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      NUPES: Menacés d'exclusion, les dissidents PS obtiennent une première victoire en justice

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 8 June, 2022 - 10:42 · 3 minutes

    Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, le 19 mai, lors de la présentation du programme de la NUPES. Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, le 19 mai, lors de la présentation du programme de la NUPES.

    POLITIQUE - Socialistes un jour, socialistes toujours, même contre l’avis du parti. Ce mercredi 8 juin, les nombreux dissidents PS aux législatives ont de quoi se réjouir: menacés d’exclusion pour avoir maintenu leur candidature face aux représentants NUPES, ils pourraient bien échapper à la punition grâce à une décision de justice, rapporte Le Monde .

    Saisi par quatre militants PS non candidats aux législatives, le juge des référés du tribunal de Créteil a estimé que l’accord conclu le 6 mai entre LFI, EELV, le PCF et le PS “aurait dû faire l’objet d’une convention nationale”. Le juge enjoint le PS d’organiser sous 30 jours une convention nationale portant sur l’accord de la nouvelle alliance de la gauche (Nupes).

    Le PS fait appel de la décision

    “Nous avions demandé que le PS ne puisse se prévaloir de l’accord, pour, notamment, ne pas pouvoir exclure des dissidents du parti qui se sont présentés hors de l’accord de la NUPES. C’est ce que le tribunal a décidé”, s’est réjoui dans les colonnes du Monde maître Frédéric Scanvic, l’avocat des quatre militants.

    “Cette décision ne remet pas en cause l’accord, ni les investitures du PS, ni le soutien du PS aux candidats des autres partis de la Nupes. Rien de ce que nous avons fait n’a été invalidé”, a répondu à l’AFP la numéro 2 du parti, Corinne Narassiguin, annonçant que le PS a fait appel.

    Le Parti socialiste a obtenu 70 investitures sous la bannière NUPES . Et il compte quasiment autant de candidatures dissidentes - entre 50 et 70, comme le montre notre carte ci-dessous, non exhaustive. En vertu des accords conclus dans le cadre de la NUPES, le Parti socialiste s’est engagé à exclure de ses rangs ceux qui refusaient de se plier au choix des investitures NUPES.

    Le PS contraint d’organiser une Convention nationale?

    Validée par le Conseil national du PS et soutenue par le Premier secrétaire Olivier Faure, l’union avec la France Insoumise n’en reste pas moins clivante. Lors du vote du “parlement” du PS le 6 mai dernier, 66 voix seulement avaient permis aux unionistes de l’emporter.

    Au-delà du résultat, le mode scrutin a aussi été critiqué. Les cadres du PS opposés à l’accord, comme Hélène Geoffroy, maire de Vaux-en-Vellin et Patrick Mennucci, réclamaient un vote en Convention nationale, c’est-à-dire incluant les militants. La direction avait balayé cette idée, mais se fait désormais taper sur les doigts par la justice également saisie de cette question. Dans son jugement, le tribunal du Val-de-Marne donne 30 jours au PS pour organiser une convention nationale, sous peine d’une astreinte financière de 500 euros par jour.

    Dans une lettre adressée aux premiers secrétaires fédéraux et citée par Le Monde , Corinne Narassiguin précise “qu’une telle convention nationale n’aurait pu être organisée dans les délais impartis avant la date limite de dépôt des candidatures, le 20 mai dernier.” “Cela n’est d’ailleurs pas contesté par les requérants, démontrant ainsi leur seule volonté de nuire à une dynamique politique. Nous considérons, en outre, que le débat sur le fond sera tranché par le congrès du PS qui se tiendra à l’automne 2022″, déplore-t-elle.

    À l’AFP, elle souligne que la convention nationale ne pourra être organisée “qu’après les élections législatives, car il est impossible d’organiser une telle convention plus rapidement”, en tenant compte du temps nécessaire pour voter préalablement dans les sections, puis les fédérations, pour désigner les délégués de la convention nationale.

    À voir également sur Le HuffPost: À la première convention de la gauche, la NUPES célèbre son unité dans sa différence

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      Hidalgo n'a plus de légitimité, juge Dati avant un Conseil de Paris

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 08:07 · 3 minutes

    Hidalgo n'a plus de légitimité, juge Dati avant un conseil de Paris (photo d'illustration de Rachida Dati prise en juin 2021) Hidalgo n'a plus de légitimité, juge Dati avant un conseil de Paris (photo d'illustration de Rachida Dati prise en juin 2021)

    POLITIQUE - Anne Hidalgo reprend peu à peu son costume de maire de la capitale. Ce mardi 31 mai, elle préside le Conseil de Paris qui s’annonce délicat. Son opposante principale, la LR Rachida Dati , estime que l’édile PS a “perdu toute légitimité” pour occuper ses fonctions.

    La défaite d’Anne Hidalgo à la présidentielle a aussi été parisienne. Dans cette ville qu’elle dirige depuis 2014, la candidate du PS n’a récolté que 2,2% des suffrages. Ce qui, aux yeux de la maire LR du 7e arrondissement, la disqualifie totalement: “Quand on fait moins de 2% à l’élection présidentielle et que l’on est à ce point-là désavouée par les électeurs nationaux, par les Parisiens et par ses alliés au Conseil de Paris, on n’a plus de légitimité et plus d’autorité pour diriger Paris”, tacle Rachida Dati dans les colonnes du Parisien , avant la première séance du Conseil.

    Celui-ci doit durer une semaine, avec un ordre du jour chargé. “Il sera notamment question du plan alimentation durable, de la certification des comptes de Paris, de la lutte contre le réchauffement climatique et du nouveau centre d’accueil LGBTQI+”, a précisé Anne Hidalgo sur Twitter dans la matinée.

    “Chaque Conseil de Paris est pour elle un chemin de croix”

    D’autres sujets plus controversés pourraient bien s’inviter à la table au fil de la semaine, portés par l’opposition de droite. Au Parisien , Rachida Dati évoque ainsi le projet de réaménagement du Champ-de-Mars-Trocadéro dont elle étrille l’absence du financement et un budget qui “a pratiquement triplé en quelques mois, passant de 40 millions d’euros à plus de 110 millions”. Ou encore le projet de “ceinture verte” du périphérique , critiquée par la droite mais également par certains élus EELV de la majorité.

    L’absence d’Anne Hidalgo aux questions d’actualités du Conseil mercredi 1er juin, expliquée par un déplacement à Barcelone dans le cadre de l’organisation des JO-2024 fournit à Rachida Dati un nouvel angle d’attaque. “Les difficultés concrètes et le quotidien des Parisiens n’intéressent pas Mme Hidalgo. On peut constater que dès qu’il y a des difficultés importantes, Anne Hidalgo n’est pas là”, cingle l’élue Les Républicains. Selon Politico , la maire de Paris aurait cependant proposé d’avancer la session à ce mardi mais s’est heurtée au refus de l’opposition.

    “Chaque Conseil de Paris est pour elle un chemin de croix en raison de la mobilisation et du travail de fond de notre groupe ‘Changer Paris’”, se rengorge l’opposante LR dans Le Parisien. Celui-ci ne fera pas exception à la règle: moins d’une heure après le début de séance, une suspension a été annoncée après une passe d’armes entre Rachida Dati et la maire PS, rapporte un confrère de franceinfo.

    Rachida Dati ne cache pas ses ambitions parisiennes et entend bien s’imposer comme la candidate de son camp aux prochaines municipales. C’était le cas en 2020, mais l’échec avait été cuisant pour la candidate LR: largement devancée au premier tour par la socialiste, elle s’était inclinée au second, dans une triangulaire avec la candidate LREM et ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn. Avec quinze points d’écart.

    À voir également sur Le HuffPost: Rachida Dati et ses punchlines étaient attendues, elle n’a pas déçu

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      Législatives 2022: une carte pour résumer le bazar des dissidences

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 20 May, 2022 - 08:17 · 5 minutes

    Jean-Luc Mélenchon et la NUPES sont ceux qui doivent faire face au plus de dissidences.  Jean-Luc Mélenchon et la NUPES sont ceux qui doivent faire face au plus de dissidences.

    POLITIQUE - L’union fait la force, parait-il. Mais pour obtenir l’union aux législatives , passer en force n’est pas forcément une bonne solution. La confédération de la majorité présidentielle “Ensemble” et l’alliance des gauches NUPES le savent bien, eux qui ont tout fait pour présenter un candidat unique par circonscription et se retrouvent pourtant avec le plus de candidatures dissidentes.

    Sur les 577 circonscriptions, Le HuffPost a identifié une cinquantaine de dissidences, toutes visibles dans notre carte ci-dessous . Cette liste, pensée pour être la plus complète possible, n’a pas la prétention d’être exhaustive.

    Les aspirants députés ont jusqu’à ce vendredi 20 mai pour déposer leur candidature en préfecture, avant la publication de la liste officielle le lundi 23 mai. Avant cette échéance, une dizaine de candidatures dissidentes au sein de la majorité, et plus d’une trentaine à gauche ont émergé. Le chiffre définitif sera précisé lundi.

    “L es candidatures dissidentes sont assez classiques et renvoient à la difficulté des partis politiques à poser une discipline partisane”, explique au HuffPost , Clément Desrumaux, maître de conférences en sciences politiques à l’Université Lyon 2. Les risques sont encore plus grands lorsqu’une coalition se crée, comme c’est le cas de la NUPES (LFI, PS, EELV, PCF)  et d’Ensemble (LREM, MoDem, Horizons, Territoires de progrès). À titre de comparaison, le Rassemblement national et Les Républicains qui font cavalier seul ne comptent à ce stade qu’une candidature dissidente chacun.

    Interrogé sur ce sujet, le coordinateur LFI et député du Nord Adrien Quatennens a estimé le 10 mai sur Sud Radio qu’il s’agissait d’“un phénomène minoritaire”. Dans Le Monde , la direction de LREM balaye aussi un “chiffre marginal”. Une cinquantaine sur près de 600, c’est effectivement peu. Mais certaines situations sont suffisamment cocasses pour être examinées de près.

    Autant de dissidents PS que de circonscription en Dordogne

    En Dordogne, Jean-Luc Mélenchon est arrivé troisième (20,3%) du premier tour de la présidentielle, derrière Marine Le Pen (25,7%) et Emmanuel Macron (23,7%). L’écart entre le candidat LFI et ses deux adversaires est faible. Assez en tout cas pour tenter une victoire à gauche aux législatives, à condition de rassembler toutes les sensibilités sous une seule bannière, celle de la NUPES.

    De quoi encourager l’union pour les législatives? Bien au contraire. “Les dissidences sont plus importantes dans les circonscriptions qui sont jugées favorables à un parti. Si c’est une circonscription historiquement ancrée à gauche, le potentiel de victoire est important et cela attise les convoitises et donc les dissidences. Dans le meilleur des cas, il est possible de remporter la circo’, dans le pire des cas, il est possible de faire un score suffisant pour se faire rembourser ses dépenses de campagne”, explique Clément Desrumaux. La Dordogne en est l’illustration parfaite.

    La NUPES a investi un candidat dans chaque circonscription: trois issus de la France Insoumise et un de Génération.s (micro parti créé par Benoît Hamon après sa déroute de 2017). Mais au total, sur les quatre circonscriptions, il y a huit représentants de la gauche. Quatre de la NUPES et... quatre socialistes dissidents qui ont récemment reçu le soutien de l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve: Floran Vadillo (1re circonscription), Christophe Cathus (2e), Martial Peyrouny (3e) et Christian Teillac (4e).

    Unanimement, ils dénoncent l’exclusion des socialistes dans des territoires où le parti est pourtant bien implanté. Et se servent de leur ancrage local comme d’un argument pour justifier leur candidature dissidente. “L’union, c’était oui s’il y avait eu un équilibre, mais il n’y en a pas en Dordogne”, justifie Floran Vadillo, secrétaire national du PS à France bleu Région .

    À Paris, dans la 15e circonscription, Lamia El Aaraje est sur la même ligne. La socialiste ne décolère pas depuis l’investiture de Danielle Simmonet (LFI): “Je suis la sortante [elle a été élue lors d’une législative partielle en 2021, avant que l’élection soit annulée, NDLR] quel est le sens de choisir une candidate qui a perdu en 2012 et 2017 dans une autre circo et qui a reperdu en 2021?” grince-t-elle dans Libération .

    LREM confronté à “des concurrences internes importantes”

    Du côté d’Ensemble (LREM, MoDem et Horizons), les parachutages contre des sortants ont aussi suscité l’incompréhension. Exemple dans la 5e circonscription des Français de l’étranger, où Stéphane Vojetta s’est vu remplacer par Manuel Valls. Le député malheureux a décidé de rester dans la course, quitte à être exclu de LREM . Un autre exemple -sans doute le plus insolite- se trouve dans la 2e circonscription du Finistère. Le territoire est plus que gagnable, Emmanuel Macron y a devancé ses concurrents de plus de 10 points au premier tour de la présidentielle.

    L’investiture a été accordée à Marc Coatanéa. Évincé, Jean-Charles Larsonneur, député sortant membre d’Agir entend bien lui faire concurrence. Bonus: Mikaël Cabon, militant LREM, envisage lui aussi de se présenter, à en croire ses déclarations au Télégramme . Une circonscription et trois candidats soutiens du président de la République.

    Pour Clément Desrumaux, les dissidences au sein de la majorité s’expliquent en partie par la jeunesse du parti présidentiel et des hiérarchies locales encore à construire. “ LREM est encore en train de s’institutionnaliser, explique-t-il. Et il y a en plus un regard important d’Emmanuel Macron et des cadres (les candidatures ont été passées au peigne fin par le président lui-même, NDLR), ce qui produit des concurrences internes importantes.”

    Dans les colonnes du Monde , des cadres d’En Marche minimisent l’impact électoral de ces candidatures éparpillées: il est “impossible” de se faire élire sans le soutien officiel du parti du président, selon eux. Au sein de la NUPES, on se garde bien d’une telle affirmation. Et le premier secrétaire du PS Olivier Faure hausse le ton vis-à-vis de ceux qui, comme la présidente de la Région Occitanie Carole Delga, soutiennent les dissidents. “Si un label commun est décidé ce soir, c’est un acte de fraction”, avait-il mis en garde avant une réunion organisée le 13 mai par les opposants à l’alliance, sous la houlette de la présidente de région.

    À voir également sur Le HuffPost: À Besançon, le boulanger Stéphane Ravacley en campagne pour les législatives

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      Le PS renonce à investir Jérôme Lambert, critiqué pour ses votes contre le mariage pour tous et la PMA pour toutes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 22:52 · 2 minutes

    Jérôme Lambert, ici à l'Assemblée nationale à Paris, le 28 novembre 2017. Jérôme Lambert, ici à l'Assemblée nationale à Paris, le 28 novembre 2017.

    LÉGISLATIVES - Les investitures continuent en vue des élections législatives de juin, les polémiques aussi. Chez LREM comme chez la NUPES .

    Après le cas Taha Bouhafs , et alors que d’autres candidats investis par LFI commencent à faire polémique , comme Louis Boyard (Val-de-Marne) qui a reconnu sur C8 il y a quelques mois avoir “dealé” pour payer ses études, c’est au tour de Jérôme Lambert d’être sur le devant de la scène.

    Le député socialiste sortant de Charente ne verra lui même pas la couleur de ces législatives puisqu’il ne sera finalement pas investi, a indiqué le PS à l’AFP ce mercredi 11 mai, confirmant une information de Têtu .

    “Je vous confirme que Jérôme Lambert ne sera pas investi par le PS”, avait indiqué au magazine le premier secrétaire du parti, Olivier Faure, alors qu’il était annoncé sur une des listes de la NUPES la semaine dernière.

    Jérôme Lambert était critiqué par EELV et LFI notamment pour son vote contre le mariage pour tous en 2013 et contre la PMA pour toutes.

    Interrogé par Têtu la semaine dernière , celui-ci avait notamment déclaré: “La filiation, c’est un élément mâle et un élément femelle. On aurait très bien pu demander à l’autre parent d’adopter l’enfant.”

    Des élus de gauche s’étaient insurgés que son nom figure sur une liste de la NUPES, tandis que 600 personnes (élus, militants, citoyens) avaient signé une pétition pour faire revoir son investiture.

    À voir également sur Le HuffPost : Législatives: Les candidats LREM visés par la justice peu inquiétés dans leur parti

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      Législatives: LFI et le PS dévoilent leurs 324 et 56 premiers investis

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 11 May, 2022 - 04:30 · 3 minutes

    Jean-Luc Mélenchon, ici prononçant un discours lors de la convention d'investiture des membres de la Nupes à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, le 7 mai 2022. Jean-Luc Mélenchon, ici prononçant un discours lors de la convention d'investiture des membres de la Nupes à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, le 7 mai 2022.

    LÉGISLATIVES - La France insoumise a publié ce mardi 10 mai dans la soirée une liste de 324 premiers candidats investis pour les législatives au sein de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), laissant le suspense sur la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, celle de Jean-Luc Mélenchon , qui doit prochainement dire s’il se représente.

    Jean-Luc Mélenchon, qui a souligné dimanche qu’il se préparait “plutôt à l’idée d’être Premier ministre qu’à l’idée d’être de nouveau député”, sera présent jeudi soir à un “apéro” de l’Union populaire à Marseille.

    Au total, au sein de la Nupes, la nouvelle alliance à gauche regroupant LFI, EELV, PS et PCF pour les législatives de juin, LFI aura 360 circonscriptions. Le reste des noms devrait être dévoilé dans les prochains jours.

    Parmi ceux dévoilés ce mardi soir, se trouvent notamment la quasi totalité des députés sortants: la patronne des députés LFI Mathilde Panot (1er circonscription du Val-de-Marne), Clémentine Autain (11e de Seine-Saint-Denis), Alexis Corbière (7e de Seine-Saint-Denis), Bastien Lachaud (6e de Seine-Saint-Denis), Eric Coquerel (1ere de Seine-Saint-Denis), François Ruffin (1ere de la Somme), Danièle Obono (17eme de Paris), Adrien Quatennens (1ere du Nord) Ugo Bernalicis (2eme du Nord), Caroline Fiat (6e de Meurthe-et-Moselle), Bénédicte Taurine (1ere de l’Ariège), Michel Larive (2e de l’Ariège), ou encore Loïc Prud’homme (3e de Gironde).

    Parmi les nouveaux venus, de nombreuses figures de LFI, comme la secrétaire générale du mouvement Clémence Guétté (2e du Val-de-Marne), le coordinateur des élections Paul Vannier (5e du Val-d’Oise), l’avocate  Raquel Garido (5e de Seine-Saint-Denis), la conseillère de Paris Danielle Simonnet (15e de Paris), la conseillère régionale d’Île-de-France Sophia Chikirou (6e de Paris), la secrétaire nationale du Parti de gauche Sarah Legrain (16e de Paris), ou le responsable numérique de Jean-Luc Mélenchon Antoine Leaument (10e de l’Essonne).

    La liste compte aussi l’ex-porte-parole de l’ONG Attac Aurélie Trouvé (9e de Seine-Saint-Denis), qui avait pris la présidence du Parlement de l’union populaire pendant la campagne présidentielle, l’écologiste Claire Lejeune (7e de l’Essonne), l’ex-porte-parole de Sandrine Rousseau à la primaire des écologistes Thomas Portes (3e de Seine-Saint-Denis), mais aussi la porte-parole des femmes de chambres qui avaient fait 22 mois de grève pour de meilleures conditions de travail à l’hôtel Ibis des Batignolles Rachel Kéké  (7e du Val-de-Marne), le journaliste et fondateur de la Révolution Écologique pour le Vivant (REV) Aymeric Caron (18e de Paris), l’avocate Caroline Mecary (7e de Paris), ou l’humoriste Gérald Dahan (3e de Charente-Maritime).

    Olivier Faure investi dans la 11e circonscription de Seine-et-Marne

    De son côté, le Parti socialiste a lui dévoilé dans le même temps une première vague de 56 candidats investis dans le cadre de la Nupes, dont son premier secrétaire Olivier Faure . Au total, le PS aura 70 candidats investis.

    Dans la première vague de noms dévoilée ce mardi soir, se trouve notamment le Premier secrétaire du PS Olivier Faure dans la 11e circonscription de Seine-et-Marne, et la patronne des députés Valérie Rabault dans la 1ere circonscription du Tarn-et-Garonne.

    On compte aussi une quinzaine de députés sortants, dont Boris Vallaud (3e circonscription des Landes), Guillaume Garot (1ere de la Mayenne) ou encore Dominique Potier (5e de Meurthe-et-Moselle), qui a pourtant déclaré qu’il ne voulait pas être investi au nom de la Nupes.

    Parmi les nouveaux investis, se trouvent notamment le négociateur de l’accord avec LFI Pierre Jouvet (4e de la Drôme), Laurent Baumel (4e d’Indre-et-Loire), l’ancien député Jérôme Guedj (6e de l’Essonne), ou encore l’adjointe à la maire de Paris Olga Polski (11e de Paris).

    À voir également sur Le HuffPost : Comment prononcer NUPES? Ces militants ne sont pas (encore) d’accord

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      Sur "Ç à vous" face à Hollande, l'édito de Patrick Cohen a régalé les partisans de la Nupes

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 10 May, 2022 - 08:48 · 3 minutes

    Dans un édito rappelant les valeurs et ambitions passées du Parti socialiste, dans l'émission Dans un édito rappelant les valeurs et ambitions passées du Parti socialiste, dans l'émission "C à vous", Patrick Cohen a mis a mal les arguments de François Hollande pour discréditer la Nupes, nouvelle union de la gauche en vue des prochaines législatives.

    POLITIQUE - Une démonstration point par point. Lundi 9 mai, sur le plateau de “Ç à vous” sur France 5, François Hollande a passé un quart d’heure difficile face à Patrick Cohen, lequel a repris par le menu les arguments avancés par l’ancien chef de l’État pour se désolidariser de l’accord passé entre les Insoumis et le Parti socialiste , acte de naissance de la Nupes pour les prochaines législatives.

    Un édito dans lequel le journaliste a rappelé les ambitions et les valeurs passées du parti à la rose, et notamment celles se rapprochant du projet que porte l’union de la gauche qui s’est formée autour de la France insoumise. Une chronique très partagée sur les réseaux sociaux par des militants mais aussi des élus LFI, PS et EELV, comme vous pouvez le voir dans les tweets ci-dessous.

    Le “score lilliputien” d’Anne Hidalgo

    Patrick Cohen a commencé son édito en balayant l’idée d’un partenariat qui serait déséquilibré aux dépens du PS, rappelant le poids des socialistes au niveau national, tant aux deux dernières élections présidentielles que lors des législatives de 2017.

    Évoquant le “score lilliputien” d’Anne Hidalgo (1,75%) lors du premier tour de la présidentielle, qui pèse “moins de 6% des votes de gauche”, le journaliste va même jusqu’à expliquer que les socialistes s’en sortent bien, obtenant “12,5% des circonscriptions”.

    Surtout, et c’est là l’argument phare de Patrick Cohen, les socialistes n’avaient pas d’autre choix que de rejoindre l’union de la gauche pour les législatives. “Partir seul à la bataille, et c’était le désastre électoral assuré”, analyse le journaliste.

    Patrick Cohen est aussi allé fouiller le passé rappelant que dès 1997, lorsque la gauche plurielle de Lionel Jospin avait remporté les législatives, l’idée d’une désobéissance aux traités européens était déjà portée par le PS. Et parmi les cadres socialistes et communistes qui avaient négocié l’accord d’alors figurait bien sûr François Hollande.

    Autant d’éléments qui font dire en conclusion à Patrick Cohen que la Nupes “ne rompt pas avec la tradition du PS, du moins avec celui des années 1970 et 80”, mais qu’il “tourne le dos au quinquennat de François Hollande”. Une démonstration implacable qui aura suscité quelques mimiques savoureuses chez François Hollande.

    À voir également sur le HuffPost : Ségolène Royal appelle François Hollande à ne pas “kärchériser” la gauche avant la présidentielle

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      Législatives 2022: François Hollande juge "inélégant" l'investiture LFI en Corrèze

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 09:07 · 3 minutes

    Hollande juge Hollande juge "inélégant" que sa circonscription en Corrèze revienne à LFI

    POLITIQUE - Vexé, François Hollande? L’ancien président de la République ne voulait “pas du tout parler de ces questions personnelles” - à savoir sa candidature ou non pour les législatives - ce lundi 9 mai sur France Inter. Mais il a quand même dit tout le mal qu’il pensait de l’investiture d’une candidate issue des rangs LFI dans son ancienne circonscription en Corrèze.

    Le Parti socialiste a obtenu 70 circonscriptions au sein de la NUPES . Mais pas la 1re de Corrèze, attribuée à une candidate insoumise. François Hollande , député de cette terre “pendant 24 ans”, n’apprécie pas du tout. “Je trouvais que c’était une forme d’élégance, de courtoisie (d’investir un socialiste, NDLR)”, affirme l’ancien président de la République sur France Inter. “Je pense qu’il y a des formes d’inélégances, d’absence d’amitié au PS qui me paraissent tout à fait néfastes”, ajoute-t-il.

    “70 candidats, c’est une faute au nom même de l’union. Beaucoup de candidats socialistes auraient été dans de meilleures conditions pour être élus” que les candidats LFI investis, selon l’ancien président.

    L’alliance avec LFI a été vue et présentée - notamment par les Insoumis - comme une rupture du PS avec le bilan de François Hollande . L’illustration la plus parlante est sans doute l’abrogation de la loi El-Khomri, ministre du Travail de François Hollande, réclamée par les insoumis et acceptée par les socialistes.

    L’ancien président ne s’y trompe pas, et - en guise de revanche? - il affirme “ne pas avoir pris de décision” sur une candidature. ”Écoutez, j’ai jusqu’au 20 mai je crois?”, glisse-t-il avec un sourire, avant de nuancer: “Je suis aussi soucieux de ne pas ajouter de la confusion à la confusion”.

    Hollande ne quittera pas le PS

    Bien que fermement opposé à l’accord conclu avec LFI, l’ancien président socialiste ne semble pas près de quitter le PS comme son ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve. “Je suis socialiste depuis que j’ai l’âge de 20 ans. J’ai dirigé le PS pendant 10 ans. Ma vie est liée au socialisme. Pas au parti socialiste, au socialisme. Je suis socialiste, je le serai jusqu’au terme de mon existence, tout du moins politique”, affirme-t-il.

    Toutefois, une fois les élections législatives passées, il appelle à “un grand mouvement qui se reconstitue à partir de ceux qui le voudront”, qu’ils soient au sein du PS où à l’extérieur “parce que le plus grand nombre de socialistes aujourd’hui sont à l’extérieur.”

    L’objectif? Faire émerger une alternative au bloc d’Emmanuel Macron qui ne soit ni d’extrême droite ni de gauche radicale. “Je suis pour que notre démocratie connaisse de vrais choix et que l’on retrouve des clivages qui soient pertinents”, défend l’ancien président. Au sein du PS, il n’est pas le seul à donner rendez-vous après le scrutin. Parmi les éléphants opposés à l’accord, le maire du Mans Stéphane Le Foll a d’ores et déjà annoncé un rassemblement le 16 juillet pour “reconstruire” la gauche et le socialisme. Et reformer le troupeau?

    À voir également sur Le HuffPost: Comment prononcer NUPES? Ces militants ne sont pas (encore) d’accord

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      Lamia El Aaraje, candidate "légitime" aux législatives selon Lionel Jospin et Anne Hidalgo

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 8 May, 2022 - 14:38 · 4 minutes

    Lamia El Aaraje, ex-députée socialiste  et Lionel Jospin qui la soutient face à l'accord de la Nupes, le 8 mai 2022 Lamia El Aaraje, ex-députée socialiste  et Lionel Jospin qui la soutient face à l'accord de la Nupes, le 8 mai 2022

    POLITIQUE - C’est l’un des points tendus de l’accord entre les Insoumis et le Parti socialiste lors des discussions en vue de la Nupes , la nouvelle union populaire écologiste et sociale, qui promet un candidat de gauche par circonscription en vue des législatives des 12 et 19 juin prochain.

    La 15e circonscription de Paris, qui englobe une partie du 20e arrondissement de Paris a été dévolue à Danielle Simonnet, historique insoumise de Paris, élue au Conseil de Paris, dans l’opposition à la maire, Anne Hidalgo.

    Pour la choisir, il a fallu dire non à la socialiste Lamia El Aaraje pourtant élue dans cette circonscription en 2021. “J’estime être la candidate légitime, de l’union”, a déclaré la députée sortante (dont l’élection a ensuite été invalidée) auprès de l’AFP, ce dimanche 8 mai, alors qu’elle faisait campagne pour sa réélection sur le marché parisien de la place de La Réunion. Elle a reçu un soutien important, le même jour celui de Lionel Jospin venu l’aider à faire campagne et la soutenir officiellement.

    Lionel, Lamia, il y a un accord! Toute dissidence fait le jeu d'Emmanuel Macron.” Danielle Simonnet, candidate NUPES dans la 15e circonscription

    Lors d’une conférence de presse organisée ensemble, l’ancien Premier ministre socialiste se dit “favorable à l’accord de toute la gauche pour les élections législatives de juin prochain”, mais affirme soutenir Lamia El Aaradje, “qui n’a pas été intégrée à l’accord”. “Cela s’explique tout simplement par le refus d’une injustice”, s’est-il expliqué, admettant un “paradoxe”.

    Un peu avant, les deux socialistes ont croisé la route de la candidate officiellement investie, Danielle Simonnet, selon le récit de l’AFP. “Lionel, Lamia, il y a un accord”, les a-t-elle interpellés en tentant de garder le sourire, invoquant “l’enjeu historique”. “Toute dissidence fait le jeu d’Emmanuel Macron!”, a-t-elle déclaré.

    Jospin prêt à la soutenir en dissidence

    “Je serai aux côtés de Lamia”, a rétorqué Lionel Jospin. “Hors de l’union, quel est le sens?”, a demandé la proche de Jean-Luc Mélenchon, pestant contre cette possible “dissidence”. “Dans ce cas, ce ne sera pas une candidature dissidente, mais légitime”, s’est exclamé l’ancien homme fort de la gauche avant de tourner les talons et alors que les troupes de Danielle Simonnet scandaient “Union populaire”.

    “J’estime que c’est moi la candidature légitime de l’union”, a répondu la socialiste de 35 ans, à un passant qui disait avoir voté pour elle en 2021, mais préférer désormais l’Union populaire. Lamia El Aaradje a été élue en juin 2021, après la démission de l’ancienne ministre socialiste George Pau-Langevin, devenue adjointe à la Défenseure des Droits. Le Conseil constitutionnel a finalement invalidé l’élection en janvier dernier, à cause d’un logo LREM indûment affiché par un autre concurrent.

    “Quoi qu’elle décide, je serai à ses côtés jusqu’au bout”, a précisé le défait de la présidentielle de 2002 à l’AFP, “mais il y a une solution simple: qu’elle soit dans l’accord”, a soutenu Lionel Jospin qui a écrit à Jean-Luc Mélenchon le 25 avril pour lui dire son soutien à l’accord, mais attirer son attention sur le cas de Lamia El Aaraje.

    Des discussions encore possibles?

    Le camp El Aaraje affirme que des “contacts” existent avec LFI pour rediscuter cette question, car les investitures n’ont pas encore été formellement annoncées. Le Conseil national du PS a voté une motion en ce sens à 91%, jeudi. Dimanche sur RTL, le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a regretté “une forme d’injustice” et assuré: “Je me bats” pour que Lamia El Aaraje “puisse être candidate”.

    Le PS n’a pas eu gain de cause sur cette circonscription, car LFI considérait que son élection, lors de laquelle elle avait battu Danielle Simonnet, ayant été invalidée en janvier, elle n’était pas réellement sortante.

    Manuel Bompard, chef des négociateurs insoumis, a dit samedi devant des journalistes qu’il “fallait savoir arrêter un accord”. Quant à Danielle Simonnet, elle s’est irritée auprès de l’AFP: “Lamia El Aaraje a toujours exprimé son refus de ce que l’Union populaire incarnait, c’est un problème politique avant de savoir qui est légitime”.

    Affirmant ne pas “accepter cette injustice qui doit être réparée”, Anne Hidalgo, maire de Paris, assure qu’elle “sera à ses côtés”, sans préciser si elle l’encourage à présenter une candidature dissidente. Réponse de l’insoumise du 20e arrondissement de Paris: “Vous n’allez pas me dire qu’Anne Hidalgo est en faveur de l’union populaire!”.

    La Nupes n’a pas encore officiellement dévoilé la liste de tous ses candidats. Mais le parti socialiste fait déjà de la résistance dans plusieurs départements. En Dordogne, Moselle ou Hérault, les barons locaux montrent toutes leurs réticences dans les circonscriptions sans candidature socialiste.

    À voir également sur Le HuffPost : A u Parti socialiste qui a ratifié l’accord avec Mélenchon, des débats houleux jusqu’au bout

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      L'union de la gauche pour les législatives (NUPES) a sa photo de famille

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Saturday, 7 May, 2022 - 14:26 · 1 minute

    GAUCHE - Qui aurait imaginé voir cette image il y a encore un mois? À l’époque, chaque famille politique soutenait son propre candidat à la présidentielle: la France insoumise Jean-Luc Mélenchon , Europe-Ecologie-Les-Verts Yannick Jadot, le Parti communiste Fabien Roussel et le Parti socialiste Anne Hidalgo.

    Quelques semaines plus tard, voici tout ce petit monde réuni sous la même bannière en vue des élections législatives . Celle de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES).

    À l’occasion de l’investiture de tous les candidats, ce samedi 7 mai à Aubervilliers, c’est donc une photo inédite qui a été prise. Elle a été partagée par Adrien Quatennens, numéro 2 de la France insoumise.

    On y voit donc (entre autres) Jean-Luc Mélenchon avec à sa gauche Aurélie Trouvé, présidente du Parlement de l’Union populaire et à sa droite Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée. Derrière le troisième homme de la présidentielle, on aperçoit Elsa Faucillon, députée PCF, entourée de Julien Bayou (secrétaire national d’EELV) et Olivier Faure (premier secrétaire du PS). Quant à Fabien Roussel (secrétaire général du PCF), il se trouve avec sa veste bleue, derrière Adrien Quatennens.

    Cet après-midi “historique” comme l’ont qualifié plusieurs responsables de cette NUPES, a été l’occasion de dévoiler le logo de cette union . Il s’agit, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, d’un V vert, mauve, jaune, orange et rouge. Le V de la victoire qui, en grec, se dit “Nu”.

    Jean-Luc Mélenchon qui ne sera sans doute pas candidat aux législatives mais espère être nommé à Matignon après les législatives doit prononcer un discours en fin d’après-midi.

    À voir également sur Le HuffPost: “Changer la vie”, la nouvelle union de la gauche ressuscite Mitterrand