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      Permis de conduire : une loi pour le décrocher plus vite et moins cher ?

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Sunday, 2 April, 2023 - 15:00

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    « 1 jeune, 1 permis ». C'est l'objectif d'un projet de loi débattu par les députés cette semaine, l'idée étant de faciliter l'accès au précieux sésame en le rendant moins cher, plus accessible et plus rapide à obtenir. Une gageure !

    Permis de conduire : une loi pour le décrocher plus vite et moins cher ?

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      Après la carte d’identité, le permis de conduire numérique arrive

      news.movim.eu / JournalDuGeek · Tuesday, 7 March, 2023 - 12:30

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    Le permis de conduire pourrait bientôt être entièrement dématérialisé, et valable à l'échelle européenne.

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      Du permis à point au permis par abonnement

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Friday, 27 January, 2023 - 12:00 · 5 minutes

    Avec l’augmentation récente (aussi soudaine que purement coïncidentale) des accidents vasculaires cérébraux et des crises cardiaques, il n’est pas inenvisageable de voir quelque peu augmenter le nombre de blessés et de morts sur les routes. Voilà donc l’occasion rêvée de sensibiliser les foules à une nouvelle problématique (comprendre : insérer de la nouvelle propagande aux forceps) : le permis de conduire ne peut pas continuer à être attribué à vie, sans vérification régulière de la validité de son détenteur, enfin, voyons !

    C’est en tout cas ce que fait comprendre la presse avec quelques articles parus ici ou afin de commencer dès à présent d’imbiber les cerveaux des Français avec les notions indispensables au succès de cette nouvelle mesure, prévue quelque part pendant l’été, période propice aux petits coups de poignards républicains.

    Tout part d’un constat : la France, comme l’Allemagne ou la Pologne, attribue son permis de conduire à vie et ne le conditionne pas à autre chose qu’un examen initial et au respect du Code de la route, au contraire d’autres pays où il est assorti d’un contrôle régulier de l’état de santé. Et devant cette absence, le citoyen français (comme l’Allemand et le Polonais, d’ailleurs) est alors laissé à son seul discernement ce qui, bien évidemment, revient à filer une mitraillette à un enfant : le voilà donc qui continue à prendre le volant malgré son âge, ses déficiences, et qui, dès qu’il le peut, vient s’encastrer dans une jeune fille qui passait par là dont l’histoire servira ensuite d’illustration au projet de loi que plusieurs députés vont nous fignoler fissa ce printemps pour un vote discret et unanime fin juillet, juste avant de boucler la session parlementaire et de partir faire des pâtés de sable sur les plages rôties par le soleil aoûtien.

    Cette mesure est bien évidemment indispensable : d’une part, les autres le font (donc c’est une bonne idée). D’autre part, cela va éviter des accidents (peut-être). Enfin, ce ne sera l’occasion d’aucun débordement ni d’aucune dérive, ce qui garantit un succès inévitable.

    Car oui, ce sera facile à mettre en place. Pensez donc ! Il s’agit essentiellement de s’assurer que le titulaire du permis est apte à conduire son véhicule, ce qui signifie, sauf à vouloir instaurer un contrôle poussé particulièrement complexe et coûteux à mettre en place, qu’un médecin va essentiellement vérifier la vue et les réflexes de base du conducteur (et encore), ce qui ne voudra à peu près rien dire. Le nombre d’accidents évités frôlera peut-être douze à l’année (les bonnes années) mais on n’en saura rien car en pratique, ce nombre sera à peu près impossible à évaluer. Et puis rassurez-vous : les rodéos motocyclistes et autres courses sauvages sur périphérique se réalisant sans permis, elles continueront sans le moindre souci.

    Mais au moins, le législateur et les forces publiques auront agi pour éviter ce fléau : en produisant une loi finement ouvragée au moment propice – c’est-à-dire lorsque le pays, devenu de Cocagne, n’a plus guère d’autres soucis importants à gérer en priorité – la France continuera sa marche vers un progrès douillet de sécurisation totale de sa population en multipliant les législations bâties sur des cas de plus en plus spécifiques et rares.

    Même s’il est vrai que l’acharnement électoral à désigner des élus toujours plus stupides et veules tendrait à prouver que les citoyens ne sont plus tout à fait au taquet intellectuellement, cette nouvelle initiative législative revient, une fois encore, à les traiter comme des imbéciles, en oubliant complètement (sciemment ?) toute possibilité de les responsabiliser. Du reste, faire une erreur de conduite (aussi grave en soient les conséquences) peut arriver à tout le monde et la multiplication des examens n’y changera rien.

    Notons que comme à chaque fois, tout part d’une bonne intention dont l’enfer est pavé et d’un désir d’encoussiner un peu plus la populace dans une camisole de force législative molletonnée, de ce désir de protéger tout le monde et tout le temps, maintenant typique des institutions en déliquescence avancée. Et la protection de tous, tout le temps et quoi qu’il en coûte, cela marche très bien : nous en avons eu un petit aperçu ces dernières années, et quelle réussite cela fut !

    Cependant, l’introduction de ces mécanismes supplémentaires ouvre de nouvelles opportunités républicaines et festives revigorantes !

    Ainsi, une fois « le nouveau permis » instauré, tout sera bien cadencé, et ses détenteurs feront la queue chez le médecin pour obtenir le précieux sésame administratif… chaque année parce que le lobby des médecins, travaillant le législateur au corps, aura trouvé une autre rente (avec celle des certificats scolaires et les certificats d’aptitudes pour les sports en association). Les assureurs y verront une nouvelle façon d’augmenter les primes et diminuer les indemnités versées, et les forces de l’ordre l’opportunité de pruner avec joie ceux qui n’auront pas eu leur petit coup de tampon qui va bien. Il n’est pas loin le temps où l’on pourra même utiliser un prétexte d’invalidité politique subite pour séparer de leur volant ceux qu’on voudra punir.

    Mieux : en rendant l’examen de plus en plus restrictif, on va pouvoir moduler habilement la population apte à se déplacer en voiture. Pratique, lorsqu’on cherche par tous les moyens à sucrer la voiture des habitudes citoyennes !

    Progressivement, le droit de conduire devient donc un privilège octroyé de façon de plus en plus arbitraire et discrétionnaire ; puis, un beau matin, un abonnement soumis aux desideratas du pouvoir en place.

    Le succès est dès lors garanti !

    panneaux routiers

    Sur le web

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      Permis de conduire : il faut s’inspirer des États-Unis

      Pierre-Guy Veer · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Thursday, 5 January, 2023 - 03:40 · 3 minutes

    S’il y a bien une chose que la France fait (malheureusement) mieux que les autres, ce sont les excès bureaucratiques. Après avoir vu la Maison qui rend fou , l’on ne peut s’empêcher de voir des systèmes inutilement complexes alors que d’autres plus simples existent.

    Prenez le permis de conduire. Le système actuel instauré il y a déjà 30 ans serait à l’origine de la division par trois de la mortalité sur les routes. Même si tel est vraiment le cas, il comporte plusieurs failles.

    Tout d’abord, de nombreuses infractions n’en sont pas vraiment et causent des pertes de points inutiles.

    Limitations, procès verbaux et stages inutiles

    Les limitations de vitesse peuvent être justifiées en zones densément résidentielles mais pourquoi sont-elles si faibles sur les autoroutes ? Une vitesse de 110 km/h – comme cela semble être en préparation – hors d’un grand centre urbain n’a aucune justification, sinon d’aider les policiers à remplir des quotas de procès verbaux. De toute façon, il ne semble pas exister d’unanimité quant à l’augmentation ou non des morts avec une augmentation des vitesses. Les Autobahn , sans limite hors des grands centres, font moins de morts qu’aux États-Unis. Sans compter les études mitigées de pollution d’une circulation à plus basse vitesse.

    Toujours au sujet des procès verbaux, en quoi interdire les vitres teintées augmente-t-il la sécurité ? Au Québec , les vitres doivent laisser passer 75 % de la lumière, rendant l’opération pour ainsi dire inutile. En Idaho, on permet des teintes bloquant 80 % de la lumière et je n’ai jamais eu d’accident à cause du manque de visibilité.

    Je pourrais continuer longtemps. L’argument de la sécurité pour les contraventions est plutôt faible.

    Donc en France, si vous êtes pris à commettre une infraction (généralement arbitraire), vous perdrez des points sur votre permis ; douze points de perdus et votre permis de conduire est suspendu.

    Mais un stage de sensibilisation permet d’en récupérer certains assez vite. En deux jours consécutifs, un cours qualifié d’infantilisant par Le Figaro vous permet d’en récupérer quatre pour la somme de 100-280 euros par session. Et vous n’avez même pas besoin d’écouter ! Il n’y a aucun test à passer à la fin du stage. Quoiqu’au prix que vous devez payer, vous auriez intérêt…

    Ce dispositif semble néanmoins très complexe. J’ai dû faire des recherches pour bien le comprendre.

    Et aux États-Unis ?

    Aux États-Unis (et au Canada), le système des permis de conduire est nettement plus simple.

    Au Texas , vous pouvez aussi perdre votre permis suite à trop d’infractions, une conduite en état d’ébriété ou, si vous avez moins de 21 ans, si vous achetez de l’alcool. Vous pouvez toujours contester votre suspension et aussi vos procès verbaux. Vos chances sont assez bonnes si l’officier n’est pas présent lors de votre audience (j’ai eu cette chance).

    Mais pour l’alcool au volant, le gouvernement est sans pitié. Vous devez suivre des stages de réhabilitation du même laxisme qu’en France, c’est-à-dire sans aucun examen final.

    Bref, il ne tient qu’à vous de bien vous comporter sur la route au Texas. Les cours de « rédemption » ne sont obligatoires que pour des fautes majeures. Et si mon expérience des routes est représentative, il n’y a pas beaucoup de contrôles de vitesse. Les quotas de procès verbaux sont surtout l’affaire des juridictions démocrates, là où les fonds sont nécessaires pour financer toutes les extravagances dépensières.

    Bref, espérons que le système byzantin français puisse finalement connaître un allègement en 2023, à commencer par ces étranges stages de récupération. Ils ne semblent servir qu’aux joueurs établis qui doivent leur chiffre d’affaires uniquement aux infractions souvent discutables des pouvoirs publics.

    Le comble est finalement qu’il n’y ait aucun examen final : il suffit de perdre 14 heures et de l’argent pour récupérer quatre points de pénalité.

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      Les petits excès de vitesse bientôt moins sanctionnés par le gouvernement?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 14:46 · 2 minutes

    Selon la place Beauvau, le gouvernement envisage de moins sanctionner les petits excès de vitesse, notamment en arrêtant de retirer des points sur le permis de conduire (photo d'illustration). Selon la place Beauvau, le gouvernement envisage de moins sanctionner les petits excès de vitesse, notamment en arrêtant de retirer des points sur le permis de conduire (photo d'illustration).

    SÉCURITÉ ROUTIÈRE - Vers davantage de tolérance? Une réflexion est en cours au sein du ministère de l’Intérieur afin de ne plus retirer de points sur le permis de conduire des automobilistes coupables de “petits excès de vitesse ”, a-t-on appris ce mercredi 25 mai auprès de la place Beauvau.

    “On va beaucoup moins taper sur les petits excès de vitesse”, a indiqué une source au ministère de l’Intérieur. “L’idée, c’est que vous ne perdiez plus un point (sur le permis de conduire ) si vous êtes à 5 km/h au-dessus” de la vitesse autorisée, a ajouté le ministère, précisant que les amendes sanctionnant ces infractions seraient par contre conservées.

    Le permis de conduire et la carte grise seront ”également totalement numérisés”, a précisé le ministère, qui espère mettre en œuvre la numérisation d’ici “un an et demi, deux ans”. Cette opération doit permettre de garantir que la personne sanctionnée est bien le conducteur fautif et non un tiers, a encore souligné le ministère, afin d’empêcher les fausses déclarations de conducteur pour éviter le retrait de points.

    “Une ignorance crasse et hallucinante”

    La piste envisagée par le ministère est “regrettable”; selon Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, estimant qu’il faut être “d’une ignorance crasse et hallucinante pour proposer cela”. “C’est en luttant contre les petits excès de vitesse qu’il y aura une baisse de la mortalité”, a-t-elle martelé à l’AFP.

    Pour Anne Lavaud, déléguée générale de l’association Prévention routière, créer une ”élasticité au seuil” peut être pris “comme une invitation à rouler plus vite, au moment où les chiffres de la sécurité routière repartent à la hausse”.

    À l’inverse, cette réflexion “va dans le bon sens” selon Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes. “On est enfin écouté. C’est une première étape. Ensuite, si les chiffres montrent que les accidents n’augmentent pas, il faudra selon moi envisager d’aménager les sanctions financières”, a-t-il indiqué.

    Un total de 2.947 personnes sont mortes sur les routes de France métropolitaine en 2021, un bilan en baisse de 9% par rapport à 2019, avant la pandémie de Covid , selon la Sécurité routière.

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