeait jusqu’à présent le musée national de l’Histoire de l’immigration, situé au palais de la Porte dorée, dans le XIIe arrondissement de Paris. Par le passé, il a enseigné à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), à Sciences Po Paris et aux États-Unis, où il s’est notamment intéressé à l’Histoire sociale du pays.

    Né d’un père sénégalais et d’une mère française, ce Normalien est par ailleurs le frère de Marie Ndiaye , romancière qui a notamment reçu le prix Fémina en 2001 (pour “Rosie Carpe”) et le Goncourt en 2009 (pour “Trois femmes puissantes”), en plus d’être jouée de son vivant à la Comédie française, une singularité.

    Dénonciation des violences policières

    Au cours de sa carrière, Pap Ndiaye a publié plusieurs textes, évoquant tant le fait d’être noir en France (“La Condition noire. Essai sur une minorité française.”) que les combats pour l’égalité outre-Atlantique (“Noirs américains. En marche pour l’égalité”).

    Ces dernières années, il s’est fait remarquer par un ton qui promet de détonner par rapport à celui de certains de ses collègues et même du président de la République Emmanuel Macron, s’attaquant vivement au problème des violences policières en France, notamment en assurant que cette question est loin de concerner uniquement les États-Unis. En juin 2020, il déclarait par exemple sur France Inter que “l’attitude de déni en ce qui concerne les violences policières en France est tout à fait classique, et depuis longtemps: il y aurait des violences policières aux États-Unis, mais pas en France.”

    Un parcours qui lui a valu, et qui continue de lui valoir depuis sa nomination rue de Grenelle, de vives critiques de la part de l’extrême droite. Ce vendredi, du bras droit d’Éric Zemmour, Stanislas Rigault, à l’élu RN Julien Odoul , plusieurs personnalités de cette famille politique ont dénoncé le choix d’un “militant immigrationniste” cherchant à “rééduquer nos enfants” et à “déconstruire l’Histoire de France”.

    Une ligne bien différente de Blanquer sur le “wokisme”

    Des critiques caricaturales qui font écho à plusieurs prises de position passées de Pap Ndiaye, qui a notamment fait de l’accueil des migrants et donc de la dénonciation des violences -policières notamment- contre les minorités des combats privilégiés. Ces derniers jours, dans les colonnes de Ouest France , il dénonçait notamment le fait que “les questions d’immigrations (n’aient) pas leur place dans le récit national”, ce qui est “pourtant essentiel si l’on veut comprendre notre Histoire”.

    En février 2021, après que le meurtre de George Floyd aux mains de la police à Minneapolis a ravivé le débat sur les violences contre les minorités, il fustigeait également de faux sujets, telle que les attaques contre les universitaires “woke”. “La vraie violence est bien du côté des groupes paramilitaires fascisants, et non de celui du woke”, expliquait-il chez nos confrères du Monde , sans pour autant mettre sous le tapis les “dérives bien réelles et navrantes” du woke.

    Et d’ajouter, dans le même entretien, qu’il est nécessaire de prendre en compte les sujets qui mobilisent aujourd’hui la jeunesse mondiale, et qui ont été ramassés dans ce terme: “l’antiracisme”, “la lutte contre le réchauffement climatique” et la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes, à savoir “la défense des minorités sexuelles et la lutte contre les violences sexuelles et sexistes”.

    Une vision du monde qui tranche avec celle de Jean-Michel Blanquer, qui avait justement fait de “ l’idéologie woke ” et du “wokisme” des adversaires à combattre en bloc sans jamais entrer dans ce niveau de nuance.

    À voir également sur le HuffPost : Jean-Michel Blanquer regrette “la symbolique” de ses vacances à Ibiza