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      La passation de pouvoir entre Elisabeth Borne et Jean Castex à Matignon

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 17:55 · 3 minutes

    L'arrivée d'Elisabeth Borne à Matignon, accueillie par Jean Castex pour la passation de pouvoir ce lundi 16 mai. L'arrivée d'Elisabeth Borne à Matignon, accueillie par Jean Castex pour la passation de pouvoir ce lundi 16 mai.

    POLITIQUE - Nommée ce lundi 16 mai Première ministre, Elisabeth Borne a été accueillie à 19 heures à l’hôtel de Matignon par le chef du gouvernement démissionnaire, Jean Castex , qui l’a embrassée lors de son arrivée sur le perron, une première depuis la succession entre Michel Rocard et Edith Cresson en 1991.

    Pour ses premiers mots, elle a tenu a dédier son discours à “toutes les petites filles pour leur dire ‘allez au bout de vos rêves’”.

    ″Je suis vraiment très émue ce soir, j’ai une pensée pour la première femme qui a occupé ces fonctions: Edith Cresson. Je dédie cette nomination à toutes les petites filles pour leur dire ‘allez au bout de vos rêves’ et rien ne doit freiner le combat pour la place des femmes dans notre société”, a-t-elle déclaré en fin de discours.

    “Il faut agir plus vite et plus fort” face “au défi climatique et écologique”, a aussi dit Elisabeth Borne lors cette première prise de parole éclaire.

    Après une dernière prise de parole de Jean Castex, la nouvelle Première ministre française a remercié en premier lieu son prédécesseur. “Merci pour tes mots, les nombreux combats que nous avons menés ensemble”, a-t-elle déclaré pour ouvrir son premier discours.

    Lors de son arrivée, Elisabeth Borne a été chaleureusement accueillie par les personnels de Matignon regroupés dans la cour de part et d’autre d’un tapis rouge, a constaté une journaliste de l’AFP. Jean Castex a ensuite invité Elisabeth Borne dans son bureau pour un bref échange, avant une prise de paroles du sortant et de la nouvelle Première ministre.

    Jean Castex quitte “la vie politique nationale”

    Pour ses ultimes mots à Matignon, celui qui dit être rentré “un peu par effraction en juillet 2020” a souhaité saluer “la résilience de nos concitoyens (...) dans l’ensemble nous avons fait face. J’ai essayé avec le gouvernement, avec l’ensemble du service public de mener le bateau, avec un seul objectif: protéger, apaiser, rassembler, fédérer”.

    Exerçant au cœur de la pandémie de Covid-19, il a également rendu hommage au personnel soignant: “Comment ne pas évoquer d’abord celles et ceux qui concourent à notre service public de santé, public et privé, qui ont fait face avec courage et abnégation à toutes les vagues de la pandémie. Je veux leur redire la gratitude infinie de la nation pour ce qu’il s’est passé”.

    Un gouvernement “dans les prochains jours”

    Selon l’entourage d’Emmanuel Macron, Elisabeth Borne doit former un nouveau gouvernement “dans les prochains jours”.

    Dans l’attente de la désignation de son gouvernement, le chef de l’État a d’ores et déjà présenté sur Twitter la feuille de route et les priorités du mandat de sa nouvelle Première ministre.

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      Élisabeth Borne nommée Première ministre

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 16:19 · 1 minute

    Élisabeth Borne remplace Jean Castex comme Première ministre. Ancienne ministre du Travail Élisabeth Borne remplace Jean Castex comme Première ministre. Ancienne ministre du Travail

    POLITIQUE - Trois ministères en cinq ans et, finalement, Matignon. Élisabeth Borne succède ce lundi 16 mai à Jean Castex au poste de cheffe de gouvernement . Elle devient la deuxième femme de la Ve République à accéder à ce poste, trente ans après Édith Cresson .

    La nomination d’Élisabeth Borne, pressentie depuis plusieurs semaines, a été officialisée par un communiqué de l’Élysée, dans la foulée de la démission de Jea Castex. La passation de pouvoir entre les deux est prévue à Matignon en début de soirée. Élisabeth Borne devra ensuite former son gouvernement , une tâche toujours délicate.

    Membre du parti Territoires de Progrès, la future cheffe du gouvernement remplit plusieurs des critères fixés par Emmanuel Macron: passée par les cabinets de Lionel Jospin et Ségolène Royal , elle fait partie de la gauche de la majorité présidentielle. Entrée au gouvernement dès 2017, elle est passée  par le ministère des Transports, du Travail mais aussi de la Transition Écologique. Ce qui lui donne, aux yeux de la Macronie, la crédibilité suffisante pour mener la priorité du quinquennat Macron II.

    Plus d’informations à venir...

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      Jean Castex a démissionné, un nouveau Premier ministre attendu

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 16 May, 2022 - 15:07 · 2 minutes

    Entré à Matignon le 3 juillet 2020, Jean Castex quitte ses fonctions de Premier ministre. Entré à Matignon le 3 juillet 2020, Jean Castex quitte ses fonctions de Premier ministre.

    POLITIQUE - Au revoir, monsieur le Premier ministre. Ce lundi 16 mai, après un an, dix mois et une dizaine de jours passés à Matignon , Jean Castex a remis sa démission et celle du gouvernement au président de la République réélu Emmanuel Macron, qui l’a acceptée.

    Jean Castex quitte officiellement ses fonctions sans que l’on connaisse pour l’instant le nom de son ou sa successeur. Trois semaines après sa réélection et alors que sa cérémonie d’investiture a déjà eu lieu, Emmanuel Macron fait durer le suspense, bien qu’il a déclaré le 9 mai depuis Berlin avoir fait son choix.

    Jean Castex, qui voulait démissionner rapidement en cas de victoire d’Emmanuel Macron , a donc été Premier ministre jusqu’aux derniers instants (et même un peu plus) du premier quinquennat qui s’est achevé vendredi 13 mai. “N’oubliez jamais que nous ne sommes que des serviteurs! L’action politique est une action collective. Les ambitions sont légitimes, mais elles ne valent que si elles sont au service du collectif”, avait-il dit, selon un participant, lors de ses adieux aux ministres qui lui ont offert une ovation debout et un maillot de rugby.

    Retour au calme pour Castex après Matignon

    Le destin de Jean Castex, jusqu’alors maire de Prades (Pyrénées-Atlantiques) et inconnu du grand public, a pris un tournant national lors de la crise du coronavirus. Il a d’abord été le “monsieur Déconfinement” du gouvernement, avant d’accéder à Matignon en juillet 2020, en remplacement d’Édouard Philippe.

    Son séjour à l’hôtel de Matignon aura été en grande partie marqué par la crise sanitaire, avec des apparitions télévisées régulières en début de soirée pour faire le point sur la situation et annoncer de bonnes ou de moins bonnes nouvelle. “Je sais que pour beaucoup de Français, je resterai associé à cela. J’ai essayé de prendre les meilleures décisions possibles, sans jamais mentir”, a-t-il confié au Parisien la veille de son départ.

    Et ensuite? Désormais libéré du poids du gouvernement, Jean Castex n’a manifesté à ce stade aucune ambition politique. Il n’a pas souhaité être candidat aux élections législatives de juin, et n’aurait pas non plus d’ambitions pour les sénatoriales à venir. Dans les colonnes du quotidien, il explique “aspirer à faire un pas de côté par rapport à la vie politique nationale, à faire de la politique autrement”. Et dans l’immédiat, ce sera un retour tranquille au bercail: “Je vais retourner dans mes Pyrénées, il faut que je repeigne mes volets et ma rambarde qui ont pris un coup pendant deux ans”, s’amuse le Premier ministre.

    À voir également sur Le HuffPost: Pour son dernier conseil des ministres, Emmanuel Macron a tenu à remercier Jean Castex

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      Macron sait qui sera Premier ministre mais c'est trop tôt pour le dire

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 9 May, 2022 - 18:02 · 3 minutes

    Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz à Berlin en Allemagne ce lundi 9 mai. REUTERS/Michele Tantussi Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz à Berlin en Allemagne ce lundi 9 mai. REUTERS/Michele Tantussi

    MATIGNON - Sa décision est prise mais il est trop tôt pour la partager. Alors que son entourage précisait encore la semaine dernière que le chef de l’État n’avait “ approché personne et proposé le poste de Premier ministre à personne”, il semble, cette fois, avoir fait son choix...

    Après un discours prononcé à la mi-journée au Parlement européen de Strasbourg , Emmanuel Macron s’est rendu à Berlin pour son premier déplacement international depuis sa réélection. “Savez-vous quel sera le Premier ministre qui assisterait au prochain Conseil des ministres franco-allemand?”

    “Bien entendu”, “oui, mais ce n’est pas ici que je vais le dire, ni maintenant”, a-t-il répondu lors d’une conférence de presse commune avec le chancelier allemand Olaf Scholz. Le président n’a pour l’instant promis qu’une chose: la ou le nouveau Premier ministre aura une fibre à la fois “sociale, environnementale et productive”.

    Le Premier ministre actuel Jean Castex restera en fonction jusqu’à la fin du premier quinquennat d’Emmanuel Macron , qui s’achève formellement vendredi soir. Ce conseil franco-allemand se tiendra “dans la première quinzaine de juillet”,

    Une liste de favoris qui n’a pas cessé de s’allonger

    Le casting n’est pas si simple. La ministre du Travail, Elisabeth Borne, est la plus régulièrement citée. “Elle coche des cases. Mais est-ce qu’elle envoie un message politique?”, s’interroge un membre du gouvernement interrogé par l’AFP. Ce scénario est “devenu tellement insistant” qu’il apparaît de moins en moins probable, renchérit un autre.

    “Celles à qui on a donné des gros portefeuilles, comme Barbara Pompili (Transition écologique), Elisabeth Borne ou Florence Parly (Armées) sont restées assez discrètes”, déplore aussi un homologue.

    Approchée au lendemain du second tour, Véronique Bédague, ex-directrice de cabinet du Premier ministre Manuel Valls, devenue DG du groupe immobilier Nexity, n’a pour sa part pas donné suite, selon une information du Parisien confirmée à l’AFP.

    Le nom de la présidente de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais (Les Républicains), est lui aussi prononcé. “Je n’y crois pas du tout”, lance toutefois un ministre à l’AFP. Sont aussi citées Catherine Vautrin, ex-ministre de la Cohésion sociale de Jacques Chirac et présidente de la communauté urbaine du Grand Reims. Et l’ex-ministre de l’Écologie de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet (“NKM”).

    Pour le directeur des études politiques de l’institut Kantar, Emmanuel Rivière, le Premier ministre devra aussi apporter “un peu d’apaisement” et compenser l’image d’Emmanuel Macron, jugé souvent “trop peu à l’écoute et parfois méprisant”.

    Un chef de gouvernement à droite, comme le ministre de l’Economie Bruno Le Maire ou l’ancien candidat à l’investiture LR Xavier Bertrand, lui permettrait de parachever son entreprise de siphonnage des Républicains. Cela présenterait aussi l’avantage de perturber la montée en puissance d’Edouard Philippe qui a quitté Matignon auréolé d’une popularité supérieure à celle du chef de l’Etat en 2020.

    Mais les attentes de l’opinion sont aussi très fortes sur le pouvoir d’achat et l’écologie, ce qui pourrait justifier un “rééquilibrage à gauche”, estime Emmanuel Rivière.

    La tête d’affiche sera toutefois difficile à trouver de ce côté-là, observe un conseiller de l’exécutif. Y compris chez Europe Ecologie-Les Verts (EELV) avec lesquels le “schisme sur le nucléaire” est profond, renchérit un cadre de la majorité proche du président. Le candidat des Verts à la présidentielle, Yannick Jadot, n’a “pas l’épaisseur technique” pour un tel poste, estime également Gaspard Gantzer.

    Reste Pascal Canfin, président de la commission environnement au Parlement européen. “C’est quand même lui qui a théorisé la planification écologique”, nouveau credo du président, relève le cadre de la majorité. La fumée blanche, elle, attendra encore un peu.

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