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      Quand, comment... la nouvelle indemnité carburant dévoile ses contours

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Thursday, 7 July, 2022 - 07:36 · 2 minutes

    Bruno Le Maire détaille la future indemnité carburant en faveur du pouvoir d'achat des Français, en particulier des gros rouleurs. Bruno Le Maire détaille la future indemnité carburant en faveur du pouvoir d'achat des Français, en particulier des gros rouleurs.

    POUVOIR D’ACHAT - Adieu la remise des 18 centimes à la pompe, bonjour l’indemnité carburant . Cette nouvelle mesure qui va soulager les travailleurs aux revenus modestes et les gros rouleurs sera mise en place au 1er octobre à la place de la ristourne actuelle qui disparaîtra à la fin de l’année, a annoncé ce jeudi 7 juillet le ministre de l’Économie Bruno Le Maire .

    “Nous allons remplacer les 18 centimes qui vont être ramenés à 16, 12, 10, on va le faire très progressivement mais à la fin de l’année il n’y aura plus de remise carburant, et dès le 1er octobre, en tout cas c’est la proposition que nous faisons, nous mettons en place cette indemnité carburants pour les travailleurs”, a déclaré le ministre sur Europe 1 .

    “Il faut que l’une prenne le relais de l’autre”, a-t-il justifié. Et de détailler: “Le pic inflationniste devrait décroître progressivement à partir du début de l’année 2023. Il faut que nous passions à des dispositifs temporaires et ciblés. On couvrait tous les automobilistes, c’était une mesure d’urgence, massive, efficace. On doit maintenant nous engager dans une mesure plus ciblée, soutenir ceux qui travaillent.”

    Une indemnité supplémentaire pour les gros rouleurs

    “18 centimes d’euros, ça coûte 800 millions d’euros par mois. L’aide ciblée sur les travailleurs, c’est deux milliards d’euros pour toute l’année. Donc vous voyez, ce n’est pas du tout comparable. C’est bien la preuve que nous ne voulons pas de quoi qu’il en coûte. Nos finances publiques ne nous le permettent pas”, a-t-il ajouté.

    À noter que les personnes concernées devront faire elles-mêmes la demande. Bruno Le Maire a expliqué la procédure: “Vous irez sur le site internet de la Direction générale des finances publiques, vous déclarez que vous avez une voiture, vous déclarez que vous vous en servez pour vous rendre sur votre lieu de travail, et vous touchez l’indemnité.”

    Pour les gros rouleurs, une autre aide sera accordée, ajoute le ministre: “Si votre distance entre votre domicile et votre travail est très éloignée, ou que vous êtes itinérant parce que vous êtes aide-soignante, vous pouvez vous déclarer gros rouleur et vous aurez une indemnité supplémentaire. Tout cela doit permettre de couvrir quasiment l’intégralité de vos frais de carburants.”

    À voir également aussi sur le Huffpost: “Oui, il faudra travailler un peu plus longtemps”: Élisabeth Borne annonce la réforme des retraites à l’Assemblée

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      Les prix des carburants vers leurs records, le gazole s'envole

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 20 June, 2022 - 19:00 · 2 minutes

    Les prix des carburants vers leurs records, le gazole s'envole Les prix des carburants vers leurs records, le gazole s'envole

    CARBURANTS - Ça flambe encore à la pompe. Le prix du gazole vendu dans les stations-service françaises a continué sa progression la semaine dernière, tandis que les essences refluaient légèrement mais à des niveaux très élevés, selon les derniers chiffres officiels publiés ce lundi 20 juin.

    Le litre de gazole valait en moyenne 2,1345 euros la semaine dernière , en hausse de 6,51 centimes sur la semaine précédente, selon des chiffres arrêtés vendredi par le ministère de la Transition énergétique. Ce prix élevé tient compte de la ristourne gouvernementale de 18 centimes le litre (en métropole continentale) à la pompe, qui doit durer jusqu’en août.

    Evolution des prix des carburants à la pompe ces trois derniers mois.Gazole en jaune, Super SP95 en vert, Brent daté en noir. Evolution des prix des carburants à la pompe ces trois derniers mois.
    Gazole en jaune, Super SP95 en vert, Brent daté en noir.

    Le gazole avait toutefois déjà été plus cher cette année, lors de la semaine achevée le 11 mars (2,1407 euros en moyenne).

    Du côté de l’essence, le super sans plomb 95 a très légèrement reflué à 2,1290 euros (-0,19 centime). Le super sans plomb 95-E10 a atteint pour sa part 2,0866 euros (-0,94 centime).

    Ces prix élevés s’inscrivent dans un contexte d’augmentation globale des cours de l’énergie sur fond de guerre en Ukraine , de difficultés d’approvisionnement et d’inflation galopante, alors que l’Union européenne se prépare à cesser les achats de pétrole et de gazole russes.

    Pourquoi ces écarts dans la hausse des prix des carburants?


    Par la prépondérance de la Russie dans les exportations de pétrole raffiné en gasoil pour le marché français et européen. Au début de l’année 2022, la Russie représentait 10 à 12% des importations françaises de pétrole brut mais 20 à 25% des importations de gasoil en France, selon l’Union française des industries pétrolières (Ufip).

    Le gasoil est donc encore plus impacté par les tensions sur les prix et les difficultés d’approvisionnement en provenance de Russie. Cette situation explique que le prix moyen du gasoil ait dépassé celui de l’essence depuis le mois de février, malgré une fiscalité plus avantageuse.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Le barème kilométrique augmenté de 10%, annonce Jean Castex

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      La SNCF répond aux critiques sur les prix des billets de train en forte hausse

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 29 May, 2022 - 10:22 · 2 minutes

    Les prix des billets de trains ont augmenté de 12,7% entre avril 2021 et avril 2022, selon l'Insee. Les prix des billets de trains ont augmenté de 12,7% entre avril 2021 et avril 2022, selon l'Insee.

    SNCF - À la suite des nombreuses critiques de passagers se plaignant de la hausse des prix des billets de train , le PDG de la SNCF Voyageur Christophe Fanichet a reconnu dans le JDD ce dimanche 29 mai “que les prix [avaient] légèrement augmenté cette année par rapport à 2021”.

    Pour justifier la hausse des tarifs, de 12,7% en avril sur un an selon l’Insee, Christophe Fanichet met en cause la crise du Covid-19 . “Peu de trains circulaient l’an dernier, compte tenu de la situation sanitaire, d’où un nombre élevé de places disponibles” et donc des prix moins élevés, explique-t-il.

    La SNCF préfère comparer les prix de 2022 à ceux de 2019, dernière année avant la crise sanitaire et où le trafic peut être considéré comme normal. Une comparaison avantageuse pour l’entreprise publique, car “les prix sur les trajets longue distance ont baissé de 7 % par rapport à 2019”, fait remarquer le PDG de SNCF Voyages.

    Plus de monde égal billets plus chers

    ″[Les prix] sont restés stables concernant les trains du quotidien, puisque aucune région n’a augmenté les tarifs. De plus, un billet de TGV sur quatre bénéficie de prix plafonnés -de 39 à 79 euros selon la distance du voyage- grâce à la carte Avantage, achetée par 3 millions de personnes”, ajoute-t-il.

    Les mêmes arguments ont été utilisés par le PDG du groupe SNCF Jean-Pierre Farandou mardi 24 mai. “La comparaison est faite par l’Insee entre les trains de 2022 et les trains de 2021. En 2021, il y avait beaucoup moins de monde dans les trains et la proportion de prix réduits était plus forte, ce qui a fait baisser la moyenne”, a-t-il expliqué.

    “En fait, les prix n’ont pas augmenté dans la gamme, a-t-il indiqué. Mais comme cette année, il y a davantage de monde, il y a davantage de monde qui utilisent des prix un peu plus élevés dans la gamme, ce qui entraîne une augmentation du prix moyen constaté.”

    Un risque de hausse des prix en 2023

    “Il y a toujours une politique de prix modérés. (...) Notre stratégie est bien une stratégie de volume avec des prix bas pour que le train soit accessible à tous”, le développement des liaisons low-cost Ouigo et la généralisation des cartes de réduction, a-t-il insisté.

    Il a en revanche prévenu: “Je ne sais pas si on pourra encore longtemps tenir cette politique de prix stabilisés, parce que nos coûts augmentent.” “Les coûts de l’énergie augmentent, on aura peut-être des salaires qui vont augmenter, le prix des matières augmentent, les coût des travaux augmentent, les coûts du ferroviaire augmentent...”, a-t-il constaté.

    “Il est encore trop tôt pour dire si au-delà de 2022 on pourra tenir encore dans la durée cette politique de prix très modérés. On sera peut-être obligés de répercuter une partie des coûts à partir de 2023”, a relevé le patron de la SNCF. “Mais on n’en est encore pas là, on verra comment les choses évoluent!”

    À voir également aussi sur le Huffpost: Ce train est le premier TGV à concurrencer la SNCF en France

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      La grande illusion de la gratuité

      Olivier Maurice · ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Sunday, 10 May, 2020 - 03:15 · 7 minutes

    Par Olivier Maurice.

    67 millions de Français ont été sortis de leur train-train. Contraints et forcés, ils ont dû interrompre leur abrutissante routine métro-boulot-dodo. Et ils se sont mis à s’ennuyer. Et que fait donc un Français quand il s’ennuie ? Il gamberge. Il gamberge et il regarde le monde. Il regarde le monde et il s’énerve. Il s’énerve devant tant de bêtises et tant d’absurdités.

    Bon, cette transformation dans les habitudes n’est pas le cas de tous les Français. Il existe une catégorie de Français qui s’ennuient en permanence, une catégorie de Français qui ont toute l’année le loisir et le luxe de s’ennuyer en permanence. Ces derniers passent leur temps à sortir des bêtises et des absurdités, ils en ont fait leur métier, leur gagne-pain, en sont très fiers, au point de ne jamais rater une occasion d’étaler leur suffisance et leur arrogance à la moindre occasion.

    Ils s’ennuient et donc, ils ennuient les autres.

    Le haut de l’affiche

    Il n’est pas très difficile de repérer ces oisifs professionnels : ils vivent en totale contradiction avec ce qu’ils disent.

    Ils ont neuf automobiles, trois résidences et un portefeuille bien rempli et passent leur temps à accuser les autres de crimes de la surconsommation et du gaspillage. Ils passent leur temps à culpabiliser ceux qui n’arrivent pas à boucler le mois et pour lesquels la question de choisir entre acheter un paquet de gâteaux ou un paquet de bonbons pour leurs enfants est un véritable crève-cœur auquel ils doivent absolument se soumettre régulièrement. Qu’importe, ils continuent sans aucune pudeur à traiter ces derniers de sur-consommateurs criminels et à s’ériger en modèle vertueux.

    Mais de toute façon, la contradiction ne les gêne absolument pas : tant que ce qu’ils disent est larmoyant, condescendant et qu’ils peuvent utiliser leur texte pour faire briller leurs talents de comédiens en jouant leur rôle de révolté, d’indigné ou d’insoumis d’opérette, tant qu’ils peuvent se faire mousser et faire leur promo en se glorifiant de toutes les meilleures intentions du monde, tant qu’ils peuvent interpréter le rôle de leur vie, rien ne semble les arrêter.

    Tant que cela les maintient en haut des cotes de popularité

    Sauf que… depuis six semaines, ils ont de la concurrence, et une sévère : celle des 67 millions de Français « normaux » qui ont tout d’un coup découvert qu’eux aussi ils pouvaient avoir du succès sur Twitter et sur Facebook, en balançant en rafale des florilèges de #yakafokon et de #cestpasjuste. Il leur fallait impérativement réagir.

    60 millions d’indignés, et moi, et moi et moi ?

    Peur panique des professionnels de la pleurniche en strass et paillettes devant la concurrence et devant la plus que probable ruée vers la consommation qui viendrait éparpiller leurs adeptes une fois le confinement levé ?

    Il semble bien que oui, vu la tempête cacophonique de sophismes en tout genre qui a tout d’un coup envahi les colonnes des magazines, l’avalanche de tribunes, d’entretiens confidentiels et profonds, de confessions intimes, 100 % sincères et 100 % exclusives qui fleurissent un peu partout sur le « monde d’avant » et le « monde d’après ».

    Comme si la mise en détention forcée de la population du pays, pour cause d’incompétence, de mensonges et d’absence totale de courage et de leadership était un événement en soi. Comme si l’arrêt total de toute activité pouvait devenir, à grands renforts d’effets spéciaux et de baratin, la grande révolution tant attendue et tant espérée : le chapitre final qui viendrait conclure dans un gigantesque feu d’artifice la pitoyable bagarre de cours de récré initiée en mai 68 par des enfants gâtés nageant dans une abondance inédite et perclus de nombrilisme aigu et de narcissisme chronique.

    Et que retrouvons-nous au cœur de toute cette agitation du personnel de l’opéra ? Encore et toujours le même sujet qui aura décidément paralysé le pays plus que de raison : le prix. Le prix des choses, le prix de la vie, le prix de la qualité de vie, le prix d’une vie, le prix d’une baguette de pain, le prix de la tranquillité, le prix du beau, le prix de la santé, le prix du travail et le prix de la culture, le prix de la vérité et le prix du bonheur.

    Et voici qu’est de nouveau brandi l’étendard de la sainte gratuité !

    Simplisme, marxisme et manichéisme

    Depuis qu’un prophète barbu en a fait son premier chapitre, une génération entière de Français égocentrés a décidé que la seule, l’unique référence en matière d’honnêteté intellectuelle, de respectabilité sociale et d’intelligence était la déclaration totalement fantaisiste selon laquelle : « La richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste s’annonce comme une ‘immense accumulation de marchandises’ dont la marchandise individuelle serait la forme élémentaire.» (Karl Marx, Das Kapital , 1867) et a tout de suite vu l’opportunité de devenir le nouveau Moïse qui viendrait sauver le peuple élu égaré dans la nouvelle hérésie de la marchandisation qui détruirait les vraies valeurs pour les remplacer par un nouveau veau d’or : le prix , cette fameuse unité de marchandise individuelle capitaliste, symbole de la liberté de chacun et ennemie du collectivisme.

    Aux ténèbres du monde marchand, maladie galopante et vicieuse, il faut dresser la lumière, celle du service public et de la gratuité, qui sauvera l’humanité des démons de la concupiscence et de l’avarice.

    L’origine du monde

    Car pour ces nantis oisifs qui nous sermonnent depuis des années, il est absolument clair que tous les malheurs du monde viennent de quelques vils profiteurs et qu’en éliminant le prix, en éliminant la capacité de juger de la valeur des choses en lui attribuant des chiffres, qu’en comptant les marchandises non plus en or, mais en bon sentiments, on éliminerait alors tous les vices du monde.

    Qu’importe le prix du travail, qu’importe que le prix permette, certes à certains de prendre, mais surtout à la grande majorité de recevoir, un salaire, une commission, une rémunération, un bénéfice… cette partie de l’échange ne les intéresse pas. Sans doute parce qu’ils sont très loin de comprendre que le prix est d’abord un moyen de protéger ceux qui manquent, de leur donner accès à des choses qui sans prix seraient totalement laissées à l’arbitraire de ceux qui ont.

    Parce que sans prix public, tout devient privé, tout est laissé alors au bon vouloir et à la fantaisie de la minorité qui détient le pouvoir. Parce que percevoir une chose gratuite n’est alors plus une question d’échange, mais une décision politique et donc une histoire de pression, de violence et de petits arrangements.

    Gratuité, privilège, inégalité

    Parce qu’ils sont très loin de comprendre que si les gens reçoivent gratuitement, alors ils doivent également donner gratuitement, que sans prix pour ce qui est produit, il n’existe plus non plus de prix donné à l’effort nécessaire pour produire et que celui-ci perd alors toute valeur.

    Mais les nombrilistes ne voient pas plus loin que leur nombril et regarder au-delà de ce qui permet de les mettre en valeur est sans doute une requête impossible.

    Ce n’est pourtant pas peine de leur répéter depuis des années que le travail gratuit, cela s’appelle tout simplement l’esclavage et qu’une société n’attribuant aucun prix aux valeurs des choses et laissant l’attribution des biens à la discrétion d’une minorité, cela s’appelle tout simplement la barbarie et la tyrannie.