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      Les bourses étudiantes revalorisées de 4% dans la loi pouvoir d'achat

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 16:52 · 1 minute

    Les étudiants, comme ici à l'université de Strasbourg en mars 2021 (photo d'illustration), verront le montant de leur bourse augmenter de 4% à la rentrée. Les étudiants, comme ici à l'université de Strasbourg en mars 2021 (photo d'illustration), verront le montant de leur bourse augmenter de 4% à la rentrée.

    POUVOIR D’ACHAT - “Les étudiants sont souvent touchés par la précarité et par l’inflation.” À l’issue du conseil des ministres où a été adopté un paquet de mesures pour le pouvoir d’achat , la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a annoncé ce jeudi 7 juillet une augmentation de 4% du montant des bourses étudiantes sur critères sociaux à la rentrée 2022. Élisabeth Borne avait évoqué ce coup de pouce dans son discours de politique générale , sans en donner les détails.

    Cette hausse prendra la forme d’une mesure réglementaire et ne passera pas par les projets de loi relatifs au pouvoir d’achat, a précisé France Info . Le coup de pouce est calqué sur l’augmentation de 4% déjà proposée par le gouvernement pour plusieurs prestations sociales, telles que les pensions de retraite, l’allocation adulte handicapé (AAH), l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ou encore le RSA.

    “C’est une hausse majeure, destinée à prendre la pleine mesure de l’impact de l’inflation sur les étudiants”, a souligné Sylvie Retailleau, rappelant l’augmentation de 3,3% enregistrée au cours du quinquennat précédent.

    Les repas à 1 euro continuent

    En outre, la ministre a annoncé la reconduction, au cours de l’année scolaire 2022/2023, du repas à 1 euro dans les restaurants universitaires pour les étudiants boursiers.

    Par ailleurs, les étudiants boursiers, les étudiants éligibles aux APL et ceux en situation de précarité seront éligibles à l’“aide exceptionnelle de solidarité” de 100 euros qui sera versée “dès le début d’année”, a promis Sylvie Retailleau.

    “Sur les 2,7 millions d’étudiants, ce sont 1,5 million d’entre eux qui pourront bénéficier d’une ou de plusieurs mesures”, a souligné la ministre, rappelant par ailleurs le gel des loyers en résidence universitaire et le blocage des frais d’inscription déjà annoncés.

    À voir également sur Le HuffPost: À la pompe, “l’aumône” du chèque carburant convainc moyennement

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      Quand, comment... la nouvelle indemnité carburant dévoile ses contours

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 07:36 · 2 minutes

    Bruno Le Maire détaille la future indemnité carburant en faveur du pouvoir d'achat des Français, en particulier des gros rouleurs. Bruno Le Maire détaille la future indemnité carburant en faveur du pouvoir d'achat des Français, en particulier des gros rouleurs.

    POUVOIR D’ACHAT - Adieu la remise des 18 centimes à la pompe, bonjour l’indemnité carburant . Cette nouvelle mesure qui va soulager les travailleurs aux revenus modestes et les gros rouleurs sera mise en place au 1er octobre à la place de la ristourne actuelle qui disparaîtra à la fin de l’année, a annoncé ce jeudi 7 juillet le ministre de l’Économie Bruno Le Maire .

    “Nous allons remplacer les 18 centimes qui vont être ramenés à 16, 12, 10, on va le faire très progressivement mais à la fin de l’année il n’y aura plus de remise carburant, et dès le 1er octobre, en tout cas c’est la proposition que nous faisons, nous mettons en place cette indemnité carburants pour les travailleurs”, a déclaré le ministre sur Europe 1 .

    “Il faut que l’une prenne le relais de l’autre”, a-t-il justifié. Et de détailler: “Le pic inflationniste devrait décroître progressivement à partir du début de l’année 2023. Il faut que nous passions à des dispositifs temporaires et ciblés. On couvrait tous les automobilistes, c’était une mesure d’urgence, massive, efficace. On doit maintenant nous engager dans une mesure plus ciblée, soutenir ceux qui travaillent.”

    Une indemnité supplémentaire pour les gros rouleurs

    “18 centimes d’euros, ça coûte 800 millions d’euros par mois. L’aide ciblée sur les travailleurs, c’est deux milliards d’euros pour toute l’année. Donc vous voyez, ce n’est pas du tout comparable. C’est bien la preuve que nous ne voulons pas de quoi qu’il en coûte. Nos finances publiques ne nous le permettent pas”, a-t-il ajouté.

    À noter que les personnes concernées devront faire elles-mêmes la demande. Bruno Le Maire a expliqué la procédure: “Vous irez sur le site internet de la Direction générale des finances publiques, vous déclarez que vous avez une voiture, vous déclarez que vous vous en servez pour vous rendre sur votre lieu de travail, et vous touchez l’indemnité.”

    Pour les gros rouleurs, une autre aide sera accordée, ajoute le ministre: “Si votre distance entre votre domicile et votre travail est très éloignée, ou que vous êtes itinérant parce que vous êtes aide-soignante, vous pouvez vous déclarer gros rouleur et vous aurez une indemnité supplémentaire. Tout cela doit permettre de couvrir quasiment l’intégralité de vos frais de carburants.”

    À voir également aussi sur le Huffpost: “Oui, il faudra travailler un peu plus longtemps”: Élisabeth Borne annonce la réforme des retraites à l’Assemblée

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      Ce que contiennent les deux lois pour le pouvoir d'achat présentées ce jeudi

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 04:45 · 4 minutes

    Ce que contiennent les deux lois pour le pouvoir d'achat présentées ce jeudi (photo du 16 mai 2022) Ce que contiennent les deux lois pour le pouvoir d'achat présentées ce jeudi (photo du 16 mai 2022)

    CONSOMMATION - Le gouvernement présente ce jeudi 7 juillet un paquet de mesures pour le pouvoir d’achat d’environ 25 milliards d’euros censé atténuer les effets de l’inflation sur les ménages, un projet annoncé depuis des semaines, mais suspendu aux élections législatives puis au remaniement , et qui sera un premier test d’ampleur pour l’exécutif à l’Assemblée.

    Chèque alimentaire de 100 euros et 50 euros supplémentaires par enfant, remise carburant de 18 centimes et bouclier tarifaire sur l’énergie prolongés, revalorisation des retraites, des minimas sociaux et de la rémunération des fonctionnaires, prime Macron, suppression de la redevance TV, etc. : le gouvernement prévoit d’agir tous azimuts, après plus de 25 milliards d’euros déjà dépensés depuis fin 2021, en particulier pour compenser la hausse des prix de l’énergie.

    Emmanuel Macron réunissait encore mardi matin à l’Élysée la Première ministre Élisabeth Borne et plusieurs ministres pour finaliser la stratégie de l’exécutif sur la préoccupation numéro un des Français, avec une inflation qui a encore atteint 5,8% en juin, du jamais vu depuis près de 40 ans.

    Deux textes

    Concrètement, deux textes seront présentés jeudi en conseil des ministres : un projet de budget rectificatif pour 2022 afin de financer les aides promises, et une loi pouvoir d’achat incluant notamment les revalorisations de 4% des retraites et minimas sociaux, qui nécessitent un texte dédié.

    Un ensemble des mesures de l’ordre de 25 milliards d’euros, avait indiqué la semaine dernière le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, défendant la nécessité de “protéger” les Français.

    Le projet de budget rectifié entérinera aussi les nouvelles prévisions économiques de Bercy : une croissance désormais attendue à 2,5% cette année et un déficit qui pourrait être ramené à 5% du PIB, grâce à un surcroît de recettes.

    Au-delà des mesures, et au lendemain du discours de politique générale de la Première ministre, ce paquet pouvoir d’achat sera la première vraie épreuve pour le gouvernement à l’Assemblée, où le camp présidentiel n’a plus qu’une majorité relative. En particulier à la commission des Finances, désormais présidée par Éric Coquerel, député La France insoumise.

    L’exécutif s’attend à devoir ferrailler face à des oppositions qui l’accusent de ne pas en faire assez, en particulier sur les prix des carburants. Lundi, Les Républicains ont énuméré leurs trois priorités : baisser les taxes pour faire redescendre le prix du carburant à 1,50 euro/litre, annuler la hausse de la CSG pour les retraités et réduire les charges pour augmenter les salaires net. Le PCF et LFI, alliés au sein de la Nupes, promettent déjà chacun une proposition de loi sur le pouvoir d’achat.

    “Des mesures ciblées et temporaires” ?

    En accueillant les nouveaux ministres à Bercy lundi, Bruno Le Maire a formé le vœu que le Parlement soit le lieu du “compromis” et “pas de la surenchère”, rappelant le cadre contraint des finances publiques. La semaine dernière il avait taclé la proposition des LR sur les carburants, estimant qu’elle coûterait 50 milliards d’euros.

    “On aborde ce débat de manière très ouverte”, a affirmé mardi matin le ministre des Comptes publics Gabriel Attal sur RTL, assurant que le gouvernement “est prêt à des compromis avec les oppositions” qui souhaitent avancer dans cette voie. Mais il a défendu le “cadre” budgétaire défini par Bercy.

    Bruno Le Maire a notamment évoqué une nouvelle indemnité pour les automobilistes qui utilisent leur voiture pour travailler ou une nouvelle prolongation de la remise carburant jusqu’à la fin de l’année.

    Lors de l’examen du texte à l’Assemblée, il faut que les dépenses proposées par amendement soient gagées, c’est-à-dire financées, pour ne pas être jugées irrecevables. Il faudra donc que les oppositions disent comment elles financent leurs baisses de taxes sur les carburants, prévient-on à Bercy.

    Un message de prudence en écho aux craintes émises lundi par le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici. “Je ne crois pas qu’il faille de ‘quoi qu’il en coûte inflation’. Qu’on prenne des mesures ciblées et temporaires, je dis oui. Des mesures pérennes et pour tout le monde, ça me paraîtrait imprudent”, a-t-il estimé.

    Une fois présentés en conseil des ministres, les deux textes seront examinés à partir du 18 juillet à l’Assemblée, puis par le Sénat.

    À voir également sur Le HuffPost: Il n’y a que deux chefs d’opposition que Borne n’a pas cité et ça en dit long

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      Pas de remise de 50% sur l'alimentaire, l'idée de Le Maire écartée du projet pouvoir d'achat

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 5 July, 2022 - 15:59 · 2 minutes

    Vegetables for sale outside a grocery store Vegetables for sale outside a grocery store

    POUVOIR D’ACHAT - Le gouvernement ne proposera pas d’autoriser les promotions à 50% sur les produits alimentaires , a appris une journaliste de l’AFP ce mardi 5 juillet auprès de Bercy, une décision prise après la forte opposition des représentants des agriculteurs à cette suggestion formulée par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire lundi.

    Après avoir reçu mardi matin la présidente de la FNSEA Christiane Lambert et Arnaud Gaillot, président des Jeunes agriculteurs, le ministre “s’est engagé à ne pas mettre en œuvre cette proposition, qui n’était encore qu’une suggestion, à l’issue de la mission confiée à l’Inspection générale des finances (IGF)” sur la formation des prix alimentaires, explique-t-on au ministère de l’Économie.

    Actuellement, les distributeurs de produits alimentaires ne peuvent proposer des promotions qu’à hauteur de 34%, une règle censée protéger la rémunération des producteurs de denrées.

    Lundi, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait annoncé la création d’une enquête de l’IGF pour vérifier la formation des prix des produits alimentaires en cette période d’inflation, notamment après que le président du comité stratégique des centres E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, avait jugé “suspectes” certaines hausses de prix demandés par les industriels.

    En parallèle, La France insoumise et le Rassemblement national avaient demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire .

    “Pas la bonne réponse”

    S’il s’avère que les dispositifs actuels ne profitent pas aux producteurs, “il faudra réfléchir à la possibilité de les modifier”, avait indiqué lundi Bruno Le Maire sur France Inter, suggérant par exemple des promotions à 50%, au lieu des 34% autorisés. Cette piste de réflexion a suscité une levée de boucliers des agriculteurs, Christiane Lambert (FNSEA) ayant répondu que ce n’était “pas la bonne réponse”.

    Le ministre a “entendu” et “compris les inquiétudes” des agriculteurs sur les conséquences éventuelles d’une telle mesure sur la juste rémunération des producteurs, explique-t-on à Bercy, où on juge inutile de “d’attiser les angoisses” dans le monde agricole.

    L’entourage du ministre précise toutefois qu’il continue d’avoir à cœur de concilier prix bas pour les consommateurs et juste rémunération des producteurs en ces temps d’inflation.

    La mission de l’IGF sera donc bien lancée pour examiner la fixation des prix d’un ensemble de produits du quotidien. La FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont accepté d’y participer, selon Bercy, qui rappelle qu’un guichet unique, via une adresse mail, est ouvert depuis ce mardi auprès de la DGCCRF, où les acteurs de l’alimentaire peuvent faire remonter des signalements sur les prix des produits.

    À voir également sur Le HuffPost : À quoi servent les 138€ de redevance télé qu’on paie tous les ans?

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      Pouvoir d'achat: Tickets restaurant, RSA, allocations chômage... Ce qui change au 1er juillet

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 1 July, 2022 - 04:20 · 7 minutes

    De nombreuses aides et allocations augmentent au 1er juillet, et d'autres règles changent (photo d'illustration) De nombreuses aides et allocations augmentent au 1er juillet, et d'autres règles changent (photo d'illustration)

    VIE PRATIQUE - En raison de l’inflation, le gouvernement a pris des mesures pour soutenir le pouvoir d’achat , dont une revalorisation des minima sociaux à partir de ce vendredi 1er juillet. Parmi les nouveautés, les Français devront également dire adieu au plafond de 38 euros des tickets restaurant , décidé pendant la crise du Covid-19 .

    Le HuffPost fait le point sur ce qui va changer à compter de ce 1er juillet, et pour les semaines qui viennent.

    Retour à la normale pour le plafond des tickets restaurant

    Prolongé à plusieurs reprises après sa mise en place à l’issue du premier confinement en 2020 , le doublement du plafond d’utilisation des tickets restaurant à 38 euros et l’autorisation d’utiliser ce moyen de paiement également les week-ends et jours fériés va prendre fin.

    Le plafond de 19 euros sera de retour à partir du 1er juillet et les titres ne pourront plus être utilisés les week-ends et les jours fériés, a annoncé le 24 juin le ministère de l’Économie et des Finances. “Ces mesures ont permis de relancer la consommation dans les restaurants” et “d’accélérer l’utilisation des tickets épargnés par les salariés du fait des restrictions sanitaires”, selon Bercy.

    Les ministère estime qu’“aujourd’hui, ces deux causes se sont éteintes” et “le stock de tickets a été écoulé”, les anciens tickets de 2021 ayant pu être remplacés par des tickets valables en 2022.

    Changement de nom facilité pour les personnes majeures

    Votée en février, une nouvelle loi, qui entre en vigueur ce 1er juillet, ouvre la possibilité pour tout majeur de demander, une fois dans sa vie, à prendre, ou ajouter, le nom de son autre parent, par une simple démarche en mairie, sans avoir à formuler de justification.

    Une procédure très allégée par rapport à celle, longue et aléatoire, en vigueur jusqu’ici, qui passe néanmoins par une décision du ministère de la Justice et doit être motivée: patronyme discrédité ou à consonance péjorative, désir de franciser son nom ou empêcher l’extinction d’un patronyme rare...

    Les motifs dits “affectifs”, pour ceux désirant abandonner le nom d’un parent violent, incestueux, absent ou toute autre raison personnelle, sont soumis aux mêmes démarches. Même si elle rend la procédure beaucoup plus aisée, la loi n’ouvrira pas la possibilité de prendre n’importe quel nom: juste celui de l’autre parent.

    Hausse des pensions de retraites et de plusieurs prestations sociales

    Face à l’inflation, le gouvernement a décidé un coup de pouce de 4% aux pensions de retraite et d’invalidité des régimes de base, ainsi qu’aux prestations familiales et minima sociaux, dans le cadre de son projet de loi “pouvoir d’achat”.

    Le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) sont concernés. Ces hausses, destinées à aider les ménages, doivent cependant être encore entérinées par le Parlement à travers deux textes, dont une loi de finances rectificative. Une fois votés, ils devraient avoir un effet rétroactif au 1er juillet.

    Revalorisation des salaires dans la fonction publique

    Le traitement des 5,7 millions d’agents publics est revalorisé à hauteur de 3,5% . En raison de contraintes logistiques, le changement ne se verra probablement qu’en août sur la feuille de paie des agents publics, avec toutefois un effet rétroactif pour le mois de juillet. À titre d’exemple, la hausse des salaires devrait se traduire par une augmentation mensuelle de 45 euros pour un agent d’accueil en début de carrière.

    Hausse des allocations chômage

    Les allocations d’assurance chômage vont être revalorisées de 2,9% à partir de ce vendredi 1er juillet, coup de pouce qui va concerner 2,1 millions d’allocataires, a annoncé l’Unédic dans un communiqué publié ce jeudi 30 juin.

    “Lors des cinq dernières années cette revalorisation était en moyenne de 0,5 %. Le Conseil d’administration de l’Unédic (qui s’est réuni ce jeudi, ndlr ) a dans sa décision tenu compte du contexte économique, notamment de l’inflation , et de l’équilibre financier du régime”, explique l’organisme de gestion de l’assurance chômage dans son communiqué. L’inflation a atteint 5,8% en juin, selon l’Insee.

    L’encadrement des loyers mis en place à Montpellier

    Le plafonnement des loyers, qui interdit sauf exception de louer un bien immobilier au-delà d’un certain prix au mètre carré, entre en vigueur à Montpellier. La métropole de l’Hérault rejoint Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne et 18 communes de Seine-Saint-Denis qui appliquent déjà ce dispositif. Bordeaux suivra à son tour le 15 juillet.

    Nouvelles informations à indiquer sur les annonces de location

    À partir du 1er juillet, les annonces de location entre particuliers devront obligatoirement mentionner certaines informations, selon un arrêté publié au Journal officiel le 22 avril dernier.

    Le montant du loyer mensuel et le cas échéant du complément de loyer,
    le montant des charges locatives ou charges récupérables et les modalités de règlement de ces charges seront désormais à renseigner par les bailleurs non professionnels, indique le site du service public . Les propriétaires devront également préciser le montant du dépôt de garantie exigé, le caractère meublé ou non de la location, le montant des taxes et des honoraires à la charge du locataire lors de la réalisation de l’état des lieux, la commune ou l’arrondissement dans lequel le bien locatif est situé, et la surface du bien loué en mètres carrés de surface habitable.

    Dans le cas où le logement est situé dans une zone qui applique l’encadrement des loyers , il faudra aussi préciser: “zone soumise à encadrement des loyers”; le montant du loyer de référence majoré précédé de la mention “loyer de référence majoré (loyer de base à ne pas dépasser)” ; le montant du loyer de base précédé de la mention “loyer de base” ; le cas échéant, le montant du complément de loyer exigé précédé de la mention “complément de loyer”.

    Plus de clarté sur les frais des assurances-vie et des plans d’épargne retraite

    À compter du 1er juillet, les frais des contrats d’assurance vie et de plans d’épargne retraite (PER) seront plus transparents pour les consommateurs. Le tableau standardisé rassemblant l’ensemble des frais de ces contrats, obligatoire depuis le 1er juin, sera enrichi d’une nouvelle colonne additionnant frais du contrat et frais des unités de compte (UC), permettant meilleure lisibilité et comparaison entre ces produits d’épargne.

    L’assurance-vie est de loin le premier placement des Français en montant. Ils y épargnent environ 1850 milliards d’euros, selon les derniers chiffres fournis par le syndicat professionnel France Assureurs. L’encours des plans d’épargne retraite (PER), un produit lancé en 2019 dans le cadre de la loi Pacte, atteint quant à lui environ 40 milliards d’euros.

    Interdiction de la vente de chaudières au fioul neuves

    Les chaudières émettant plus de 300 g de CO2 par équivalent KWh sont interdites à la vente à partir de ce 1er juillet, ce qui exclut tout équipement neuf fonctionnant au fioul (ou au charbon). Les appareils déjà installés pourront, eux, continuer d’être utilisés, entretenus et réparés.

    Une dérogation est possible notamment lorsqu’il n’y a pas de réseau de chaleur ou de gaz naturel existants, et qu’aucun équipement compatible avec ce seuil ne peut être installé sans renforcement du réseau local d’électricité.

    Rénovation énergétique

    Les ménages pourront désormais cumuler plus simplement l’éco-prêt à taux zéro d’un montant maximum de 30.000 euros pour financer des travaux de rénovation énergétique et MaPrimeRénov’ .

    Prolongation du bonus écologique

    Il devait s’arrêter ce 1er juillet, mais le gouvernement a annoncé ce mercredi 29 juin que le bonus écologique versé à l’achat d’une voiture électrique restera fixé à 6000 euros pour les particuliers jusqu’à la fin de l’année, tandis que celui versé pour un véhicule hybride sera maintenu à 1000 euros.

    Une nouvelle profession du droit

    À partir de ce 1er juillet, les quelque 3300 huissiers de justice et 400 commissaires-priseurs judiciaires de France seront regroupés en une seule et même profession, nommée commissaire de justice. Ces professionnels du droit cumuleront les compétences actuelles des huissiers (constats, recouvrements…) et des commissaires-priseurs judiciaires (ventes aux enchères, prisées…).

    “On a agrégé tout cela pour donner plus de lisibilité au justiciable”, explique à l’AFP Me Pascal Thuet, trésorier de la nouvelle Chambre nationale des commissaires de justice. “C’est le maillage territorial qui sera renforcé”, selon lui. Près de 95% des professionnels ont d’ores et déjà été formés à leurs nouvelles compétences, a indiqué Me Thuet, les retardataires ayant jusqu’en 2026 pour le faire.

    À voir également sur Le HuffPost: À quoi servent les 138€ de redevance télé qu’on paie tous les ans?

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      Les allocations chômage vont augmenter de 2,9% dès ce 1er juillet

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 30 June, 2022 - 13:12 · 1 minute

    L'Unedic, qui gère l'assurance chômage en France, a décidé d'augmenter de 2,9% les allocations chômage à compter de ce vendredi 1er juillet, notamment en raison de l'inflation (photo d'illustration). L'Unedic, qui gère l'assurance chômage en France, a décidé d'augmenter de 2,9% les allocations chômage à compter de ce vendredi 1er juillet, notamment en raison de l'inflation (photo d'illustration).

    CHÔMAGE - Une aide bienvenue au vu du contexte. Les allocations d’assurance chômage vont être revalorisées de 2,9% à partir de ce vendredi 1er juillet, coup de pouce qui va concerner 2,1 millions d’allocataires, a annoncé l’Unédic dans un communiqué publié ce jeudi 30 juin.

    “Lors des cinq dernières années cette revalorisation était en moyenne de 0,5 %. Le Conseil d’administration de l’Unédic (qui s’est réuni ce jeudi, ndlr ) a dans sa décision tenu compte du contexte économique, notamment de l’inflation , et de l’équilibre financier du régime”, explique l’organisme de gestion de l’assurance chômage dans son communiqué. L’inflation a atteint 5,8% en juin, selon l’Insee.

    Cela signifie que l’allocation minimale passe à 30,42 euros par jour, contre 29,56 euros actuellement.

    95% des demandeurs d’emploi concernés

    Cette revalorisation concerne 95% des demandeurs d’emploi indemnisés au 1er juillet, soit environ 2,1 millions de personnes.

    La revalorisation de l’allocation minimale et de la partie fixe s’applique à l’ensemble des allocataires concernés par ces paramètres dès le premier jour de leur revalorisation.

    L’augmentation des salaires journaliers de référence concerne, quant à elle, les allocataires indemnisés depuis plus de 6 mois, soit environ 1,9 million de personnes. Pour environ 200.000 allocataires, seule la revalorisation de la partie fixe s’applique.

    L’Unédic avait confirmé début juin son retour dans le vert après la crise du Covid , avec un excédent prévu cette année à 2,5 milliards d’euros.

    À voir également sur le HuffPost : Bruno Le Maire vise le “plein emploi” d’ici à deux ans

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      Le chèque alimentaire se précise: pour qui et combien?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 14:46

    People shop for grocery on November 30, 2016 in a supermarket of Lille, northern France. / AFP / DENIS CHARLET (Photo credit should read DENIS CHARLET/AFP via Getty Images) People shop for grocery on November 30, 2016 in a supermarket of Lille, northern France. / AFP / DENIS CHARLET (Photo credit should read DENIS CHARLET/AFP via Getty Images)

    CONSOMMATION - Face à l’inflation, la Première ministre Élisabeth Borne avait annoncé début juin une future aide alimentaire destinée aux ménages les plus modestes. Ce mercredi 29 juin, la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire a indiqué que le chèque alimentaire sera distribué à 9 millions de foyers.

    Cette “aide alimentaire d’urgence” sera d’un montant de 100 euros par foyer et de 50 euros par enfant. Le gouvernement entend également, toujours dans le cadre du projet de loi pouvoir d’achat qui devrait être présenté le 6 juillet en Conseil des ministres, travailler “sur un chèque alimentaire plus qualitatif pour accéder à des produits bio, frais et locaux”, a déclaré Olivia Grégoire lors d’un déplacement à La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes.

    “On souhaite apporter une réponse aux Français les plus modestes avec un chèque alimentation, qui sera mis en place dans le cadre du projet de loi d’urgence pour le pouvoir d’achat ”, avait expliqué Élisabeth Borne.

    Plus d’informations à venir...

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      Attal contre la taxation des entreprises qui font des "superprofits"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 13:45 · 5 minutes

    Le ministre en charge des Comptes publics, Gabriel Attal, le 14 juin 2022. Le ministre en charge des Comptes publics, Gabriel Attal, le 14 juin 2022.

    POLITIQUE - Face à l’envolée des prix des carburants et des matières premières, dans le contexte de la guerre en Ukraine , le gouvernement et les oppositions s’opposent sur la méthode à adopter pour faire contribuer les entreprises qui font des “superprofits”. Gabriel Attal , ministre délégué en charge des Comptes publics, s’est opposé ce mercredi 29 juin à une taxation de ces entreprises, une mesure pourtant appliquée dans plusieurs pays comme l’Espagne, l’Italie ou encore le Royaume-Uni.

    Emmanuel Macron a dénoncé, mardi en conférence de presse en marge de la clôture du G7, les “producteurs[qui] font des superprofits en pétrole et en gaz”, relevant que “depuis la crise, les marchés mondiaux se sont envolés”. Le président de la République a ensuite appelé l’Europe à se coordonner sur la manière de répondre aux “profiteurs de guerre”.

    Et pour le gouvernement français, les faire “participer à l’effort pour améliorer le pouvoir d’achat des Français” ne devrait passer par de nouvelles taxes , a-t-il fait savoir par la voix de Gabriel Attal. “On a eu un certain nombre de discussions avec des grands groupes qui les a amené à prendre des décisions”, a poursuivi le ministre, citant l’exemple de Total “qui a mis en place une ristourne à la pompe de 10 centimes par litre en plus des 18 centimes qui sont financés par l’État”.

    L’ancien porte-parole du gouvernement de Jean Castex vante une méthode “plus rapide et plus efficace” que la taxation. “Passer par une taxe, passer par de l’impôt que l’État va venir prélever ça prend beaucoup plus de temps que de demander à ces entreprises de mettre en place directement des mesures en faveur du pouvoir d’achat des Français”, a-t-il estimé.

    Dans le même temps, le ministre délégué en charge de l’Europe, Clément Beaune, a fait savoir ce mercredi que l’État allait “demander un effort aux pétroliers pour faire baisser les prix à la pompe”.

    Roussel propose une baisse immédiate du prix des carburants

    Une position à rebours d’une taxation des entreprises défendue par le Rassemblement national et la gauche. Marine Le Pen , cheffe du groupe des députés du parti d’extrême droite, a redemandé, ce mercredi sur Franceinfo, que les “superprofits” soient “exceptionnellement taxés pour pouvoir financer les mesures de soutien au pouvoir d’achat des Français” sur l’exemple de la Hongrie.

    Le député communiste, Fabien Roussel , a annoncé ce mercredi qu’il allait déposer “un texte de loi visant à baisser immédiatement de 35 centimes les taxes sur l’essence”. “Nous sommes à quelques jours des départs en vacances, le litre d’essence flirte avec les 2,30 euros, 2,50 euros, c’est insupportable pour beaucoup de nos concitoyens, y compris pour les travailleurs qui ont besoin de leur voiture pour se rendre à leur travail”, a-t-il ajouté.

    “Au lieu de nous demander si nous sommes prêts à participer à un gouvernement, je leur demande: ’êtes-vous prêts à soutenir une telle proposition de loi?”, a poursuivi l’ancien candidat à la présidentielle. Durant la campagne, Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise, avait également défendu la taxation des groupes pétroliers et un blocage des prix des carburants.

    Valérie Rabault, députée PS du Tarn-et-Garonne, a, quant à elle, dit son exaspération devant “le gouvernement [qui] ne veut pas qu’on pose l’ensemble de l’équilibre budgétaire avec des solutions qui peuvent-être [...] la taxation des superprofits de la part de compagnie pétrolière”.

    Ce mercredi, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a mis une nouvelle piste sur la table, dont il propose de “discuter avec tous ceux qui le souhaitent à l’Assemblée nationale”. Il s’agirait de prolonger jusqu’à la fin de l’année la remise de 18 centimes par litre, censée prendre fin en août, a-t-il déclaré sur Cnews.

    Il a aussi demandé en début de semaine un effort au géant TotalEnergies pour qu’il prolonge ou amplifie sa propre remise de 10 centimes au litre, se disant plus favorable à cette action directe qu’à une taxation exceptionnelle des profits record du géant de l’énergie et d’autres grandes entreprises qui tirent parti de l’inflation.

    TotalEnergies a réalisé une année 2021 inédite avec un bénéfice de 16 milliards de dollars profitant de la forte hausse des cours des hydrocarbures. Au premier trimestre 2022, le groupe pétrolier a encore dégagé un résultat net de 4,9 milliards de dollars. Le groupe Engie a également profité de la hausse du prix du gaz.

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      Pouvoir d'achat: Pas de gel des loyers, mais une hausse plafonnée à 3,5%

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 27 June, 2022 - 05:54 · 4 minutes

    Pas de gel des loyers, mais un plafond bientôt fixé Pas de gel des loyers, mais un plafond bientôt fixé

    LOGEMENT - Face à la hausse des prix, le gouvernement veut déployer un “bouclier loyer ”. Il propose de plafonner l’augmentation des loyers à 3,5% pendant un an, pour limiter l’impact de l’inflation sur les locataires, a-t-on appris dimanche de sources ministérielles.

    Ce lundi 27 juin à 14h30, le Conseil national de l’habitat (CNH), instance regroupant les acteurs du logement , est invité à rendre son avis sur cette proposition de mesure, alors que l’inflation devient un sujet central pour les locataires. Une réunion de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, Amélie de Montchalin , est par ailleurs prévue dans la semaine avec les associations de locataires, qui demandaient, elles, un gel des loyers.

    Le dispositif de “bouclier loyer” sera inscrit dans le projet de loi “pouvoir d’achat”, qui doit être voté cet été par le Parlement. Le gouvernement assure ainsi avoir choisi “une solution équilibrée”, en tenant compte des contraintes des propriétaires et de celles des locataires, selon des sources aux ministères de l’Économie et de la Transition écologique.

    Revalorisation des APL

    Alors que l’indice de référence des loyers pourrait atteindre environ 5,5% d’ici la fin de l’année et être plus élevé encore au cours du premier semestre 2023, si la mesure s’appliquait les loyers pourraient au maximum augmenter de 3,5%, pendant un an. Une source au ministère de l’Économie a fait valoir qu’il s’agit d’“une mesure positive” qui “n’existe pas chez nos voisins”. Cette hausse de 3,5% sera “le maximum qui pourra être appliqué” mais “une partie importante des propriétaires” n’ira pas jusqu’au plafond, a-t-elle assuré.

    Le gouvernement assure avoir toujours écarté “un gel pur et simple des loyers”, la Première ministre Élisabeth Borne ayant déjà dit que c’était “une fausse bonne idée”. Il souligne que les propriétaires sont aussi touchés par l’inflation, avec des charges d’entretien en augmentation, ou encore quand ils veulent effectuer des travaux de rénovation énergétique dans leur logement. “Vouloir geler les loyers est une fausse bonne idée, car cela gripperait toute l’offre de logement”, insiste-t-on à Bercy.

    Parallèlement, le gouvernement entend revaloriser les APL afin d’accompagner les locataires qui en ont le plus besoin. Ces aides personnalisées au logement (APL) devraient être revalorisées dès le 1er juillet, de 3,5% également, ce qui pour le budget de l’État représenterait une dépense supplémentaire de 168 millions d’euros, selon les mêmes sources.

    Une hausse de 4% sur plusieurs prestations sociales

    Pour la Confédération nationale du logement (CNL), le “bouclier loyer” est insuffisant en l’état. “Dans les faits, cette hausse de 3,5% correspond à l’évolution annuelle des loyers prévue selon l’indice de référence des loyers (IRL), soit 273 euros de plus à payer pour les locataires tandis que la revalorisation des aides au logement ne compensera que faiblement une inflation qui devrait s’établir à 5,5% en 2022”, avance l’association.

    “Dans sa grande générosité, le gouvernement envisage de revaloriser les APL de 3,5% soit 168 millions d’euros, a, de son côté, ironisé Ian Brossat, porte parole du PCF et adjoint à la maire de Paris chargé du logement. Après les avoir réduites de 15 milliards d’euros dans les 5 dernières années.”

    Par ailleurs, le gouvernement propose également la hausse de 4% d’une kyrielle de prestations sociales pour lutter contre l’inflation dans son futur projet de loi “pouvoir d’achat”, selon un document consulté par l’AFP.

    Ce coup de pouce, qui serait rétroactif au 1er juillet, concernerait, comme déjà annoncé, les pensions de retraite et d’invalidité des régimes de base, mais aussi les prestations familiales et les minima sociaux, dont le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), est-il écrit dans une partie du projet de loi dont l’AFP a eu connaissance et qui confirme une information initialement dévoilée par les Échos . Selon le quotidien économique, le coût d’une telle mesure s’élèverait à “un peu moins de 7 milliards fin 2022, et à 8 milliards d’ici à avril 2023”.

    Promesse du candidat Emmanuel Macron, le projet de loi “pouvoir d’achat”, réponse de l’exécutif à l’accélération de l’inflation, doit être présenté début juillet en conseil des ministres mais son adoption par le Parlement promet d’être un parcours du combattant, faute de majorité absolue à l’Assemblée nationale pour le camp présidentiel.

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